Prise d'otage

[pieradam]

On apprend que ce matin ,un jeune homme de 17 ans,aurait pris en otage une classe entière,dans le quartier de Planoise,à l'école maternelle Charles-Fourier.
Armé de 2 sabres,le danger et réel,bien que plusieurs élèves ont déjà été libéré.
Le préfet,le maire,le GIPN sont sur place,et un périmètre de sécurité a été mis en place.
Le ministre de l'éducation nationale Luc Chatel est attendu à Besançon.

[Murie]

Il détiendrait encore quatre enfants...

[Sobi]

DERNIERE INFORMATION - 12h08: Le preneur d'otages aurait demandé une arme pour se suicider.
Il reste «cinq ou six enfants» ainsi que leur institutrice à l'intérieur de l'école maternelle Charles-Fourier, située dans le quartier de Planoise, à Besançon, où une prise d'otages est en cours ce lundi depuis le début de la matinée, a indiqué à 20minutes.fr Jean-Pierre Magda, le directeur du cabinet du maire de Besançon. Si des membres du GIPN de Strasbourg, groupe de police d'élite, ont bien pénétré dans l'établissement, ils ne sont pas encore intervenus directement à l'encontre du preneur d'otages, a-t-il précisé, ajoutant que celui-ci aurait demandé une arme aux policiers afin de se suicider.

«Le dialogue est privilégié», a encore dit Jean-Pierre Magda, précisant que la fermeté ne serait utilisée qu'en dernier recours.

Au total, une vingtaine d'enfants, de 4 à 6 ans, ont été pris en otage vers 8h30 par un jeune homme de 17 ans armé de deux sabres, mais 14 d'entre-eux ont été libérés au fur et à mesure ou se sont enfuis, a expliqué Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, sur France Info.
Le preneur d'otages «présenterait des troubles de la personnalité»

Les enfants qui sont sortis, «nous les avons préservés, mis à l'écart dans une autre école (Saint-Exupéry) pour qu'ils soient au chaud et entourés par les instituteurs et des personnes compétentes», a déclaré Jean-Louis Fousseret qui se veut «optimiste» sur l'issue de la prise d'otage.

L'assistante maternelle qui était présente à l'arrivée des enfants à l'école est sortie avec un premier groupe d'enfants mais l'homme lui a demandé de revenir ensuite dans la classe. Le preneur d'otages «présenterait des troubles de la personnalité. Des contacts ont été pris avec son médecin», selon Jean-Marc Magda. Ses revendications ne sont en revanche pas encore connues. «Il y a un contact permanent entre le preneur d'otages et des opérateurs de la police depuis le début», a souligné le maire de Besançon.
Luc Chatel sur place

Le préfet du Doubs, le Samu, les pompiers ainsi que le GIPN sont sur place, ainsi que le ministre de l'Education, Luc Chatel, arrivé peu avant midi. Ce dernier est resté aux côtés des parents des enfants. Les familles sont prises en charge par une cellule d'aide psychologique dans l'école Saint-Exupéry à mesure qu'elles arrivent, a ajouté son directeur de cabinet. «Les enfants n'ont pas compris ce qu'il se passait», a-t-il encore indiqué sur I-Télé.

Autour de l'établissement, l'émotion est grande. «Mon petit-fils était dans l’école, mais il a réussi à sortir. Il est quand même un peu choqué. Il a été conduit dans une autre école maternelle de la rue. Il y a beaucoup de monde devant l’école, dont le maire. Les parents sont inquiets», a indiqué à 20minutes.fr Gérard Chabert, l'époux de la concierge de l’école primaire Charles-Fourier.

[Murie]

L'événement, qui s'est heureusement bien terminé, a même été "couvert" par la télé japonaise (attention, ça parle très vite... en japonais ! )