obelix a écrit :Toi, tu penses que ce sont les triangles du cône qui se rejoignent au fond ?
Les lignes convergentes se rejoignent en un point, oui.
Tu peux ne considérer que le sol et le plafond.
Il se trouve qu'il y a des côtés communs...
Alors c'est selon : soit tu vois 4 triangles, soit deux. Peut-être que le texte donne les explications avant ou après...
As-tu une référence ?
Mais tu devrais tout de même me dire en quoi j'ai faux !!! Et tout au moins, si tu es d'accord pour la traduction et ma vision des choses.
Modifié en dernier par jost le dim. 16 nov. 2014, 22:32, modifié 1 fois.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
municio a écrit :C'est éxactement ce que dit le texte et ce que j'ai traduit me semble t'il.
Et pour respecter le texte,les vallées encaissées doivent se situer dans les zones les plus basses de Rome,càd entre Palatin et Capitole d'une part (zone appelée Velabrum),entre Palatin et Aventin d'autre part où coule le ruisseau Marcia.
Moi je lis :
1- les lieux les plus bas des environs du forum
2- et les vallées encaissées.
Et pas les plus bas de Rome.
Tu n'as pas bien lu
les lieux les plus bas de la ville ("infima urbis loca"):
1) autour du forum ("circa forum")
2) et des vallées encaissées séparant les collines ("aliasque interiectas collibus conualles")
municio a écrit :Tu n'as pas bien lu
les lieux les plus bas de la ville ("infima urbis loca"):
1) autour du forum ("circa forum")
2) et des vallées encaissées séparant les collines ("aliasque interiectas collibus conualles")
Il semble que tu aies oublié que à la fin d'alias
excuses !!!
J'ai passé quasi le WE sur ce 'fastigum" de M !!!!
Alors maintenant je pars au
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
municio a écrit :Tu n'as pas bien lu
les lieux les plus bas de la ville ("infima urbis loca"):
1) autour du forum ("circa forum")
2) et des vallées encaissées séparant les collines ("aliasque interiectas collibus conualles")
Il semble que tu aies oublié que à la fin d'alias
excuses !!!
J'ai passé quasi le WE sur ce 'fastigum" de M !!!!
Alors maintenant je pars au
Tu es tout excusé mon cher jost
Gros dodo dans un grand lit douillet
obelix a écrit :Toi, tu penses que ce sont les triangles du cône qui se rejoignent au fond ?
Les lignes convergentes se rejoignent en un point, oui.
Tu peux ne considérer que le sol et le plafond.
Il se trouve qu'il y a des côtés communs...
Alors c'est selon : soit tu vois 4 triangles, soit deux. Peut-être que le texte donne les explications avant ou après...
As-tu une référence ?
Mais tu devrais tout de même me dire en quoi j'ai faux !!! Et tout au moins, si tu es d'accord pour la traduction et ma vision des choses.
Pour la référence, c'est "Lucrèce De La Nature Des Choses" (IV;420 et 430)
La phrase qui suit est "tecta solo iungens atque omnia dextera laeuis donec in obscurum coni conduxit acumen."
Traduite par "le toit rejoint le sol, le côté droit touche au gauche, jusqu'à ce que l'oeil confonde tout dans la pointe obscure du cône".
obelix a écrit :Toi, tu penses que ce sont les triangles du cône qui se rejoignent au fond ?
Les lignes convergentes se rejoignent en un point, oui.
Tu peux ne considérer que le sol et le plafond.
Il se trouve qu'il y a des côtés communs...
Alors c'est selon : soit tu vois 4 triangles, soit deux. Peut-être que le texte donne les explications avant ou après...
As-tu une référence ?
Mais tu devrais tout de même me dire en quoi j'ai faux !!! Et tout au moins, si tu es d'accord pour la traduction et ma vision des choses.
Pour la référence, c'est "Lucrèce De La Nature Des Choses" (IV;420 et 430)
La phrase qui suit est "tecta solo iungens atque omnia dextera laeuis donec in obscurum coni conduxit acumen."
Traduite par "le toit rejoint le sol, le côté droit touche au gauche, jusqu'à ce que l'oeil confonde tout dans la pointe obscure du cône".
Obé ...
En effet,cette phrase constituant les vers 430 et 431,qui suit le vers 429 comprenant "fastigia",est très importante.
Il y aurait bien 4 zones (toit,sol,partie gauche du portique,partie droite du portique) convergeant en un point,la pointe obscure du cône ("obscurum coni acumen").
A noter le mot pointe = "acumen".
Je ne sais si le sujet Alesia intéresse encore les intellos de ce forum. Moi j'y pense encore.
A ce titre, je propose la traduction suivante de la phrase de BG 7 85 qui est en partie à l'origine de l'intéressant débat sur le "fastigium"
" L'étroitesse du passage, l'inclinaison de ses versants, avaient une grande importance "
Cette trad. tient compte du large éventail de sens de "fastigium", traduit ici par "versants"
Elle traduit tous les termes de la phrase latine, y compris "loci" toujours oublié dans les autre trad.
Elle élimine le pléonasme "pente inclinée"
Elle retient la version "exigum" par souci de cohérence du texte BG: éviter la contradiction "presque défavorable" versus "nettement défavorable" induite par "iniquum"
obelix a écrit :
Pour la référence, c'est "Lucrèce De La Nature Des Choses" (IV;420 et 430)
La phrase qui suit est "tecta solo iungens atque omnia dextera laeuis donec in obscurum coni conduxit acumen."
