obelix a écrit :La phrase en latin est ; Cuius collis radices duo duabus ex partibus flumina subluebant.
La traduction ne pose pas de problème ; Deux cours d'eau léchaient le pied de la colline, sur deux parties . Personnellement, je traduirais par ; Des deux côtés, deux rivières léchaient le pied de la colline . Pourquoi des deux côtés ? Parce qu'apparemment lorsqu'on emploie la préposition "ex" on traduit pars par "côté" . Ce point reste toutefois à confirmer ... Voici, ci-dessous un extrait du Gaffiot :
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Obe ...
Obélix, on peux penser que tu donnes là la traduction mise en avant par Vieux sage, avec ''deux cours d'eau de chaque côté de l'oppidum. Avec le paradoxe pour Eternoz qu'il n'y a qu'un cours d'eau de chaque côté et qu'en plus il y a trois côtés, celui du Lison proprement dit à l'ouest, celui du vaux de Coulans au nord et celui de la vau d'Eternoz au sud. Cela fait un peu compliqué à comprendre et à vrai dire je ne comprends toujours pas cette hypothèse.
Bref, je pense que la traduction couramment utilisée qui stipule à un cours d'eau coulant, chacun, de chaque côté de l'oppidum c'est bien également. On me dira que c'est la traduction d'Alise Ste Reine, d'accord mais elle convient à Guillon aussi.
Pour ce qui est que : ces cours d'eau ''baignaient les pieds de l'oppidum'', d'accord. Mais je pense que si l'un des cours d'eau, le ru des Champs Millet ici pour le site de Guillon, baigne bien les pieds de l'oppidum sur plus d'un kilomètre alors que l'autre cours d'eau, le Serein, coule plus loin - en moyenne à cinq cents mètres des premières élévations de la colline, avec par contre moins de cents mètres avant Courterolles..., je ne vois pas pourquoi cette configuration n'entrerait pas dans la description de César.
mais j'avoue que cela m'a embêté longtemps aussi. Comme le terme montem employé par César pour préciser aux lieux nord car à Guillon il n'y a pas de ''montagnes'' et pas plus de hautes collines au nord, mais une succession de ''plateaux collineux'' comme je nomme ces lieux.
Cela m'a gêné aussi longtemps. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'avec le texte du BG, tout comme avec le BC, et grâce à quelques exégèses universitaires sur l'emploie de la grammaire par César ainsi que de son vocabulaire, tout n'était pas si simple ni évident. Comme ce site en Afrique du nord dont j'ai déjà parlé, décrit ''collis'' par César alors qu'il s'agit de hautes élévations quasi montagneuse, ou au contraire, un autre site assez plan plan avec de petites collines que César aurait décrit comme montagneux...
Pas facile que tout cela, mais passionnant.