nndate : le 03/06/2004 à 12:59nauteur : J-Minsujet : Version contradictoire ??nété 2003 : bilan en demi-teinte nnSi la Franche-Comté n'a pas à rougir des résultats touristiques de la saison 2003, elle fait face à des difficultés sectorielles et doit renforcer son image.nnLe comité régional du tourisme de Franche-Comté vient d'éditer le bilan de la saison estivale 2003. Les chiffres fournis par l'Observatoire régional du tourisme et l'INSEE indiquent une progression des séjours (+0,2%) ainsi que des nuités (+0,2%). Au cours de l'été 2003, la Franche-Comté a recensé environ 2 millions de séjours (+11% par rapport à l'été 2002) de clientèles françaises représentant près de 9,5 millions de nuitées (+14% par rapport à 2002). Néanmoins, ces bons résultats doivent être nuancés. La Franche-Comté n'est pas une destination vedette dans l'Hexagone. Que ce soit en été comme en hiver, la région connaît pour l'essentiel un tourisme de passage, dont bénéficient très largement des sites comme la Citadelle à Besançon, la chapelle Le Corbusier à Ronchamp ou le musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux.nCe que révèlent les chiffres de l'été 2003 est une saisonnalité très marquée : les mois de juillet et d'août représentent à la fois la moitié des séjours et la moitié des nuitées en Franche-Comté. La durée moyenne de séjour diminue légèrement, passant de 6,3 à 6,2 jours. La durée de séjour la plus longue est enregistrée en août avec 8,5 jours contre 4,2 jours en juin. Le phénomène est encore accentué au niveau de la fréquentation hôtelière. La durée moyenne de séjour demeure stable avec 1,51 jour, mais sur un marché où la Franche-Comté enregistre un recul de 2,3 % par rapport à 2002. Plus inquiétant, la région enregistre le troisième été consécutif de repli de l'activité hôtelière. Le nombre des nuitées baisse de 0,5 % dans le Doubs, de 2,4 % dans le Jura, de 3,5 % en Haute-Saône et de 4,6 % dans le Territoire de Belfort. Il est vraisemblable que le Nord Franche-Comté ait été touché par la baisse de 0,7 point de la clientèle d'affaires.nPréoccupante aussi est la diminution du nombre des étrangers dans les hôtels francs-comtois l'été dernier. La part des étrangers est en baisse de 2,4 points. Les nuitées, un peu plus de 277 000, sont en diminution de 11 % par rapport à l'été précédent. Pour la deuxième année consécutive, le nombre des arrivées diminue de manière importante (-13,1 %). Comme chaque année, ce sont les Allemands qui sont les clients les plus assidus des hôteliers francs-comtois (86 470 nuitées) devant les Suisses (38 000 nuités), les Britanniques 35 930 nuitées, les Belges et les Luxembourgeois (33 570 nuitées). Au total, ce sont quelque 180 000 touristes étrangers, qui ont séjourné l'été dernier en Franche-Comté. Fort heureusement pour la région, le niveau de fréquentation de la clientèle française a progressé de 1,3 % pour un total de 922 850 nuitées.nIl est plus que vraisemblable que la canicule de l'été dernier a sensiblement modifié certains comportements. Le nombre d'arrivées dans les campings de Franche-Comté a augmenté de 12, 4 % par rapport à l'été 2002. Le nombre des nuitées est en hausse de 18,2 %, avec une durée moyenne de séjour de 4, 5 jours. Les campings de 3 et 4 étoiles ont assuré plus de 70 % des nuitées. Fait révélateur, la durée moyenne de séjour s'allonge au fur et à mesure de la montée en gamme des établissements : 3,1 jours dans les campings 1 étoile, 3,7 dans les 2 étoiles, 4,3 dans les 3 étoiles et 6,7 dans les 4 étoiles. Toutefois, le constat fait dans le parc de l'hôtellerie de plein air est celui, inquiétant, que la part des nuitées étrangères ne progresse plus. Certes, les Hollandais restent les plus fidèles, avec près de 520 000 nuitées (+14%), suivis des Allemands (190 577 nuitées), les Britanniques (76 477 nuitées) et les Suisses (43 600 nuitées). En revanche, la clientèle étrangère, qui loue des gîtes ruraux en Franche-Comté, demeure stable. Les Hollandais sont les plus nombreux, devançant les Britanniques, les Belges et les Allemands. Dans le domaine de la restauration, le chiffre d'affaires régional indique aussi un tassement. En juin 2003, il baisse de 1,4 point. En juillet et août, il progresse de 0,6 %, pour baisser en septembre de 0,5 %. Comme d'habitude, les zones de montagne, le Haut-Jura en particulier, restent les destinations favorites en Franche-Comté. Ces zones représentent 43,4 % des jours vendus. Le Haut-Jura représente 15,5 % de l'activité touristique régionale, contre 20 % en hiver. On voit bien au travers de l'ensemble de ces chiffres que la Franche-Comté souffre encore d'un déficit d'image au plan touristique.nnSource : http://www.lepays.netnnhttp://www.alsap ... 79.pdfnnnn
