La plaine se situe entre les collines!jost a écrit : Je ne comprends pas ce que tu veux démontrer..
La plaine est-elle cernée ou entrecoupée de collines ?

La plaine se situe entre les collines!jost a écrit : Je ne comprends pas ce que tu veux démontrer..
La plaine est-elle cernée ou entrecoupée de collines ?
oui comme pour la partie entre les marais et le cours d'eau, qui interrompue dans sa continuité avait un passage étroit.obelix a écrit :Réponse A, ça me paraît évident! Si on avait dit que les soldats passaient entre les postes de garde et la mer ou entre Syracuse et les postes de garde, j'aurais dit "réponse B".jost a écrit : "....et la plaine est bien située entre les collines, comme les lieux à travers qui les soldats sont passés sont bien situé entre les postes de garde"
"Située entre" comment ?
1- "placé au milieu" me semble pas conforme du tout. Au mieux "placé entre" serait acceptable.
C'est confirmé enmunicio a écrit :Je suis en désaccord avec vous deux sur l'expression que vous utilisez pour traduire "partem oppidi" par "partie de l'oppidum" car César précise plus loin qu'il s'agit d'un étroit passage "aditum...angustum" à l'accusatif après le verbe habebat.
Or cet étroit passage ne fait pas partie de l'oppidum car il n'est pas à l'intérieur des murailles,mais lui sert d'accès.
La preuve est que les Romains établissent leur camp dessus!
"partem oppidi" devrait être traduit par côté (extérieur) de l'oppidum et non partie de l'oppidum.
C'est toute la subtilité de pars qui quelquefois signifie partie et d'autre fois côté.
Merci pour ta compréhension.jost a écrit : oui comme pour la partie entre les marais et le cours d'eau, qui interrompue dans sa continuité avait un passage étroit.
Quel que soit le site considéré, il faut se demander pourquoi César a implanté une part de la contrevallation en partie basse de la plaine, se privant ainsi d'une position dominanteobelix a écrit :Pour commencer, voilà (en rouge) comment auraient dû être construite la contrevallation dans la plaine afin que les assiégés ne soient jamais en position dominante pour l'attaquer:Rémus Faber a écrit : "Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours"
Cette carte en apporte la preuve une fois de plus.
La "zone basse" le long de la Vache est très étirée; du coup le "fossé dérivé" (dans la thèse Salins) en est forcément très proche, sinon parallèle. Nous avions en son temps consacré de nombreux posts à cette question sans sortir de la confusion; avec cette carte, la solution est immédiate.
Je rappelle qu'un fossé dérivé en rive droite à Cotaine est visible actuellement sur le terrain, presque parallèle à la Vache; il y a donc des raisons de penser qu'il s'agit du fossé romain réutilisé pour faire tourner des moulins. Le fossé romain inondé devait se trouver sur la rive droite de la Vache afin de conserver la rivière à l'intérieur des lignes; nécessité vitale pour abreuver les milliers de chevaux qui devaient se trouver là.
Il fallait le prendre dans ce sens là:jost a écrit : 1- "placé au milieu" me semble pas conforme du tout. Au mieux "placé entre" serait acceptable.
Ça me rappelle quelque chose ...jost a écrit :C'est confirmé enmunicio a écrit :Je suis en désaccord avec vous deux sur l'expression que vous utilisez pour traduire "partem oppidi" par "partie de l'oppidum" car César précise plus loin qu'il s'agit d'un étroit passage "aditum...angustum" à l'accusatif après le verbe habebat.
Or cet étroit passage ne fait pas partie de l'oppidum car il n'est pas à l'intérieur des murailles,mais lui sert d'accès.
La preuve est que les Romains établissent leur camp dessus!
"partem oppidi" devrait être traduit par côté (extérieur) de l'oppidum et non partie de l'oppidum.
C'est toute la subtilité de pars qui quelquefois signifie partie et d'autre fois côté.
BG VII;15 - "facile se loci natura defensuros dicunt, quod prope ex omnibus partibus flumine et palude circumdata unum (partem) habeat et perangustum aditum."
"ils la défendront facilement, disent-ils, vu sa position naturelle; car presque de toutes parts entourée d'une rivière et d'un marais, elle n'a qu'une avenue très étroite."
L'explication est donnée dans le Gaffiot:jost a écrit : 2- "cette partie de l'oppidum placée entre" ... Et puis tu poursuis "la rivière et les marais", comme si tu étais en présence d'un accusatif. Il convient de rendre l'ablatif de valeur complément de lieu. Donc cette partie de l'oppidum qui, mise entre du cours d'eau aux marais, avait un étroit passage.
Si je te comprend bien, les fortifications romaines n'auraient pas dépassé la Furieuse à l'est ? Ni la Vache à l'ouest ? Curieux !Rémus Faber a écrit :
Quel que soit le site considéré, il faut se demander pourquoi César a implanté une part de la contrevallation en partie basse de la plaine, se privant ainsi d'une position dominante
Pour Marnoz, je vois 2 raisons:
- Maintenir la Vache entre les lignes romaines, d'autant que la Furieuse devait être hors des lignes
- Faire court pour la longueur des lignes
Le désavantage de hauteur a été compensé par le fossé intérieur inondé; il était alors impossible de le combler avec des fagots
Pourquoi alors ne pas avoir inondé aussi le fossé extérieur pour augmenter encore l'efficacité du système?
On a la réponse à Marnoz avec la trace de fossé parallèle au fossé existant: situé à flanc de coteau, ce fossé ne peut être inondé.
