SOS planète
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Re: SOS planète
Juste pour Obé !! ::D
Comment devenir trieur d'élite
Peut mieux faire. Avec 42 kg * d'emballages triés par an et par personne, nos compatriotes, sans être des cancres, ne peuvent pas encore prétendre au tableau d'honneur. Petite séance de perfectionnement à l'occasion de la 3e Semaine de la réduction des déchets.
Dans la verte ou dans la jaune ? S'il s'agit de jeter à la poubelle sa bouteille d'eau minérale ou son magazine, a priori aucun problème. Mais quand on passe au tube de dentifrice ou à la dosette de café, là, en revanche, tout se complique. Difficile en effet de s'y retrouver, d'autant que les discours peuvent varier.
Exemple avec la bouteille d'huile : recyclable selon Eco-emballages, pas recyclable selon l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Énergie).
Résultat : on ne sait plus à quelle poubelle se vouer. Ce manque de clarté dans les recommandations explique sans doute en partie les mauvaises notes des Français en matière de tri : seulement 42 kg d'emballages par an et par personne. Et surtout, nos compatriotes ne trient pas forcément à bon escient. Ainsi, de 20 à 25 % de nos déchets n'atterrissent pas au bon endroit. Conséquence : l'équivalent d'une poubelle «propre» sur cinq, voire sur quatre, est envoyé à la décharge au lieu d'être recyclé. Nos erreurs de tri ont donc un coût environnemental non négligeable. Petite séance de révision, avant de passer haut la main l'épreuve du bac.
• P lastique : flacons et bouteilles, le duo gagnant
La règle : seuls les flacons et les bouteilles sont recyclables. Dans le bac jaune, on jette donc les bouteilles d'eau bien sûr (y compris les petites et celles avec embout à téter), mais aussi celles de lait et de soda, les flacons de shampooing, gel de douche et autres bains moussants, les bidons de lessive et d'adoucissant, le «cubi» de vin, les flacons de liquide vaisselle et de produits d'entretien (même ceux munis d'un vaporisateur).
Attention toutefois : ceux qui sont dangereux doivent être rapportés à la déchetterie.
On n'y pense pas : laisser le bouchon sur les flacons. Compacter les bouteilles, plus pratiques ensuite à transporter.
Surtout, jeter les produits en vrac et ne rien mettre dans des sacs en plastique, même de caisse.
Non seulement, ils ne sont pas recyclables mais en plus leur contenu ne sera pas trié : il ira directement à l'incinérateur… Autant d'efforts réduits à néant.
Carton rouge : la barquette en polystyrène de la viande, l'intérieur des emballages hi-fi, le sachet de saucisses sous vide, le film alimentaire, les pots de yaourt et de crème fraîche, le film plastique qui entoure les bouteilles d'eau ou encore les boîtes d'œufs en plastique.
Tous ces objets ne sont pas recyclés et doivent être jetés dans le bac à ordures ménagères.
• P apiers : carton plein pour les journaux et les briques
La règle : on se débarrasse des journaux, revues, magazines et prospectus publicitaires dans le bac bleu s'il existe, ou à défaut dans le bac jaune, seulement après avoir ôté les surremballages en plastique (qui rejoignent les ordures ménagères). Les briques alimentaires (jus de fruit, soupes, lait) doivent être soigneusement vidées avant d'être recyclées.
Quant aux cartons - type boîtes de céréales, d'œufs ou de gâteaux, emballages de packs de bière ou de yaourts, rouleaux du Sopalin ou de papier toilette -, ils vont également dans le bac bleu ou jaune.
On n'y pense pas : enlever les formes en plastique des boîtes de biscuits, des produits de beauté..., et les jeter aux ordures ménagères. Recycler dans le bac bleu ou jaune (c'est assez récent) les enveloppes, papiers d'imprimante et vieux courriers.
Même chose pour le paquet de farine, la boîte de sucre en poudre avec bec verseur en aluminium (sans l'enlever) et les livres. Mais eux, on peut aussi les donner…
Carton rouge : les mouchoirs en papier, couches et autres produits d'hygiène en papier, les morceaux de Sopalin et cartons souillés, le papier autour du pain au chocolat, le coton, les dosettes. Tous vont dans le bac à ordures ménagères.
• Métal : canettes, aérosols et boîtes de conserve à volonté
La règle : tous les emballages en acier et en aluminium, type canettes, boîtes de conserve, bouteilles de sirop et aérosols se trient sans limite dans le bac jaune. Même chose pour les barquettes alimentaires, « à condition qu'elles soient bien vidées et qu'il ne reste pas plus de ratatouille que d'aluminium », rappelle Virginie Rocheteau, animatrice politique recyclage de l'Ademe.
On n'y pense pas : mettre les couvercles des pots de confiture et les capsules de soda ou de bière dans les ordures ménagères.
Trier la boîte de lait en poudre pour bébé dans le bac jaune avec son couvercle en plastique. Idem pour les aérosols de chantilly ou les bombes antipoussière : on les jette avec les capuchons. Éventuellement, jeter les feuilles d'aluminium ménager dans le bac jaune.
Carton rouge : inutile de passer les conserves au lave-vaisselle (si, si, certains le font !) ou du moins sous l'eau du robinet : comme les boîtes sont fondues à très haute température, les restes d'aliments disparaissent de toute manière. L'eau ayant servi au nettoyage est gaspillée et souillée en pure perte.
• Verre : vaisselle cassée et ampoules recalées
La règle : a priori, bouteilles, flacons, bocaux de conserve, petits pots pour bébé, confiture, bref, tous les emballages, quelles que soient leurs tailles, vont dans le collecteur de verre.
On n'y pense pas : les bouteilles et pots en verre recouverts d'un film de plastique (type moutarde ou jus de fruits) se recyclent parfaitement.
Même chose pour les contenants dont le goulot est entouré d'une bague en plastique ou en métal. On n'a pas besoin de les enlever. S'il s'agit de bocaux dont l'élastique ou l'attache métallique ne peuvent être ôtés, pas grave : les recycleurs s'en chargeront.
Carton rouge : surtout pas de vaisselle cassée, car il ne s'agit pas toujours de pièces en verre mais en pyrex ou en vitrocéramique qui peuvent faire exploser les fours au moment du recyclage. Pas de faïence ni de cristal non plus. Encore moins d'ampoules électriques.
• Les inclassables : dernier tri avant inventaire
Ils peuplent notre quotidien, mais on ne sait jamais où les jeter.
Dans le bac à ordures ménagères : la boîte de camembert en bois, les CD, le paquet de chips, les gourdes de compote, tous les tubes de dentifrice, de cirage ou de crème, la barquette de beurre, le sachet de pain de mie, les sacs poubelles y compris ceux dit «bio», le papier de la plaquette de chocolat, le papier des chewing-gums, les cartons de déménagement des professionnels, car ils ne paient pas la contribution pour le recyclage des emballages…
Dans le bac jaune : la bouteille d'huile en plastique bien vidée (car tous les recycleurs travaillent désormais avec de l'eau chaude), le flacon de mayonnaise, l'aluminium de la plaquette de chocolat.
Dans le collecteur de verre : le déodorant en verre avec bille applicatrice, le vaporisateur de parfum en verre.
* Moyenne nationale (26 kg/an pour un urbain, 41 kg/an pour un semi-urbain et 59 kg/an pour un rural). Chiffres Eco-emballages.
Comment devenir trieur d'élite
Peut mieux faire. Avec 42 kg * d'emballages triés par an et par personne, nos compatriotes, sans être des cancres, ne peuvent pas encore prétendre au tableau d'honneur. Petite séance de perfectionnement à l'occasion de la 3e Semaine de la réduction des déchets.
Dans la verte ou dans la jaune ? S'il s'agit de jeter à la poubelle sa bouteille d'eau minérale ou son magazine, a priori aucun problème. Mais quand on passe au tube de dentifrice ou à la dosette de café, là, en revanche, tout se complique. Difficile en effet de s'y retrouver, d'autant que les discours peuvent varier.
Exemple avec la bouteille d'huile : recyclable selon Eco-emballages, pas recyclable selon l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Énergie).
Résultat : on ne sait plus à quelle poubelle se vouer. Ce manque de clarté dans les recommandations explique sans doute en partie les mauvaises notes des Français en matière de tri : seulement 42 kg d'emballages par an et par personne. Et surtout, nos compatriotes ne trient pas forcément à bon escient. Ainsi, de 20 à 25 % de nos déchets n'atterrissent pas au bon endroit. Conséquence : l'équivalent d'une poubelle «propre» sur cinq, voire sur quatre, est envoyé à la décharge au lieu d'être recyclé. Nos erreurs de tri ont donc un coût environnemental non négligeable. Petite séance de révision, avant de passer haut la main l'épreuve du bac.
• P lastique : flacons et bouteilles, le duo gagnant
La règle : seuls les flacons et les bouteilles sont recyclables. Dans le bac jaune, on jette donc les bouteilles d'eau bien sûr (y compris les petites et celles avec embout à téter), mais aussi celles de lait et de soda, les flacons de shampooing, gel de douche et autres bains moussants, les bidons de lessive et d'adoucissant, le «cubi» de vin, les flacons de liquide vaisselle et de produits d'entretien (même ceux munis d'un vaporisateur).
