De nombreuses questions, certitudes aussi chez certains...jost a écrit :[http://commons.wikimedia.org/wiki/File: ... rault).pngobelix a écrit :Je ne sais pas d'où vient ton image, mais j'ai l'impression qu'il y a des pièces qui ne sont pas marquées dans le manuel !jost a écrit :
"... et inter regulam et ancones a cardibus transversaria quae habent lineas ad perpendiculum"
Attention c'est cardinibus et non cardibus !!!
Une mortaise.
C'est pourtant simple !
Obé ...
Mais le doute existe :
http://remacle.org/bloodwolf/erudits/Vitruve/livre8.htm
"Chorobates. La figure du chorobate est perdue avec toutes celles que Vitruve avait mises dans son livre ; mais d'après la description qu'il en fait, on ne peut douter qu'elle ne soit, à très peu de chose près, telle que l'ont représentée tous les traducteurs et commentateurs de Vitruve. Galiani a ajouté deux pinnules dont il n'est point parlé dans le texte, ce que je regarde comme chose tout à fait de luxe. La figure de Newton, avec ses légères modifications, me paraît préférable à celles des auteurs qui s'en sont occupés, plus appropriée à l'usage auquel elle est destinée, plus conforme aux paroles de l'auteur. Si l'on suppose que cette règle aa (fig. 96), à laquelle on assigne la longueur de vingt pieds, soit mince et légère, elle sera sujette à se tordre et à se courber; si, au contraire, on suppose qu'elle ait l'épaisseur et la solidité nécessaires, la machine sera si pesante, surtout si, au dessous de cette première règle, et parallèlement, on en place une autre cc de même volume, qu'on aura peine à la mouvoir et à la transporter. Perrault fait remarquer que Vitruve recommande de fixer des traverses avec tenons et mortaises, entre la règle an et les pièces coudées ae, ae, tandis que, absolument et simplement, il n'y a rien entre elles, puisqu'elles sont jointes ensemble. Mais la préposition inter est quelquefois employée par Vitruve pour indiquer l'espace terminé par les pièces dont ou a parlé auparavant. Le sens est donc que les traverses doivent être placées dans l'espace qui se trouve entre la règle et les pièces coudées, partant du point de cette règle u, pour aller se joindre au point v des pièces coudées. Ces traverses seront donc uv, uv, au lieu d'être comme dans les autres figures cc. Elles présentent cet avantage immense, que les pièces coudées sont constamment à angle droit avec la règle qui, soutenue par elles, ne fléchira point au milieu ; que, par cela même, la règle pourra être moins forte, sera seule, et que l'instrument étant beaucoup plus léger, sera d'un transport beaucoup plus facile."

"...quae habent lineas ad perpendiculum recte descriptas pendentiaque ex regula perpendicula in singulis partibus singula : quae, quum regula est collocata, eaque tangent aeque ac pariter lineas descriptionis, indicant libratam conlocationem"
"...sur lesquelles on trace des lignes perpendiculaires; sur ces lignes viennent correspondre des plombs attachés de chaque côté à la règle. Ces plombs, lorsque la machine est en place, venant à rencontrer perpendiculairement les lignes tracées sur les pièces de dessous, font voir que l'instrument est bien de niveau."
Alors juste une question : expliquez-nous comment le fil à plomb peut-il couper perpendiculairement une poutre diagonale ? UV dans le croquis ci-dessus.
Les mots ont leur importance :
"La perpendicularité (du latin per-pendiculum, « fil à plomb ») est le caractère de deux entités géométriques qui se coupent à angle droit."
"La définition de « Transversal » : « qui est disposé en travers de quelque chose perpendiculairement à sa largeur ou à sa hauteur »
Soit : la droite du fil à plomb et un plan constitué par la face extérieure de la poutre "transversaria"
Selon Euclide :
"une droite est perpendiculaire à un plan, lorsqu'elle fait des angles droits avec toutes les droites qui la rencontrent, et qui sont dans ce plan."