Alésia...

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simone guillou
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

obelix a écrit :
simone guillou a écrit :
Je n'ai pas le BG sous les yeux en ce moment. Si mes souvenirs sont bons le terme ''campestres'' revient plusieurs fois dans le récit de César sur le siège d'Alésia. En 7.81,7.83 (7.86 de mémoire en tout cas pour ''campestribus munitionis''. Et ''planies'' au moins une fois, lu dans un ouvrage annoté sur le BG que je vais rechercher demain. Pour campestre cela doit être une généralité : la campagne, les lieux, l'espace entier, plaine et collines, ou tout simplement la plaine de 3000pas. je suis d'accord pour cela.Pour planies on verra cela dans la journée.
Pour alesia, César emploie trois fois le mot planities . A chaque fois, il précise qu'il s'agit de la plaine de 3000 pas ! Il emploie aussi quatre fois le mot campestres ( 7, 83 ad campestres munitiones accedere , 7, 81 ad campestres munitiones accedunt, 7, 72, quarum interiorem campestribus ac demissis locis
7, 86 Interiores desperatis campestribus locis propter magnitudinem munitionum) . Ces deux mots désignent une plaine . On peut se demander pourquoi, César utilise deux mots différents pour désigner une seule plaine ... A chaque fois, planities est associé à trois mille pas, jamais campestres ne l'est ! Le hasard ? :euh:

En Vii;69, César annonce qu'il existe deux rivières qui lèchent la colline oppidale sur deux parties . Dans la phrase qui suit, il annonce que devant l'oppidum, la plaine mesure trois mille pas, et que de tous les autres côtés, existe un espace médiocre de même niveau . Je ne peux pas m'empêcher de penser que ces deux phrases décrivent la totalité du site entourant l'oppidum d'Alésia . Deux rivières, dont une qui coule dans la plaine de trois mille pas, l'autre dans l'espace laissé par les collines qui entourent la colline oppidale qui est plus étroit que la plaine de 3000 pas mais de même niveau .

A ce sujet je rappelle qu'aux endroits autres que la plaine de trois mille pas, les collines entourent l'oppidum, d'un espace médiocre du même niveau . Le décor me paraît planté en trois phrases .

En VII;70, César indique que la plaine de trois mille pas se situe entre des collines . Ca signifie que l'oppidum est entièrement entouré par des collines que séparent la plaine de trois milles pas d'un côté et la plaine nommée espace médiocre, de l'autre ... Bien entendu, les rivières coulent chacune dans leur plaine ...

Obé ...
Obélix tu décris là...la topographie de l'hypothèse d'Alésia à... Guillon. Sauf qu'il y a une traduction qui stipule que la plaine est ''entrecoupée'' de petites collines, et non qu'elle est ''entre des collines''. cette traduction - de qui ? Nisard ? je ne sais plus -, ne doit pas être oubliée. D'autant plus que si c'est celle de P. Nisard ou d'un autre traducteur, elle est plutôt ancienne et donc ne vient pas défendre spécifiquement l'hypothèse de Guillon, car celle-ci n'avait pas encore vu le jour à l'époque de Nisard ou d'un autre auteur. Si ce n'est pas Nisard, c'est d'un autre auteur doncet je la retrouverai bien un jour. Or la plaine située devant l'oppidum de Guillon est effectivement entrecoupée de petites collines comme l'avait précisé Azinus dans ses topics. A ce sujet ''intermissam'' semblerait bien être traduit par ''entrecoupée'' dans certains dictionnaires Latin Français. Je l'ai vu de mes yeux, mais dans quel Dico je ne sais plus. Donc si la bonne traduction de ''intermissam'' est ''entrecoupée'' et non ''entre'', ce qui n'est pas du tout la même chose, force est de constater que les défenseurs des hypothèses d'Alésia où la plaine ne présente pas cette particularité de terrain auraient un problème. Alors, quid ? ''entrecoupée'' ou ''entre'' ? Faut-il se référer à cette traduction ou faut-il...inventer une autre traduction, en l'occurrence celle qui stipule que la plaine est située ''entre les collines'' .

