vieux sage a écrit :jost a écrit :
Afin de coller à l’exégèse, je pense donc que la plaine devrait s’ouvrir depuis le devant de la partie « oppidum ipsum » et non devant l’oppidum compris dans sa globalité.
Donc d'après toi la plaine doit se trouver entre l'oppidum et l'oppidum ipsum !!
J'ai pas dit cela. Elle devrait être ouverte devant l'oppidum ipsum, par conséquent la partie oppidum ipsum devrait se situer en limite de la place forte, car la plaine n'est pas dans l'oppidum.
vieux sage a écrit :
Je préfère la vue de l'illustre architecte Andrea Palladio : l'oppidum ipsum est au sommet de la colline à l'intérieur de l'oppidum.
Les deux rivières ne traversent pas la plaine. La pente face à l'oppidum est faible facilement accessible pour la cavalerie.

Depuis le temps que tu nous exhibes ce dessin, tu devrais mieux le connaître et surtout l’analyser sur le fond.
Palladio place l’oppidum ipsum au sommet de la colline, à l’endroit le plus élevé.
Il y inclut la ville et la citadelle, cerne le tout d’un mur, sous lequel se loge, sur les pentes de la colline, le camp gaulois ; devant une plaine est ouverte en ½ cercle, enfin sur le reliquat il dessine la ceinture de collines.
A ce croquis, est associé un plan que tu devrais nous montrer plus souvent. Et là j’en viens au fond : Palladio résonne en architecte en réduisant Alésia à un cercle. Devant, il place un ½ cercle pour la plaine et sur le reste il symbolise les collines par un autre ½ cercle. C’est ce plan là, et la découverte d’ossement attribués à la guerre des Gaules, qui fera dire à un autre grand architecte, bien des siècles plus tard :
« Je vois un grand cercle qui s’ouvre et se développe. »
Ce dessin palladien, n’a rien à voir avec « ton ALSESIA » qui relève plutôt de l’oppidum du BG II 29.
« …/unum oppidum egregie natura munitum contulerunt. 3 Quod cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet, una ex parte leniter acclivis…/… relinquebatur ; quem locum duplici altissimo muro munierant… »
« …/ une seule place que sa situation rendait très forte. De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait, sauf sur un point qui laissait un passage en pente douce…/… un double mur fort élevé défendait cette entrée… »
Par cette description claire et simple, le lecteur comprend immédiatement qu’il s’agit d’un éperon barré et, je ne crois pas que César aurait décrit l’ALESIA du Vieux Sage autrement :
- Un oppidum.
- De hautes falaises tout autour (le don de la nature).
- Sauf un reliquat occupé par une pente douce sur une petite partie, et dimensionnée dans le texte.
- Un double mur barrant cet accès au site (le travail de l’homme).
Nous pourrions même, faire un copier/coller sur Eternoz, en supprimant le deuxième mur.
Finalement, l’oppidum, celui du BG II 29, fut pris assez facilement.
Tout comme celui d’Eternoz l’aurait été, si d’aventure César y avait mis les pieds.