vieux sage a écrit :
C'est Olif qui nous parle du camp au N.E.
Dans la série "Chipotons avec Vieux Sage", chipotons!
Le Camp Nord est le camp situé au pied de la colline Nord. Dire qu'il se situe à l'Est de cette même colline ne le disqualifie pas pour autant. Regarde la situation de ton camp à Amondans par rapport au faîtage exigü et dis-moi en toute honnêteté si ce n'est pas la même chose!
vieux sage a écrit :les rivières sont au nombre de quatre, deux sur deux parties.
D'accord avec Obé: 3 rivières sur 3 parties. Tes petits ruisseaux ne comptent pas, désolé! Regarde bien à nouveau ton plan en 3D, Vieux Sage. Tu sais, celui que tu nous montres régulièrement. Le petit affluent de la Vau de Coulans que tu considères comme 4éme flumen n'est en aucun cas concerné par la délimitation de l'oppidum, qui est donc bien bordé sur trois parties par trois rivières différentes (trio triabus!

): le Lison, la Vau d'Eternoz et la Vau de Coulans.
Obelix a écrit : - César y fait un circuit de fortifications, coûtant des mois de labeur, alors qu'un simple assaut suffirait à réduire la place avant que l'armée de secours n'arrive ...
Au passage et entre parenthèses, suite à cette réflexion d'Obélix, il faudra quand même que tu revoies ta copie sur la situation de la contrevallation à l'Ouest de l'oppidum, Vieux Sage. Quel intérêt de construire un double mur du côté de Saraz et Alaise alors qu'il existe une contrevallation naturelle et infranchissable, les falaises du Lison? Par contre, je te le redis, laisser sans système de défense le fond des gorges du Lison est une erreur stratégique, tant de la part des Romains que des Gaulois.
Obelix a écrit : Cher Olif, il me semble que tes connaissances souffrent quelques lacunes, au niveau des batailles d'Alésia .
Merci d'avoir mis les formes pour me signifier que je n'y connaissais rien, Obélix. Tu as tout à fait raison!

Il n'empêche, j'ai le privilège de faire partie de CEUX QUI SAVENT!

(c'est juste pour rire et agacer Vieux Sage!)
vieux sage a écrit :Un simple assaut lui aurait coùté des pertes qu'il ne pouvait se permettre ; son ambition était de reconquérir la Gaule, il a préparé le terrain pendant environ cinq à six semaines (et non des mois) pour anéantir l'armée de secours. Armée de secours qu'il attendait en lui tendant un piège magistral (crois-tu qu'il n'a pas vu quand la cavalerie est partie chercher du renfort ?) . César avait beaucoup de collabos pour le renseigner.
En lisant cette phrase, je m'aperçois qu'il n'y a pas que sur la localisation du site que nous ne sommes pas d'accord, mais également sur la situation dans laquelle se trouve César à ce moment précis de la Guerre des Gaules. Pour moi, il ne cherche pas à reconquérir la Gaule, qui est en train de se soulever de façon générale, mais à se réfugier dans sa Province pour mettre à l'abri son trésor de guerre dans un premier temps. Les 240000 hommes de l'armée de secours auraient logiquement dû le ratatiner, s'il ne s'était pas conduit en aussi fin stratège. Raison pour laquelle j'ai bien aimé lire le Sang Gaulois, malgré ses imperfections, car il replace la bataille d'Alésia dans sa globalité, en suivant César dans son parcours en Gaule, vision aux antipodes de la théorie "Vieuxsagienne", évidemment.
Olif