De même et comme le rappelle Obé, la plaine fait ''3000 pas devant la colline'' comme l'écrit César; Cela veut-il dire qu'elle serait plus grande, plus étendue ? pourquoi pas, du moins cette interprétation reste plausible. Ainsi la plaine ''devant la colline'' ferait cette longueur, ce qui précise aussi qu'il s'agit là de la longueur de l'oppidum. C'est une hypothèse qui est opposable à celle d'une plaine qui ferait 3000 pas seulement. A Guillon la plaine déborde largement de chaque côté de l'orient et de l'occident de l'oppidum éponyme. Notons que l'oppidum de Guillon (augmenté de cette colline beaucoup plus basse qui le continue vers l'Est, nommée communément l'esplanade de Vignes) fait exactement 4,5 kilomètres de longueur, c'est à dire 3000 pas romains. Soit environ 1400 pas pour l'oppidum et 1600 pas pour l'esplanade orientale. Là où on retrouve aussi... une très belle muraille...mon cher Vieux sage !

Ceci mis à part, je n'ai pas retrouvé dans le bouquin de notes du texte intégral du BG le terme ''planies'' , ce qui me trouble, mais j'ai peut-être fait erreur. je ne mets pas en doute que planities est quasi exclusif dans le texte de César pour nommer cette plaine de 3000 pas.

Le problème ne me semble donc pas être planities et campestre, mais bien ce que signifie intermissam, et si la description de la plaine ''devant l'oppidum'' peut signifier, même si cela est une hypothèse idem, que ladite plaine peut être plus vaste.

Les bonnes réponses ne sont pas pour demain...ce me semble. Et je trouverai bien que vous évitiez de vous braquer sur l'hypothèse de Guillon en vous en tenant exclusivement sur ces questions précises, Alésia à Guillon ou non, là n'est pas le sujet pour moi, mais bien de comprendre ce que veut dire César. Si c'est compréhensible...
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Re: Alésia...

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municio a écrit :
simone guillou a écrit :
Au sujet de l'itinéraire de César tu oublies les termes ''per extremos''.
Par définition,l'extrémité ("extremos") du territoire d'un peuple (ici les Lingons) correspond à la frontière du territoire de ce peuple...
Voir les expressions "extremi fines",l'extrême frontière,"in extrema parte epistulae",à la fin de la lettre etc...
Sur cette phrase je suis dans le trouble également ( et là aussi en laissant de côté une opposition entre la Séquanie te la Bourgogne) car je vois une opposition (ou un non-sens) entre ''per extemos'' et ''in Sequanos''. Je sais que je ne suis pas claire car je suis fatiguée aujourd'hui, et j'espère expliquer plus clairement - ce soir peut-être ! - ce qui me chiffone dans cette phrase; C'est comme si il y avait une juxtaposition, un double sens ? ce qui n'apparaît jamais chez César. C'est toujours clair ches cet auteur même si c'est parfois hélas trop concis ou bref.
A + donc. Simone.
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vieux sage
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Message par vieux sage »

obelix a écrit : En Vii;69, César annonce qu'il existe deux rivières qui lèchent la colline oppidale sur deux parties . Dans la phrase qui suit, il annonce que devant l'oppidum, la plaine mesure trois mille pas, et que de tous les autres côtés, existe un espace médiocre de même niveau . Je ne peux pas m'empêcher de penser que ces deux phrases décrivent la totalité du site entourant l'oppidum d'Alésia . Deux rivières, dont une qui coule dans la plaine de trois mille pas, l'autre dans l'espace laissé par les collines qui entourent la colline oppidale qui est plus étroit que la plaine de 3000 pas mais de même niveau .
A ce sujet je rappelle qu'aux endroits autres que la plaine de trois mille pas, les collines entourent l'oppidum, d'un espace médiocre du même niveau . Le décor me paraît planté en trois phrases .

En VII;70, César indique que la plaine de trois mille pas se situe entre des collines . Ca signifie que l'oppidum est entièrement entouré par des collines que séparent la plaine de trois milles pas d'un côté et la plaine nommée espace médiocre, de l'autre ... Bien entendu, les rivières coulent chacune dans leur plaine ...

Obé ...
Avec ton plan de Courcelles tu es obligé de dire des énormités : j'ai souligné en gras les incongruités de ton texte.
Pourrais-tu nous expliquer ce que veux dire espace de même niveau quand on utilise le terme "même" il faut comparer une chose à une autre : dans cet cas César compare la hauteur de la colline oppidale et celle de la ceinture de colline, non ?
À aucun moment César n'écrit qu'il coule une rivière dans LA plaine : il ne faut pas inventer
Modifié en dernier par vieux sage le jeu. 14 févr. 2013, 16:49, modifié 1 fois.
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Message par vieux sage »

