
Je tenais à vous faire partager les réjouissances dont on peut, à Stras, se réjouir dans la réjouissade, sans avoir la moindre chance de visiter la baraque au Bama (délégation états-unienne = 900 personnes = l'intégralité du Hilton, j'ai essayé en vain de réserver une chambre, pour changer de quartier, échec

Vendredi dernier, je pars bosser à 7h en laissant un Strasbourg dans son état habituel. Je rentre le lendemain vers 11h : wortz deüh löhrdr... euh pardon, pas en kobaïen

Test de déploiement des forces en présences une semaine avant le grand show que personne ne verra mais dont tout le monde pâtit (je parle des indigènes (tiens, revoilà le bruit des hélicos, c'est Bagdad ici))?
Point ne sait, mais tout ce beau monde s'ennuie, et fouille et contrôle et asticote arbitrairement. Samedi dernier, au centre commercial des Halles, une dame de 35-40 ans me confie avoir été fouillée. Cachait-elle des bombes dans ses deux enfants?
Sans vouloir généraliser (la plupart sont courtois), certains éléments des forsdelordr s'en donnent à coeur joie et se montent le bourrichon. Une occasion rêvée de profiter d'une espèce de pouvoir qui n'est pas donnée à tout le monde.
C'est pas courant d'avoir autant de pouvoir avec si peu de qualifications.
Une fois de plus : je n'ai rien contre la police, la gendarmerie ni les CRS (Coluche: "il en faut, en tout cas, y en a


J'ai également pu remarquer l'attitude de certains "vigiles" (je sais, on dit "agent de sécurité", tout comme on ne dit pas "coiffeur" mais "visagiste conseil"

Une belle occasion pour les casseurs, certes.
Mais pas que. Enfin, ça dépend de la définition de casseur.
