obelix a écrit :
[
Tu as lu dans le texte qu'il y a une plaine à l'est ?
Merci de m'indiquer où !
Même remarque pour les vallées en V ...
Obé ...
Notre chère Simone a raison : ça blablate !
César écrit que des troupes gauloises sont installées sur la partie EST de la colline (orientem solem) et que
toutes les autres parties sont ceintes par des collines et que la colline centrale est sépaée d'elles par un espace médiocre (spatio mediocri).
Si toutes les autres parties sont occupées par des collines proches, la plaine ne peut se trouver que du côté EST.
Concernant les vallées en V, cela n'est écrit nulle part : ces vallées sont étroites et les rives (en tous cas du côté oppidum) sont constituées de PRAERUPTA.
abrupt, à pic !
Nos apprentis latinistes devraient se contenter des traductions habituelles.
Le capitaine Gallotti restituait ainsi le paysage : "La fortification qui
paraît si impressionnante vue d'en bas, peut n'être que le rebord d'un plateau,
espace vulnérable qu'il faut barrer à moins que la nature ne s'en charge. C'est
toute l'aventure de l'éperon barré. La description de César parle aux yeux
presque aussi complètement qu'une carte topographique. Les collines voisines de
celle qui supportait l'oppidum et qui l'égalaient en hauteur faisaient partie, avec
elle, d'un même plateau découpé par des ravins étroits. Les collines devaient
présenter des flancs de même inclinaison que ceux qui rendaient l'oppidum
imprenable d'assaut, et conséquemment elles entouraient la colline centrale d'un
cercle aussi infranchissable pour les Gaulois que l'était celle-ci pour les
Romains."