Tu ne traduis pas la participe parfait "intermissis" ?jost a écrit :Des pointes de fer fichées en terre en espaces médiocres
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Quel est le rapport avec "intermissis" ?jost a écrit : Tu as toi-même posté le passage où Darius, exige que toute élévation de la surface soit étalée afin que la plaine soit parfaite pour le combat de cavalerie à venir.
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Cela change en quoi ,obelix a écrit :Tu ne traduis pas la participe parfait "intermissis" ?jost a écrit :Des pointes de fer fichées en terre en espaces médiocres
Ayant été interrompu en un espace, par un espace médiocre.
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Pose-toi donc la question pourquoi César parlant d'un combat de cavalerie, parle de collines ?obelix a écrit :Quel est le rapport avec "intermissis" ?jost a écrit : Tu as toi-même posté le passage où Darius, exige que toute élévation de la surface soit étalée afin que la plaine soit parfaite pour le combat de cavalerie à venir.
Que changeraient des collines tout autour d'une plaine qui se termine de toute façon par un relief différent ?
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Re: Alésia...
Je me suis surtout posé la question de ce que changeraient des collines situées dans une plaine et la réponse qui me vient à l'esprit, c'est que cette plaine n'en serait plus une. Une colline dans une plaine n'est pas une petite bosse sur un terrain plat, c'est une colline, pas un tertre.jost a écrit : Pose-toi donc la question pourquoi César parlant d'un combat de cavalerie, parle de collines ?
Que changeraient des collines tout autour d'une plaine qui se termine de toute façon par un relief différent ?
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Mais ouiobelix a écrit :Je me suis surtout posé la question de ce que changeraient des collines situées dans une plaine et la réponse qui me vient à l'esprit, c'est que cette plaine n'en serait plus une. Une colline dans une plaine n'est pas une petite bosse sur un terrain plat, c'est une colline, pas un tertre.jost a écrit : Pose-toi donc la question pourquoi César parlant d'un combat de cavalerie, parle de collines ?
Que changeraient des collines tout autour d'une plaine qui se termine de toute façon par un relief différent ?
Et si une chose assimilable à un tertre à un versant abrupte, peut-on toujours le qualifier de tertre ?
Et quand bien même il s'agirait de tertres César le signalerait, car ils changeraient le déroulement de la bataille de cavalerie. Là il signale des collines, elles devraient être présentes dans la plaine d'Alésia.
Trouvons des exemples où interjectio est placé entre des éléments qui devraient ou pourraient être continus.
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Re: Alésia...
C'est là que tu te trompes!jost a écrit :Cela change en quoi ,obelix a écrit :Tu ne traduis pas la participe parfait "intermissis" ?jost a écrit :Des pointes de fer fichées en terre en espaces médiocres
Ayant été interrompu en un espace, par un espace médiocre.
Dans un ablatif absolu, on a un sujet et un verbe:
mediocri interiecto spatio = un espace médiocre ayant été jeté entre
mediocribus intermissis spatiis = des espaces médiocres ayant été lancés entre
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Re: Alésia...
Ainsi César utiliserait le même mot pour désigner la colline oppidale impossible à prendre autrement que par un siège en règle et des tertres disséminés dans la plaine ?jost a écrit : Et si une chose assimilable à un tertre à un versant abrupte, peut-on toujours le qualifier de tertre ?
Et quand bien même il s'agirait de tertres César le signalerait, car ils changeraient le déroulement de la bataille de cavalerie. Là il signale des collines, elles devraient être présentes dans la plaine d'Alésia.
Voici l'inverse pour commencer:jost a écrit :Trouvons des exemples où interjectio est placé entre des éléments qui devraient ou pourraient être continus.
César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII;17
Castris ad eam partem oppidi positis Caesar, quae intermissa {a} flumine et a paludibus aditum,
Après avoir assis son camp dans cette partie de la ville qui avait, comme on l'a dit plus haut, une avenue étroite entre la rivière et le marais,
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obelix a écrit :Ainsi César utiliserait le même mot pour désigner la colline oppidale impossible à prendre autrement que par un siège en règle et des tertres disséminés dans la plaine
interjectio entre la colline oppidale et la ceinture de collines.
