jost a écrit :obelix a écrit :jost a écrit :obelix a écrit :Tu ne crois pas que l'auteur qui répète déjà plusieurs fois les mots castrum, Vercassivellaunum, Iniquum loci et declivitatem va répéter aussi les adverbes "paene" et" leniter" ? Pourquoi pas la phrase entière à chaque fois, pendant que tu y es ?
Il l'a fait pour la plaine.
Mais pourquoi un endroit presque défavorable, qui devient défavorable tout court, serait choquant et pas un endroit presque défavorable qui devient exigu ?
Obé ...
Ce n'est pas le même tout simplement.
Erat a septentrionibus collis, quem propter magnitudinem circuitus opere circumplecti non potuerant nostri: necessario paene iniquo loco et leniter declivi castra fecerunt.
Le camp nord est établi dans un lieu (presque) désavantageux et en pente (légère) descendante.
Vercassivellaunum ad ea castra quae supra demonstravimus contendit;
Vercassivellaunos se porte vers le camp nord (quae supra demonstravimus) qui se trouve dans le lieu (presque) désavantageux et en pente (légère) descendante.
Maxime ad superiores munitiones laboratur, quo Vercassivellaunum missum demonstravimus.
Le danger est surtout grand aux fortifications supérieures où on a dit (demonstravimus) qu'on avait envoyé Vercassivellaunos, donc au camp nord qui se trouve dans le lieu (presque) désavantageux et en pente (légère) descendante.
Iniquum loci ad declivitatem fastigium magnum habet momentum.
A la pente descendante, l'inclinaison (ou autre fastigium") désavantageuse de l'endroit jouait un grand rôle . On retrouve dans cette dernière phrase la pente descendante (même si elle n'est plus "leniter" et le lieu désavantageux (même s'il n'est plus presque).
Il serait tout de même hautement bizarre que César se casse la tête pour décrire l'emplacement du camp nord, à un endroit désavantageux, nous explique que Vercassivelaunos s'y rend, que cet endroit est celui du plus grand danger, pour qu'au final ce soit un endroit tout à fait différent qui y joue un grand rôle. Avouez que c'est totalement illogique !
Obé ...