Attention toutefois : ceux qui sont dangereux doivent être rapportés à la déchetterie.
On n'y pense pas : laisser le bouchon sur les flacons. Compacter les bouteilles, plus pratiques ensuite à transporter.
Surtout, jeter les produits en vrac et ne rien mettre dans des sacs en plastique, même de caisse.
Non seulement, ils ne sont pas recyclables mais en plus leur contenu ne sera pas trié : il ira directement à l'incinérateur… Autant d'efforts réduits à néant.
Carton rouge : la barquette en polystyrène de la viande, l'intérieur des emballages hi-fi, le sachet de saucisses sous vide, le film alimentaire, les pots de yaourt et de crème fraîche, le film plastique qui entoure les bouteilles d'eau ou encore les boîtes d'œufs en plastique.
Tous ces objets ne sont pas recyclés et doivent être jetés dans le bac à ordures ménagères.
• P apiers : carton plein pour les journaux et les briques
La règle : on se débarrasse des journaux, revues, magazines et prospectus publicitaires dans le bac bleu s'il existe, ou à défaut dans le bac jaune, seulement après avoir ôté les surremballages en plastique (qui rejoignent les ordures ménagères). Les briques alimentaires (jus de fruit, soupes, lait) doivent être soigneusement vidées avant d'être recyclées.
Quant aux cartons - type boîtes de céréales, d'œufs ou de gâteaux, emballages de packs de bière ou de yaourts, rouleaux du Sopalin ou de papier toilette -, ils vont également dans le bac bleu ou jaune.
On n'y pense pas : enlever les formes en plastique des boîtes de biscuits, des produits de beauté..., et les jeter aux ordures ménagères. Recycler dans le bac bleu ou jaune (c'est assez récent) les enveloppes, papiers d'imprimante et vieux courriers.
Même chose pour le paquet de farine, la boîte de sucre en poudre avec bec verseur en aluminium (sans l'enlever) et les livres. Mais eux, on peut aussi les donner…
Carton rouge : les mouchoirs en papier, couches et autres produits d'hygiène en papier, les morceaux de Sopalin et cartons souillés, le papier autour du pain au chocolat, le coton, les dosettes. Tous vont dans le bac à ordures ménagères.
• Métal : canettes, aérosols et boîtes de conserve à volonté
La règle : tous les emballages en acier et en aluminium, type canettes, boîtes de conserve, bouteilles de sirop et aérosols se trient sans limite dans le bac jaune. Même chose pour les barquettes alimentaires, « à condition qu'elles soient bien vidées et qu'il ne reste pas plus de ratatouille que d'aluminium », rappelle Virginie Rocheteau, animatrice politique recyclage de l'Ademe.
On n'y pense pas : mettre les couvercles des pots de confiture et les capsules de soda ou de bière dans les ordures ménagères.
Trier la boîte de lait en poudre pour bébé dans le bac jaune avec son couvercle en plastique. Idem pour les aérosols de chantilly ou les bombes antipoussière : on les jette avec les capuchons. Éventuellement, jeter les feuilles d'aluminium ménager dans le bac jaune.
Carton rouge : inutile de passer les conserves au lave-vaisselle (si, si, certains le font !) ou du moins sous l'eau du robinet : comme les boîtes sont fondues à très haute température, les restes d'aliments disparaissent de toute manière. L'eau ayant servi au nettoyage est gaspillée et souillée en pure perte.
• Verre : vaisselle cassée et ampoules recalées
La règle : a priori, bouteilles, flacons, bocaux de conserve, petits pots pour bébé, confiture, bref, tous les emballages, quelles que soient leurs tailles, vont dans le collecteur de verre.
On n'y pense pas : les bouteilles et pots en verre recouverts d'un film de plastique (type moutarde ou jus de fruits) se recyclent parfaitement.
Même chose pour les contenants dont le goulot est entouré d'une bague en plastique ou en métal. On n'a pas besoin de les enlever. S'il s'agit de bocaux dont l'élastique ou l'attache métallique ne peuvent être ôtés, pas grave : les recycleurs s'en chargeront.
Carton rouge : surtout pas de vaisselle cassée, car il ne s'agit pas toujours de pièces en verre mais en pyrex ou en vitrocéramique qui peuvent faire exploser les fours au moment du recyclage. Pas de faïence ni de cristal non plus. Encore moins d'ampoules électriques.
• Les inclassables : dernier tri avant inventaire
Ils peuplent notre quotidien, mais on ne sait jamais où les jeter.
Dans le bac à ordures ménagères : la boîte de camembert en bois, les CD, le paquet de chips, les gourdes de compote, tous les tubes de dentifrice, de cirage ou de crème, la barquette de beurre, le sachet de pain de mie, les sacs poubelles y compris ceux dit «bio», le papier de la plaquette de chocolat, le papier des chewing-gums, les cartons de déménagement des professionnels, car ils ne paient pas la contribution pour le recyclage des emballages…
Dans le bac jaune : la bouteille d'huile en plastique bien vidée (car tous les recycleurs travaillent désormais avec de l'eau chaude), le flacon de mayonnaise, l'aluminium de la plaquette de chocolat.
Dans le collecteur de verre : le déodorant en verre avec bille applicatrice, le vaporisateur de parfum en verre.
* Moyenne nationale (26 kg/an pour un urbain, 41 kg/an pour un semi-urbain et 59 kg/an pour un rural). Chiffres Eco-emballages.
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Re: SOS planète
Les ampoules basse consommation deviennent la règle en Europe
La vente des ampoules à incandescence va se terminer progressivement d'ici à 2013, date à laquelle seules les ampoules basse consommation seront vendues. Cela étant, ces dernières doivent être recyclées car elles contiennent notamment du mercure (0,005% du poids d’une lampe) et que 93% de leur poids est recyclable (verre, métaux, mercure). Un accord a été conclu au ministère de l'environnement, du développement durable et de l’écologie avec les professionnels de la filière, pour assurer ce recyclage.
Les distributeurs de la Fédération du Commerce de Distribution (FCD) et de la Fédération des Magasins de Bricolage (FMB) s'engagent à intensifier leur collaboration avec Récylum pour promouvoir la collecte des lampes usagées.
EDF s'engage à promouvoir les ampoules basse consommation, l'ADEME financera une campagne de communication autour des lampes basse consommation. Récylum s’engage à intensifier ses efforts d’information des consommateurs sur les points de vente en partenariat avec les distributeurs, à faciliter sur les points de vente la collecte des lampes basse consommation usagées en mettant à disposition des distributeurs 3.000 meubles de collecte accessibles au public, et à engager sur plusieurs mois une forte campagne de communication nationale destinée à promouvoir la collecte sélective des lampes usagées.
Les pouvoirs publics s’engagent de leur côté, au travers des actions de communication de l’Ademe, à mener une campagne de sensibilisation des consommateurs sur l’intérêt que présente pour l’environnement l’utilisation et le recyclage des ampoules basse consommation.
Donc, lorsque vos ampoules basse consommation sont mortes, rapportez les sur un point de vente ou dans une déchetterie !
http://www.autourdubio.fr/?post/Les-amp ... t-la-regle
La vente des ampoules à incandescence va se terminer progressivement d'ici à 2013, date à laquelle seules les ampoules basse consommation seront vendues. Cela étant, ces dernières doivent être recyclées car elles contiennent notamment du mercure (0,005% du poids d’une lampe) et que 93% de leur poids est recyclable (verre, métaux, mercure). Un accord a été conclu au ministère de l'environnement, du développement durable et de l’écologie avec les professionnels de la filière, pour assurer ce recyclage.
Les distributeurs de la Fédération du Commerce de Distribution (FCD) et de la Fédération des Magasins de Bricolage (FMB) s'engagent à intensifier leur collaboration avec Récylum pour promouvoir la collecte des lampes usagées.
EDF s'engage à promouvoir les ampoules basse consommation, l'ADEME financera une campagne de communication autour des lampes basse consommation. Récylum s’engage à intensifier ses efforts d’information des consommateurs sur les points de vente en partenariat avec les distributeurs, à faciliter sur les points de vente la collecte des lampes basse consommation usagées en mettant à disposition des distributeurs 3.000 meubles de collecte accessibles au public, et à engager sur plusieurs mois une forte campagne de communication nationale destinée à promouvoir la collecte sélective des lampes usagées.
Les pouvoirs publics s’engagent de leur côté, au travers des actions de communication de l’Ademe, à mener une campagne de sensibilisation des consommateurs sur l’intérêt que présente pour l’environnement l’utilisation et le recyclage des ampoules basse consommation.
Donc, lorsque vos ampoules basse consommation sont mortes, rapportez les sur un point de vente ou dans une déchetterie !
http://www.autourdubio.fr/?post/Les-amp ... t-la-regle
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Re: SOS planète
Brésil : le nombre d'espèces menacées d'extinction a triplé en quinze ans
Au Brésil, le nombre d'espèces menacées d'extinction a triplé en quinze ans. Ces données ont été communiquées dans les détails dans l'ouvrage de M. Minc intitulé "Livre Rouge de la faune brésilienne menacée de disparition". Devant cette malheureuse situation, des mesures d'urgence devraient être prises dans le dessein de préserver la biodiversité du pays.