Intermissam pour rupture de continuité par des collines dans la plaine
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Je parlais du mot "collis" qui désignerait en même temps une colline sur laquelle il y a l'oppidum d'Alésia, les collines qui l'entourent et des collines au milieu de la plaine de trois mille pas.jost a écrit :obelix a écrit :Ainsi César utiliserait le même mot pour désigner la colline oppidale impossible à prendre autrement que par un siège en règle et des tertres disséminés dans la plaine![]()
interjectio entre la colline oppidale et la ceinture de collines.
Intermissam pour rupture de continuité par des collines dans la plaine
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jost a écrit : Et si une chose assimilable à un tertre à un versant abrupte, peut-on toujours le qualifier de tertre ?
Et quand bien même il s'agirait de tertres César le signalerait, car ils changeraient le déroulement de la bataille de cavalerie. Là il signale des collines, elles devraient être présentes dans la plaine d'Alésia.
Drôle de questionobelix a écrit :Ainsi César utiliserait le même mot pour désigner la colline oppidale impossible à prendre autrement que par un siège en règle et des tertres disséminés dans la plaine ?
J'avais pourtant précisé :
jost a écrit :
Et quand bien même il s'agirait de tertres César le signalerait, car ils changeraient le déroulement de la bataille de cavalerie. Là il signale des collines, elles devraient être présentes dans la plaine d'Alésia.
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Et là, c'est la rupture de quoi qui est désigné par intermissa, de la vallée, de César, des camps ?jost a écrit : interjectio entre la colline oppidale et la ceinture de collines.
Intermissam pour rupture de continuité par des collines dans la plaine
César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VIII;9
Caesar, etsi dimicare optauerat, tamen admiratus tantam multitudinem hostium ualle intermissa magis in altitudinem depressa quam late patente castra castris hostium confert.
Quoiqu'il désirât de combattre, César, considérant cette multitude d'ennemis dont le séparait un vallon plus profond que large, se détermina à asseoir son camp en face du leur.
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Fais-donc l'analyse de ce texte d'Hirtius.obelix a écrit :Et là, c'est la rupture de quoi qui est désigné par intermissa, de la vallée, de César, des camps ?César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VIII;9Caesar, etsi dimicare optauerat, tamen admiratus tantam multitudinem hostium ualle intermissa magis in altitudinem depressa quam late patente castra castris hostium confert.Quoiqu'il désirât de combattre, César, considérant cette multitude d'ennemis dont le séparait un vallon plus profond que large, se détermina à asseoir son camp en face du leur.
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L'envie de combattre est interrompue car César est séparé de l'ennemi par une vallée...
Je ne vois pas où ici intermitto dirait qu'une vallée entoure les belligérants.
Car tu sembles oublier que c'est toi qui affirme que la plaine des 3000 pas est mise entre des collines.
Alors prouve-le.
Je ne vois pas où ici intermitto dirait qu'une vallée entoure les belligérants.
Car tu sembles oublier que c'est toi qui affirme que la plaine des 3000 pas est mise entre des collines.
Alors prouve-le.
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Re: Alésia...
En fait, il s'agit d'une vallée située entre le camp de César et celui des ennemis et non d'une plaine entrecoupée par ces camps.jost a écrit :L'envie de combattre est interrompue car César est séparé de l'ennemi par une vallée...
Je ne vois pas où ici intermitto dirait qu'une vallée entoure les belligérants.
Il me semblait au contraire que c'était toi qui soutenais que des collines séparaient la plaine ...jost a écrit :Car tu sembles oublier que c'est toi qui affirmes que la plaine des 3000 pas est mise entre des collines.
Alors prouve-le.
Essayons d'être clair!
Il existe deux définitions dans le Gaffiot; La première est la forme transitive, voix active du verbe intermitto (laisser au milieu, dans l'intervalle). La forme transitive implique l'emploi d'un COD. Par exemple :
Colles intermittunt planitiem = Les collines laissent la plaine dans l'intervalle. (la plaine, ici se situe entre les collines)
La deuxième est la forme intransitive, voix active du verbe intermitto (admettre de la discontinuité, s'interrompre). La forme intransitive interdit l'emploi du COD. Par exemple :
Colles intermittunt = les collines s'interrompent (les collines laissent un espace qui n'est pas nommé)
Dans ces deux cas, la seule différence est l'emploi ou non d'un COD. Dans ces deux cas le sujet (colles) est l'encadrant.
Le cas de "intermissam" est différent car ce mot est un participe parfait passif. la voix passive implique que, contrairement aux deux exemples précédent, le sujet (ou le groupe nominal pour un participe adjectif) ne fait plus l'action, il la subit. Nous avons donc pour la phrase qui nous intéresse une plaine qui est laissée libre par les collines. Dans cette phrase collibus qui est à l'ablatif ne peut pas être le nom qui s'accorde avec intermissam qui est à l'accusatif féminin singulier comme quam qui remplace "planitie".