simone guillou a écrit : Obélix tu décris là...la topographie de l'hypothèse d'Alésia à... Guillon. Sauf qu'il y a une traduction qui stipule que la plaine est ''entrecoupée'' de petites collines, et non qu'elle est ''entre des collines''. cette traduction - de qui ? Nisard ? je ne sais plus -, A ce sujet ''intermissam'' semblerait bien être traduit par ''entrecoupée'' dans certains dictionnaires Latin Français. Je l'ai vu de mes yeux, mais dans quel Dico je ne sais plus. Donc si la bonne traduction de ''intermissam'' est ''entrecoupée'' et non ''entre'', ce qui n'est pas du tout la même chose, force est de constater que les défenseurs des hypothèses d'Alésia où la plaine ne présente pas cette particularité de terrain auraient un problème. Alors, quid ? ''entrecoupée'' ou ''entre'' ? Faut-il se référer à cette traduction ou faut-il...inventer une autre traduction, en l'occurrence celle qui stipule que la plaine est située ''entre les collines'' .

De même et comme le rappelle Obé, la plaine fait ''3000 pas devant la colline'' comme l'écrit César; Cela veut-il dire qu'elle serait plus grande, plus étendue ? pourquoi pas, du moins cette interprétation reste plausible. Ainsi la plaine ''devant la colline'' ferait cette longueur, ce qui précise aussi qu'il s'agit là de la longueur de l'oppidum. C'est une hypothèse qui est opposable à celle d'une plaine qui ferait 3000 pas seulement. A Guillon la plaine déborde largement de chaque côté de l'orient et de l'occident de l'oppidum éponyme. Notons que l'oppidum de Guillon (augmenté de cette colline beaucoup plus basse qui le continue vers l'Est, nommée communément l'esplanade de Vignes) fait exactement 4,5 kilomètres de longueur, c'est à dire 3000 pas romains. Soit environ 1400 pas pour l'oppidum et 1600 pas pour l'esplanade orientale. Là où on retrouve aussi... une très belle muraille...mon cher Vieux sage !

Le problème ne me semble donc pas être planities et campestre, mais bien ce que signifie intermissam, et si la description de la plaine ''devant l'oppidum'' peut signifier, même si cela est une hypothèse idem, que ladite plaine peut être plus vaste.

Les bonnes réponses ne sont pas pour demain...ce me semble. Et je trouverai bien que vous évitiez de vous braquer sur l'hypothèse de Guillon en vous en tenant exclusivement sur ces questions précises, Alésia à Guillon ou non, là n'est pas le sujet pour moi, mais bien de comprendre ce que veut dire César. Si c'est compréhensible...

Alésia à Guillon ? Pourquoi pas ma chère Simone si cela te turlutine à ce point.
Mais cesse de torturer les écrits de César : quand il écrit que devant L'oppidum "ante oppidum" s'ouvre ou s'étend une plaine de 3000 pas c'est qu'elle mesure environ 4.5 km.
César n'écrit pas que la plaine mesure 3000 pas devant l'oppidum il écrit qu'une plaine de 3000 pas s'ouvre devant l'oppidum.
Où as-tu lu que intermissam collibus voulait dire petites collines, pourquoi pas grandes ??
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Re: Alésia...

Message par municio »

simone guillou a écrit :
municio a écrit :
simone guillou a écrit :
Au sujet de l'itinéraire de César tu oublies les termes ''per extremos''.
Par définition,l'extrémité ("extremos") du territoire d'un peuple (ici les Lingons) correspond à la frontière du territoire de ce peuple...
Voir les expressions "extremi fines",l'extrême frontière,"in extrema parte epistulae",à la fin de la lettre etc...
Sur cette phrase je suis dans le trouble également ( et là aussi en laissant de côté une opposition entre la Séquanie te la Bourgogne) car je vois une opposition (ou un non-sens) entre ''per extemos'' et ''in Sequanos''. Je sais que je ne suis pas claire car je suis fatiguée aujourd'hui, et j'espère expliquer plus clairement - ce soir peut-être ! - ce qui me chiffone dans cette phrase; C'est comme si il y avait une juxtaposition, un double sens ? ce qui n'apparaît jamais chez César. C'est toujours clair ches cet auteur même si c'est parfois hélas trop concis ou bref.
A + donc. Simone.
Au mot "finis" on trouve dans le dictionnaire Gaffiot la chose suivante:||pl.,fines a) limites d'un champ,frontières d'un pays,cf. Cic. Mur 22; Off. 1,33 b) le pays lui-même,territoire: extremi,primi fines,l'extrémité,le commencement du territoire: CAES. G. 1,1,6;6,35,6.

