nnnSi le livre m'était Comténndate : le 21/12/2004 à 08:28nauteur : J-Minsujet : Si le livre m'était ComténVivre et habiter la montagne jurassienne " d'hier à demain " est un bel ouvrage didactique sorti des presses des éditions Néo. nnSous la plume d'un collectif d'auteurs, Olivier Blanchard, Françoise Ferreux-Juillard, Christine Le Pennec et Dominique Tonal, l'ouvrage explore les origines de la colonisation du massif, son évolution, avant de proposer de proposer des pistes menant vers " une maison durable ".nnA mettre entre toutes les mains, l'ouvrage offre les clefs pour comprendre l'histoire économique et sociale du massif franco-suisse. Des premières traces laissées par l'homme il y a 12.000 ans à Ranchot dans un abri sous roche, aux solides fermes comtoises aujourd'hui restaurées " entre tradition et modernité ", les auteurs passent en revue, l'adaptation humaine aux rudes conditions de la montagne. Tout en insistant en fin de volume sur les meilleures façons aujourd'hui de vivre sa maison dans le respect de l'environnement. Un concept finalement pas si éloigné des principes de vie en autarcie des polyculteurs du XVIIIe siècle.nnsource : http://www.estrepublicain.frn
nnnBourgs et villages de Haute-Saônenndate : le 19/12/2004 à 10:02nauteur : Silviensujet : Bourgs et villages de Haute-SaônenLa maison vésulienne Franche-comté édition a fêté avec éclat ses dix ans d'existence en haut de l'affiche des écrits comtois. nnSamedi dernier, et pour la troisième année consécutive, Franche- Comté édition a réuni à la salle des conférences de la mairie de Vesoul les auteurs comtois publiés sous son égide en 2004. Ce cru qui s'inscrit dans la lignée des plus grands et des plus prometteurs cultive la particularité d'être le dixième du nom. C'est dire si l'événement est d'importance pour la maison d'édition de Pascal Magnin qui a trouvé sa place au soleil par la qualité de ses auteurs et de ses publications à la remarquable iconographie.nnEn 1994, Pascal Magnin a invité le lecteur à prendre avec lui le tramway de Vesoul à Héricourt en passant par Lure. Il faut croire que la lente promenade a plu puisque, depuis ce voyage inaugural sur le chemin de l'édition, beaucoup d'autres ont été parcourus avec la même veine. Aujourd'hui, une centaine d'ouvrages, dont quelques monographies privées, ont été publiés par une cinquantaine d'écrivains comtois, dont 95 % de Haut-Saônois. Ce qui, il faut l'avouer, n'est pas commun et constitue sans doute une exception hexagonale. Franche-Comté édition, qui sort maintenant une vingtaine d'ouvrages par an, a ainsi atteint un intéressant rythme de croisière. La qualité de ses éditions a attiré l'attention du CRL (Centre régional du livre), ce qui a conduit le Conseil régional et la DRAC (direction régionale des Affaires culturelles) à offrir un financement. Qui se traduit notamment par une gestion des salons du livre de Paris et de Genève par ces entités et par la participation active et effective de la maison de Pascal Magnin. Avec le concours efficace et très précieux d'Anne Marie Bauquerey et de son méticuleux époux Jean, bibliophile passionné, collectionneur de fourneaux et auteur avec Joël Rieser du premier tome de Fourneaux et fonderies de Haute-Saône.nnPour fêter dix ans de publications et marquer l'événement comme il se doit, il fallait un ouvrage de référence traitant d'un sujet commun à tous les habitants de la Haute-Saône. Pour cette raison est né Une civilisation... La vigne en Haute Saône, livre écrit à deux mains par Serge Mandret et Pascal Magnin, à la riche iconographie rehaussée des merveilleuses aquarelles de Bernard Marion représentant les 33 Saint-Vincent répertoriés dans les villages produisant du vin. Cet ouvrage est de la même cuvée que ceux présentés ce samedi, et sa qualité irréprochable démontre bien, s'il en est encore besoin, en quelle estime l'éditeur tient les lecteurs et respecte les auteurs. C 'est sans doute ce qui fait le succès de Franche-Comté édition qui, d'année