Actuellement, il existe quelques 627 espèces animales en voie de disparition au Brésil. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : la faune brésilienne est en péril. Le "Livre Rouge de la faune brésilienne menacée de disparition" cite non seulement les différentes espèces concernées mais évoque également les causes possibles de l'état actuel de la faune brésilienne.
Parmi les espèces menacées figurent des mammifères dont le singe, le lion ou encore le chat sauvage, des reptiles, des amphibiens et les plus menacées sont les oiseaux, les invertébrés et les poissons dont la baleine bleue et le lamantin. La plupart de ces animaux vivent au sein de la Forêt Atlantique. Les autres sont originaires du Pantanal ou encore de l'Amazonie. Malgré tout, il y a quand même une espèce qui figurait auparavant parmi les animaux en voie de disparition et qui n'y est plus à savoir l'épervier royal.
Selon l'auteur de l'ouvrage en question, les causes les plus fréquentes qui menacent l'équilibre des espèces sont la déforestation, les incendies, les forêts artificielles utilisées, les trafics d'animaux sauvages, la surpêche sans oublier l'utilisation abusive de pesticides par les agriculteurs.
http://www.waliboo.com/animaux_sauvages ... -ans/36542
Au Brésil, le nombre d'espèces menacées d'extinction a triplé en quinze ans. Ces données ont été communiquées dans les détails dans l'ouvrage de M. Minc intitulé "Livre Rouge de la faune brésilienne menacée de disparition". Devant cette malheureuse situation, des mesures d'urgence devraient être prises dans le dessein de préserver la biodiversité du pays.
Actuellement, il existe quelques 627 espèces animales en voie de disparition au Brésil. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : la faune brésilienne est en péril. Le "Livre Rouge de la faune brésilienne menacée de disparition" cite non seulement les différentes espèces concernées mais évoque également les causes possibles de l'état actuel de la faune brésilienne.
Parmi les espèces menacées figurent des mammifères dont le singe, le lion ou encore le chat sauvage, des reptiles, des amphibiens et les plus menacées sont les oiseaux, les invertébrés et les poissons dont la baleine bleue et le lamantin. La plupart de ces animaux vivent au sein de la Forêt Atlantique. Les autres sont originaires du Pantanal ou encore de l'Amazonie. Malgré tout, il y a quand même une espèce qui figurait auparavant parmi les animaux en voie de disparition et qui n'y est plus à savoir l'épervier royal.
Selon l'auteur de l'ouvrage en question, les causes les plus fréquentes qui menacent l'équilibre des espèces sont la déforestation, les incendies, les forêts artificielles utilisées, les trafics d'animaux sauvages, la surpêche sans oublier l'utilisation abusive de pesticides par les agriculteurs.
http://www.waliboo.com/animaux_sauvages ... -ans/36542
Re: SOS planète
Si c'est comme les appareils ménagers où tu dois acheter un nouvel appareil pour te débarasser de l'ancien, Qu'est ce que je ferais de la double centaine de ces ampoules que je stocke bètement et qui claquent au bout d'un an? plus vite encore que les ampules à filaments. On me fera un crédit d'impot ?Domi a écrit :Les ampoules basse consommation deviennent la règle en Europe
. Récylum s’engage à intensifier ses efforts d’information des consommateurs sur les points de vente en partenariat avec les distributeurs, à faciliter sur les points de vente la collecte des lampes basse consommation usagées en mettant à disposition des distributeurs 3.000 meubles de collecte accessibles au public, et à engager sur plusieurs mois une forte campagne de communication nationale destinée à promouvoir la collecte sélective des lampes usagées.
Donc, lorsque vos ampoules basse consommation sont mortes, rapportez les sur un point de vente ou dans une déchetterie !
Je vous certifie qu'elles durent beaucoup moins longtemps et éclairent plus mal. J'ècris sur le culot la date de leur mise ne service.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
- peqa
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Re: SOS planète
Assez d'accord avec le Rilou.
Je viens d'en mettre en service. Du point de vue lumière c'est...dégueulasse... du mauvais néon!
Du point de vue prix c'est une arnaque
Du point de vue durée je vous dirai la semaine prochaine car elles sont en place depuis une semaine. Si elles tiennent encore huit jours, c'est pas mal. Les miennes sont garanties 8 ans (tu parles!).
Finalement je crois que le retour à la bougie serait mieux pour l'éclairage et pour les économies d'énergie.
Qu'on se le dise!
Peqa
Je viens d'en mettre en service. Du point de vue lumière c'est...dégueulasse... du mauvais néon!
Du point de vue prix c'est une arnaque
Du point de vue durée je vous dirai la semaine prochaine car elles sont en place depuis une semaine. Si elles tiennent encore huit jours, c'est pas mal. Les miennes sont garanties 8 ans (tu parles!).
Finalement je crois que le retour à la bougie serait mieux pour l'éclairage et pour les économies d'énergie.
Qu'on se le dise!
Peqa
- gfbertrand
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Re: SOS planète
je confirme que ces ampoules durent moins longtemps, 2 ont claqué avant 1 an d'usage. Elles éclairent moins bien et ne sont pas pratiques. Dans un escalier par exemple elles donnent leur plus grande luminosité quand la montée ou la descente est effectuée.
gf
Si parfois tu te sens petit, inutile, démoralisé ou dépressif n’oublie jamais que tu as été un jour le spermatozoïde le plus rapide de la bande.
Si parfois tu te sens petit, inutile, démoralisé ou dépressif n’oublie jamais que tu as été un jour le spermatozoïde le plus rapide de la bande.
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Re: SOS planète
L'herbicide Roundup serait toxique pour des cellules humaines
Source : Relaxnews
Une nouvelle étude met en évidence les effets toxiques sur les cellules humaines du Roundup, l'un des herbicides les plus utilisés au monde, y compris sur les OGM alimentaires.
Menée par Gilles-Eric Seralini et Nora Benachour, de l'université de Caen, cette étude (qui n'est pas la première du genre), publiée dans la revue scientifique américaine Chemical Research in Toxicology, s'est intéressée à la toxicité du Roundup sur différents types de cellules humaines (du cordon ombilical, de l'embryon et du placenta). L'expérience a porté sur quatre différentes formulations, à des doses correspondant à celles autorisées sur les cultures OGM (le soja notamment) modifiées génétiquement pour résister à cet herbicide.
Les résultats ont montré que ces formulations agissent à des doses infinitésimales (dilution jusqu'à 100.000 fois ou plus) et programment la mort de cellules (c'est l'apoptose). Elles causent aussi des dommages des membranes et de l'ADN, et empêchent la respiration cellulaire.
Le produit actif n'est pas seul en cause
Autre résultat, le mélange de différents constituants adjuvants des Roundup augmente l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate, et qu'un de ses produits de transformation peut s'avérer encore plus toxique.
Cet effet des adjuvants « est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente » indique dans un communiqué le MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures).
Cette association demande aux autorités en charge de l'évaluation des pesticides de réévaluer les différentes formulations de Roundup en prenant en compte les effets de la toxicité du glyphosate.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... nes_17792/
Source : Relaxnews
Une nouvelle étude met en évidence les effets toxiques sur les cellules humaines du Roundup, l'un des herbicides les plus utilisés au monde, y compris sur les OGM alimentaires.
Menée par Gilles-Eric Seralini et Nora Benachour, de l'université de Caen, cette étude (qui n'est pas la première du genre), publiée dans la revue scientifique américaine Chemical Research in Toxicology, s'est intéressée à la toxicité du Roundup sur différents types de cellules humaines (du cordon ombilical, de l'embryon et du placenta). L'expérience a porté sur quatre différentes formulations, à des doses correspondant à celles autorisées sur les cultures OGM (le soja notamment) modifiées génétiquement pour résister à cet herbicide.
Les résultats ont montré que ces formulations agissent à des doses infinitésimales (dilution jusqu'à 100.000 fois ou plus) et programment la mort de cellules (c'est l'apoptose). Elles causent aussi des dommages des membranes et de l'ADN, et empêchent la respiration cellulaire.
Le produit actif n'est pas seul en cause
Autre résultat, le mélange de différents constituants adjuvants des Roundup augmente l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate, et qu'un de ses produits de transformation peut s'avérer encore plus toxique.
Cet effet des adjuvants « est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente » indique dans un communiqué le MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures).
Cette association demande aux autorités en charge de l'évaluation des pesticides de réévaluer les différentes formulations de Roundup en prenant en compte les effets de la toxicité du glyphosate.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... nes_17792/
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Re: SOS planète
Gros sushis pour l'avenir du thon rouge
Par Diana SEMASKA
Eco-Life.fr, le journal de l’économie durable
>> Après une semaine de discussions virulentes, les membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique ont défini, dans la nuit du 24 novembre, les nouveaux quotas de pêche de thon rouge.
Ils excèdent de loin les recommandations scientifiques pour la préservation de cette espèce en voie de disparition alors que la pêche durable est possible
Selon certains spécialistes, la pêche durable du thon rouge existe depuis 1000 ans.
Honnêtement, on est ultra-choqués". Dans la bouche de Charles Braine, chargé des affaires de la pêche au WWF-France (Fonds mondial pour la nature), la phrase n'étonne guère.