Nous avons donc!
... in ea planitie, quam intermissam collibus tria milia passuum in longitudinem patere supra demonstravimus.
... dans cette plaine que nous avons dit plus haut, laissée au milieu par les collines, s'étendre sur trois mille pas de longueur.
la fonction de "collibus" à l'ablatif est complément du verbe passif au participe. Voici la règle:
6 - Le complément du verbe passif
- vulneratus sagitta : blessé par une flèche (au moyen d'une flèche)
----> si le complément désigne une chose, il se traduit par l'ablatif sans préposition.
- vulneratus a pirata : blessé par un pirate
----> si ce complément représente une personne, il se traduit par l'ablatif précédé de la préposition a ou ab
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Je vais faire un petit tour chez les Trévires! A ce soir ... 
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Re: Alésia...
Certaines traductions, écrivent que la plaines est entrecoupée par des collines, les autres disent simplement que la plaine est entre les collines laissant ainsi libre cours à l'interprétation. Il faut que la chose soit tranchée.obelix a écrit :me semblait au contraire que c'était toi qui soutenais que des collines séparaient la plaine ...
J'ai produit plein d'exemples où intermitto n'entourait jamais. A toi de nous avancer des cas où ce verbe signifierait cerner, entourer, etc...
Je ne te demande rien de plus.
Le seule exemple que tu as donné est celui d'un accès dans les marais. Or par définition un accès n'est pas entouré de toutes parts.
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Re: Alésia...
Comme d'habitude bel étalage de connaissances...obelix a écrit :Essayons d'être clair!Il existe deux définitions dans le Gaffiot; La première est la forme transitive, voix active du verbe intermitto (laisser au milieu, dans l'intervalle). La forme transitive implique l'emploi d'un COD. Par exemple :Colles intermittunt planitiem = Les collines laissent la plaine dans l'intervalle. (la plaine, ici se situe entre les collines)La deuxième est la forme intransitive, voix active du verbe intermitto (admettre de la discontinuité, s'interrompre). La forme intransitive interdit l'emploi du COD. Par exemple :Colles intermittunt = les collines s'interrompent (les collines laissent un espace qui n'est pas nommé)Dans ces deux cas, la seule différence est l'emploi ou non d'un COD. Dans ces deux cas le sujet (colles) est l'encadrant.Le cas de "intermissam" est différent car ce mot est un participe parfait passif. la voix passive implique que, contrairement aux deux exemples précédent, le sujet (ou le groupe nominal pour un participe adjectif) ne fait plus l'action, il la subit. Nous avons donc pour la phrase qui nous intéresse une plaine qui est laissée libre par les collines. Dans cette phrase collibus qui est à l'ablatif ne peut pas être le nom qui s'accorde avec intermissam qui est à l'accusatif féminin singulier comme quam qui remplace "planitie".Nous avons donc!... in ea planitie, quam intermissam collibus tria milia passuum in longitudinem patere supra demonstravimus.... dans cette plaine que nous avons dit plus haut, laissée au milieu par les collines, s'étendre sur trois mille pas de longueur.la fonction de "collibus" à l'ablatif est complément du verbe passif au participe. Voici la règle:6 - Le complément du verbe passif- vulneratus sagitta : blessé par une flèche (au moyen d'une flèche) ----> si le complément désigne une chose, il se traduit par l'ablatif sans préposition.- vulneratus a pirata : blessé par un pirate ----> si ce complément représente une personne, il se traduit par l'ablatif précédé de la préposition a ou ab
Nous attendons des cas concrets.
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Re: Alésia...
J'ai trouvé l'analyse du verbe intermitto faite par Obelix claire et pertinente.
Je ne vois rien à y redire.
Je ne vois rien à y redire.
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Intermitto signifiant étymologiquement mettre entre (de inter = entre et mitto = mettre),il est normal que le substantif associé à ce verbe soit l'élément qui est mis entre 2 choses,autrement dit l'encadré.jost a écrit : J'ai produit plein d'exemples où intermitto n'entourait jamais. A toi de nous avancer des cas où ce verbe signifierait cerner, entourer, etc...
Il est toujours important de bien déterminer l'élément qui est l'encadré des éléments qui sont les encadrants.