Toi aussi ! Pour le français !franklin a écrit :
Tu devrais allez à l'école... pour le Latin bien sûr...
Obé ...

Toi aussi ! Pour le français !franklin a écrit :
Tu devrais allez à l'école... pour le Latin bien sûr...
En théorie, ce "fastigium" dont tu parles est très interéssant, mais dans la pratique que, étant tailleur de pierre, j'ai largement éprouvé, qu'on soit romain ou franc-comtois, on ne calcule pas une pente sur le terrain . La pente est toujours exprimée en hauteur par une longueur . C'est la méthode qui donne la plus grande précision ; Un angle en degré demande un calcul, tandis que mesurer une pente en longueur par hauteur est réalisable instantanément par n'importe qui . De nos jours les plans d'architecte, expriment les pentes par des cotes, ou des pourcentages, qui sont des hauteurs pour des longueurs . Même les niveaux lasers donnent des pentes en centimètres par mètres . Le texte de Vitruve donne ces mêmes pentes en doigts par pieds . Pourquoi vouloir absolument traduire "fastigium" par triangle ou angle, dans ce cas précis .municio a écrit :
Ce n'est pas ininteressant ce que tu dis,mais j'ai tout de même des objections,surtout au sujet de ta dernière phrase.
Là où je pense que tu as raison,c'est que je crois en effet que le chorobate ne pouvait être installé qu'en position complétement plane,aidé du système des fils à plomb et de niveau d'eau dans sa rigole.
Par contre,à mon avis,la règle servait a mesurer bien plus que la cale en avant du chorobate,mais toute la hauteur verticale entre le museau (nez) en avant de l'"engin" et le sol.
On aurait bien là présence d'un triangle rectangle avec angle droit situé au nez de l'appareil.
Les 2 autres longueurs du triangle seraient donc la longueur connue de l'appareil et la longueur de la pente entre les 2 parties de l'appareil qui représenterait l'hypothénuse.
On retrouve donc bien là l'idée du fastigium-rapport de 3 mesures d'un triangle rectangle,comme l'a souvent affirmé jost.
C'est à mon avis ce rapport qui permettait que calculer le degré de pente.
C'était ça,selon moi,le fastigium.
Autant pour moi ! Je répare : Tu devrez allais à l'école !obelix a écrit :Toi aussi ! Pour le français !franklin a écrit :
Tu devrais allez à l'école... pour le Latin bien sûr...
Obé ...
jost a écrit :Mais révélateur pour moi.franklin a écrit :Bon, là c'est du chipotage !jost a écrit :franklin a écrit :J'ai écrit Latin de l'école et non Latin d'école comme d'autres disent Latin de cuisine pour, peut-être, rabaisser. Ce n'est pas le cas dans mon propos. Le mot prétention n'est pas un terme négatif.franklin a écrit :Vous, Jost et Obélix, malgré votre Latin de l'écolejost a écrit :le partage entre ceux qui n’ont qu’un « Latin de l’école ».
je ne pensais pas à mon chipotage, mais à votre façon d'opérer.franklin a écrit :Si ton chipotage est révélateur pour toi, c'est bien révélateur, en effet.
Faut pas craindre. Il n'y a aucune raison. Je suis bon bougre.jost a écrit :je ne pensais pas à mon chipotage, mais à votre façon d'opérer.franklin a écrit :Si ton chipotage est révélateur pour toi, c'est bien révélateur, en effet.
Tu ne l'as peut-être pas décelé, mais en travaillant chacun sur un site, et en discutant certains points du B.G., on est en train de mieux définir le véritable site d'Alésia ... (Sans le savoir, tu y participes ... )franklin a écrit :Puisque aucun d'entre-vous ne peut présenter un site assez cohérent pour pouvoir postuler Alésia, si vous restez aussi désunis et pas d'accord, chacun, vis à vis des sites des autres, et si vous êtes persuadés que la cité est en Franche-Comté, je vous conseille, comme l'a suggéré un internaute récemment, de chercher ensemble et ailleurs, dans cette vaste Séquanie, la véritable cité d'Alésia.
C'est une bonne idée. l'union faisant la force... etc... !
On n'a pas avec l'utilisation du chorobate juste une théorie mais bien une application très pratique sur le terrain du fameux théorème de Pythagore sur les mesures des 3 cotés d'un triangle rectangle.obelix a écrit :En théorie, ce "fastigium" dont tu parles est très interéssant, mais dans la pratique que, étant tailleur de pierre, j'ai largement éprouvé, qu'on soit romain ou franc-comtois, on ne calcule pas une pente sur le terrain . La pente est toujours exprimée en hauteur par une longueur . C'est la méthode qui donne la plus grande précision ; Un angle en degré demande un calcul, tandis que mesurer une pente en longueur par hauteur est réalisable instantanément par n'importe qui . De nos jours les plans d'architecte, expriment les pentes par des cotes, ou des pourcentages, qui sont des hauteurs pour des longueurs . Même les niveaux lasers donnent des pentes en centimètres par mètres . Le texte de Vitruve donne ces mêmes pentes en doigts par pieds . Pourquoi vouloir absolument traduire "fastigium" par triangle ou angle, dans ce cas précis .municio a écrit :
Ce n'est pas ininteressant ce que tu dis,mais j'ai tout de même des objections,surtout au sujet de ta dernière phrase.