Mais les ONG ne sont pas seules à se plaindre des quotas de thons rouges déterminés par les membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat) en novembre dernier. Cette dernière, qui rassemble tous les pays pêcheurs de cette ressource halieutique, n'a pas tenu compte de l'avis de sa propre commission scientifique.
"Le scénario des chercheurs était de pêcher au maximum 15 000 tonnes par an pour éviter l'effondrement de la population", explique Charles Braine. "Mieux, ils préconisaient de faire une pause pendant deux ou trois ans, le temps de reconstituer une flotte permettant de faire des prélèvements durables". Les prises de thon rouge devront pourtant ne pas excéder une limite de 22 000 tonnes en 2009, alors qu'elles explosaient déjà les quotas en 2008 en atteignant 28 500 tonnes.
A Bruxelles, l'Union européenne argue que "ces taux de capture possibles (TAC) correspondent à un plan de mise en oeuvre de reconstitution des stocks de thon rouge depuis 15 ans", dixit Nathalie Charbonneau, porte-parole de la pêche auprès de la Commission européenne.
"Les TAC prennent en compte la préservation des ressources certes, mais aussi l'intérêt des Etats-membres", ajoute-t-elle. En clair, le commerce du thon rouge, destiné à 80% aux Japonais, est extrêmement lucratif. "Sur le marché de Tokyo, un gros thon de 300 kg de très bonne qualité est vendu entre 20 000 et 40 000 euros", affirme Jean-Marc Fromentin, spécialiste des thons au sein de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer).
En revanche, le pêcheur en amont le vend "aux alentours de 6 euros le kilo, et bien sûr avec beaucoup d'intermédiaires", renchérit Alain Fonteneau, également chercheur à l'Ifremer.
"La pêche durable du thon rouge existe pourtant depuis 1 000 ans"
Selon l'UE, la mise en place de mécanismes de contrôle plus performants sur mer, sur terre et dans les fermes d'engraissement permettrait "une bonne application des règles et on l'espère, devrait suffire à préserver le stock de poissons".
Des décisions évoquées à l'ICCAT, alors que "celle-ci n'a aucun pouvoir législatif réel", tempère Alain Fonteneau. La pêche illégale joue pour beaucoup dans la surexploitation de ce poisson migrateur. "Tout le monde sait que la Lybie offre son pavillon aux bateaux français", note le chercheur, "ils ont donc une immatriculation lybienne, mais vendront leurs poissons en France".
Une enquête basée sur les circuits économiques empruntés par les thons et sur les données des barrières douanières, a montré que le Japon consommait 2 fois plus de thon rouge que ses quotas autorisés. "Il suffit de vendre le thon sous un autre nom, comme le patudo, pour berner les autorités", explique Alain Fonteneau.
"C'est comme un trou dans le Titanic", se désole le scientifique. "On estime les stocks de thons rouges en Méditerranée à 200 000 tonnes, mais on sait qu'on surexploite, donc le bateau va finir par couler".
La pêche durable du thon rouge est pourtant possible. "Elle existe depuis 1 000 ans!", s'enflamme Alain Fonteneau. "Les peintures étrusques montrent que cette pêche artisanale a fixé des communautés de pêcheurs, et créé des cités".
La disparition de ces prédateurs très voraces, dont les migrations sont encore mal connues, "pourrait avoir des effets en cascades", prévient Jean-Marc Fromentin. "La surpêche des grands prédateurs marins peut en effet entraîner des changements d'équilibre au sein de l'écosystème auquel appartient l'humain".
L'Iccat a décidé de financer un programme de recherche sur le thon rouge, qui permettrait d'évaluer les stocks. Une façon de "revaloriser les aspects scientifiques", selon Jean-Marc Fromentin. Alors que le trou dans la coque du Titanic s'élargit, certains continuent d'écoper.
Par Diana SEMASKA
Eco-Life.fr, le journal de l’économie durable
>> Après une semaine de discussions virulentes, les membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique ont défini, dans la nuit du 24 novembre, les nouveaux quotas de pêche de thon rouge.
Ils excèdent de loin les recommandations scientifiques pour la préservation de cette espèce en voie de disparition alors que la pêche durable est possible
Selon certains spécialistes, la pêche durable du thon rouge existe depuis 1000 ans.
Honnêtement, on est ultra-choqués". Dans la bouche de Charles Braine, chargé des affaires de la pêche au WWF-France (Fonds mondial pour la nature), la phrase n'étonne guère.
Mais les ONG ne sont pas seules à se plaindre des quotas de thons rouges déterminés par les membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat) en novembre dernier. Cette dernière, qui rassemble tous les pays pêcheurs de cette ressource halieutique, n'a pas tenu compte de l'avis de sa propre commission scientifique.
"Le scénario des chercheurs était de pêcher au maximum 15 000 tonnes par an pour éviter l'effondrement de la population", explique Charles Braine. "Mieux, ils préconisaient de faire une pause pendant deux ou trois ans, le temps de reconstituer une flotte permettant de faire des prélèvements durables". Les prises de thon rouge devront pourtant ne pas excéder une limite de 22 000 tonnes en 2009, alors qu'elles explosaient déjà les quotas en 2008 en atteignant 28 500 tonnes.
A Bruxelles, l'Union européenne argue que "ces taux de capture possibles (TAC) correspondent à un plan de mise en oeuvre de reconstitution des stocks de thon rouge depuis 15 ans", dixit Nathalie Charbonneau, porte-parole de la pêche auprès de la Commission européenne.
"Les TAC prennent en compte la préservation des ressources certes, mais aussi l'intérêt des Etats-membres", ajoute-t-elle. En clair, le commerce du thon rouge, destiné à 80% aux Japonais, est extrêmement lucratif. "Sur le marché de Tokyo, un gros thon de 300 kg de très bonne qualité est vendu entre 20 000 et 40 000 euros", affirme Jean-Marc Fromentin, spécialiste des thons au sein de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer).
En revanche, le pêcheur en amont le vend "aux alentours de 6 euros le kilo, et bien sûr avec beaucoup d'intermédiaires", renchérit Alain Fonteneau, également chercheur à l'Ifremer.
"La pêche durable du thon rouge existe pourtant depuis 1 000 ans"
Selon l'UE, la mise en place de mécanismes de contrôle plus performants sur mer, sur terre et dans les fermes d'engraissement permettrait "une bonne application des règles et on l'espère, devrait suffire à préserver le stock de poissons".
Des décisions évoquées à l'ICCAT, alors que "celle-ci n'a aucun pouvoir législatif réel", tempère Alain Fonteneau. La pêche illégale joue pour beaucoup dans la surexploitation de ce poisson migrateur. "Tout le monde sait que la Lybie offre son pavillon aux bateaux français", note le chercheur, "ils ont donc une immatriculation lybienne, mais vendront leurs poissons en France".
Une enquête basée sur les circuits économiques empruntés par les thons et sur les données des barrières douanières, a montré que le Japon consommait 2 fois plus de thon rouge que ses quotas autorisés. "Il suffit de vendre le thon sous un autre nom, comme le patudo, pour berner les autorités", explique Alain Fonteneau.
"C'est comme un trou dans le Titanic", se désole le scientifique. "On estime les stocks de thons rouges en Méditerranée à 200 000 tonnes, mais on sait qu'on surexploite, donc le bateau va finir par couler".
La pêche durable du thon rouge est pourtant possible. "Elle existe depuis 1 000 ans!", s'enflamme Alain Fonteneau. "Les peintures étrusques montrent que cette pêche artisanale a fixé des communautés de pêcheurs, et créé des cités".
La disparition de ces prédateurs très voraces, dont les migrations sont encore mal connues, "pourrait avoir des effets en cascades", prévient Jean-Marc Fromentin. "La surpêche des grands prédateurs marins peut en effet entraîner des changements d'équilibre au sein de l'écosystème auquel appartient l'humain".
L'Iccat a décidé de financer un programme de recherche sur le thon rouge, qui permettrait d'évaluer les stocks. Une façon de "revaloriser les aspects scientifiques", selon Jean-Marc Fromentin. Alors que le trou dans la coque du Titanic s'élargit, certains continuent d'écoper.
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Re: SOS planète
Au secours !!!! Notre planète est dans le four
Les problèmes environnementaux deviennent de plus en plus parmi les préoccupations les plus pressantes de notre époque. Ce qui appelle une action immédiate et soutenue de la part de tous.
Tout a commencé avec la révolution industrielle de 1750 qui a donné du début au système capitaliste. Dans deux siècles et demi, les pays appelés « développés » ont consommé une grande partie de combustibles fossiles créés dans cinq millions de siècles.
Aujourd'hui, notre planète est malade. Depuis le début du 21ème siècle, nous avons vécu les années les PLUS CHAUDES des dernières milles années.
Le réchauffement de la planète provoque des changements brusques dans le climat parmi lesquels il y a : le recul des glaciers, l’augmentation du niveau de la mer et l'inondation de territoires côtiers dans les alentours duquel vit 60% de la population mondiale où quelques nations sont condamnés de disparaître, l’accroissement des processus de désertification et la diminution de sources d'eau douce, la plus grande fréquence de catastrophes naturelles, l’extinction d'espèces animales et végétales et la propagation de maladies dans des zones qui étaient avant libres pour ces dernières….etc.