On retrouve donc bien dans notre passage "per extremos Lingonum fines" l'association "extremi fines" mise à l'accusatif (voulue par la préposition "per" qui appelle ce genre) à laquelle s'ajoute le nom du peuple établit sur ce territoire Lingonum (les Lingons) signifiant "par (ou à travers) l'extrémité du territoire (des) lingon(s)".

On notera le fait étonnant que les 2 mots latins au pluriel "extremos fines" se retrouvent en français au singulier "l'extrémité du territoire".
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Re: Alésia...

Message par municio »

J'avoue m'interroger sur un passage d'un poème du poète latin Ausone (IVe siècle) nommé "Mosella" (vers n°468,469 et 470) lu récemment.Voici ce passage:

Corniger externus celebrante Mosella per oras,nec solis celebrante locis,ubi fonte supremo exeris auratum tauri nae frontis honorem,...
Moselle au front cornu,tu dois être célébrée sur les rives étrangères et ne pas borner cette célébrité aux lieux où,sortant de ta source élevée,tu dresses la parure dorée de ton front de taureau,...

Si j'ai bien lu ce poème,le poète Ausone semble nous dire que la rivière Moselle est célèbre (en Gaule) pour l'environnement de sa source présentant un front cornu ou plus éxactement un front de taureau à la parure dorée.

Qu'est ce que cela signifie t'il éxactement ?
Front cornu,front de taureau à la parure dorée...
Pourrait il y avoir un rapport avec le "tarvos trigaranos" ou taureau aux 3 grues trouvé sur un pilier des Nautes à Lutèce ou bien de figurines en bronze de taureaux tricornes trouvées en Bourgogne ou Franche Comté (Autun,Chateau Renaud,Aurigny,Saulieu..) ?
Quelqu'un aurait il une idée sur la signification de tout cela ?
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

Mon cher Vieux sage, je veux bien que la plaine d'Alésia ne fît ''que'' les 3000 pas dont parle César. Mais rien n'interdit de penser qu'elle pût être plus étendue. Le texte de César autoriserait cela...pour les défenseurs de l'hypothèse de Guillon. C'est au conditionnel. On t-ils raison ou tort, je ne puis dire. Bonne journée à toi.

PS : Je n'arrive vraiment pas à comprendre que tu puisses défendre le portrait-robot de Palladio comme le seul et unique portrait robot d'Alésia. Pour moi comme pour beaucoup, il n'est possible de parler de portraits-robot d'Alésia qu'au pluriel donc tellement les données sont diversifiées. je comprends donc M. Reddé quand il précise dans son ouvrage grand public... à la gloire d'Alise, qu'il y a pas mal de figures proposables. Celle de Palladio en est une...parmi tant d'autres.
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

municio a écrit :
simone guillou a écrit :
municio a écrit :
simone guillou a écrit :
Au sujet de l'itinéraire de César tu oublies les termes ''per extremos''.
Par définition,l'extrémité ("extremos") du territoire d'un peuple (ici les Lingons) correspond à la frontière du territoire de ce peuple...
Voir les expressions "extremi fines",l'extrême frontière,"in extrema parte epistulae",à la fin de la lettre etc...
Sur cette phrase je suis dans le trouble également ( et là aussi en laissant de côté une opposition entre la Séquanie te la Bourgogne) car je vois une opposition (ou un non-sens) entre ''per extemos'' et ''in Sequanos''. Je sais que je ne suis pas claire car je suis fatiguée aujourd'hui, et j'espère expliquer plus clairement - ce soir peut-être ! - ce qui me chiffone dans cette phrase; C'est comme si il y avait une juxtaposition, un double sens ? ce qui n'apparaît jamais chez César. C'est toujours clair ches cet auteur même si c'est parfois hélas trop concis ou bref.
A + donc. Simone.
Au mot "finis" on trouve dans le dictionnaire Gaffiot la chose suivante:||pl.,fines a) limites d'un champ,frontières d'un pays,cf. Cic. Mur 22; Off. 1,33 b) le pays lui-même,territoire: extremi,primi fines,l'extrémité,le commencement du territoire: CAES. G. 1,1,6;6,35,6.

On retrouve donc bien dans notre passage "per extremos Lingonum fines" l'association "extremi fines" mise à l'accusatif (voulue par la préposition "per" qui appelle ce genre) à laquelle s'ajoute le nom du peuple établit sur ce territoire Lingonum (les Lingons) signifiant "par (ou à travers) l'extrémité du territoire (des) lingon(s)".