nndate : le 03/06/2004 à 13:14nauteur : J-Minsujet : Autre version, dans le même journal....nTOURISME : Fréquentation en haussennLes touristes français ont été plus nombreux en 2003 dans notre région. Et la Citadelle de Besançon reste le site le plus visité en Franche-Comté. nnnLa fréquentation touristique en Franche-Comté s'est renforcée en 2003, mais de façon hétérogène selon les secteurs, d'après une étude fournie par le Comité régional du tourisme en Franche-Comté. D'une manière générale, les Français ont réalisé plus de séjour dans notre région avec 3,2 millions, ce qui représente une augmentation de plus de 6 %. Le nombre de séjours augmente de 0,5 %, les Français ayant effectué 175,3 millions de séjours en 2003, contre 174,4 millions en 2002. C'est le total le plus important enregistré depuis 1996. Cette année, la Franche-Comté occupe la 18e place sur 22 régions françaises pour les séjours et la 16e place pour les nuitées. En revanche la clientèle étrangère a été moins nombreuse, néanmoins c'est la Haute-Saône qui a accueilli le plus d'étrangers devant le Territoire de Belfort, le Jura et le Doubs. Les touristes allemands restent les plus nombreux malgré une diminution de 15,2 % de leurs nuitées devant les Suisses (+2,7%). La progression de 8,3 % des nuitées réalisées par les Britanniques leur permet de revenir en troisième place, devant les Belges dont la fréquentation baisse sensiblement. Les Hollandais arrivent en cinquième position (-11,7 %).nnDiminution des nuits d'hôtelsnnEn 2003, la fréquentation de l'hôtellerie classée tourisme diminue légèrement. Le nombre de nuitées est en légère baisse (-1,5 %), cependant l'hôtellerie de tourisme franc-comtoise enregistre une progression de 10,5 % des nuitées depuis 1996. Cette année, le nombre de nuitées progresse de 1,3 % pour les établissements 3 et 4 étoiles. Ces hôtels représentent 16,6 % du total régional. à l'inverse, le nombre de nuitées diminue pour les autres catégories de classement : très faiblement pour les hôtels 0 et 1 étoile (-0,4 %) et de manière plus sensible pour les hôtels 2 étoiles (-2,6 %) qui représentent toujours plus de 61 % de l'activité hôtelière régionale. A souligner qu'avec la canicule de l'été 2003, les touristes ont vraisemblablement recherché des chambres d'hôtel équipées de climatisation, ce qui explique l'augmentation des nuitées dans les établissements les plus étoilés. A noter que si les nuitées baissent dans trois des quatre départements francs-comtois, seule fréquentation du territoire de Belfort est stable avec 217 880 nuitées. Juillet et août représentent en 2003, 24,1 % de l'activité. La fréquentation des campings augmente de manière substantielle, aussi bien pour les touristes français que pour les étrangers.nn1 300 000 visiteurs dans les muséesnn1 306 914 viseurs ont été accueillis en 2003 dans les 78 musées dont le Comité régional du Tourisme en Franche-Comté connaît la fréquentation. Les 10 musées des techniques et cultures comtoises enregistrent une progression de 1,9 %, mais la plupart des autres musées affichent une fréquentation en baisse, de -12,8 % dans le Doubs, - 4,9 % dans le Jura, et de - 15,1 % sur les 5 musées du Territoire de Belfort. Seule la Haute-Saône tire son épingle du jeu avec une fréquentation en hausse + 2,9 % sur huit musées. Ce qui reflète d'une certaine manière la hausse des touristes étrangers dans ce département. La Citadelle de Besançon arrive en tête des sites touristiques francs-comtois les plus visités avec 276 169 entrées, devant la Verrerie de Passavant la Rochère en Haute-Saône avec 100 052 visiteurs et le musée Peugeot qui comptabilise pour 2003, 90 263 visiteurs. A noter la belle fréquentation de la maison de la réserve de Remoray avec 26 058 entrées. Et la belle progression du musée Courbet à Ornans, avec 25 000 visiteurs, soit 5000 de plus qu'en 2002. En résumé la saison touristique en Franche-Comté évolue peu d'une année à l'autre malgré un tassement en période estivale.nnSource : http://www.lepays.net
