vingt rats

[Pivoine]

J'ai souvent entendu prononcer ce mot en HS et dans le T.de B. mais il y a très longtemps car il me semble ne plus être en vogue, comme "vingt sept " d'ailleurs. Connaissez-vous ce mot ?

[pieradam]

Oui,souvent entendu,dans le sens de la stupéfaction,les personnes qui utilisaient cette expression ajoutaient " de Dieu "

Il y avait aussi : vingt-diales,vinzi,vindla,ou encore vindiou !!!!!

[amélie]

vingt rats c'est un juron ?

[amélie]

Pieradam, il y avait aussi vingt bleu.

[pieradam]

vingt rats c'est un juron ?

On peut dire ça comme ça,même si aujourd'hui,en regard de ce que l'on entend,ce " juron " est vraiment très anodin.

[Pivoine]

vingt rats c'est un juron ?

On peut dire ça comme ça,même si aujourd'hui,en regard de ce que l'on entend,ce " juron " est vraiment très anodin.

Maintenant le juron préféré et unique des jeunes et des un peu moins jeunes c'est p.....
On avait plus de vocabulaire avant

[lionel]

Maintenant le juron préféré et unique des jeunes et des un peu moins jeunes c'est p.....

Putaing ?

[gg25]

Entendu aussi "bon rat de bon rat !" dans le même style. Ce doit être également lorrain puisque l'humoriste vosgien Claude Vanony l'emploie dans ses sketches.
L'emploi de "rat" , "bleu", "sept" à la place de dieu était une façon élégante de jurer sans blasphémer.
C'est vrai que les jeunes ne jurent plus, tout fout le camp ma bonne dame...
Ils se "traitent", ce qui change tout.

[gg25]

Maintenant le juron préféré et unique des jeunes et des un peu moins jeunes c'est p.....

Putaing ?

Ne pas oublier d'ajouter "cong" si tu vis dans le sud-ouest.
Du côté de Marseille, c'est plutôt " oh fache de ..."

[lionel]

Ne pas oublier d'ajouter "cong" si tu vis dans le sud-ouest.

Je vis dans le sud, tout court. On dit plutôt "pute-cong".

[gg25]

Je vis dans le sud, tout court. On dit plutôt "pute-cong".

Tu as quand même bien du mérite !
Ce n'est pas en Franche-Comté qu'on entendrait des horreurs pareilles !

[Murie]

C'est vrai que le "bleu", comme euphémisme pour "dieu", se retrouve un peu partout, et n'est pas spécialement comtois. Cf les vieux jurons "morbleu" (mort [de] Dieu) ou "palsambleu" (par le sang [de] Dieu)
Quant aux jurons "modernes", ils n'ont souvent rien à envier à ceux de nos ancêtres : je me souviens avoir lu dans un "roman" en ancien français l'injure "orde fumasse", pas piquée des vers (littéralement "sale m.rd.")

[gg25]

Brassens, qui adorait les mots en général et le vieux français en particulier, a écrit sur le sujet "la ronde des jurons", une petite merveille en forme de catalogue.

[gg25]

... "bleu", comme euphémisme pour "dieu"...

Il n'y a d'ailleurs pas que le mot Dieu qu'il fallait éviter de prononcer, ainsi "sapristi" à la place de sacristie...
Toute une époque !

[pieradam]

... "bleu", comme euphémisme pour "dieu"...

Il n'y a d'ailleurs pas que le mot Dieu qu'il fallait éviter de prononcer, ainsi "sapristi" à la place de sacristie...
Toute une époque !

Et dans le même ordtre d'esprit: sapré pour sacré,que j'utilise souvent.

[pieradam]

Brassens, qui adorait les mots en général et le vieux français en particulier, a écrit sur le sujet "la ronde des jurons", une petite merveille en forme de catalogue.

Oui,et je me souviens de 2 en particulier,qui m'avait frappé :

Fesse-mathieu et jarnicoton !!!!!!!!!!

[hderogier]

Mon bon Pieradam,d'où vient ce juron:jarnicoton?

[pieradam]

Mon bon Pieradam,d'où vient ce juron:jarnicoton?

Honnètement Henri,je ne savais pas,mais google y sait beaucoup de choses,et m'a dit que notre pointu de roi, Henry le 4 ème qui jurait comme un pattier,se serait vu conseillé d'utiliser le nom de son confesseur un certain Coton,plutôt que le nom de son juron préféré " jarnidieu "

[hderogier]

Exact,son confesseur,Coton,avait demandé au bon Roi Henri de dire jarnicoton,plutôt que jarnidieu(je renie Dieu).

[pieradam]

Exact,son confesseur,Coton,avait demandé au bon Roi Henri de dire jarnicoton,plutôt que jarnidieu(je renie Dieu).

et tu sais ça toi,il est vrai que dans un certain sens,tu es confesseur,dans ta commune
En tout les cas pour l'érudition