municio a écrit :Tout cela se tient et est parfaitement logique.Certains en haut lieu feraient bien de considérer les témoignages de tous les auteurs antiques et d'en tenir compte,surtout quand ils concordent!
Pour être encore plus précis.
Analyse
« reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant »
Selon Contans : « de tous les autres côtés la colline était entourée à peu de distance de hauteurs dont l’altitude égalait la sienne. »
1-Le groupe de mots « mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio » est au singulier et l'ensemble sujet/verbe(colles/cingebant) au pluriel.
2-La version de Constans, bien que juste, manque de précision. En effet, subrepticement, « oppidum » devient la « colline » et SUJET, « altitudinis », un génitif singulier, reste bien au singulier, et "colles", le véritable sujet latin au pluriel, est carrément supprimé. (J’ai mis un certain temps à m’en apercevoir, en raison de la présence du mot « colline » dans la proposition.)
En ne rapportant pas littéralement et intégralement « un espace médiocre d’un toit à deux pente à pareille élévation que l’oppidum », Constans évite toute polémique, le sujet devient "la colline", et le verbe passe au singulier. Il occulte ainsi le sens premier de la proposition césarienne, imposé par le groupe sujet/verbe au pluriel; en effet, l’inexpugnabilité du site ne réside pas dans le fait que la ceinture de collines soit d’égale hauteur à l’oppidum, mais bien dans la particularité topographique
des collines qui enveloppaient(colles cingebant) la place forte d'une pente abrupte en V.