nndate : le 09/06/2004 à 13:05nauteur : Silviensujet : La montagne, c'est d'abord la neigenCelà concerne cette fois le territoire de Belfort....nnTOURISME : Le petit cru de 2003 nnDans le Territoire comme ailleurs, l'année 2003 ne restera pas dans les mémoires en matière de tourisme. La faute, en particulier, à la canicule. nnété caniculaire, tensions internationales et peur du terrorisme, contrecoup local des difficultés économiques d'Alstom... Sans trop de surprise, la saison touristique 2003 du Territoire de Belfort aura été des plus moroses. Dans ce tableau tristounet, les responsables de la Maison départementale du Tourisme, qui a tenu hier soir son assemblée générale annuelle (et entériné un budget de 966 939 €), ont tout de même trouvé quelques motifs de satisfaction : d'un point de vue " protocolaire ", déjà, la réattribution, l'an passé, du titre envié de département fleuri au Territoire, cinq ans après la première obtention officielle de cette distinction. nnContexte difficilenn" De manière générale, le bilan 2003 n'est pas terrible, reconnaît la directrice de la Maison du tourisme Lucie Le Van Caï, mais la Franche-Comté et la Bretagne s'en sont plutôt mieux sorties l'an passé que les autres régions françaises. Et au sein de la Franche-Comté, spécialement notre département. " Bref, dans un contexte difficile, le Territoire a " limité la casse ". " En fréquentation pure à la Maison du Tourisme, on s'est maintenu à un niveau équivalent à celui de 2002, reprend Lucie le Van Caï, avec 68 000 visiteurs reçus - mais les chiffres de l'hôtellerie, en revanche, sont nettement mois bons - et 2003 a été une très mauvaise année pour les congrès... Même si ça a très bien redémarré depuis le début 2004. " Accusés là encore, la canicule, et le climat économique incertain, mais aussi la persistance d'un phénomène ancien : Belfort et le Territoire ne demeurent encore souvent que des lieux d'étape.nnFaire revenir les SuissesnnLa Maison du Tourisme, face à ces divers constats, déplore d'être trop souvent vécue comme une structure simple pourvoyeuse de dépliants. Qu'on se le dise, son équipe se dépense quotidiennement pour améliorer l'attractivité du Territoire - en terme d'actions de communication ou de diversification de l'offre - des parcours adaptés aux personnes handicapées ont par exemple récemment été mis sur pied dans la vieille ville de Belfort. Bref, " nous sommes des instigateurs d'augmentation de la durée des séjours ", insiste encore Lucie Le Van Caï d'un ton décidé. Et de conclure, statistiques sous les yeux, par l'évolution la plus frappante de l'an passé : les touristes français, bon an mal an, représentaient jusqu'ici 70 % des visiteurs du Territoire. En 2003, ils ont fait un bond à 88 % du total : " C'est une tendance lourde, au vu de la logique de développement du tourisme de proximité que nous voulons mette en place... Mais on aimerait bien faire revenir les Suisses... " La vieille histoire du verre à moitié plein, en somme...nnSource : http://www.lepays.netnnConclusion, il faut bien lire tous les articles et faire la part des choses....![]()
nndate : le 25/08/2004 à 10:03nauteur : J-Minsujet : Juillet maussade pour le tourismenUne étude commandée par " Les Montagnes du Jura " donne une idée des satisfactions et insatisfactions des vacanciers du massif. n n L'étude a été commandée à Altimax, une agence alpine, par neuf sites du massif du Jura, du Doubs à l'Ain, notamment Métabief et Les Fourgs dans le Doubs. Le but étant d'avoir une meilleure connaissance des souhaits de la clientèle touristique, et de mettre en oeuvre un plan d'amélioration. 1.472 personnes ont été interrogées, au pied des pistes de ski, dans les lieux d'hébergement et à proximité des offices de tourisme, entre le 22 décembre 2003 et le 21 mars 2004. Des tables rondes ont permis d'affiner les opinions. nnIl s'avère que la première motivation du vacancier qui choisit le Jura est celle de la proximité et de la facilité d'accès, proximité par rapport au domicile, mais aussi de la famille ou d'amis résidant près des sites. Ils en aiment le calme (76 % des personnes interrogées) et la beauté des paysages (73,2 %), les grands espaces et l'atmosphère mystérieuse. " C'est plus beau que la Savoie ", affirme un habitant des Alpes. Ils en apprécient le caractère familial (59 %), l'accessibilité aux enfants, et les prix attractifs (53,6 %). " Dans le Jura, il faut une carte IGN, dans les Alpes la carte bancaire ".nnTrès satisfaits en général de l'accueil et de l'hébergement, les touristes émettent des réserves sur la restauration.Ce qui peut expliquer leur fidélité : 77,7 % sont déjà venus plus de trois fois. Fidélité qui se concrétise également dans des réservations faites d'une année sur l'autre. nnPas vraiment curieux a priori sur les activités parallèles, ils sont contents de les savoir présentes pour en profiter ponctuellement. Au top, les visites " terroir " de fromageries et artisanat, achats à la clé. Ils semblent cependant assez mal informés, voire réticents, sur d'autres activités comme le patinage sur les lacs, les chiens de traîneaux et balades en calèches. nnMultiactivités nordiques nnMais la neige est un élément " indispensable " (77,5 %) à la réussite du séjour. 