On notera le fait étonnant que les 2 mots latins au pluriel "extremos fines" se retrouvent en français au singulier "l'extrémité du territoire".
Pour être plus claire...en espérant que ce soit le cas ! je ne comprends comment César peut relater qu'il va chez les Séquanes en passant par les Lingons ( soit ) mais en précisant qu'il passe par l'extrémité du territoire de ces derniers....sans que cette extrémité soit une frontière avec un autre pays gaulois. Sans la possibilité qu'il longeait une frontière, ou l'extrémité du pays lingon avec un autre pays qu'il ne nomme pas, cela donnerait donc ceci (?) = ...comme César faisait route vers la Séquanie en passant par le pays lingon et en franchissant l'extrémité de ce dernier puisqu'il entre chez les Séquanes... ???? Cela n'a pas de sens ! A moins que je sois tête de pioche en ce moment !

C'est pourquoi je vois là une addition bizarre chez César répétant qu'il va chez les Séquanes en passant par les Lingons.... en franchissant l'extrémité du pays lingon.

Sauf si l'extrémité veut dire qu'il longe une frontière lingonne x en faisant route vers les Séquanes. cela me semblerait en effet plus clair. Mais qu'en est-il exactement ? Les explications de municio n'ont pas fait avancer ma compréhension de cette phrase. Enfin pour moi bien sûr.

Mais il est vrai qu'il y a plus simple : ''...comme César faiait route vers la Séquanie en franchissant le territoire des Lingons...'' Oui, mais que devient 'extrémos'' ?

Bon, tête de pioche je suis tête de pioche je reste ? bon allez va !
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

simone guillou a écrit : Les explications de municio n'ont pas fait avancer ma compréhension de cette phrase. Enfin pour moi bien sûr.

Mais il est vrai qu'il y a plus simple : ''...comme César faiait route vers la Séquanie en franchissant le territoire des Lingons...'' Oui, mais que devient 'extrémos'' ?

Bon, tête de pioche je suis tête de pioche je reste ? bon allez va !

Si tu t'en rends compte ?
C'est pourtant simple :
"Comme César faisait route vers la Séquanie en franchissant l'extrémité du territoire des Lingons...''
Il y a un passage qui devrait t'inciter à penser qu'Alésia n'était pas en Bourgogne :
VII,77,1 :"Les assiégés d’Alésia, une fois passé le jour pour lequel ils avaient attendu l’arrivée des secours, ayant consommé tout le blé et ne sachant pas se qui se passait chez les Héduens, réunirent une assemblée et ils délibérèrent sur l’issue de leur situation.
Tu n'est pas tenue de rester fidèle à la pensée de ton défunt mari (paix à son âme)
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

municio a écrit :J'avoue m'interroger sur un passage d'un poème du poète latin Ausone (IVe siècle) nommé "Mosella" (vers n°468,469 et 470) lu récemment.Voici ce passage:

Corniger externus celebrante Mosella per oras,nec solis celebrante locis,ubi fonte supremo exeris auratum tauri nae frontis honorem,...
Moselle au front cornu,tu dois être célébrée sur les rives étrangères et ne pas borner cette célébrité aux lieux où,sortant de ta source élevée,tu dresses la parure dorée de ton front de taureau,...

Si j'ai bien lu ce poème,le poète Ausone semble nous dire que la rivière Moselle est célèbre (en Gaule) pour l'environnement de sa source présentant un front cornu ou plus éxactement un front de taureau à la parure dorée.

Qu'est ce que cela signifie t'il éxactement ?
Front cornu,front de taureau à la parure dorée...
Pourrait il y avoir un rapport avec le "tarvos trigaranos" ou taureau aux 3 grues trouvé sur un pilier des Nautes à Lutèce ou bien de figurines en bronze de taureaux tricornes trouvées en Bourgogne ou Franche Comté (Autun,Chateau Renaud,Aurigny,Saulieu..) ?
Quelqu'un aurait il une idée sur la signification de tout cela ?
Ce serait peut-être là le domaine de la zoolâtrie celtique. Domaine peu fouillé apparemment dans les exégèses issues de cette science des phénomènes religieux très archaïques. Ici celtiques et même pré-celtique, donc c'est vraiment très archaïques. Je vais retrouver un livre qui me semblait bien traiter de cela. Si je le retrouve ! Tout ce que je peux te dire à l'instant c'est qu'il faut aussi y associer la dendrolâtrie puisqu'il y a un arbre - apparemment divin lui-aussi, qui est associé à la scène. je me rappelle d'un avis sur cette figuration précisant la divinité du taureau car il est affublé d'une house. Cet avis, je ne sais plus de qui, contrariant l'hypothèse du taureau prêt pour être sacrifié en opposant que dans l'Egypte ancienne Isis était lui-aussi affublé d'une house.

