olif a écrit :
Le Camp Nord est le camp situé au pied de la colline Nord. Dire qu'il se situe à l'Est de cette même colline ne le disqualifie pas pour autant. Regarde la situation de ton camp à Amondans par rapport au faîtage exigü et dis-moi en toute honnêteté si ce n'est pas la même chose!
Le camp sur la colline du nord est placé au pied de la Montagne.
Au passage et entre parenthèses, suite à cette réflexion d'Obélix, il faudra quand même que tu revoies ta copie sur la situation de la contrevallation à l'Ouest de l'oppidum, Vieux Sage. Quel intérêt de construire un double mur du côté de Saraz et Alaise alors qu'il existe une contrevallation naturelle et infranchissable, les falaises du Lison? Par contre, je te le redis, laisser sans système de défense le fond des gorges du Lison est une erreur stratégique, tant de la part des Romains que des Gaulois.
À l'ouest de la place César a seulement établi des camps, (le plus important est à Châtaillon); - VII,69 :" On avait construit 23 postes fortifiés, dans lesquels on détachait pendant le jour des corps de garde" - puisque comme tu le fais remarquer à Alaise ex Alésia) et à Saraz, la contrevallation est naturelle (falaises de plus de 100 m) Quand a faire stationner des troupes dans le fond des garges du Lison ; les Gaulois et les Romains auraient fait des torrées avec de la saucisse de Morteau, là au fond, avec un bon petit Chardonnay d'Arbois ?
Merci d'avoir mis les formes pour me signifier que je n'y connaissais rien, Obélix. Tu as tout à fait raison!

Il n'empêche, j'ai le privilège de faire partie de CEUX QUI SAVENT!

(c'est juste pour rire et agacer Vieux Sage!)
Lorsque j'ai visité Chaux avec Madame et Monsieur Berger, Jacques Berger disait comme toi "Quel privilège de parcourir ces lieux"
vieux sage a écrit :Un simple assaut lui aurait coùté des pertes qu'il ne pouvait se permettre ; son ambition était de reconquérir la Gaule, il a préparé le terrain pendant environ cinq à six semaines (et non des mois) pour anéantir l'armée de secours. Armée de secours qu'il attendait en lui tendant un piège magistral (crois-tu qu'il n'a pas vu quand la cavalerie est partie chercher du renfort ?) . César avait beaucoup de collabos pour le renseigner.
La suite des événements prouvent que mon hypothèse n'est pas si absurde : en peu de temps l'affaire était réglée.Voir le livre VIII
vieux sage a écrit :Un simple assaut lui aurait coùté des pertes qu'il ne pouvait se permettre ; son ambition était de reconquérir la Gaule, il a préparé le terrain pendant environ cinq à six semaines (et non des mois) pour anéantir l'armée de secours. Armée de secours qu'il attendait en lui tendant un piège magistral (crois-tu qu'il n'a pas vu quand la cavalerie est partie chercher du renfort ?) . César avait beaucoup de collabos pour le renseigner.
En lisant cette phrase, je m'aperçois qu'il n'y a pas que sur la localisation du site que nous ne sommes pas d'accord, mais également sur la situation dans laquelle se trouve César à ce moment précis de la Guerre des Gaules. Pour moi, il ne cherche pas à reconquérir la Gaule, qui est en train de se soulever de façon générale, mais à se réfugier dans sa Province pour mettre à l'abri son trésor de guerre dans un premier temps. Les 240000 hommes de l'armée de secours auraient logiquement dû le ratatiner, s'il ne s'était pas conduit en aussi fin stratège. Raison pour laquelle j'ai bien aimé lire le Sang Gaulois, malgré ses imperfections, car il replace la bataille d'Alésia dans sa globalité, en suivant César dans son parcours en Gaule, vision aux antipodes de la théorie "Vieuxsagienne", évidemment.
Tu défends la position officielle, mon hypothèse est peut-être iconoclaste mais le trésor de guerre c'était la Gaule avec toutes ses richesses et ses hommes qu'il a pu enrôler dans son armée (l'armée gauloise n'a jamais fait peur à César, il en avait seulement marre de la guérilla.
Cordialement