Du coup César décrit la totalité du site:jost a écrit :mais dire quoi ça veut ?obelix a écrit :on répond: << Au moyen d'un espace interposé médiocre à la surface de même niveau (que la plaine ?) >>
Au centre, un oppidum assez haut pour qu'on ne puisse le prendre autrement que par un siège . Devant une plaine "intermissam collibus" donc située entre l'oppidum et au moins une colline . Sur les autres côtés de l'oppidum, on retrouve la même chose que devant à savoir, un espace de même niveau que la plaine, mais moins large (mediocri). Il est aussi "intermissam collibus" puisqu'il est "interjecto spatio" . On a donc la même chose qui entoure l'oppidum . La grande différence, c'est que la partie la plus vaste ne sera pas englobée dans la contrevallation, pour deux raisons complémentaires, la grandeur du périmètre à englober, et le besoin de ménager un espace propre à une bataille de cavalerie (Cf les 2 dernières batailles de cavalerie perdues par les gaulois) . L'espace médiocre, lui, sera englobé dans la contrevallation qui suivra la hauteur du flanc des collines tourné vers l'oppidum .
Rappelez-vous quand je disais << il y a plusieurs plaines à Alésia, sinon César n'insisterait pas lourdement, par trois fois sur la longueur de la plaine de 3000 pas >> (Ante id oppidum planities circiter milia passuum tria in longitudinem patebat ... ... quam intermissam collibus tria milia passuum in longitudinem patere supra demonstravimus ... ... eam planitiem, quam in longitudinem tria milia passuum patere demonstravimus ...) Si il n'y avait existé qu'une plaine à Alésia, César n'aurait pas bourriné de la sorte ! (J'étais à ce moment partisan de la thèse de Salins !)
Encore une petite remarque ...
César cite deux cours d'eaux, sur deux parties (pars) de la colline oppidale . Et si chacun des espaces entourant la colline était la plaine d'un des cours d'eau ? Ce serait d'une logique ...

Obé ...