jost a écrit :obelix a écrit :C'est juste à la suite! Il faut lire un peu plus qu'une phrase, si on veut comprendre les choses ... ... ce qui donne au contour de ces rivages la forme dun arc à la scythe. La mer Pontique est semée de bas-fonds, difficile, couverte de brouillards; les rades y sont rares; ses rivages sont sans vase ni sable; elle avoisine les aquilons et comme elle nest pas profonde, elle est mobile et tumultueuse.
Je regrette mais la description de Mela ne fait pas allusion à cela, sa phrase est consacrée toute entière a formuler la forme de la mer Noire à partir du détroit.
Pline lui expliquait très clairement avant la fameuse phrase (fastigium niveau de l'eau) que la mer était agitée.
Par après il confirme que la jetée gagne en hauteur.
Je plaisantais Jost, jamais je n'ai cru que le vent donnait une forme triangulaire à la mer !
Par contre, sérieusement cette fois-ci, Pomponius Mela ne décrit pas la Mer Noire dans sa totalité, mais l'embouchure du détroit du Bosphore!
Hic iam sese ingens Pontus aperit = ici déjà s'ouvre la grande Mer Noire
Ensuite les terres se rapprochent une troisième fois,
et resserrent la mer dans un canal plus étroit encore, par où elle séchappe dans le Pont. Cest, comme je lai dit,
le Bosphore de Thrace, qui sépare lEurope de lAsie par un intervalle de cinq stades. Dans la gorge du détroit est une petite ville, et
à son embouchure un temple. La ville, appelée Calchédon, fut fondée par Archias, chef dune colonie de Mégariens;
le temple, consacré à Jupiter, fut bâti par Jason. Là se déploie la grande mer Pontique, entre deux rivages qui sétendent au loin en ligne droite, et dont la continuité nest interrompue que par les promontoires opposés et correspondants de cette mer, après quoi ils se replient de chaque côté, moins par un rapprochement brusque et direct, que par une courbure presque insensible, qui aboutit de part et dautre à un petit angle: ce qui donne au contour de ces rivages la forme dun arc à la scythe.