municio a écrit :
Sinon pour la phrase "sub muro quae pars collis ad orientem solem spectabat",on en a tellement parlé,que dire de plus ?
C'est que justement, il me semble qu'on en a parlé sans aller jusqu'au bout, c'est à dire sans établir toutes les possibilités qu'offre la syntaxe et par conséquent toutes les possibilités de traduction.
municio a écrit :La subordonnée me parait être "quae ad orientem solem spectabat" introduite par le pronom relatif "quae" mit pour "pars"
Le problême est la principale qui n'a pas de verbe:"sub muro pars collis" (le verbe erat est il sous entendu ou a t'il disparu ?)
Justement, j'ai trouvé chez Marouzeau, à propos de la place des verbes dans la phrase, un exemple qui reflète le cas présent avec un verbe commun à deux sujets placés de part et d'autre, dont l'un est le reste de l'autre. Ce qui me paraît ouvrir la possibilité que la partie de la colline qui regarde vers l'est et les collines seraient toutes des parties qui entourent l'oppidum. Nous sommes donc en présence de deux possibilités, soit "pars collis est co-sujet de cingebant, soit il est sujet d'un verbe absent (probablement "erat"). Dans le cas d'un verbe "erat", il me semble que la phrase est incorrecte, (mais je me trompe peut-être) car "pars collis" étant au nominatif donc sujet, on aurait; "pars collis" erat quae ad orientem solem spectabat" --> la partie de la colline qui regarde vers le soleil levant était ... Etait quoi ??? Sous le mur ?
Logiquement, il aurait fallu que "pars" ait été à l'accusatif (partem) pour qu'on puisse traduire par "il était (il y avait) une partie de la colline qui regardait vers le soleil levant. Cette dernière se suffirait à elle-même et ne demanderait pas de COD, tandis que la première où pars est à l'accusatif réclame ce COD et par conséquent est incomplète.