La concurrence et la soif de profit sans limite du système capitaliste détruisent la planète. Pour le capitalisme nous ne sommes pas des êtres humains mais consommateurs.
Pour le capitalisme il n'existe pas la mère terre mais les matières premières. Le capitalisme est la source des asymétries et des déséquilibres dans le monde. Il produit le luxe, l’ostentation et le gaspillage pour quelques uns tandis que millions meurent de faim dans le monde. Dans les mains du capitalisme tout se transforme en marchandise : l'eau, la terre, le génome humain, les cultures ancestrales, la justice, l'éthique, le décès… la vie elle-même.
Tout, tout, est vendu absolument et il est acheté par le capitalisme.
Les « changements climatiques » ont placé toute l'humanité face à un grand dilemme : continuer sur le chemin du capitalisme et les catastrophes, ou entreprendre le chemin de l'harmonie avec la nature et le respect à la vie.
Dans le Protocole de Kyoto de 1997, les pays développés et d'économies en transition se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz d'effet serre au moins de 5% à partir du 1990, avec implémentation de différents instruments entre lesquels prédominent les mécanismes de marché.
Quant aux mécanismes de marché appliqués dans les pays en développement n'ont pas obtenu une diminution significative des émissions de gaz d'effet serre. Jusqu'au 2006, les gaz à effet de serre (responsables des changements climatiques et en particulier le dioxyde de carbone) , qui sont loin d'être réduits, ont par contre été augmentés de 9,1% par rapport aux niveaux de 1990, en démontrant de cette manière l'inaccomplissement des compromis des pays développés.
Le marché est incapable de régler le système financier et productif du monde, Il est aussi non plus capable de régler les émissions de gaz d'effet serre. L’état de santé de notre planète est beaucoup plus importante que les bourses de Wall Street et des bénéfices des multinationales..
Le capitaliste logique promet le paradoxe dont les secteurs qui ont plus contribué à détériorer l'environnement sont ceux qui profitent plus des programmes liés aux changements climatiques. De même, le transfert de la technologie et le financement pour un développement propre et soutenable pour les pays du sud reste toujours dans les discours.
Pour remédier à cette situation, il faut attaquer les causes structurelles des changements climatiques.
Tant que nous ne changerons pas le système capitaliste par un système basé sur la complémentarité, la solidarité et l'harmonie entre les peuples et la nature, les mesures que nous adoptons seront palliatives qui auront un caractère limité et précaire. Pour nous, ce qui a manqué, c'est le modèle de « vivre mieux », du développement illimité, de l’industrialisation sans frontières, de la modernité qui dédaigne l'histoire, de l'accumulation croissante au prix de l'autre et de la nature.
C'est pourquoi nous devons préconiser « Vivre Bien », en harmonie avec tous êtres humains et avec notre Terre.
Les pays développés ont besoin de contrôler leurs patrons de consommation - luxe et de gaspillage, spécialement la consommation excessive de combustibles fossiles. Par exemple, les subventions aux combustibles fossiles qui s'élèvent au dessus de 150 billions de dollars doivent progressivement être éliminées.
Il est fondamental de développer des énergies alternatives comme l'énergie solaire, ce qui est géothermique, l'énergie éolienne et tout ce qui est hydro-électrique et d’éviter ce qui est agrocombustibles car il s’est avéré qu’ils ne sont pas une alternative car cela conduit à un autre problème est celui d’alimentation des gens ou celle des autos.
Les agrocombustibles étendent la frontière agricole en détruisant les forêts et la biodiversité, produisent des monocultures, promeuvent la concentration de la terre, détériorent les sols, épuisent les sources d'eau, contribuent à la hausse du prix des aliments et, dans beaucoup de cas, consomment davantage d'énergie dont ils produisent.
En reconnaissance à la dette écologique historique qui ont avec la planète, les pays développés doivent créer un Mécanisme Financier Intégral pour soutenir les pays en développement dans l’implémentation de plans et de programmes à l’adaptation et à la mitigation des changements climatiques, dans l'innovation, développement et transfert de technologie, dans la conservation et l'amélioration de réservoirs, dans les actions de réponse aux graves catastrophes naturelles provoquées par les changements climatiques et dans l'exécution de plans de développement soutenables et conviviaux avec la nature.
Le financement ne doit pas se concentrer uniquement aux quelques pays développés mais doit donner la priorité aux pays qui ont moins contribué aux émissions de gaz d'effet serre, ceux qui préservent la nature et/ou qui souffrent plus les impacts des changements climatiques.
En conclusion, les changements climatiques peuvent constituer dans une certaine mesure une opportunité pour le monde en lui offrant l’occasion de se rassembler pour forger une réponse collective à cette crise qui risque de freiner le progrès et de favoriser la pauvreté.
En effet, l'humanité est capable de sauver la planète si elle récupère les principes de la solidarité, la complémentarité et l'harmonie avec la nature, dans la contraposition à l'empire de la concurrence, le profit et la consommation des ressources naturelles. Une volonté de la Communauté Internationale est nécessaire pour contrôler et même sanctionner certaines multinationales.
http://www.continentalnews.fr/actualite ... ,5332.html
Les problèmes environnementaux deviennent de plus en plus parmi les préoccupations les plus pressantes de notre époque. Ce qui appelle une action immédiate et soutenue de la part de tous.
Tout a commencé avec la révolution industrielle de 1750 qui a donné du début au système capitaliste. Dans deux siècles et demi, les pays appelés « développés » ont consommé une grande partie de combustibles fossiles créés dans cinq millions de siècles.
Aujourd'hui, notre planète est malade. Depuis le début du 21ème siècle, nous avons vécu les années les PLUS CHAUDES des dernières milles années.
Le réchauffement de la planète provoque des changements brusques dans le climat parmi lesquels il y a : le recul des glaciers, l’augmentation du niveau de la mer et l'inondation de territoires côtiers dans les alentours duquel vit 60% de la population mondiale où quelques nations sont condamnés de disparaître, l’accroissement des processus de désertification et la diminution de sources d'eau douce, la plus grande fréquence de catastrophes naturelles, l’extinction d'espèces animales et végétales et la propagation de maladies dans des zones qui étaient avant libres pour ces dernières….etc.
La concurrence et la soif de profit sans limite du système capitaliste détruisent la planète. Pour le capitalisme nous ne sommes pas des êtres humains mais consommateurs.
Pour le capitalisme il n'existe pas la mère terre mais les matières premières. Le capitalisme est la source des asymétries et des déséquilibres dans le monde. Il produit le luxe, l’ostentation et le gaspillage pour quelques uns tandis que millions meurent de faim dans le monde. Dans les mains du capitalisme tout se transforme en marchandise : l'eau, la terre, le génome humain, les cultures ancestrales, la justice, l'éthique, le décès… la vie elle-même.
Tout, tout, est vendu absolument et il est acheté par le capitalisme.
Les « changements climatiques » ont placé toute l'humanité face à un grand dilemme : continuer sur le chemin du capitalisme et les catastrophes, ou entreprendre le chemin de l'harmonie avec la nature et le respect à la vie.
Dans le Protocole de Kyoto de 1997, les pays développés et d'économies en transition se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz d'effet serre au moins de 5% à partir du 1990, avec implémentation de différents instruments entre lesquels prédominent les mécanismes de marché.
Quant aux mécanismes de marché appliqués dans les pays en développement n'ont pas obtenu une diminution significative des émissions de gaz d'effet serre. Jusqu'au 2006, les gaz à effet de serre (responsables des changements climatiques et en particulier le dioxyde de carbone) , qui sont loin d'être réduits, ont par contre été augmentés de 9,1% par rapport aux niveaux de 1990, en démontrant de cette manière l'inaccomplissement des compromis des pays développés.
Le marché est incapable de régler le système financier et productif du monde, Il est aussi non plus capable de régler les émissions de gaz d'effet serre. L’état de santé de notre planète est beaucoup plus importante que les bourses de Wall Street et des bénéfices des multinationales..
Le capitaliste logique promet le paradoxe dont les secteurs qui ont plus contribué à détériorer l'environnement sont ceux qui profitent plus des programmes liés aux changements climatiques. De même, le transfert de la technologie et le financement pour un développement propre et soutenable pour les pays du sud reste toujours dans les discours.
Pour remédier à cette situation, il faut attaquer les causes structurelles des changements climatiques.
Tant que nous ne changerons pas le système capitaliste par un système basé sur la complémentarité, la solidarité et l'harmonie entre les peuples et la nature, les mesures que nous adoptons seront palliatives qui auront un caractère limité et précaire. Pour nous, ce qui a manqué, c'est le modèle de « vivre mieux », du développement illimité, de l’industrialisation sans frontières, de la modernité qui dédaigne l'histoire, de l'accumulation croissante au prix de l'autre et de la nature.
C'est pourquoi nous devons préconiser « Vivre Bien », en harmonie avec tous êtres humains et avec notre Terre.
Les pays développés ont besoin de contrôler leurs patrons de consommation - luxe et de gaspillage, spécialement la consommation excessive de combustibles fossiles. Par exemple, les subventions aux combustibles fossiles qui s'élèvent au dessus de 150 billions de dollars doivent progressivement être éliminées.
