obelix a écrit :Il se peut que César ait donné des informations plus que suffisantes pour retrouver Alésia ... Sous la forme Mandubiorum...
En Sanskrit, qui est la mère de nos langues indo-européennes, la racine MAN (Manus) signifie homme, comme man en anglais, mann en allemand, humain en français, etc ... Quant à Dubio, il provient du mot gaulois DUBRO (eau courrante, rivière), qui provient lui-même du mot Sanskrit Danubo (cours d'eau, rivière) . Or si il existe une rivière qui a conservé un nom proche de Dubro, c'est bien le Doubs! Les mandubiens seraient donc le "Peuple du Doubs"!
Sur la table de Peutinger, une station située sur le Doubs est appelée Ponte Dubris (Pont du Doubs) . En linguistique le B et le V se confondent (Par exemple Vesontio devient Besançon) . Ainsi, le Doubs était appelé DOUVOT en ancien français . Deux endroits en témoignent encore sur le Doubs, il s'agit de Port Douvot, près d'Avannes (aval de Besançon) et Ougney-Douvot (Amont de Besançon) .
Que dire d'EpoManduodurum, actuellement Mandeure, dont les habitants s'appellent les MANDUBIENS ? Cette ville se situe sur le Doubs . Elle est notée Epomanduo. sur la table de Peutinger, difficile de ne pas rapprocher ce nom avec l'Epo-MANDUBIORUM du B.G. ...
Certains préfèrent penser que "EPO" vient de cheval ou de la déesse Epona, moi je pense que ce préfixe est le même que dans "EPOnyme" (Origine du nom) . Chacun son truc ...![]()
Obé ...
salut Obé
Je pense que cette interprétation de la langue gauloise est fausse, aucune construction de ce genre n'existe, par contre nous avons celle de Epo Mandus (petit cheval de trait attelé, que je défends) qui se rapproche d'Atépomaros, autre nom de Bélénos (les dieux gaulois avaient 3 visages et au moins deux noms) Ce mon veux dire "Le grand cavalier" At grand, Maros pour monté.Nous avons également les Viromandués, donc les hommes en gaulois "Urio" et non man (forme germanique) dont parles César. DUBNO veux dire sombre profond ou aussi monde d'en bas.
Fais très attention Obé ne tombe pas dans les interprétations scabreuses du Gaulois comme le font Jost et Vieux Sage avec le latin, Jost pousse le délir jusqu'a voir dans le texte de César une sorte de langage codé, qu'il interprète pour faire coller Salins au texte, c'est une sorte de désespérance, car il ne pourrait admettre une seule seconde qu'il se trompe,son rêve s'effondrerait, et lui avec. Vieux Sage fini par voire des murs de 80m de large.!!!
Je te signale comme à beaucoup d'entre vous que mon livre est sorti.... il serai temps d'en prendre connaissance, il me semble.
J'ai moi même acheté et lu tout ce qui ce faisait sur Alésia ....même le livre de Vieux Sage.
Si vous voulez critiquer ma thèse alors ayez au moins l'obligeance de la connaitre, à partir de là je me ferai un plaisir de répondre à vos critiques