Ce constat me parait constituer un indice très solide en faveur de Salins
Ne joue pas au faux naïfobelix a écrit :Si je te comprend bien, les fortifications romaines n'auraient pas dépassé la Furieuse à l'est ? Ni la Vache à l'ouest ? Curieux !Rémus Faber a écrit :
Quel que soit le site considéré, il faut se demander pourquoi César a implanté une part de la contrevallation en partie basse de la plaine, se privant ainsi d'une position dominante
Pour Marnoz, je vois 2 raisons:
- Maintenir la Vache entre les lignes romaines, d'autant que la Furieuse devait être hors des lignes
- Faire court pour la longueur des lignes
Le désavantage de hauteur a été compensé par le fossé intérieur inondé; il était alors impossible de le combler avec des fagots
Pourquoi alors ne pas avoir inondé aussi le fossé extérieur pour augmenter encore l'efficacité du système?
On a la réponse à Marnoz avec la trace de fossé parallèle au fossé existant: situé à flanc de coteau, ce fossé ne peut être inondé.
Ce constat me parait constituer un indice très solide en faveur de Salins
Ça nous ramène la longueur de la contrevallation à environ 9 km. Comme tu le dis, César a fait court ...
Voilà pour info, le tracé du bief du moulin en bleu clair. Il est parallèle à la Vache et distant d'elle de 30 à 40 m en moyenne :
Je ne joue pas au faux naïf, tu as écrit toi-même "- Maintenir la Vache entre les lignes romaines, d'autant que la Furieuse devait être hors des lignes". C'est peut-être une erreur de ta part ?Rémus Faber a écrit :
Ne joue pas au faux naïf
Tu sais que, contrairement à Jeandot, je fais passer la circonvallation nord par la rive gauche de la Furieuse, les Naples, Touvent et la crête de Clucy jusqu'à Belin
Quant à la contrevallation nord, je la vois par la Vache jusqu'à St-Michel bas, le Faubourg et une rive de la Furieuse dans Salins et Bracon.
Quelle rive à cet endroit? Normalement la rive droite pour être en position dominante, mais il est possible que César ait voulu inclure la Furieuse dans ses lignes
Que « intermittere » place quelque chose « entre » ou « par » change peu à l’affaire.
Il y a des malentendus entre nousobelix a écrit :Je ne joue pas au faux naïf, tu as écrit toi-même "- Maintenir la Vache entre les lignes romaines, d'autant que la Furieuse devait être hors des lignes". C'est peut-être une erreur de ta part ?Rémus Faber a écrit :
Ne joue pas au faux naïf
Tu sais que, contrairement à Jeandot, je fais passer la circonvallation nord par la rive gauche de la Furieuse, les Naples, Touvent et la crête de Clucy jusqu'à Belin
Quant à la contrevallation nord, je la vois par la Vache jusqu'à St-Michel bas, le Faubourg et une rive de la Furieuse dans Salins et Bracon.
Quelle rive à cet endroit? Normalement la rive droite pour être en position dominante, mais il est possible que César ait voulu inclure la Furieuse dans ses lignes
Ensuite, tu parles des "Naples, Touvent et la crête de Clucy jusqu'à Belin" et tu les situes au nord et en rive gauche de la Furieuse, alors que ces lieux se situent à l'est et en rive droite de la Furieuse. La furieuse coule vers le nord ...
Si malgré tout ça, j'ai bien compris, tu fais passer la contrevallation (la ligne intérieure) entre la Vache et la colline de l'oppidum et entre la Furieuse et cette même colline ?
C'est la contrevallation
Oui, c'est la contrevallation!Rémus Faber a écrit : C'est la contrevallation
Au sud-ouest, je pense qu'elle passe sur les crêtes d'Ivory à Pretin (position dominante)
A Salins-Bracon, elle devrait passer en dévers sur la rive droite de la Furieuse pour être en position dominante, mais peut-être que César l'a fait passer sur la rive gauche pour garder la rivière dans les lignes
Visiblement, tu n'as pas lu ce que j'ai écrit, il y a peu de temps! Je te le remets ici :jost a écrit :
Quand César place l’interruption de la continuité entre deux choses, il le précise comme par exemple du cours d’eau aux marais, par le truchement de prépositions
« quae intermissa {a} flumine et a paludibus aditum »
Les prépositions « a, ad,abs » imposent l’ablatif du coup tu peux revoir ton tableau…
Lorsque la discontinuité est expliquée par un simple datif ou un ablatif la rupture se fait à l’intérieur de la chose en question, nous nous trouvons en présence d’une entité coupée d’interruptions, par exemple un lieu où s’étendent des postes de garde, un trajet, un travail, une navigation, etc…
obélix a écrit :Dans le texte latin, le traducteur a cru bon de rajouter un "a" devant "flumine" entre accolade. Je pense que c'est une erreur de sa part. En effet, dans le Gaffiot, au mot "a/ab", tout à la fin de la définition, on trouve: Quelquefois, (...) quand il y a deux compléments liés par une copule, on trouve a/ab placé devant le second. Il est donc normal de ne rien trouver devant le premier complément (flumine) et le "a" placé devant paludibus ne doit pas se traduire, il a une valeur uniquement stylistique.
Castris ad eam partem oppidi positis Caesar, quae intermissa {a} flumine et a paludibus aditum, ut supra diximus, angustum habebat, aggerem apparare, uineas agere, turres duas constituere coepit: