Sacré Obé, tu n'as pas d'égal pour faire écrire des pages.
vieux sage a écrit :obelix a écrit :
En fait, César dit au paragraphe 70, que la plaine s'étend entre les collines,comme nous l'avons décrit plus haut . Or, plus haut, il ne cite qu'une colline . Ne pouvant pas s'étendre entre une seule colline, il faut chercher dans la phrase suivante, les autres collines :
reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant (BG VII; 69)
C'est la qu'on trouve les autres collines et pas autour de l'oppidum, à mon avis ...
On peut dès lors imaginer une plaine de 3000 pas de long entourée de collines de même hauteur, faiblement espacées entre elles . Sur une de ces collines est situé l'oppidum .
Même si la syntaxe du texte ne permet pas de trancher, cette version me paraît la plus crédible ...
Obé ...
Je ne suis pas latiniste, mais il me semble bien que les termes que j'ai agrandis se conjuguent §
Voici notre ami César
"/...« Ante id oppidum planities circiter milia passuum tria in longitudinem patebat: reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant...»
Et voilà ta phrase :
obelix a écrit :Une plaine s'étend sur une longueur de 3000 pas, devant cet oppidum. Sur toutes les autres parties, des collines faiblement espacées entres elles et de même hauteur que l'oppidum, l'entoure .
Je suppose que se sont les collines qui entoure
nt la plaine ? Si oui je continue mon raisonnement.
César procède comme suit :
1- Designation d’un élément = cet oppidum
2- « ante » = « devant »
3- « devant = « une partie »
4- Dans cette partie (devant) il y a la plaine
Toi tu penses que les collines entourent (cingebant) la plaine.
Cela implique :
1- Que « devant cet oppidum » il y a la plaine.
2- Que les collines sont dans toutes les autres (reliquis) parties (partibus).
Enfin expliques-nous d’où vient le
l’ qui précède "entoure
nt" ?