Je suis comme Municio.
Je ne comprend rien à la représentation que tu as d'un fastigium
Rien n'est clair.
Comment peut-il avoir la forme d'un toit à deux pentes dans un cas et une surface plane la fois d'après...
Dans le texte de Quinte Curce la mer est agitée, elle ne peut se présenter en surface plane. Seule la notion de sommet en forme de toit à deux pentes peut être retenue. Et c'est cela que semble vouloir dire l'auteur.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
J'ai lu, il y a quelques temps un passage dans un livre sur les mots fastigium et vestigium, où vestigium dsignerait les parties inférieures d'un bâtiment, et fastigium, la partie supérieure . C'est seulement après que fastigium aurait pris le sens de toit, puis de tout ce qui en a la forme, etc ...
obelix a écrit :J'ai lu, il y a quelques temps un passage dans un livre sur les mots fastigium et vestigium, où vestigium dsignerait les parties inférieures d'un bâtiment, et fastigium, la partie supérieure . C'est seulement après que fastigium aurait pris le sens de toit, puis de tout ce qui en a la forme, etc ...
Obé ...
Enfin !!! ...Vitruve désigne déjà clairement ce qu'est un fastigium.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Même dans l'exemple du chorobate, la pente se matérialise par un fastigium.
Simplicité, compréhension aisée chez les anciens.
Que nous avons d'ailleurs gardez, tant que c'est facile à saisir pour tout le monde.
le 10% est inscrit dans un fastigium en noir.
Rien à voir avec une cuvette à fond plat !
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Ablatif ? Datif ?
Vous nous faites un peu rire les prétendus latinistes.
Le capitaine Gallotti restituait ainsi le paysage : "La fortification qui paraît si impressionnante,peut n'être que le rebord d'un plateau, espace vulnérable qu'il faut barrer à moins que la nature ne s'en charge. C'est toute l'aventure de l'éperon barré.
La description de César parle aux yeux presque aussi complètement qu'une carte topographique.
Les collines voisines de celle qui supportait l'oppidum et qui l'égalaient en hauteur faisaient partie, avec elle d'un même plateau découpé par des ravins étroits.
Les collines devaient présenter des flancs de même inclinaison que ceux qui rendaient l'oppidum imprenable d'assaut, et conséquemment elles entouraient la colline centrale d'un cercle infranchissable pour les Gaulois que l'était celle-ci pour les Romains".
Bien vu Mon Capitaine :
C'est exactement ce que l'on constate sur le site d'ALESIA
vieux sage a écrit :Vous nous faites un peu rire les prétendus latinistes.
Le capitaine Gallotti restituait ainsi le paysage :
"La fortification qui paraît si impressionnante,peut n'être que le rebord d'un plateau, espace vulnérable qu'il faut barrer à moins que la nature ne s'en charge. C'est toute l'aventure de l'éperon barré.
Oui Vieux Sage, nous les "prétendus latinistes" essayons de comprendre chaque mot.
Toi quand tu reproduis une citation, merci au moins de la mettre au complet : "La fortification qui paraît si impressionnante vue d'en bas....
Du coup ça conviendrait mieux à Chaux. depuis sa plaine au sud ou au nord, de 4Km de large ou de long, l'on ne sait plus très bien, mais en tout cas à deux dimensions.
Pourquoi as-tu supprimé "/...vue d'en bas..." ?
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
obelix a écrit :J'ai pas vraiment le temps de me taper tout Varron, si t'avais une indication plus précise, ce serait bien venu !
Obé ...
Mais tout a déjà été dit, mon ami.
Tu refuses la vallée en V avec son espace interposé, et peu importe... Il ne tient qu'à toi de nous avancer une définition du "fastigium" plausible. Nous ne demandons qu'à te croire.
Voilà un lien, où l'on explique que "vestigium" a désigné au départ, "ce qui touche le sol" et "fastigium", "ce qui touche le ciel" .
obelix a écrit :J'ai pas vraiment le temps de me taper tout Varron, si t'avais une indication plus précise, ce serait bien venu !Obé ...
Varron,De lingua latina 5,26,123
Varron dit que "aqua" vient de "aequus" parce que la surface de l'eau est plane ... Je ne vois pas en quoi ça pourrait contrarier "aquae fastigio" = surface de l'eau ???
obelix a écrit :J'ai pas vraiment le temps de me taper tout Varron, si t'avais une indication plus précise, ce serait bien venu !Obé ...
