Est on bien certain que César n'avait pas fait du terme " oppidum " une sorte de mot générique qui recouvrait parfois des réalités différentes ?Thierry39 a écrit :Au sujet de la distinction ville/oppidum et de la vocation de refuge de certains oppidum, citons ce passage de la guerre des Gaules (livre V, 21, 3) :
Oppidum autem Britanni vocant, quum silvas impeditas vallo atque fossa munierunt, quo incursionis hostium vitandae causa vonvenire consuerunt.
Traduction de Maurice Rat : Les Bretons appellent place forte une forêt peu praticable, défendue par un retranchement et un fossé, qui leur sert de retraite habituelle contre les incursions de leurs ennemis.
Traduction de Denis Sommer : Les bretons appellent ville un bois très-fourré, qu'ils entourent d'un rempart et d'un fossé, et où ils se réfugient pour échapper aux incursions de l'ennemi. (Voilà les âneries que l'on est amené à écrire quand on a décidé de traduire oppidum par ville !)
Et donc de par le fait et même si il convient de rester rigoureux lorsqu'il emploie " urbs " au lieu d'oppidum , ce terme n'a t'il pas pris une importance démesuré par rapport à son utilité réelle dans le récit ?