en année, arrive encore à surprendre. En bien, naturellement. La salle des conférences de la mairie vésulienne était noire de monde pour admirer une exposition haut de gamme. Comprenant plus de 50 aquarelles de Bernard Marion sur le thème de la Saint-Vincent et des villages qui hébergeaient ces puissantes confréries ainsi que des dizaines de photographies du début du XXe siècle ayant toutes la viticulture comme thème. Et, pour sacrifier à la tradition, un buffet de roi animé par le grand chef Alain Madeleine et une dégustation d'anthologie des vins des viticulteurs professionnels haut-saônois. Les plaisirs de la table et de l'esprit réunis, que demander de mieux ?nnhttp://www.lepays.net
nnnOmbres et lumières au royaume des jouetsnndate : le 15/12/2004 à 08:11nauteur : Silviensujet : Ombres et lumières au royaume des jouetsnIl était parti " A la découverte de la Franche-Comté " en 1990. Il n'en est toujours pas revenu bien que travaillant au sein d'une banque à Paris. Eric Coulon, pour qui l'écriture a toujours été un moteur essentiel, vient de publier son neuvième ouvrage sur sa région d'origine. Avant de se pencher dès l'an prochain sur le Doubs puis le Jura, c'est la Haute-Saône qu'il s'attache cette fois à faire découvrir à travers ses bourgs et villages.nnL'écrivain de passion fait ainsi une halte bucolique et historique dans 107 des 546 communes du département. Rappelant au passage que la Haute-Saône fut, du XVIe au XIXe siècles, le plus peuplé, le plus riche et le plus industrialisé de Franche-Comté. " Les villages rivalisèrent alors dans la construction d'églises et d'édifices publics qui font toujours leur fierté. C'est au pas du promeneur qu'il faut les découvrir pour bien sentir leur âme, qu'ils ont conservée en même temps que leurs traditions ".nnPréfacé par l'ancien sénateur Bernard Joly et illustré d'une centaine de photos signées Marc Paygnard, cet ouvrage parcourt ces lieux typiques de la plaine de la Saône au ballon de Servance, de la vallée de l'Ognon aux confins de la Champagne.nnEric Coulon a déjà promis de feuilleter à nouveau ce département comtois. En plongeant cette fois dans ses villes (Vesoul, Lure, Luxeuil, Héricourt et Gray). nn" Bourgs et villages de Haute-Saône ", éditions Cabédita, 160 pages, 24 €nnSource : http://www.estrepublicain.fr
nnnTextiles et art contemporainnndate : le 14/12/2004 à 08:07nauteur : Silviensujet : Textiles et art contemporainnThéâtres d'ombres, kaléidoscopes, lanternes magiques s'installent au musée du jouet de Moirans-en-Montagne (Jura). n n" Trésors de lumières, mystère des ombres ", ainsi s'intitule la nouvelle expo temporaire du musée du jouet de Moirans-en-Montagne. Une jolie proposition à quelques jours de Noël alors que se profilent les vacances scolaires, et une occasion unique et attrayante de remonter aux origines du cinématographe.nnPour marquer les étapes de ce voyage au pays des images animées, l'équipe du musée a plongé dans ses réserves, en particulier dans le riche fonds du musée de Canet-en-Roussillon racheté en 2003 par les Jurassiens. Une collection exceptionnelle de 3.500 pièces, dont de très rares jouets et instruments optiques des XIXe et XXe siècles.nnParce que la rétine garde une image lumineuse en mémoire durant une fraction de seconde, de nombreux chercheurs européens et américains s'intéressent à ce phénomène au début du XIXe siècle. Ils utilisent cette propriété de l'oeil pour inventer d'étranges appareils fournisseurs d'images animées. Ils s'appellent praxinoscope, zootrope, phénakistiscope, kaleidoscope, lampadophore, ou lanterne magique.nnIls transforment des vues fixes ou à défilement, sur papier ou sur plaque de verre, en projection d'ombres ou d'images mouvantes. Les thèmes sont aussi variés que le seront plus tard ceux du 7e art : burlesque, romanesque, fantastique, épique...nnL'amorce du reportage télé fait son apparition au milieu du XIXe, comme en témoignent d'étonnantes " vues à défilement pour lanterne magique " qui