Mais une autre scène montre un arbre en train d'être abattu par un bûcheron...et dont le feuillage continu sur la scène avec le taureau...

Il faudrait comparer l'autel de Paris avec celui de Trèves trouvé à la fin du XIXème dans les environs de cette ville et au bord de la Moselle. Je sais qu'il y a une repro (en plâtre bien sûr) au musée de St Germain en Laye. Sur l'autel de Trèves c'est l'arbre qui est dominant portant une tête de taureau et des grues. Sur l' autel des Nautes c'est le taureau qui domine et qui porte les grues.

Si le motif du taureau est courant en Gaule, sur des monnaies ou avec des figurations sculptées ou coulées, celui d'un taureau associé à trois grues est unique je pense.

On retrouve la figuration de deux grues et de deux couples de grues sur des boucliers celtiques sculptés sur l'arc d'Orange, aussi.

Je dirai pour finir et en attendant qu'Ausone dut sûrement mélanger diverses mythologies et divers folklores, divers aspects religieux celtiques aussi, pour en faire un poème naturaliste à la gloire d'un fleuve forcément encore ''divinisé'' lui aussi encore dans ces époques où le paganisme avait son mot à dire dans les campagnes, là où s'installait petit à petit la nouvelle religion montante.

Simone.
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

vieux sage a écrit :
simone guillou a écrit : Les explications de municio n'ont pas fait avancer ma compréhension de cette phrase. Enfin pour moi bien sûr.

Mais il est vrai qu'il y a plus simple : ''...comme César faiait route vers la Séquanie en franchissant le territoire des Lingons...'' Oui, mais que devient 'extrémos'' ?

Bon, tête de pioche je suis tête de pioche je reste ? bon allez va !

Si tu t'en rends compte ?
C'est pourtant simple :
"Comme César faisait route vers la Séquanie en franchissant l'extrémité du territoire des Lingons...''
Il y a un passage qui devrait t'inciter à penser qu'Alésia n'était pas en Bourgogne :
VII,77,1 :"Les assiégés d’Alésia, une fois passé le jour pour lequel ils avaient attendu l’arrivée des secours, ayant consommé tout le blé et ne sachant pas se qui se passait chez les Héduens, réunirent une assemblée et ils délibérèrent sur l’issue de leur situation.
Tu n'est pas tenue de rester fidèle à la pensée de ton défunt mari (paix à son âme)

Vieux sage, s'il te plaît, je trouverais bien que tu n'associes pas le souvenir de mon mari à tes mails. Merci encore d'en prendre note. Si je l'ai fait cela me regarde. De la part d'autrui je trouve cela déplacé.
Sans rancune et on en parle plus.

Pour répondre à ton mail, où a tu vu que Guillon, ou que la région située entre Armançon et Serein, était éduenne ? Personne ne connait les contours, nords en tout cas, du pays éduen.
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Re: Alésia...

Message par obelix »

Voici un portrait robot que j'ai dessiné en m'efforçant de coller au texte . Merci de m'indiquer si il existe une impossibilité par rapport au texte !

Obé ... :;)

Image
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

obelix a écrit :Voici un portrait robot que j'ai dessiné en m'efforçant de coller au texte . Merci de m'indiquer si il existe une impossibilité par rapport au texte !

Obé ... :;)

Image

Il me semble qu'il ne doit pas y avoir de rivière dans la plaine ni à priori entre le rempart et la plaine.
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

simone guillou a écrit :

Vieux sage, s'il te plaît, je trouverais bien que tu n'associes pas le souvenir de mon mari à tes mails. Merci encore d'en prendre note. Si je l'ai fait cela me regarde. De la part d'autrui je trouve cela déplacé.
Sans rancune et on en parle plus.

[/quote]


Excuse-moi ma chère Simone mais comme tu nous parle sans cesse de lui il nous est devenu familier.
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Re: Alésia...

Message par municio »

obelix a écrit :Voici un portrait robot que j'ai dessiné en m'efforçant de coller au texte . Merci de m'indiquer si il existe une impossibilité par rapport au texte !

