Un peu de culture
- pieradam
- Cancoillotte Addict
- Messages : 14285
- Enregistré le : lun. 24 sept. 2007, 13:56
- Localisation : Besançon
Un peu de culture
> "La prochaine fois que tu te laves les mains, et que tu trouves la température de l'eau pas vraiment agréable, aie une pensée émue pour nos ancêtres... Voici quelques faits des années 1500 :
>
> *La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai, et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement, et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.*
>
>
> *Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre ; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche.
> A ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un... D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain»!*
>
> *En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois. C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant, et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. D'où l'expression anglaise « It's raining cats and dogs ».*
>
> *Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C'était un vrai problème dans les chambres à coucher, où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie. C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection.
> Ainsi est né l'usage du ciel de lit.*
>
> *A cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit, et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron *
>
> *Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure.
> C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques. Le pain était divisé selon le statut social. Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie, et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.*
>
> *Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb.
> Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience. D'où l'habitude de la veillée mortuaire.*
>
> *La Grande-Bretagne est en fait petite, et à cette époque, la population ne trouvait plus de place pour enterrer ses morts. Du coup, on déterra des cercueils, et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4% d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant. Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt, reliée à une clochette à la surface du cimetière. Et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille. C'est ainsi que naquit l'expression « sauvé par la clochette ».*
>
> Qui a donc dit que l'histoire était ennuyeuse? "
>
> *La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai, et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement, et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.*
>
>
> *Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre ; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche.
> A ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un... D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain»!*
>
> *En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois. C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant, et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. D'où l'expression anglaise « It's raining cats and dogs ».*
>
> *Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C'était un vrai problème dans les chambres à coucher, où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie. C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection.
> Ainsi est né l'usage du ciel de lit.*
>
> *A cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit, et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron *
>
> *Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure.
> C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques. Le pain était divisé selon le statut social. Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie, et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.*
>
> *Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb.
> Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience. D'où l'habitude de la veillée mortuaire.*
>
> *La Grande-Bretagne est en fait petite, et à cette époque, la population ne trouvait plus de place pour enterrer ses morts. Du coup, on déterra des cercueils, et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4% d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant. Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt, reliée à une clochette à la surface du cimetière. Et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille. C'est ainsi que naquit l'expression « sauvé par la clochette ».*
>
> Qui a donc dit que l'histoire était ennuyeuse? "
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Re: Un peu de culture
! Tout simplement !
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.
- g_painblanc
- Cancoillotte Addict
- Messages : 1624
- Enregistré le : jeu. 08 nov. 2007, 8:01
- Localisation : ARC ET SENANS
- Contact :
Re: Un peu de culture
S'est bien sympathique
Mon prénom est Gilbert, Mon nouveau site : www.arcetsenans.com
Ma passion : www.cloches.org - Mes vidéos : http://fr.youtube.com/user/gpainblanc - mon soutien : www.smam.info
Ma passion : www.cloches.org - Mes vidéos : http://fr.youtube.com/user/gpainblanc - mon soutien : www.smam.info
- lionel
- Cancoillotte Addict
- Messages : 24039
- Enregistré le : ven. 08 déc. 2006, 14:09
- Localisation : A l'ouest, toujours plus à l'ouest...
Re: Un peu de culture
Heu... C'est récent la tomate, ou bien ?pieradam a écrit : C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- Murie
- Cancoillotte Addict
- Messages : 5149
- Enregistré le : lun. 28 mai 2007, 10:31
- Localisation : Oppido maximo Sequanorum
Re: Un peu de culture
Toutes les solanacées, comme le datura, la belladone, la pomme de terre ou la tomate, de même que le tabac, sont potentiellement toxiques, bicôze y en avoir méchants alcaloïdes à l'intérieur...lionel a écrit :Heu... C'est récent la tomate, ou bien ?pieradam a écrit : C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques.
la tomate a été importée en Europe au 16e s. depuis l'Amérique du Sud, longtemps connue connue en France sous le nom de "pomme d'or" (nom qu'elle porte encore en italien).
Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon
- pieradam
- Cancoillotte Addict
- Messages : 14285
- Enregistré le : lun. 24 sept. 2007, 13:56
- Localisation : Besançon
Re: Un peu de culture
Chéri,je t'aime,chéri je t'adore,comme la Salsa del pomodore!!!
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
- La Gargouille
- J’aime ! Une tartine donc
- Messages : 72
- Enregistré le : dim. 18 juil. 2010, 15:42
Re: Un peu de culture
Interessant tout ça...
Re: Un peu de culture
Plus qu'intéressant, même! Il t'en reste en réserve, pieradam?
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
- lionel
- Cancoillotte Addict
- Messages : 24039
- Enregistré le : ven. 08 déc. 2006, 14:09
- Localisation : A l'ouest, toujours plus à l'ouest...
Re: Un peu de culture
Tu quoque mi fili ?pieradam a écrit :Chéri,je t'aime,chéri je t'adore,comme la Salsa del pomodore!!!
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Re: Un peu de culture
Mais la consommation de datura est toudeméme plus spectaculaire que celle de patate, Murie-chou.Murie a écrit : Toutes les solanacées, comme le datura, la belladone, la pomme de terre ou la tomate, de même que le tabac, sont potentiellement toxiques
Entre "c'était horrible" et "je ne me rappelle de rien" , les témoignages des consommateurs font envie.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.
- lionel
- Cancoillotte Addict
- Messages : 24039
- Enregistré le : ven. 08 déc. 2006, 14:09
- Localisation : A l'ouest, toujours plus à l'ouest...
Re: Un peu de culture
On y fait quoi avec le datura ? J'en ai et j'ai de la blanquette ?Beuillot a écrit :[Mais la consommation de datura est toudeméme plus spectaculaire que celle de patate, Murie-chou.
Entre "c'était horrible" et "je ne me rappelle de rien" , les témoignages des consommateurs font envie.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Re: Un peu de culture
Un appel aux suicidaires?lionel a écrit :On y fait quoi avec le datura ? J'en ai et j'ai de la blanquette ?Beuillot a écrit :[Mais la consommation de datura est toudeméme plus spectaculaire que celle de patate, Murie-chou.
Entre "c'était horrible" et "je ne me rappelle de rien" , les témoignages des consommateurs font envie.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Re: Un peu de culture
Mitch a écrit :Ils sont mignons...Beuillot a écrit :Murie-chou.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.
- hderogier
- Cancoillotte Addict
- Messages : 6055
- Enregistré le : ven. 19 déc. 2008, 9:30
- Localisation : 70 GEZIER
Re: Un peu de culture
A propos de culture,entendu sur France 3:le journaliste,évoquant les locaux des objets trouvés à Paris,parlait d'une"caserne d'Ali Baba",ce qui m'a laissé baba!!!
Rien n'est moins sûr que l'incertain.
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Re: Un peu de culture
1) Une infusion.lionel a écrit : On y fait quoi avec le datura ?
2) On invente de nouveaux sports extrêmes.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.