relatent par l'image la réception d'un plénipotentiaire français en Chine en juin 1858.nnPrès de 200 pièces, machines, coffrets, images, dont certaines extrêmement rares, comme le magnifique praxinoscope-théâtre du français Emile Reynaud, créé en 1877, composent cette exposition qui offre aussi une place aux ancestrales marionnettes des théâtres d'ombres de Java.nnEt pour que la découverte soit ludique, le musée du jouet a fait construire des répliques de praxinoscopes et autres lampadophores afin que les enfants puissent les manipuler. Un atelier " science ou magie ", conçu pour appréhender les mystères de l'optique et du mouvement est également proposé pour les groupes enfants ou adultes, avec des projections de films, pour remonter aux sources du cinéma.nnEt se souvenir que le Francais Léon Bouly a déposé le premier brevet du " cynématographe " en 1892, trois ans avant les frères Lumière, mais trois ans après que Thomas Edison ait inventé le film 35 mm...nnExposition ouverte jusqu'au 15 avril, au musée du jouet de Moirans-en-Montagne (tél : 03.84.42.38.64), tous les jours sauf le lundi. A voir aussi les collections du musée (2.000 jouets exposés, de l'antiquité à nos jours), l'atelier nnsource : http://www.estrepublicain.fr
nnnToujours les paysansnndate : le 12/12/2004 à 12:16nauteur : Silviensujet : Toujours les paysansnA Lons-le-Saunier, l'art se tricote de fil en aiguille. nnLes adultes sont interloqués, dubitatifs. Les enfants en visite scolaire adorent. Ils sont fascinés par ces boules blanches disséminées sur le sol de la salle ; par ce pull gigantesque fixé au mur et dont les manches dégringolent sur le plancher ; par cette confortable pile de couvertures qui invite aux roulades ; et par ces cactus en tissu, dont on leur explique qu'ils sont réalisés avec des vestes et des pantalons de policiers allemands. Incontestablement, l'exposition " De fil en aiguille " organisée au musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier par le fonds régional d'art contemporain, séduit les petits. On envie la fraîcheur de leur regard et leur imagination sans limites. Car il en faut pour " entrer " dans l'esprit de cette " collection " peu ordinaire.nnDès les années 60, des artistes se sont intéressés aux matériaux textiles pour expérimenter de nouvelles notions, le doux et le rugueux, le dense et l'aérien, le souple et le rigide. Comme Erwin Wurm qui cherche à tirer des formes structurées de matériaux informes tel le tricot.nnCertains artistes travaillent sur la notion de vêtement, de couture, de mode, de parure. D'autres utilisent le support tissu comme une toile ou une page. Annette Messager, au début des années 70, s'invente une collection de proverbes personnels, brodés à la main. Corinne Marchetti transforme le tissu en BD. Pierre Savatier se laisse captiver par un élégant voile d'organza " rose vermillon " capturé au contact d'un papier photographique et d'une source de lumière.nnL'américain Matthew Mc Caslin crée des installations à partir de couvertures usagées récupérées dans les hôpitaux et " organisées " comme des mille-feuilles. Beverly Semmes transforme des vêtements géants en paysages et en métaphores du corps humain. Pierre Tatu travaille la mousse dans la masse pour en tirer d'étranges " noyaux " blancs recouverts de tissu par un authentique tapissier. Et l'Allemand Peter Roesel associe des " éléments incompatibles et antinomyques " comme la botanique et les uniformes.nnUn monde étrange à découvrir avec un oeil débarrassé de tout préjugé.nn" De fil en aiguille ", jusqu'au 20 février 2005, musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier, tél : 03.84.47.64.30. Ouvert tous les jours sauf le mardi. Entrée gratuite le mercredi et le premier dimanche de chaque mois.nnsource : http://www.estrepublicain.fr