Obé ... :;)

Image
Assez d'accord avec ce portrait robot dans les grandes lignes:
La plaine de 3000 pas est bien à l'est et pourrait constituer comme elle est placée une sorte de théatre (selon les dires de Polyen),mais la placerais légèment plus à droite tout de même.
Suis d'accord avec le placement de la colline extérieure sur le bord précisement "extérieur" de la plaine de 3000 pas.
Il y a même des collines rapprochées sur les autres cotés,au nord,à l'ouest et au sud constituant les collines de la ceinture.
OK aussi pour la colline nord qui ne pourra pas être englobée complétement dans les lignes romaines (quelle ressemblance avec la colline nord de Montbéliard! :;) )
Présence d'au moins une rivière dans la plaine.
On commence à mon avis à vraiment se rapprocher de la vérité.

Les choses se gatent lorsque je sais ce que tu mets derrière ce que tu représentes en vert foncé entre la colline oppidale et les collines de la ceinture (au nombre de 3 sur ton dessin):une plaine que tu appelles campestres!
Sur ce dernier point je dis non!
A mon avis,le "mediocri spatio" sur 3 cotés n'est absolument pas une plaine mais des vallées étroites resserrées.
Que représente cet X étrange que tu places dans un lieu plus écarté qui n'a pas lieu d'être ?
Enfin,ce dessin est il à l'échelle ? J'en doute un peu...
Modifié en dernier par municio le ven. 15 févr. 2013, 15:29, modifié 2 fois.
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obelix
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Re: Alésia...

Message par obelix »

municio a écrit : Si je t'ai bien lu,tu vois 2 plaines ?
La plaine de 3000 pas d'un coté et de tous les autres,la plaine de l'espace médiocre ?
Ce serait donc cette plaine de l'espace médiocre,insérée donc entre la colline oppidale et les collines de la ceinture,qui correspondrait à "campestres"?
Très curieux et bizarre tout de même cette plaine se développant donc sur 3 cotés sans que César ne le précise...
D'autre part cela ne me parait pas envisageable car pour les 2 cas de "campestres munitiones" en 7,81 et 7,83 il s'agit d'attaques de la ligne de circonvallation des fortifications romaines faites par les troupes gauloises de l'armée de secours,l'infanterie de l'armée de secours lors de l'attaque nocturne en 7,81 et la cavalerie de l'armée de secours lors de la dernière attaque en 7,83.
Il est tout simplement impossible que ces troupes de l'armée de secours aient pu atteindre la ligne de circonvallation des fortifications romaines situées dans l'espace médiocre (situé je le rappelle entre les collines de la ceinture et la colline oppidale) car cette ligne est située précisément en crête des collines de la ceinture et donc par conséquent pas dans l'espace médiocre.
Aucun espoir donc d'atteindre cet espace médiocre pour ces troupes gauloises de l'armée de secours sans percer les lignes romaines!
Or on sait qu'elles n'y sont jamais parvenues.
César indique que des collines entourent la colline oppidale ailleurs que du côté de la plaine de 3000 pas . Par conséquent, il existe obligatoirement un espace entre ces collines et l'oppidum . Deux rivières lèchent le pied de cette colline . Ces cours d'eaux ne peuvent passer que dans la plaine de trois mille pas ou dans l'espace laissé entre la colline oppidale et les collines qui l'entourent . une seule configuration offre la possibilité que les deux rivières coulent ensemble dans la plaine de 3000 pas, c'est que la confluence de ces deux cours d'eau se situe dans l'un ou l'autre de ces deux espaces . C'est le cas du portrait robot de palladio et du site d'Eternoz,où la confluence se produit dans l'espace inter-collines et dans le cas de Berthier-Chaux-des Crotenay ou Alise-Sainte-Reine dans la plaine de 3000 pas . Une autre configuration est possible, une rivière coule dans la plaine de trois mille pas et l'autre dans l'espace inter-collines, leur confluence peut se produire n'importe où . C'est le cas de Montbéliard et Guillon .

Si ces deux rivières touchent la colline oppidale, et que cette dernière est entièrement encerclée par les fortifications romaines, ces cours d'eaux traversent les fortifications en quatre endroits si la confluence se situent en dehors des fortifications, trois fois si la confluence se produit à l'intérieur du système d'encerclement . Dans le cas où il existe une rivière dans l'espace inter-collines, les fortifications la traverse, et si cet espace possède une certaine largeur, il aura bien fallu protéger la palissade par des fossés qui à cet endroit pourront être rempli d'eau de cette rivière ...

