Rémus Faber a écrit :Pour revenir de façon plus générale sur la notion d'extrémité, chacun comprends intuitivement ce que sont les extrémités du Léman. Pas besoin d'un matheux pour expliquer que les extrémités (dans ce cas) sont les zones où la courbure (lissée) du rivage est maximale. Dans d'autres cas il faudrait d'ailleurs d'autres critères géométriques pour définir rigoureusement ce que nous dit le bon sens (par exemple la Belgique/ la Gaule))
Avec un raisonnement sur le long des cours d'eau (Marne et Seine) nous n'obtenons rien de probant, la Marne coulant presque parallèlement à La Seine sur une grande partie de son cours.
César parle de Seine
et Marne ("Gallos..., a Belgis Matrona et Sequana dividit"), ce n'est qu'à la jonction de ces deux cours d'eau que la

se fait. La belgique (oriuntur) nait à cet endroit, c'est de là que César met en place son descriptif, de CE POINTles Belges regardent le N et l' E, quant à leur territoire, et toujours de ce point, il s'étire jusqu'au Rhin. "Belgae
ab extremis Galliae
finibus oriuntur..."
Içi l'extrême frontière est un POINT.
La vision latine des choses diffère parfois de la notre.
Ainsi "fastigium" : la pente, est définie, MAIS SURTOUT EXPRIMEE par la contre mesure (perlibratum) de la hauteur et de la longueur, et dans ce cas nous avons bien à faire à un toit à deux pentes.