nnnCadavres dans Paris enneigénndate : le 12/12/2004 à 12:10nauteur : Silviensujet : Cadavres dans Paris enneigénJean-Louis Clade est un homme heureux. L'historien et auteur bisontin voit son ouvrage ëLa vie des paysans franc-comtois dans les années 1950 revenir en librairie, avec un huitième retirage, prêt à dépasser les 25.000 exemplaires. Un record en édition régionale.nnMérite justifié car autant le titre évoque le devoir scolaire, autant le contenu est passionnant et parle à la mémoire de la plupart d'entre nous. En ressuscitant des souvenirs d'enfance qui sentent bon le feu de bois, la pomme reinette, la fraîcheur des granges et l'odeur musquée du foin. nnPourtant l'auteur n'est pas un nostalgique, c'est un passionné des racines, du terroir, et un observateur qui porte un regard aiguisé sur les évolutions de la société. Rien de plus naturel dès lors que ce descendant de paysans apporte ce témoignage, le premier sur la " révolution agraire ", chez nous.nnAvec le tracteur et les machines agricoles les méthodes de travail évoluent. A la ferme l'eau arrive sur l'évier avec le transistor et le Kodak qu'on offre à la première communion. La voiture n'est plus un rêve inaccessible...nnDeux ans de recherches, une vaste iconographie, et des souvenirs familiaux engrangés en Haute-Saône, font un bouquin vivant, foisonnant, authentique et d'actualité. A l'heure où une autre révolution agricole est en marche, il est bon de se souvenir d'où l'on vient... nn" La vie des paysans franc-comtois " éditions Cabedita, collection " Archives vivantes ". En librairie nnsource : http://www.estrepublicain.fr
nnnLes vieux métiers à l'honneurnndate : le 12/12/2004 à 12:06nauteur : Silviensujet : Les vieux métiers à l'honneurnIl est l'un de nos auteurs régionaux les plus prolifiques. Romans - dont plusieurs adaptés pour la télévision- ouvrages historiques, biographies, livres d'art, contes, théâtre... André Besson est un incorrigible touche à tout. Ce boulimique de culture et d'écriture fait le bonheur d'une collection d'éditeurs et multiplie les rééditions et les prix littéraires.nnPrix international du roman du terroir pour La grotte aux loups ; Prix Emile Zola pour Le village englouti, Prix de la Société des Gens de Lettres pour Le moulin du silence, aux éditions Mon Village, il a aussi multiplié les succès chez France Empire à qui il a offert un Prix Louis Pergaud pour La louve du val d'amour. Et de passionnantes pépites historiques, comme sa biographie de Victor Hugo la Vie d'un géant qui en est à sa troisième édition.nnLorsqu'il se " repose ", André Besson affectionne un autre style, le polar, et prend plaisir à tricoter de sombres intrigues, dont l'une, Les Randonneurs, rééditée en poche chez Fleuve Noir a reçu le Grand Prix du roman policier.nnDans cette veine sa dernière oeuvre multiplie les cadavres et les coups tordus dans Paris enneigé. Son héros, commissaire principal aux stups, prend des libertés avec la routine policière, fonce tête baissée dans des pièges machiavéliques, mais se sort des pires situations avec élégance. L' écriture est efficace, et le suspens assuré.nn" La neige était rouge ", éditions Mon Village nnsource : http://www.estrepublicain.fr
Sabotier, fabricant de skis, cordier, casseur de pierre, rétameur ou lunetier. De vieux métiers aujourd'hui disparus que Francis Péroz, professeur d'histoire-géo à Belfort, a décidé de faire revivre.nn" En 1985, j'avais réalisé un long-métrage de 90 minutes présentant ces métiers en voie de disparition. J'ai également fait des photos. Grâce aux informations que j'avais conservées, j'ai écrit cet ouvrage. "nnUn livre bourré de souvenirs pour tous ceux qui ont connu cette époque et rempli d'anecdotes pour les plus jeunes. nnUn ouvrage instructif sous forme de roman, richement illustré. " J'ai imaginé l'histoire d'un grand-père et de son petit-fils, qui se promènent en Franche-Comté, dans les années 60 et rencontrent les différents artisans, au cours de leur parcours... "nn"Artisanat rural comtois", de Francis Péroz, Franche-Comté Editions à Vesoul, tél. : 03.84.78.60.66. Disponible à la Fnac et dans les grandes surfaces.nnsource : http://www.estrepublicain.fr