jost a écrit :C’est tout de même fort de café…
Quand le BG vous donne « pars collis ad orientem solem » "la partie de colline qui regarde l’Est". Pourquoi absolument vouloir traduire « pars », "la partie", en « latus » qui signifie « le côté ». Est-ce parce que Constans à traduit "tout le flanc de la colline" et que L'université" de Louvain stipule "côté" ?
Ont-ils étudié toute les possibilités que présente "une partie" ? Pourquoi n'ont-ils respecté le mot qui impose "la partie" ?
Qui prend des libertés avec le texte ?
Et cerise sur le gâteau l’on se voit être gratifié de manipulateur à l’imagination fertile.
A ce que je sache une partie de colline a forcément plusieurs côtés.
De plus j’expose une méthode qui consiste, à partir d’une zone centrale, de définir un tout en parts égales orientes N, S, E et O.
Ormis des critiques sur la personne, Vieux Sage et Franklin ne m'ont rien opposé, tout deux incapables, ou ne souhaitant pas présenter un autre moyen de cloisonner un site en portions orientées, que j'accepterais bien volontier.
Alors au nom de quoi, le zoom de César sur la partie Est de la colline n’établirait-il pas « le sub muro » sur le côté Nord de cette partie-là ?
En ce qui me concerne je n'ai pas employé le terme Manipulateur mais celui de Tripatouillages. Il y a une petite nuance, certes faible je l'accorde, mais une nuance quand même. On tripatouille pour que cela colle, et dans un sens on s'aveugle soi-même. Parce qu'on y croit tellement... : Ce serait la seule excuse !
Contrairement à vous, Jost, je laisse souvent de côté le site que je pense être le plus apte à postuler Alésia - donc celui de Guillon - pour d'autres sites que je connais moins bien, dont celui de Salins. Mais il ne faut pas me raconter des salades, même si elles seraient bien assaisonnées... Et vos assertions, car vous argumentez souvent avec la certitude que vous êtes dans le vrai ( il n'y a qu'à lire vos réponses depuis que je suis dans ce forum, voire les réponses à Vieux sage idem qui est là depuis bien plus longtemps que moi) que j'en ai souvent eu les ''bras ballants'' suivant l'expression. Et vous, vous-êtes-vous intéressé à Guillon ? en laissant un tant soit peu de côté le site de Salins ? La réponse est non, Jost. Pis, vous et vos amis rejettez Guillon sans même essayer de le connaître ou de le mieux comprendre.
Ne me dites pas que vous êtes pluraliste, ouvert à la Bourgogne, je ne le croirait pas ! Or moi, encore une fois (pourtant) quasi persuadé qu'Alésia est la colline de Guillon, je laisse ouverte la porte à Salins, voire à Alaise, beaucoup moins à Eternoz et Vieux sage le sait, mais je laisse la porte à la discussion ouverte. Et j'ai écrit ''pourquoi pas Salins !''. Je ne vous ai jamais vu écrire un ''pourquoi pas Guillon !''
C'est votre attitude fermée, assez dogmatique dans un sens, plutôt radicalisée vis à vis du Latin de César pour le moins, plutôt de votre interprétation du BG ( est-elle bonne ? est-elle fausse ?) que je pointe du doigt.
Vous ne pouvez pas, jost, si vous êtes vraiment à la recherche d'Alésia, ignorer superbement le site de Guillon. j'ai envie d'ajouter que vous ne pouvez même pas vous permettre cela. j'ajoute que mon long post d'hier, assez (plutôt...) confrontant envers Salins n'a pas été écrit sous l'égide des hypothèses ou des propositions, notions que je privilégie le plus souvent. Je corrige donc, et cela donne la proposition que je ne vois pas Alésia à Salins parce qu'on y retrouve rien, même tenu, qui puisse faire penser que ce site fut la métropole religieuse des Gaules. C'est un avis personnel.
Brièvement, dois-je vous rappeler ce qu'est l'hypothèse d'Alésia à Guillon ?
Pas le temps et de toute façon tout le monde s'en fiche. Allons, trois rappels, celui de deux monnaies liées à l'époque du siège, une en or à l'effigie du chef gaulois, l'autre en argent de la nation des Eduens ; celui qu'il y a
plusieurs camps en pierres sèches ( vestiges) qui entourent l'oppidum, du moins du NO au NE, celui du fossé de six mètres de largeur, au pied du Montfault, aujourd'hui mis en eau, et pour finir, puisqu'on est sur le thème des fossés, les deux fossés jumeaux, l'un toujours en eau, l'autre ( vestiges en creux) d'un ancien fossé sec, parallèle au premier, cela dans la plaine, non loin de la rivière. Je n'ai pas écrit qu'il sagissait là des vestiges assurés du siège de César : ce sont des hypothèses. mais il y a de quoi gamberger.
Faut-il que je parle du petit édifice, en pierre sèche qui a été édifié face à la colline et que certaines personnes croient être le tombeau de Sédullus ? A moins que cela soit un cénotaphe, un mausolée, ou encore une tombe qui n'a rien à voir avec Sédullus, etc. Mais ce petit édifice de un mètre soixante dix de hauteur par cinq mètres de longueur et deux mètres cinquante d'épaisseur n'a toujours pas été fouillé, malgré plusieurs demandes.
Avec une minuscule abside et un petit banc de pierre pour s'y asseoir et...peut-être penser à celui qui est couché derrière, car il est plus que probable qu'il y ait une personne qui repose à l'intérieur, cet édifice laisse songeur. D'autant plus songeur qu'il suffirait d'une fouille pas bien compliquée, scientifique bien sûr, pour qu'on ait peut-être la vérité sur Alésia.
C'est si simple de savoir... Apparemment, on ne veut pas tenter le diable à Dijon.