Il est fondamental de développer des énergies alternatives comme l'énergie solaire, ce qui est géothermique, l'énergie éolienne et tout ce qui est hydro-électrique et d’éviter ce qui est agrocombustibles car il s’est avéré qu’ils ne sont pas une alternative car cela conduit à un autre problème est celui d’alimentation des gens ou celle des autos.
Les agrocombustibles étendent la frontière agricole en détruisant les forêts et la biodiversité, produisent des monocultures, promeuvent la concentration de la terre, détériorent les sols, épuisent les sources d'eau, contribuent à la hausse du prix des aliments et, dans beaucoup de cas, consomment davantage d'énergie dont ils produisent.
En reconnaissance à la dette écologique historique qui ont avec la planète, les pays développés doivent créer un Mécanisme Financier Intégral pour soutenir les pays en développement dans l’implémentation de plans et de programmes à l’adaptation et à la mitigation des changements climatiques, dans l'innovation, développement et transfert de technologie, dans la conservation et l'amélioration de réservoirs, dans les actions de réponse aux graves catastrophes naturelles provoquées par les changements climatiques et dans l'exécution de plans de développement soutenables et conviviaux avec la nature.
Le financement ne doit pas se concentrer uniquement aux quelques pays développés mais doit donner la priorité aux pays qui ont moins contribué aux émissions de gaz d'effet serre, ceux qui préservent la nature et/ou qui souffrent plus les impacts des changements climatiques.
En conclusion, les changements climatiques peuvent constituer dans une certaine mesure une opportunité pour le monde en lui offrant l’occasion de se rassembler pour forger une réponse collective à cette crise qui risque de freiner le progrès et de favoriser la pauvreté.
En effet, l'humanité est capable de sauver la planète si elle récupère les principes de la solidarité, la complémentarité et l'harmonie avec la nature, dans la contraposition à l'empire de la concurrence, le profit et la consommation des ressources naturelles. Une volonté de la Communauté Internationale est nécessaire pour contrôler et même sanctionner certaines multinationales.
http://www.continentalnews.fr/actualite ... ,5332.html
- kouste
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Re: SOS planète
texte très intéressant Domi!
- peqa
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Re: SOS planète
Bonsoir Domi
J'ai un reproche à te faire, direct et très sincère: tu nous inondes de papiers (je veux dire d'articles) assez ou très intéressants. Pour lire tout cela je double ma consommation énergétique après 20h et Kouste - à juste titre d'ailleurs - nous fait alors le reproche d'être des goinfres d'énergie et de favoriser ainsi les énergies sales qui émettent du CO2. Il a raison et je te supplie - à genoux - de limiter sérieusement tes insertions qui risquent de poluer toute la planète.
Tu nous parles de tri et de recyclage. J'ai deux observations:
a - pour trier ses ordures intelligemment il faut aujourd'hui un DESS de recyclage... et encore je ne suis pas certain que cela soit suffisant. C'est devenu hors de mes capacités intellectuelles, d'autant plus que la société locale publie à jet continu des rectificatifs... je dis: indémerdable!
b - plus je trie pour "valoriser mes déchets" plus ma taxe sur le ramassage des ordures ménagères est élevée. Dans peu de temps je porterai tout moi même, trié, à la déchetterie et ma taxe de ramassage ne sera que doublée ou triplée ou plus....pour un service réduit ou nul! Mes impôts locaux augmentent aussi car beaucoup des sociétés d'économie mixte de traitement des ordures ménagères sont en faillite ou gérées par la préfecture, ce qui revient au même. Donc nous payons l'ardoise! Par ailleurs la répartition des charges de ramassage se fait en France sur la base de la taxe d'habitation, laquelle n'a rigoureusement rien à voir avec le volume d'ordures produit par tel ou tel citoyen. Toutes les tentatives faites récemment pour fonder la taxe sur le poids effectif des ordures ramassées à telle ou telle adresse ont échouées. En d'autres termes si tu gères bien tes ordures, fabrique ton compost... et remplit la nuit la poubelle de ton voisin pour vider la tienne... bref, si tu es écolo... tu paies la même chose. Pourquoi se défoncer pour être bon citoyen??????
En d'autres termes les Français sont actuellement victimes d'une gigantesque arnaque sur cette question. Et je serai mort que cette question ne sera pas résolue sur le fond.
Je crois pour ma part que cette question du recyclage est à mettre aux ordures. Il y a plus et mieux à faire ailleurs...
A bientôt
Peqa
J'ai un reproche à te faire, direct et très sincère: tu nous inondes de papiers (je veux dire d'articles) assez ou très intéressants. Pour lire tout cela je double ma consommation énergétique après 20h et Kouste - à juste titre d'ailleurs - nous fait alors le reproche d'être des goinfres d'énergie et de favoriser ainsi les énergies sales qui émettent du CO2. Il a raison et je te supplie - à genoux - de limiter sérieusement tes insertions qui risquent de poluer toute la planète.
Tu nous parles de tri et de recyclage. J'ai deux observations:
a - pour trier ses ordures intelligemment il faut aujourd'hui un DESS de recyclage... et encore je ne suis pas certain que cela soit suffisant. C'est devenu hors de mes capacités intellectuelles, d'autant plus que la société locale publie à jet continu des rectificatifs... je dis: indémerdable!
b - plus je trie pour "valoriser mes déchets" plus ma taxe sur le ramassage des ordures ménagères est élevée. Dans peu de temps je porterai tout moi même, trié, à la déchetterie et ma taxe de ramassage ne sera que doublée ou triplée ou plus....pour un service réduit ou nul! Mes impôts locaux augmentent aussi car beaucoup des sociétés d'économie mixte de traitement des ordures ménagères sont en faillite ou gérées par la préfecture, ce qui revient au même. Donc nous payons l'ardoise! Par ailleurs la répartition des charges de ramassage se fait en France sur la base de la taxe d'habitation, laquelle n'a rigoureusement rien à voir avec le volume d'ordures produit par tel ou tel citoyen. Toutes les tentatives faites récemment pour fonder la taxe sur le poids effectif des ordures ramassées à telle ou telle adresse ont échouées. En d'autres termes si tu gères bien tes ordures, fabrique ton compost... et remplit la nuit la poubelle de ton voisin pour vider la tienne... bref, si tu es écolo... tu paies la même chose. Pourquoi se défoncer pour être bon citoyen??????
En d'autres termes les Français sont actuellement victimes d'une gigantesque arnaque sur cette question. Et je serai mort que cette question ne sera pas résolue sur le fond.
Je crois pour ma part que cette question du recyclage est à mettre aux ordures. Il y a plus et mieux à faire ailleurs...
A bientôt
Peqa
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Re: SOS planète
Les sols de la forêt tropicale peuvent stocker le CO2 sous forme de calcaire
En effet, certains arbres puisent dans le sol des minéraux contenant le calcium dont ils ont besoin et le stockent en quantité importante sous forme de cristaux d'oxalate de calcium. Lors de la décomposition de l'arbre, par un processus complexe de réaction chimique auquel participent des bactéries, ces cristaux sont dégradés en calcaire, ont établi les professeurs Michel Aragno et Eric Verrechia des universités de Neufchâtel et de Lausanne.
Normalement, la biomasse ne stocke le CO2 que de manière transitoire car celui-ci est restitué lors du processus de décomposition, tandis que le calcaire a "un temps de résidence qui peut atteindre un million d'années", relèvent les chercheurs.
"C'est un argument supplémentaire pour la préservation et la gestion durable de la forêt tropicale pour lutter contre l'effet de serre", a indiqué à l'AFP le professeur Aragno.
"On gagne sur tous les tableaux car le calcaire fertilise le sol tropical qui en est normalement dépourvu, permettant d'améliorer la pratique de la culture en sous-bois", a-t-il ajouté.
"Un seul arbre suffirait à stabiliser sous forme de calcaire la concentration de CO2 dans la colonne d'air située au dessus d'une surface de 1.000 m2", selon les recherches des scientifiques suisses.
Plusieurs essences, présentes aussi bien en Afrique qu'en Amazonie, sont capables de contribuer à cette transformation, selon les deux chercheurs qui citent notamment l'Iroko, un arbre dont le bois est recherché.
En revanche, sous les climats tempérés, le calcaire est présent naturellement dans le sol et les arbres y puisent le calcium dont ils ont besoin et le restituent ensuite, donnant un bilan nul en terme de stockage durable de CO2.
http://fr.news.yahoo.com/2/20090203/tsc ... ff8aa.html
En effet, certains arbres puisent dans le sol des minéraux contenant le calcium dont ils ont besoin et le stockent en quantité importante sous forme de cristaux d'oxalate de calcium. Lors de la décomposition de l'arbre, par un processus complexe de réaction chimique auquel participent des bactéries, ces cristaux sont dégradés en calcaire, ont établi les professeurs Michel Aragno et Eric Verrechia des universités de Neufchâtel et de Lausanne.
Normalement, la biomasse ne stocke le CO2 que de manière transitoire car celui-ci est restitué lors du processus de décomposition, tandis que le calcaire a "un temps de résidence qui peut atteindre un million d'années", relèvent les chercheurs.
