obelix a écrit :Tout "bon" travailleur manuel te dira qu'il est très difficile de réaliser un assemblage parfaitement d'équerre avec du bois . De plus le bois travaille en fonction de l'humidité . Il est encore plus difficile de faire correspondre un point où sera fixé le fil à plomb avec un repère tracé à l'avance sur une pièce de bois, qu'il faudra peut-être retoucher pour le montage . Pour toutes ces raisons, il est évident que le tracé du repère s'effectue une fois le chorobate monté et calé à l'horizontale . je te rappelle au passage que si c'était aussi fastidieux de caler un chorobate pour tracer ce repère, qu'en serait-il sur un chantier ?
En somme le chorobate n’était pas fiable du tout, comme tu le dis si bien, et de plus, l’humidité pouvait déformer l’ensemble monté, à chaque fois nécessité de caler d’abord l’appareil sur une surface absolument fiable, parfaitement horizontale dans tous les sens, dès l’arrivée sur le chantier, et peut-être aussi chaque jour, après une longue journée de pluie…. Ajouter à cela toutes les manupilations quotidiennes... Bref contrôler le chorobate en premier. Tout un cinéma répété chaque jour et après chaque déplacement, probablement plusieurs fois par jour !!!
Personnellement je donnerais à mes ouvriers une p’tite équerre, qu’ils placeraient sur la transversale du chorobate, et hop… un coup de craie pour marquer le repère, et voilà : 5 secondes. La
verticalité perpendiculaire absolue est là, sur une seule pièce, le travail peut commencer, sans avoir à caler, vérifier le niveau de l'eau horizontalement et en devers, puis placer le fil à plomb.
Celà n'est possible que par une transversale marquée, et non pour une traverse. Mais de cette solution tu n'en veux pas...Rien que prouver que "transversaria" se traduit par "oblique", comme tu l'as préconisé pour le cas de la tortue. "transversus" serait le même oblique que "transversarius". (c'est fou, ce que les latins devaient se comprendre entre eux...)
obelix a écrit :Je n'ai aucun mérite ! Etant tailleur de pierre de profession, je n'ai aucun souci avec ce genre de problème .
Mais tu as surement raison, et moi je pense que mon expérience en la matière est quasi nulle.
obelix a écrit :Tu compliques une chose qui est très simple !
Dans le texte, il est dit que les traverses se situent entre la règle et les pieds . Si elles étaient situées entre les pieds, ce serait écrit "entre les pieds" . Tout simplement !
Oui il est dit que les traverses se situent entre la règle et les pieds, et s'il était dit que des verticales se situent entre la règles et les pieds, tu ferais comment ?
Si des verticales entre la règle et les pieds, ne rejoignent pas les pieds, pourquoi voudrais-tu que des horizontales rejoignent la règle ?
Je dirais : une transversale entre la règle et les pieds. Et même je la placerais à mi-distance depuis les bras d'équerre
et la règle. (inter)
Pour le cas de traverses obliques je dirais : " des traverses, de la règle aux bras d'équerre. (
transversi regula ad ancones)
obelix a écrit :Si elles étaient situées entre les pieds, ce serait écrit "entre les pieds" . Tout simplement !
OUI en ôtant la délimitation imposée par "regulam", l'espace devient libre par le haut, les choses sont mises entre, interposées, interjetées, etc....
"transversaris ancones interjicio"
Voilà pourquoi étudier « inter » est intéressant à plus d’un titre, nous pourrions y insérer des termes utilisés lors du siège d’Alésia, d’une part, et d’autre part comprendre nous aussi, ce qui devait être clair et évident pour les Romains.
C’est ainsi que dans l’espace « inter » la « regulam » et les « ancones » peut s’y loger :
- Une verticale :
- Une transversale
- Une traverse
- Un toit a deux pentes et sa base
- Un toit à deux pentes sans sa base