Qui était là le premier, la poule ou l'oeuf? On en revient toujours à la même question! Plus il y a de patients, plus il y a d'activité, c'est une lapalissade, mais cela ne profite pas pour autant aux petites structures, car la proximité de structures plus grosses et/ou de meilleure réputation incite la patientèle à se rendre volontairement à l'endroit où elle estime qu'elle sera le mieux soignée. Cette liberté de choix, revendiquée par les patients, a donc son revers dans beaucoup de spécialités. Sauf dans l'urgence, évidemment, et si tu t'es coincé les testicules dans ta braguette du côté de Saverne, tu risques fort de voir arriver l'Beuillot à la rescousse et, du coup, tu en mourras probablement de honte mais tu n'auras pas d'autre choix!Thierry39 a écrit :Le "faute de praticiens" est il une conséquence d'une "faute de patients" ?lionel a écrit :C'est toujours l'offre qui s'adapte à la demande, Titi.

Sans aborder le seul angle économique, l'élaboration officielle par la Haute Autorité de Santé (HAS, c'est son nom, et à la limite, ça fait peur!

Nos amis Suisses, qui ont pendant longtemps résisté à fermer leurs petites structures, y arrivent gentiment, mais au final avec moins d'états d'âme. Couvet, Val de travers, 150 accouchements par an, un plateau technique chirurgical, va fermer du jour au lendemain ou presque, même si cela couvait (

Le problème est donc bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord!
Olif