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Re: Alésia...

Message par obelix »

municio a écrit : On commence à mon avis à vraiment se rapprocher de la vérité.

Les choses se gatent lorsque je sais ce que tu mets derrière ce que tu représentes en vert foncé entre la colline oppidale et les collines de la ceinture (au nombre de 3 sur ton dessin):une plaine que tu appelles campestres!
Sur ce dernier point je dis non!
A mon avis,le "mediocri spatio" sur 3 cotés n'est absolument pas une plaine mais des vallées étroites resserrées.
Enfin,que représente cet X étrange que tu places dans un lieu plus écarté qui n'a pas lieu d'être ?
Oublie que j'ai appelé l'espace entre l'oppidum et les collines, "campestres" puisque "campestres" désigne aussi la plaine de trois mille pas . Appelons-le "espace inter-colline", par exemple !Si une rivière coule dans cet espace, deux cas sont possibles . Soit il existe une vallée plate de largeur médiocre, soit il s'agit d'une vallée en V . Mais là, seule une traduction précise de la phrase "Ante id oppidum planities circiter milia passuum tria in longitudinem patebat: reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant" pourrait trancher le débat !

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Re: Alésia...

Message par municio »

obelix a écrit :Voici un portrait robot que j'ai dessiné en m'efforçant de coller au texte . Merci de m'indiquer si il existe une impossibilité par rapport au texte !

Obé ... :;)

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Autre petit reproche:
Ton portrait robot semble être divisé en 2 parties prenant presque l'espace autour de l'oppidum en proportion 50-50,le coté de la plaine de 3000 pas d'un coté et le coté des collines de la ceinture de l'autre.
Cela me semble très éxagéré en ce qui concerne la plaine.
A défaut d'une proportion 75 (collines de la ceinture)- 25 (plaine),je verrais assez une proportion 70-30.
Mais cela reste hypothétique,bien évidemment.
En 7,69,César,après avoir décrit rapidement la plaine,est passé à la description de l'espace restant concernant la ceinture de collines et a employé alors l'expression "reliquis ex omnibus partibus","de tous les autres cotés" (au pluriel),et non pas "de l'autre coté" (au singulier).
Sur ton dessin,on pourrait croire que l'on se trouve dans ce dernier cas.
Modifié en dernier par municio le ven. 15 févr. 2013, 16:45, modifié 1 fois.
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Re: Alésia...

Message par obelix »

Concernant la traduction de "cuius collis radices duo duabus ex partibus flumina subluebant. Ante id oppidum planities circiter milia passuum tria in longitudinem patebat: reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant", il m'apparaît de plus en plus clairement que César, comme à son habitude, a fait une description simple et précise du site d'Alésia . En fait, c'est nous qui butons sur la traduction de ce texte . Il m'est toujours apparu très étrange que César indique qu'il existe deux rivières sans les situer précisément . Mais il les a certainement mieux situé qu'on ne le pense ... En prenant comme fil conducteur, les rivières, on peut redécouper le texte d'une manière plus logique et obtenir un singulier diagramme .

Du coup la position des rivières devient évidente, une coule dans la plaine de 3000 pas et l'autre entre l'oppidum et les collines qui l'entourent sur toutes les autres parties ...

C'est ce que j'ai illustré sur le portrait-robot posté tout à l'heure ...

Obé ...


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Re: Alésia...

Message par obelix »

municio a écrit : Ton portrait robot semble être divisé en 2 parties prenant presque l'espace autour de l'oppidum en proportion 50-50,le coté de la plaine de 3000 pas d'un coté et le coté des collines de la ceinture de l'autre.
Cela me semble très éxagéré en ce qui concerne la plaine.
En 7,69,César,après avoir décrit rapidement la plaine,est passé à la description de l'espace restant concernant la ceinture de collines et a employé alors l'expression "reliquis ex omnibus partibus","de tous les autres cotés" (au pluriel),et non pas "de l'autre coté" (au singulier).
Sur ton dessin,on pourrait croire que l'on se trouve dans ce dernier cas.
D'accord avec toi ! J'aurais dû dessiner trois collines autour de l'oppidum, l'une au sud, l'autre à l'ouest, et la dernière au nord pour une meilleure schématisation du modèle . Ceci dit, je n'ai plus beaucoup de temps aujourd'hui, pour corriger ce dessin ...

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