"C'est un argument supplémentaire pour la préservation et la gestion durable de la forêt tropicale pour lutter contre l'effet de serre", a indiqué à l'AFP le professeur Aragno.
"On gagne sur tous les tableaux car le calcaire fertilise le sol tropical qui en est normalement dépourvu, permettant d'améliorer la pratique de la culture en sous-bois", a-t-il ajouté.
"Un seul arbre suffirait à stabiliser sous forme de calcaire la concentration de CO2 dans la colonne d'air située au dessus d'une surface de 1.000 m2", selon les recherches des scientifiques suisses.
Plusieurs essences, présentes aussi bien en Afrique qu'en Amazonie, sont capables de contribuer à cette transformation, selon les deux chercheurs qui citent notamment l'Iroko, un arbre dont le bois est recherché.
En revanche, sous les climats tempérés, le calcaire est présent naturellement dans le sol et les arbres y puisent le calcium dont ils ont besoin et le restituent ensuite, donnant un bilan nul en terme de stockage durable de CO2.
http://fr.news.yahoo.com/2/20090203/tsc ... ff8aa.html
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Re: SOS planète
La fonte des glaciers se poursuit à grande vitesse
Les glaciers continuent de fondre dans le monde entier à une vitesse inquiétante. Selon les derniers chiffres du "World Glacier Monitoring Service (WGMS)", installé à l'Université de Zurich, l'épaisseur de la glace a diminué en 2007 de 67 centimètres équivalent-eau (Eq-e), soit près de 74cm en épaisseur de glace. c
certains glaciers alpins ont eux perdu près de 2,5m d'épaisseur.
Les derniers chiffres concernant plus de 80 glaciers confirment la tendance à la fonte constatée depuis près de 30 ans. Au cours de cette période, les glaciers qui ont été observés sur le long terme (30 glaciers dans neuf régions montagneuses du monde) ont perdu près de 11m Eq-e, soit près de 12m de glace. Entre 1980 et 1999, la glace a perdu en moyenne 30cm par an en épaisseur, mais cette valeur est passée à près de 70cm par an après 2000.
Selon Michael Zemp, glaciologue et collaborateur du WGMS, la perte de glace en 2007 n'a pas été aussi importante qu'en 2006 mais il y a de grosses différences entre les massifs. Les glaciers des Alpes européennes ont perdu en moyenne près de 2,5m Eq-e alors que l'épaisseur de certains glaciers côtiers en Scandinavie a gagné un mètre.
Toutefois, 2007 est la sixième année du nouveau siècle au cours de laquelle la perte moyenne des glaciers observés à long terme a dépassé un mètre. La vitesse de fonte a ainsi doublé par rapport aux année 1980 et 90.
Dans les Alpes européennes, la perte a atteint 1,8m au Hintereisferner (Autriche) et 2,2m au Sonnblickkess (Autriche), 2,5m au glacier de Sarennes (France) et même 2,8m au glacier de Caresèr (Italie).
En Suisse, une perte de 1,3m a été enregistrée au glacier de Silvretta et 1,7m à celui de Gries.
En Norvège, quelques glaciers proche de la côte (Nigardsbreen, +1m, et Ålfotbreen, +1,3 m) ont gagné en épaisseur alors que les glaciers de l'intérieur en ont perdu (Hellstugubreen, Gråsubreen: -0,7m).
En Amérique du Sud, les bilans ont tous été négatifs, de -0,1m au Echaurren Norte (Chili) à -2,2 m au Ritacuba Negro (Colombie). En Amérique du Nord, on note quelques valeurs positives aux North Cascade Mountains et au Juneau Ice Field. Les valeurs ont été négatives pour les glaciers des Kenai Mountains et de l'Alaska Range, ainsi que dans les Coast Mountains du Canada et dans l'Arctique canadien.
Le "World Glacier Monitoring Service" a été mis sur pied en 1984, sur le modèle du réseau suisse d'observation des glaciers. Il est aujourd'hui responsable de la collecte et du traitement des données du monde entier.
Le WGMS, dont le siège se trouve à l'Institut de géographie de l'Université de Zurich, est en rapport avec tous les pays où des glaciers sont observés. Il fournit des données pour l'étude du climat aux organisations internationales intéressées. AP
Source : ASSOCIATED PRESS
http://fr.news.yahoo.com/3/20090129/twl ... e00ca.html
Les glaciers continuent de fondre dans le monde entier à une vitesse inquiétante. Selon les derniers chiffres du "World Glacier Monitoring Service (WGMS)", installé à l'Université de Zurich, l'épaisseur de la glace a diminué en 2007 de 67 centimètres équivalent-eau (Eq-e), soit près de 74cm en épaisseur de glace. c
certains glaciers alpins ont eux perdu près de 2,5m d'épaisseur.
Les derniers chiffres concernant plus de 80 glaciers confirment la tendance à la fonte constatée depuis près de 30 ans. Au cours de cette période, les glaciers qui ont été observés sur le long terme (30 glaciers dans neuf régions montagneuses du monde) ont perdu près de 11m Eq-e, soit près de 12m de glace. Entre 1980 et 1999, la glace a perdu en moyenne 30cm par an en épaisseur, mais cette valeur est passée à près de 70cm par an après 2000.
Selon Michael Zemp, glaciologue et collaborateur du WGMS, la perte de glace en 2007 n'a pas été aussi importante qu'en 2006 mais il y a de grosses différences entre les massifs. Les glaciers des Alpes européennes ont perdu en moyenne près de 2,5m Eq-e alors que l'épaisseur de certains glaciers côtiers en Scandinavie a gagné un mètre.
Toutefois, 2007 est la sixième année du nouveau siècle au cours de laquelle la perte moyenne des glaciers observés à long terme a dépassé un mètre. La vitesse de fonte a ainsi doublé par rapport aux année 1980 et 90.
Dans les Alpes européennes, la perte a atteint 1,8m au Hintereisferner (Autriche) et 2,2m au Sonnblickkess (Autriche), 2,5m au glacier de Sarennes (France) et même 2,8m au glacier de Caresèr (Italie).
En Suisse, une perte de 1,3m a été enregistrée au glacier de Silvretta et 1,7m à celui de Gries.
En Norvège, quelques glaciers proche de la côte (Nigardsbreen, +1m, et Ålfotbreen, +1,3 m) ont gagné en épaisseur alors que les glaciers de l'intérieur en ont perdu (Hellstugubreen, Gråsubreen: -0,7m).
En Amérique du Sud, les bilans ont tous été négatifs, de -0,1m au Echaurren Norte (Chili) à -2,2 m au Ritacuba Negro (Colombie). En Amérique du Nord, on note quelques valeurs positives aux North Cascade Mountains et au Juneau Ice Field. Les valeurs ont été négatives pour les glaciers des Kenai Mountains et de l'Alaska Range, ainsi que dans les Coast Mountains du Canada et dans l'Arctique canadien.
Le "World Glacier Monitoring Service" a été mis sur pied en 1984, sur le modèle du réseau suisse d'observation des glaciers. Il est aujourd'hui responsable de la collecte et du traitement des données du monde entier.
Le WGMS, dont le siège se trouve à l'Institut de géographie de l'Université de Zurich, est en rapport avec tous les pays où des glaciers sont observés. Il fournit des données pour l'étude du climat aux organisations internationales intéressées. AP
Source : ASSOCIATED PRESS
http://fr.news.yahoo.com/3/20090129/twl ... e00ca.html
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Re: SOS planète
"Nous y sommes" par Fred Vargas, Archéologue et écrivain
Nous y voilà, nous y sommes.Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.
Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance. Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, - attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés). S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y. Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie -une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième Révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas , Archéologue et écrivain"
Nous y voilà, nous y sommes.Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.
Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance. Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, - attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés). S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y. Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie -une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième Révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas , Archéologue et écrivain"
gf
Si parfois tu te sens petit, inutile, démoralisé ou dépressif n’oublie jamais que tu as été un jour le spermatozoïde le plus rapide de la bande.
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Re: SOS planète
Risques liés au changement climatique plus élevés qu'il y a quelques années
WASHINGTON (source vérifiée)
Les risques pour l'humanité et l'environnement terrestre liés au changement climatique sont plus élevés qu'il y a seulement quelques années, selon des chercheurs européens et américains dont l'étude est publiée lundi aux Etats-Unis.
"Aujourd'hui nous devons considérer la possibilité que le risque d'impacts négatifs du changement climatique sur les humains et la nature sont plus grands qu'il y a juste quelques années", observe Hans-Martin Füssel de l'Institut Potsdam de recherche sur l'impact du climat (PIK), un des co-auteurs de cette recherche parue dans la version en ligne des Annales de l'Académie Nationale américaine des Sciences (PNAS) datées du 23 février.
Les risques s'accroîtraient de façon drastique avec seulement de petites augmentations des températures médianes terrestres au-dessus du niveau de 1990, affirment ces chercheurs.
De nombreux écosystèmes comme les glaciers et les récifs coralliens dans les tropiques se sont avérés être beaucoup plus sensibles au réchauffement climatique et à l'augmentation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère et les océans que ne l'avait anticipé le troisième Rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC) en 2001, soulignent-ils.