Traduite par "le toit rejoint le sol, le côté droit touche au gauche, jusqu'à ce que l'oeil confonde tout dans la pointe obscure du cône".
Obé ...
En effet,cette phrase constituant les vers 430 et 431,qui suit le vers 429 comprenant "fastigia",est très importante.
Il y aurait bien 4 zones (toit,sol,partie gauche du portique,partie droite du portique) convergeant en un point,la pointe obscure du cône ("obscurum coni acumen").
A noter le mot pointe = "acumen".
Si on pouvait traduire "coni" par pyramide, au lieu de cône, ça éclairerait bien des choses, non ?
Il me semble avoir vu quelque chose, quelque part à ce sujet ... Je recherche !
Obé ...
Apparemment, Cicéron fait bien le distingo entre pyramide et cône !
De la nature des Dieux, Livre I;10
At mihi uel cylindri uel quadrati uel coni uel pyramidis uidetur esse formosior.
Et si, pour moi celle du cylindre, du carré, du cône, de la pyramide a plus de beauté?
Obé ...
Modifié en dernier par obelix le lun. 17 nov. 2014, 11:02, modifié 2 fois.
Rémus Faber a écrit :Je ne sais si le sujet Alesia intéresse encore les intellos de ce forum. Moi j'y pense encore.
A ce titre, je propose la traduction suivante de la phrase de BG 7 85 qui est en partie à l'origine de l'intéressant débat sur le "fastigium"
" L'étroitesse du passage, l'inclinaison de ses versants, avaient une grande importance "
Cette trad. tient compte du large éventail de sens de "fastigium", traduit ici par "versants"
Elle traduit tous les termes de la phrase latine, y compris "loci" toujours oublié dans les autre trad.
Elle élimine le pléonasme "pente inclinée"
Elle retient la version "exigum" par souci de cohérence du texte BG: éviter la contradiction "presque défavorable" versus "nettement défavorable" induite par "iniquum"
Dans les dictionnaires que je consulte la traduction de "locus" par "passage" ne s'applique qu'au passage d'un texte ...
Voilà dans Francis BACON (1561 - 1626), Novum organum, livre II, aphorisme 13;28, une traduction de conus par faisceau. Cette utilisation de conus est la même que dans le texte qui nous intéresse ...
Conus tamen et unio radiorum eadem sunt, sed ipse motus auget operationem caloris.
Cependant le faisceau des rayons, et leur concentration, sont les mêmes dans les deux cas; c'est donc le mouvement qui accroît l'effet de la chaleur.
Rémus Faber a écrit :Je ne sais si le sujet Alesia intéresse encore les intellos de ce forum. Moi j'y pense encore.
A ce titre, je propose la traduction suivante de la phrase de BG 7 85 qui est en partie à l'origine de l'intéressant débat sur le "fastigium"
" L'étroitesse du passage, l'inclinaison de ses versants, avaient une grande importance "
Cette trad. tient compte du large éventail de sens de "fastigium", traduit ici par "versants"
Elle traduit tous les termes de la phrase latine, y compris "loci" toujours oublié dans les autre trad.
Elle élimine le pléonasme "pente inclinée"
Elle retient la version "exigum" par souci de cohérence du texte BG: éviter la contradiction "presque défavorable" versus "nettement défavorable" induite par "iniquum"
Dans les dictionnaires que je consulte la traduction de "locus" par "passage" ne s'applique qu'au passage d'un texte ...
Obé ...
Dans google traduction, "passage" en français est traduit par "locus" en latin, mais on n'obtient pas la traduction inverse.
Cela étant, on peut remplacer "passage" par "lieu" dans la trad. de la phrase en question, le sens est le même, seulement un peu moins précis
Modifié en dernier par Rémus Faber le lun. 17 nov. 2014, 11:17, modifié 1 fois.
jost a écrit :infima n'est pas un superlatif.
Par ailleurs je ne vois qu'une vallée du Forum au Tibre, le Vélabre entre capitole et Palatin.
Dans la phrase, il y a plusieurs égouts qui se jettent dans le Tibre !
OUI
Et alors ?
Une seule vallée : le Vélabre.
Et moi je lis des "Vallées"
Infima n'est pas un superlatif, donc pas de valeur absolue.
Le bas, et même le plus bas de la ville si, tu veux, des environs du forum et des vallées. ( sur la carte au sud du Forum et le bas des vallées)
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Ça y est ! J'ai retrouvé le fameux texte auquel je pensais !
Nous avons bien un "fastigia cono" comme dans le texte qui nous intéresse ! Il s'agit de "AUSONE, Idylles (Mosella, Rosae) (15;310)
conditor hic forsan fuerit Ptolomaidos aulae Dinochares, quadro cuii in fastigia cono surgit et ipsa suas consumit pyramis umbras, iussus ob incesti qui quondam foedus amoris Arsinoen Pharii suspendit in aere templi.
Ici peut-être aura passé le constructeur du palais des Ptolémée, Dinocharès, dont la pyramide dresse vers sa pointe ses quatre faces triangulaires et détruit elle-même sa propre ombre !
Primum tecti apice in conum cacuminato, cum ab angulis quadrifariam concurrentia dorsa cristarum tegulis interiacentibus imbricarentur; ipsa uero conuenientibus mensuris exactissima spatiositate quadratur:
Le toit qui la couvre se termine en cône, dont les quatre côtés sont revêtus de tuiles creuses; cette salle est carrée, d'une étendue convenable, et d'une exacte proportion