15 % de personnes renoncent si elle n'est pas là. Elle est la principale raison d'une envie de revenir. nnLa conclusion du cabinet d'études, c'est que les paysages ne suffisent pas à attirer le chaland. La région détient le leadership national sur le ski de fond et doit porter son attention sur cette tendance. En orientant la multiactivité en ce sens : fond, randonnée nordique, raquettes, randonnées pédestres. Sans oublier les enfants. " Ni les chiens de traîneaux et les promenades en calèche ", soulignait un professionnel des Fourgs. nnLa principale insatisfaction vient des services et commerces insuffisants, des balisages à perfectionner. Et le prix des cartes qui s'est emballé cette année est surveillé de près.nnsource : http://www.estrepublicain.fr
Alors que la fréquentation touristique globale de juillet est en baisse en Franche-Comté, les étrangers sont de plus en plus nombreux. nnPour 40 % des professionnels comtois, la fréquentation touristique globale de juillet 2004 est moins bonne que celle de juillet 2003. Pour l'hôtellerie, la tendance est également à la baisse. Ce sont les touristes français qui ont, semble-t-il, boudé la Franche-Comté cette année en juillet, notamment dans les campings. à l'inverse, la fréquentation étrangère progresse.nnLes étrangers semblent revenir plus nombreux en juillet après un premier semestre durant lequel leur fréquentation était moins importante. Hollandais, Belges et Suisses sont les plus nombreux, alors que le nombre des visiteurs allemands et britanniques reste stable. Dans des volumes plus faibles, il faut également noter la progression des clientèles émergentes, venues de l'Europe du Nord et l'Europe de l'Est notamment. La tendance à la baisse de la dépense quotidienne moyenne du touriste, et le raccourcissement des séjours se confirment également en ce mois de juillet 2004. La météo est toujours avancée comme facteur de baisse d'activité. Il faut également souligner l'importance du passage du Tour de France les 23 et 24 juillet dans la région, avec comme conséquence une forte progression des taux d'occupation durant cette période pour des zones bien précises de notre région. Pour les séjours en hôtel, juillet 2004 est stable voire en légère baisse par rapport en 2003. Sur 71 établissements concernés par l'étude, 36 enregistrent une baisse du taux d'occupation supérieur à un point, et 34 enregistrent une hausse supérieure à un point. En revanche, les hébergements associatifs affichent des chiffres encourageants, et là, on retrouve une clientèle étrangère en légère augmentation. Principal point noir au niveau de l'hébergement, les campings. Durant la première quinzaine de juillet, la fréquentation de plus de la moitié des campings comtois est en baisse.nnLes touristes ont délaissé, d'une manière générale en ce mois de juillet, les zones urbaines et celles des lacs et des rivières. En ville, les résultats de juillet 2004 sont inférieurs à l'an passé. Juillet, comme tous les ans, marque également une forte diminution de la clientèle d'affaires. En ce qui concerne la zone des lacs et rivières, c'est-à-dire la vallée du Doubs, celle de la Saône et de la Loue ainsi que la région des lacs dans le Jura, la fréquentation est en forte baisse, mais cela s'explique par la baisse des nuitées en campings, conjuguée à une météo moins favorable qu'en 2003. C'est en zone de campagne que les touristes se sont principalement dirigés pour ce premier mois de vacances. Si la clientèle française est stable, là encore ce sont les étrangers qui tirent la fréquentation à la hausse. En montagne, les professionnels s'estiment satisfaits, sans plus. Si le mois de juillet a été, comme la météo, maussade pour le touriste franc-comtois, pour août, les professionnels sont optimistes, avec un état des réservations considéré comme très bon par 25 % d'entre eux, contre 10 % en juillet. Espérons que le mauvais temps qui s'est abattu sur la Franche-Comté à partir du 15 août ne démentira pas les prévisions.nnSource : http://www.lepays.netn