En fait, je pense ne pas avoir bien compris sur le coup, ce que tu voulais dire dans le post ci-dessous.
municio a écrit :
Annoncer un reliquat,c'est ce que fait précisément "reliquis".
Aurait il mieux valu que "reliquis" se retrouve au centre d'une grande phrase qui aurait commencé à la phrase précédente par "Ante id oppidum..." et qui se serait terminée à "oppidum cingebant" ?
Peut être...
Mais je ne vois rien qui concerne "cingebant" et son lien éventuel avec la phrase suivante "sub muro....spectabat".
Je pense avoir compris que dans l'option d'une phrase à deux sujets dont le verbe est "cingebant", tu persistes à penser que "reliquis ex omnibus partibus" constitue les parties autres que la plaine. Or, si dans une seule et même phrase, on à "reliquis ex omnibus partibus colles" et "pars collis", il devient évident que les deux parties qui entourent l'oppidum dont l'une est le reste de l'autre sont la partie de l'oppidum entourée par les collines (et l'espace médiocre) d'une part et la partie de la colline oppidale qui elle aussi entoure l'oppidum, d'autre part. Je ne vois pas dans ce cas, ce que vient faire la plaine de 3000 pas dans cette phrase en l'absence d'un pronom de rappel ou d'une autre forme de rappel. Sans cette disjonction que forme la position du verbe en milieu de phrase, autrement dit sous une forme classique, nous aurions une phrase du type:
Sub muro, quae pars collis ad orientem solem spectabat, reliquis ex omnibus partibus colles, mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant.
En supprimant la subordonnée et l'ablatif absolu qui ne changent rien à la structure de la phrase (pour simplifier la compréhension), on a:
Sub muro, pars collis, reliquis ex omnibus partibus colles, oppidum cingebant.
Au pied du (sous le) mur la partie de la colline (oppidale), sur toutes les autres parties des collines, entourent l'oppidum.
Cette phrase décrit donc, ce qui est au contact de l'oppidum; Des collines qui créent un espace tout autour, sauf sur un point précis, une partie de la colline oppidale entourée d'un mur et d'un fossé qui est rempli par les troupes gauloises.