A moins d'une erreur de ma part, il n'y a pas d'autre choix possible que le participe parfait du verbe . Je te laisse vérifier Là-dedansjost a écrit :Je pense que tu es allé chercher dans l’étymologie parfait passif de « interjicio ».obelix a écrit :
Concernant le 6, je crois plus juste de traduire « …mediocri interjecto spatio… » par "un espace moyen ayant été placé entre" . Je m'explique ... Interjecto est un participe parfait du verbe "interjacio" ou "interjicio" (c'est la même chose) . Les participes parfait se traduisent par "ayant été + participe présent du verbe" . Il existe une tournure de phrase appelée (Ablatif absolu)qui donne valeur au groupe de mot dont il est le verbe, de complément circonstanciel . Ce complément circonstanciel prend ici valeur de subordonnée, c'est pourquoi, je pense qu'il est très important de le traduire ...
Reprenons donc notre traduction avec le participe parfait :
Sur les reliquats de toutes les parties, un espace moyen ayant été laissé entre, des collines ceignent l'oppidum . J'ai omis volontairement "pari altidudinis fastigio" . Jusque là, tout est clair ! D'accord ?
« Interjectus » est un participe qui se décline comme son référent. Mais peu importe….
Pas du tout, le "reliquis ex omnibus partibus" indique que ce qui suit concerne toutes les parties sauf le côté de la plaine ! On ne peut pas confondre !jost a écrit :Quand je lis ta traduction
« Sur les reliquats de toutes les parties, un espace moyen ayant été laissé entre, des collines ceignent l'oppidum . »
L’on peut penser que l’espace moyen « interjeté » se situe entre la plaine et les reliquats.
Remarque, pourquoi pas… Cet espace correspondrait à la pente de la colline, un espace moyen entre la base de l’oppidum ipsum « admodum edito » et la plaine.
obelix a écrit : Maintenant, il faut placer et traduire "pari altidudinis fastigio" . Il me paraît plus logique de placer d'abord ce groupe nominal (GN), sa place dans la phrase devrait éclairer le sens de "fastigio" . Il me paraît évident que ce GN ne se rapporte pas au sujet "colles", dans ce cas, il aurait été au nominatif ou au génitif, ce ne sont donc pas les collines qui sont de même hauteur .
Ca vient ... (j'me fais engueuler, maintenant !jost a écrit :Non se ne sont pas les collines qui sont de même hauteur.
C’est l’élévation ou la profondeur du fastigium, que tu n’as toujours pas traduit….

obelix a écrit : Restent donc les collines et l'oppidum, l'espace moyen et la plaine ou les pentes des collines et celles de l'oppidum, la plaine et l'oppidum (pour Vieux-Sage), je ne vois rien d'autre ...
Concernant les traductions possibles de fastigio, nous aurions "la même élévation/profondeur de niveau supérieur", "la même élévation de pente d'une montagne/colline" ou "la même élévation de sommet", ce qui répond bien aux possibilités précitées .
J'me fais encore engueuler ...jost a écrit :Alors comment traduis tu « fastigio » ?

obelix a écrit : Une seule chose me paraît faire pencher la balance, c'est l'absence de pronom relatif qui indiquerait la même élévation que l'oppidum ou que la plaine, dans le cas "oppidum de même hauteur que les collines" ou "espace moyen de même hauteur que la plaine de 3000 pas" (idem pour la plaine de 3000 pas et l'oppidum de V-S) .
jost a écrit :L’absence du pronom relatif n’est pas gênante puisqu’il n’y en a pas. Cela veut dire que l'élévation du fastigium ne se compare pas à un autre élément (plaine, oppidum ou collines) : il se suffit à lui-même.

obelix a écrit : En conclusion, il reste les pentes de l'oppidum de même hauteur que celles des collines qui l'entourent et l'espace moyen de même hauteur. Personnellement, je penche pour l'espace moyen dont la surface serait de même niveau, parce que dans le texte, il me semble que "mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio" ne forme qu'un seul et même complément circonstanciel, ayant valeur de subordonnée indiquant qu'un espace plat et de largeur moyenne se situe entre l'oppidum et les colline qui le ceinture, sauf du côté de la plaine de 3000 pas ... [
C'est vrai qu'hier soir j'ai eu un petit coup de fatigue et j'ai bâclé la fin du post !jost a écrit :J’ai souligné ta conclusion qui n’est pas une traduction de la phrase en question.
Qui parle de « plat » et de « largeur » ? L'espace est moyen et rien de plus.
Et tu n’as toujours pas traduit ni « fastigio », ni la phrase dans son intégralité...
J'en étais donc arrivé à la conclusion qu'il ne restait plus que deux solutions . Soit César parle de l'espace moyen qui est de même élévation sur tout son périmètre, dans ce cas fastigio = niveau supérieur, soit il parle des pentes des collines de l'oppidum et de la ceinture de colline, dans ce cas fastigio = pente de colline .
Pour ma part je pencherais plutôt pour fastigio = niveau supérieur (de l'espace moyen).
Ce qui donnerait en traduction:
Sur toutes les parties restantes, un espace moyen de même niveau ayant été laissé entre, des collines entourent l'oppidum . tu remarqueras que j'ai mis directement en bon français cette traduction . On pourrait mettre en mot à mot cette phrase, comme suit :
Sur le reliquat de toutes les parties, un espace médiocre de niveau supérieur d'égale élévation ayant été laissé entre, des collines ceignent l'oppidum .
Voilà ! Maintenant, j'attend ta version ...

Obé ...