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Article du vendredi 7 septembre 2007
Livre d'art et art du livre à Ornans
La capitale de la vallée de la Loue accueillera, ce week-end, le premier salon du livre d'art
Déjà prédisposée par son paysage et son histoire, Ornans ambitionne de devenir la capitale de l'art en Franche-Comté, voire au-delà. Après Vision Art 07, cet été, le chef-lieu de la patrie de Courbet inaugurera ce week-end son premier salon du livre d'art.
Une manifestation organisée en collaboration avec le Centre régional du livre de Franche-Comté (CRL-FC) et qui réunit une quarantaine d'éditeurs originaires des quatre coins de l'hexagone, en plus de libraires francs-comtois.
L'événement a été présenté hier à Ornans par Jean-François Longeot, maire d'Ornans et Dominique Bondu, directeur du CRL-FC.
Les samedi et dimanche prochains, les Parisiens Éditions du centre Pompidou, Diane de Selliers, Gründ, Mazenod et Citadelles, Thalia, Le Cercle d'art et Phaidon, hisseront leurs pavillons le long de la vallée de la Loue. Les Jurassiens Aéropage (Lons-le-Saunier) et Titom (L'Étoile) seront également de la partie.
« Un monstre sacré » chez Courbet
Deux prestigieux invités marqueront de leur présence le salon. Il s'agit du peintre argentin Ricardo Mosner et du pape du nouveau roman Michel Butor. « Un monstre sacré qui s'intéresse depuis longtemps à l'art et qui prépare un texte sur Courbet », glisse Dominique Bondu.
« Ornans, c'est d'emblée un tableau d'art ( ) et toutes les conditions nous paraissent réunies pour que ce salon dédié au livre d'art et au livre d'artistes, puisse y prendre son envol et devenir un événement de référence en France, voire au-delà », ajoute-t-il.
Le public pourra aller à la rencontre de Michel Butor samedi prochain au centre d'animation et de loisirs. La même opération sera rééditée le lendemain à 11 heures avec Ricardo Mosner à la Galerie des bords de la Loue. Le troisième volet de l'événement se déroulera à la bibliothèque municipale.
Le lancement du salon du livre d'art sera l'occasion pour la ville d'Ornans d'inaugurer à proximité de la Maison de la pêche et de l'eau, un atelier de lithographie. Une donation du Bisontin Daniel Donier. Surfant sur une expérience d'une cinquantaine d'année, celui-ci fera des démonstrations publiques. Un autre rendez-vous à ne pas rater !
Lors de la conférence de presse de ce mercredi, Daniel Donier à fait preuve de ses prouesses en reproduisant, en litho, un dessin de Jean-Claude Augé qui, pour sa part, a pris les commandes de la communication du salon.
Pour les fans de l'improvisation, un concert de jazz réunissant les talents d'Élisabeth Barbazan, Jean-François Michel, Marc Esposito, Benoît Lallemant et Lefaix Gildas sera également proposé en fin de soirée.
Dahmane Soudani
Livre d'art et art du livre à Ornans
- Thierry39
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Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Article du lundi 10 septembre 2007
Butor chez Courbet
L'écrivain était l'invité du premier salon du livre d'art d'Ornans ce week-end
Pour son premier salon du livre d'art, la ville d'Ornans a fait mouche. Samedi, la capitale de la vallée de la Loue a accueilli une véritable icône de la littérature contemporaine française en la personne de Michel Butor. Mais rien d'étonnant que cette figure emblématique du Nouveau roman s'invite au Pays de Courbet. « J'ai toujours été passionné par la peinture , je voulais faire de la peinture, devenir peintre et aujourd'hui, il y a toujours, chez moi, cette nostalgie de la peinture », confie Michel Butor pour lequel Courbet reste « un peintre extraordinaire ».
Outre le roman et la poésie, l'auteur du « Passage de Milan » a également écrit « des textes pour des artistes, des textes sur les artistes et des textes avec les artistes ». Ce sont aussi les artistes, surtout les jeunes, qui l'ont aidé à explorer des sensibilités que lui-même ne soupçonnait pas. « Si je continue à écrire de la poésie, c'est grâce à mes amis peintres et musiciens. C'est à eux que je dois cette période. Ils m'ont aidé à explorer des parties inconnues de mon château », explique Michel Butor. Mais, « Les artistes célèbres sont très fermés. Ils sont les gardiens d'une fortune. Une fortune esthétique, mais aussi numéraire », ajoute cet infatigable voyageur. Quant à lui, toujours jeune poète malgré le poids des années, il n'espère qu'une chose : « Qu'on continue à me poser des questions ; ce qui m'obligera à trouver des réponses ». Un plaidoyer qui lui permettra de corriger ce statut « d'écrivain très lu, mais peu entretenu ».
En marge de son intervention, Michel Butor a annoncé, samedi à Ornans, que les tomes V et ses VI de ses oeuvres complètes paraîtront en octobre prochain, avant la parution, d'ici une année -pourquoi à l'occasion de la deuxième édition du salon du livre d'art d'Ornans ? -, des tomes VII et VIII.
Dahmane Soudani
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Article du lundi 10 septembre 2007
Butor chez Courbet
L'écrivain était l'invité du premier salon du livre d'art d'Ornans ce week-end
Pour son premier salon du livre d'art, la ville d'Ornans a fait mouche. Samedi, la capitale de la vallée de la Loue a accueilli une véritable icône de la littérature contemporaine française en la personne de Michel Butor. Mais rien d'étonnant que cette figure emblématique du Nouveau roman s'invite au Pays de Courbet. « J'ai toujours été passionné par la peinture , je voulais faire de la peinture, devenir peintre et aujourd'hui, il y a toujours, chez moi, cette nostalgie de la peinture », confie Michel Butor pour lequel Courbet reste « un peintre extraordinaire ».
Outre le roman et la poésie, l'auteur du « Passage de Milan » a également écrit « des textes pour des artistes, des textes sur les artistes et des textes avec les artistes ». Ce sont aussi les artistes, surtout les jeunes, qui l'ont aidé à explorer des sensibilités que lui-même ne soupçonnait pas. « Si je continue à écrire de la poésie, c'est grâce à mes amis peintres et musiciens. C'est à eux que je dois cette période. Ils m'ont aidé à explorer des parties inconnues de mon château », explique Michel Butor. Mais, « Les artistes célèbres sont très fermés. Ils sont les gardiens d'une fortune. Une fortune esthétique, mais aussi numéraire », ajoute cet infatigable voyageur. Quant à lui, toujours jeune poète malgré le poids des années, il n'espère qu'une chose : « Qu'on continue à me poser des questions ; ce qui m'obligera à trouver des réponses ». Un plaidoyer qui lui permettra de corriger ce statut « d'écrivain très lu, mais peu entretenu ».
En marge de son intervention, Michel Butor a annoncé, samedi à Ornans, que les tomes V et ses VI de ses oeuvres complètes paraîtront en octobre prochain, avant la parution, d'ici une année -pourquoi à l'occasion de la deuxième édition du salon du livre d'art d'Ornans ? -, des tomes VII et VIII.
Dahmane Soudani
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