jost a écrit :obelix a écrit :jost a écrit :
Je ne suis pas le seul à soutenir cette analyse, c’est aussi le cas de :
Itininera 7.70
« Pendant les travaux, il y eut un combat de cavalerie dans cette plaine entrecoupée de collines et qui s'étendait dans un espace de trois mille pas, comme nous l'avons dit plus haut. »
Tu n'es pas le seul, mais vous êtes les seuls à ma connaissance, Nisard et toi à le traduire ainsi!
M. Artaud (Garnier, Paris 1862) dit : "ENTRECOUPEE de collines"
Rien d'étonnant à ce qu'on trouve la même version des faits dans la traduction de Théophile Baudement pour la collection Nisard (itinera electronica)et dans celle d'Artaud puisque Artaud à copié sur la collection Nisard au moins dans la partie qui concerne Alésia. Voici pour comparaison les principaux passages ayant trait à la topographie du site:
Baudement 66
Se voyant à la tête de troupes si nombreuses, et
tandis que César se dirigeait vers les Séquanes par l'extrême frontière des Lingons, pour porter plus facilement du secours à la province, Vercingétorix vint, en trois campements, prendre position à environ dix mille pas des Romains;
Artaud 66
Tandis que César se dirigeait vers les séquanais par l'extrême frontière des Lingons, pour porter à la province un plus facile secours, Vercingétorix,
se voyant à la tête de troupes si nombreuses, vint asseoir trois camps à dix mille pas des romains.
Baudement 69 Cette place était
située au sommet d'une montagne, dans une position si
élevée qu'elle
semblait ne pouvoir être prise que par un siège en règle.
Artaud 69 Alise,
située au sommet d'une montagne, dans une position tres-
élevée,
semblait ne pouvoir être prise que par un siège en règle.
Baudement 69
Au pied de cette montagne coulaient deux rivières de deux côtés différents.
Artaud 69
De deux côtés, deux rivières coulaient au pied de la montagne
Baudement 69 Devant la ville
s'étendait une plaine d'environ trois mille pas de longueur;
Artaud 69 En avant de la place,
s'étendait une plaine d'environ trois mille pas de longueur:
Baudement 69
sur tous les autres points, des collines l'entouraient,
peu distantes entre elles et d'une égale hauteur.
Artaud 69
Sur tous les autres points, la ville était entourée par des collines
peu distantes entre elles et d'une égale hauteur.
Baudement 70
Pendant les travaux, il y eut un combat de cavalerie dans cette plaine entrecoupée de collines et qui s'étendait dans un espace de trois mille pas, comme nous l'avons dit plus haut.
Artaud 70
pendant les travaux, il y eut un combat de cavalerie dans cette plaine de trois mille pas d'étendue, et
entrecoupée de collines, comme nous venons de le dire.
Baudement 72
celui qui était intérieur et
creusé dans un terrain bas et inculte,
fut rempli d'eau tirée de la rivière.
Artaud 72
Celui qui était intérieur, creusé dans la plaine et dans un terrain bas fut rempli d'eau tirée de la rivière
Baudement 82
Après avoir perdu beaucoup de monde, sans être parvenus à entamer les
retranchements,
voyant le jour approcher, et craignant
d'être pris en flanc et enveloppés par les sorties qui se faisaient des camps situés sur les hauteurs, ils se replièrent sur les leurs.
Artaud 82
Après avoir perdu beaucoup de monde sans être parvenus à entamer nos
retranchements,
voyant le jour approcher, ils craignirent
d'être pris en flanc par les troupes placées sur les hauteurs, et se retirèrent.
Baudement 84
Du haut de la citadelle d'Alésia,
Vercingétorix les aperçoit, et
sort de la place, emportant
du camp ses longues perches, ses galeries couvertes, ses faux et ce qu'il avait préparé, pour la sortie
Artaud 84
Du haut de la citadelle d'Alise,
Vercingétorix les aperçoit. Il
sort de la place, et emporte
du camp ses longues perches, ses galeries couvertes, ses faux,
et tout
ce qu'il avait préparé pour l'attaque.
Baudement 85
La plus vive action a lieu surtout aux forts supérieurs où nous avons vu que Vergasillaunn avait été envoyé.
L'étroite sommité qui dominait la pente était d'une grande importance.
Artaud 85 C'est surtout aux retranchements supérieurs, attaquées par Vergasillaune, que
l'action est plus vive.
L'étroite sommité qui dominait la pente était d'une grande importance.
Baudement 86 Les assiégés,
désespérant de forcer les retranchements de la plaine, à cause de leur étendue, tentent d'escalader les hauteurs,
Artaud86 Les gaulois qui étaient dans la place,
désespérant de forcer les retranchements de la plaine, à cause de leur étendue, tentent d'escalader les hauteurs,
Artaud écrit toujours la même chose que Baudement, contrairement à Constans et Rat qui livrent des versions différentes ...
