Message original: Thierry39
Outre le fait qu'on ne peut pas déduire la surface d'une figure géométrique quelquonque a priori à partir de son périmètre (sauf à choisir arbitrairement une forme), l'amalgame entre la longueur de la contrevellation et les limites de l'oppidum est quand même un raccourci très rapide.
N'étant ni matheux , ni scientifique ... à moins que ce ne soit l'inverse

, j'hésite à m'aventurer dans des problêmes de géométrie , fussent ils en apparence simples
Cependant concernant Chaux et la méthode du portrait-robot qui y a conduit voici quelques précisions :
Pour visualiser une surface en accord avec la longueur de la contrevallation, l'existence d'une ville et le stationnement d'une armée, le dessinateur trace un
carré. Cette surface peut aussi bien s'inscrire dans un
cercle, dans un
triangle, dans un
losange, dans un
rectangle. Dans l'éventail des formes, le carré est choisi comme étant la figure la plus neutre. L'évaluation
approximative des dimensions est fondée sur deux critères.
Le premier critère est le périmètre de la contrevallation. L'"entouré" étant plus petit que l'"entourant", il convient d'attribuer à la place assiégée un périmètre plus court que celui du blocus, lequel renseigne toutefois sur l'importance de ladite place.
Le second critère est l'espace vital. Quand on fait les calculs en tenant compte des normes des campements pour l'armée, des statistiques de topographie sociale pour l'habitat, en ne négligeant ni les terrains nécessaires au parcage des troupeaux et au stockage des vivres et du matériel, ni les aires sacrées où s'élevaient les sanctuaires, on obtient toujours un chiffre de plusieurs centaines d'hectares pour la position occupée par Vercingétorix. Il est évident que si César n'avait eu à envelopper qu'un mamelon de 100 à 200 hectares, il n'aurait pas eu besoin d'une ligne aussi longue que celle qu'il indique.
Conformément à ces deux critères, le carré de première vision est construit à l'échelle de douze kilomètres pour le périmètre, longueur inférieure de plus du quart à celle de la contrevallation de seize kilomètres et demi. En corollaire, chaque côté du carré prend la mesure de trois kilomètres, couvrant une superficie de neuf kilomètres carrés, soit
900 hectares ( donc proche de la superficie de Chaux ) .
Le périmètre de quinze kilomètres de l'oppidum est donc bien inférieur ( de justesse , certes ! ) à la longueur de la contrevallation !
Ceci dit je suis d'accord avec Thierry , le périmêtre de la contrevallation ne signifie pas effectivement que l'oppidum colle au plus prés de cette ligne , ce fut une hypothése de travail comme une autre ...