Varron,De lingua latina 5,26,123
Varron dit que "aqua" vient de "aequus" parce que la surface de l'eau est plane ... Je ne vois pas en quoi ça pourrait contrarier "aquae fastigio" = surface de l'eau ???
Obé ...
"Origo potionis aqua, quod aequa summa"
La surface de l'eau .
"Aquae fastigio" c'est différent...
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
vieux sage a écrit :Vous nous faites un peu rire les prétendus latinistes.
Le capitaine Gallotti restituait ainsi le paysage :
"La fortification qui paraît si impressionnante,peut n'être que le rebord d'un plateau, espace vulnérable qu'il faut barrer à moins que la nature ne s'en charge. C'est toute l'aventure de l'éperon barré.
Oui Vieux Sage, nous les "prétendus latinistes" essayons de comprendre chaque mot.
Toi quand tu reproduis une citation, merci au moins de la mettre au complet : "La fortification qui paraît si impressionnante vue d'en bas....
Du coup ça conviendrait mieux à Chaux. depuis sa plaine au sud ou au nord, de 4Km de large ou de long, l'on ne sait plus très bien, mais en tout cas à deux dimensions. Pourquoi as-tu supprimé "/...vue d'en bas..." ?
jost a écrit :Et comment peut-on interposer un espace dans une surface ?
Tu fais exprès de parler en charabia ?
Sur toutes les autres parties, un espace médiocre dont la surface est de même hauteur ayant été laissé entre, des collines entourent l'oppidum . C'est pourtant pas si difficile à comprendre !
obelix a écrit :La proposition " mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio" me semble placée dans cette phrase pour situer l'espace entre l'oppidum et les collines qui l'entourent . Mais, elle me semble se rapporter à la phrase précédente, où on décrit la plaine de 3000 pas .
Eh bien non,elle ne se rapporte pas à la phrase précédente,mais à la phrase même où cette proposition est insérée.
Pourtant tu n'es pas sans savoir que le mot "reliquis" en tout début de phrase casse complétement tout rapport avec la phrase précédente en introduisant une nouvelle situation qui est justement développée dans la phrase elle même,qui précise bien que cet espace (spatio) est bien placé entre (interjecto) deux éléments.
Et ces deux éléments fondamentaux sont pourtant bien présents dans cette phrase sous la forme du sujet,colles et du COD,oppidum.
Interjecto s'intègre justement parfaitement dans le complément de manière pour répondre à la question COMMENT ?
Que demander de plus ?
obelix a écrit :J'ai pas vraiment le temps de me taper tout Varron, si t'avais une indication plus précise, ce serait bien venu !Obé ...
Varron,De lingua latina 5,26,123
Varron dit que "aqua" vient de "aequus" parce que la surface de l'eau est plane ... Je ne vois pas en quoi ça pourrait contrarier "aquae fastigio" = surface de l'eau ???
Obé ...
"Origo potionis aqua, quod aequa summa"
La surface de l'eau .
"Aquae fastigio" c'est différent...
obelix a écrit :Si "pari altitudinis fastigio" se rapporte bien à "mediocri interjecto spatio", il est logique que cet espace soit de même hauteur que la plaine située devant .
Ben non justement,ce n'est pas logique du tout.
Il serait au contraire logique que cet espace soit de même hauteur que l'oppidum et les collines qui le ceignent,qui sont tous les deux mentionnés dans la phrase.
"Sur les reliquats de toutes les parties des collines ceignent l’oppidum,en interposant ainsi un espace moyen par des pentes à même élévation."
OU
"Sur les reliquats de toutes les parties des collines ceignent l’oppidum de pentes de même élévation, interposant ainsi un espace moyen ."
- "interposant un espace moyen" (complément de manière-abaltif)
- "par des pentes à même élévation" (complément de moyen-abaltif, sauf pour élévation « pari » imposant le génitif)
- je propose "ainsi" pour "ayant été"
Modifié en dernier par jost le dim. 11 mai 2014, 14:10, modifié 2 fois.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Je ne comprends pas,interjecto est un participe tout à fait classique (du verbe interjacio) qui se conjugue comme un adjectif tout à fait commun,ce qu'il fait d'ailleurs dans la phrase en étant décliné au même cas que le substantif auquel il est lié,spatio.
Et Il n'est pas au passif car ce n'est pas une forme déponente.