Beuillot a écrit :Il me semblait que "baudroie" est le terme zoologique et "lotte" le terme de poissonnerie.
Je n'en trouve pas tous les jours (sinon je posterais le même message tous les jours

), mais il y en a assez régulièrement dans mon supermarché habituel. Et puis il y en a deux par lotte, donc là où on vend de la lotte...
Pourquoi serait-ce difficile à trouver? Parce que les poissonniers se les gardent?

Voilà ce que l'on dit sur les lottes de mer:
Avant toute chose, il ne faut pas confondre la lotte de mer (ou baudroie), que l'on trouve chez son poissonnier, et la lotte de rivière, que l'on pêche dans les eaux douces fraîches, notamment dans les lacs savoyards.
La lotte de mer est un poisson commun de l'Atlantique et de la Méditerranée. Elle mesure un mètre de long en moyenne, sa tête est énorme et son corps est brunâtre et sans écaille.
C'est un poisson tellement disgracieux qu'on le surnomme parfois "crapaud" ou "diable de mer". Il y a encore un siècle, les lottes prisent dans les filets de pêcheurs étaient rejetées à la mer, car leur aspect repoussant les faisait passer pour des monstres qui portaient malheur.
Et pourtant, ce poisson a beau être laid, il est au moins aussi délicieux. Sa chair fine et ferme est aujourd'hui très appréciée des amateurs de poisson. D'ailleurs, peu de personnes connaissent son apparence, puisque la lotte est toujours commercialisée étêtée, sous le nom de "queue ou joue de lotte".
(*) La lotte de rivière est un poisson devenu quasiment mythique. Dans les temps fabuleux d’avant les guerres mondiales, une pochouse ne se concevait pas sans elle. Un dicton local rappelle les effets supposés de cet ingrédient et explique du même coup sa popularité.
« Pour un foie de lotte
L’homme vend sa culotte
Et la femme trousse sa cotte. »