Là où je pense que tu as raison,c'est que je crois en effet que le chorobate ne pouvait être installé qu'en position complétement plane,aidé du système des fils à plomb et de niveau d'eau dans sa rigole.
Par contre,à mon avis,la règle servait a mesurer bien plus que la cale en avant du chorobate,mais toute la hauteur verticale entre le museau (nez) en avant de l'"engin" et le sol.
On aurait bien là présence d'un triangle rectangle avec angle droit situé au nez de l'appareil.
Les 2 autres longueurs du triangle seraient donc la longueur connue de l'appareil et la longueur de la pente entre les 2 parties de l'appareil qui représenterait l'hypothénuse.
On retrouve donc bien là l'idée du fastigium-rapport de 3 mesures d'un triangle rectangle,comme l'a souvent affirmé jost.
C'est à mon avis ce rapport qui permettait que calculer le degré de pente.
C'était ça,selon moi,le fastigium.
Quant à calculer la longueur d'une pente de 1 cm pour 1 m ... Aucun intérêt sur le terrain ! pour un mètre en horizontale, la pente mesure 100.0049 centimétres ! Même avec une pente de 10 cm pour un mètre, on obtient une longueur de 100,498 cm . De toute façon, si on a besoin de cette longueur, il suffit de la mesurer ...
Obé ...
Car pour un Romain "fastigium" serait une triade dont la pente est le rapport de longueur/verticale.obelix a écrit :Pourquoi vouloir absolument traduire "fastigium" par triangle ou angle, dans ce cas précis .
Pourrais tu donner s'il te plait la référence précise du texte où Vitruve explique l'installation de ces cales et calages ?obelix a écrit :Voici la méthode pour maçonner une pente à l'aide d'un chorobate ou d'un niveau quelconque :
D'un côté, le chorobate est posé sur la référence, de l'autre, on fixe une cale (en rouge) de l'épaisseur voulue pour une pente donnée . On met le chorobate de niveau (horizontal), à l'aide d'un calage (en gris), une pierre fera bien l'affaire ... Ensuite, on enlève le chorobate et on maçonne l'espace laissé entre le calage et la référence, en se guidant avec une règle posée entre la référence et le calage (en jaune). Une fois terminé, on renouvelle l'opération . Pour éviter de répéter une erreur, qui sur une grande longueur pourrait être grave, on vérifie régulièrement la pente sur une grande longueur, mais là, on utilise d'autres instruments ... (voir Vitruve) .
Où as-tu trouvé ces chiffrages, Obélix ?obelix a écrit :Pour alimenter le débat, quelques lignes ...
... La discipline et l'entraînement des légions se manifestent également dans ses déplacements, et notamment dans ses cadences de marche. Cette rapidité de déplacement (inégalée jusqu'à la Révolution française) donne de grands avantages opératiques à la légion romaine : elle permet de réunir deux fois plus de troupes que l'ennemi en un endroit déterminé, avant qu'il puisse réagir...
... La cadence normale est de 5 kilomètres en une heure, puis 10 minutes de pause. Cette cadence est maintenue pendant 5 à 7 heures de marche par jour. Il existe aussi une cadence accélérée à 7,2 kilomètres en 50 minutes, maintenue parfois pendant plus d'heures (8 ou 9 exceptionnellement), en cas d'urgence (pour aller porter secours à une autre légion).
Les bagages réduisent d'un tiers cette vitesse (étape normale de 25 kilomètres). Chaque soir, un camp fortifié est construit.
Sous l'Empire, cette cadence est possible grâce à un entraînement (ambulatura) ayant lieu au moins trois fois par mois, à date fixe (quel que soit le temps). Tous les militaires se chargent de tout l'équipement réglementaire (jusqu'à 40 kilogrammes) et font, via des itinéraires accidentés, une quarantaine de kilomètres, en alternant les deux cadences.
*** Message édité par obelix le 13/10/2007 21:19 ***
Comme tu l'as si justement baptisé DIADEME qui ceint l'oppidum ( sur trois côtés) pourrais-tu présenter ce détail sur le site de Salins ?jost a écrit :« …. colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant »“Des collines ceignent l’oppidum d’un toit inversé à deux pentes à pareille élévation, en un espace moyen. »
]