Des sécheresses, des vagues de chaleurs et des ouragans plus violents se produisent plus fréquemment et provoquent des dégâts plus importants que prévu au début de cette décennie.
"Si le risque est plus important, la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre est aussi plus grande tout comme le besoin d'aider les régions les plus vulnérables dans le monde à faire face aux conséquences du changement climatique", conclut Hans-Martin Füssel.
"Une telle approche est aussi une question de justice puisque nombre de pays émettant le moins de gaz à effet de serre sont aussi les plus faibles et les les plus affectés", ajoute-t-il.
Cette nouvelle évaluation de l'impact du réchauffement s'appuie sur des observations autour de la planète basées sur une plus profonde compréhension du système climatique.
De plus, depuis la publication du troisième rapport du GIEC en 2001, les régions du globe, les secteurs et les populations affectés ont été identifiés plus précisément.
Enfin, il y a de plus en plus d'indices montrant que même de faibles augmentations des températures médianes au-dessus du niveau de 1990 peuvent provoquer au cours de plusieurs siècles des changements climatiques avec des impacts très importants sur l'environnement comme la fonte accélérée de la banquise au Groenland, souligne l'étude.
Trois des co-auteurs des travaux ont contribué au chapitre du rapport du GIEC en 2001 où ces craintes avaient tout d'abord été examinées.
Cette étude plus pessimiste sur le changement climatique et ses conséquences est la troisième publiée ces dernière semaines.
Le 14 février, un rapport de Chris Field, de la Carnegie Institution indiquait que les gaz à effets de serre s'accumulent plus rapidement que prévu dans l'atmosphère, augmentant le danger d'un changement irréversible du climat d'ici la fin du siècle.
Trois semaines avant, une étude de Susan Solomon, principale scientifique de la National Oceanic and Atmospheric
Administration, affirmait que le changement de température à la surface des océans, des précipitations et la montée du niveau des océans "sont (déjà) largement irréversibles, pour plus de mille ans, après que les émissions de CO2 auront complètement cessé".
Source vérifiée
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... Z5z9L-Yw9w
WASHINGTON (source vérifiée)
Les risques pour l'humanité et l'environnement terrestre liés au changement climatique sont plus élevés qu'il y a seulement quelques années, selon des chercheurs européens et américains dont l'étude est publiée lundi aux Etats-Unis.
"Aujourd'hui nous devons considérer la possibilité que le risque d'impacts négatifs du changement climatique sur les humains et la nature sont plus grands qu'il y a juste quelques années", observe Hans-Martin Füssel de l'Institut Potsdam de recherche sur l'impact du climat (PIK), un des co-auteurs de cette recherche parue dans la version en ligne des Annales de l'Académie Nationale américaine des Sciences (PNAS) datées du 23 février.
Les risques s'accroîtraient de façon drastique avec seulement de petites augmentations des températures médianes terrestres au-dessus du niveau de 1990, affirment ces chercheurs.
De nombreux écosystèmes comme les glaciers et les récifs coralliens dans les tropiques se sont avérés être beaucoup plus sensibles au réchauffement climatique et à l'augmentation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère et les océans que ne l'avait anticipé le troisième Rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC) en 2001, soulignent-ils.
Des sécheresses, des vagues de chaleurs et des ouragans plus violents se produisent plus fréquemment et provoquent des dégâts plus importants que prévu au début de cette décennie.
"Si le risque est plus important, la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre est aussi plus grande tout comme le besoin d'aider les régions les plus vulnérables dans le monde à faire face aux conséquences du changement climatique", conclut Hans-Martin Füssel.
"Une telle approche est aussi une question de justice puisque nombre de pays émettant le moins de gaz à effet de serre sont aussi les plus faibles et les les plus affectés", ajoute-t-il.
Cette nouvelle évaluation de l'impact du réchauffement s'appuie sur des observations autour de la planète basées sur une plus profonde compréhension du système climatique.
De plus, depuis la publication du troisième rapport du GIEC en 2001, les régions du globe, les secteurs et les populations affectés ont été identifiés plus précisément.
Enfin, il y a de plus en plus d'indices montrant que même de faibles augmentations des températures médianes au-dessus du niveau de 1990 peuvent provoquer au cours de plusieurs siècles des changements climatiques avec des impacts très importants sur l'environnement comme la fonte accélérée de la banquise au Groenland, souligne l'étude.
Trois des co-auteurs des travaux ont contribué au chapitre du rapport du GIEC en 2001 où ces craintes avaient tout d'abord été examinées.
Cette étude plus pessimiste sur le changement climatique et ses conséquences est la troisième publiée ces dernière semaines.
Le 14 février, un rapport de Chris Field, de la Carnegie Institution indiquait que les gaz à effets de serre s'accumulent plus rapidement que prévu dans l'atmosphère, augmentant le danger d'un changement irréversible du climat d'ici la fin du siècle.
Trois semaines avant, une étude de Susan Solomon, principale scientifique de la National Oceanic and Atmospheric
Administration, affirmait que le changement de température à la surface des océans, des précipitations et la montée du niveau des océans "sont (déjà) largement irréversibles, pour plus de mille ans, après que les émissions de CO2 auront complètement cessé".
Source vérifiée
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... Z5z9L-Yw9w
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Re: SOS planète
Des pesticides dans le raisin
Des pesticides dans le raisinEn octobre 2008, 5 ONG, dont le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) pour la France ont mené une vaste étude comparative sur le raisin de table vendu en supermarché.
Sur 124 échantillons testés, 123 contenaient des résidus de pesticides.
Du 6 au 16 octobre 2008, cinq organisations environnementales se sont associées pour mener une vaste enquête sur le raisin de table issus de l’agriculture intensive vendu en supermarché en Allemagne, France, Hollande, Hongrie et Italie.
Les 124 échantillons achetés dans 16 chaînes de supermarchés ont été confiés pour analyse à un laboratoire allemand spécialisé. Le résultat de ces analyses est édifiant.
En effet, 99,2% des raisins analysés contiennent des résidus de pesticides. Globalement, tous les échantillons testés contiennent une moyenne de 0.65mg/kg de pesticide.
Dans 20% des cas, les raisins sont contaminés par 10 ou plus de 10 pesticides. Certains échantillons (4,8%) dépassent les Limites Maximales en Résidus (LMR).
Plus inquiétant encore, un échantillon dépassait la dose de référence pour la toxicité aiguë. En France, le test a été effectué sur 25 échantillons provenant de 11 magasins de 5 enseignes (Aldi, Auchan, Carrefour, Intermarché et Lidl) situés en Picardie, Haute-normandie et PACA. Sur ces 25 échantillons 100% sont contaminés.
La moyenne de pesticide relevée s'établit à 0,73mg/kg par échantillon. 16% des échantillons dépassent les nouvelles Limites Maximales en Résidus européennes (LMR). 44% des raisins testés en France sont contaminés par 10 ou plus de 10 pesticides, la moyenne s'établit à 8,5 pesticides par échantillon avec un record de 16 pesticides différents dans un même échantillon.
Au total, 51 pesticides distincts ont été détectés sur les raisins vendus en France. 3 échantillons comportent même des pesticides interdits d'usage dans le pays de production comme l’endosulfan, un pesticide interdit dans toute l'UE retrouvé sur deux échantillons de raisin italien et le bromopropylate, un insecticide interdit en Italie depuis fin 2007, présent sur un échantillon testé.
Fortes de ces résultats, les 5 ONG ont choisi de publier les tests réalisés pour alerter le grand public mais aussi les pouvoirs publics. Le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) a demandé à ce que l'Etat français prenne ses responsabilités face à cette dérive évidente.
Les chaines de supermarchés ont également été interpellées pour qu'elles durcissent leurs standards d'achat afin de faire baisser les niveaux de résidus de pesticides de leurs fournisseurs.
http://www.aujardin.info/news/0020-pest ... raisin.php
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Des pesticides dans le raisinEn octobre 2008, 5 ONG, dont le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) pour la France ont mené une vaste étude comparative sur le raisin de table vendu en supermarché.
Sur 124 échantillons testés, 123 contenaient des résidus de pesticides.
Du 6 au 16 octobre 2008, cinq organisations environnementales se sont associées pour mener une vaste enquête sur le raisin de table issus de l’agriculture intensive vendu en supermarché en Allemagne, France, Hollande, Hongrie et Italie.
Les 124 échantillons achetés dans 16 chaînes de supermarchés ont été confiés pour analyse à un laboratoire allemand spécialisé. Le résultat de ces analyses est édifiant.
En effet, 99,2% des raisins analysés contiennent des résidus de pesticides. Globalement, tous les échantillons testés contiennent une moyenne de 0.65mg/kg de pesticide.
Dans 20% des cas, les raisins sont contaminés par 10 ou plus de 10 pesticides. Certains échantillons (4,8%) dépassent les Limites Maximales en Résidus (LMR).
Plus inquiétant encore, un échantillon dépassait la dose de référence pour la toxicité aiguë. En France, le test a été effectué sur 25 échantillons provenant de 11 magasins de 5 enseignes (Aldi, Auchan, Carrefour, Intermarché et Lidl) situés en Picardie, Haute-normandie et PACA. Sur ces 25 échantillons 100% sont contaminés.
La moyenne de pesticide relevée s'établit à 0,73mg/kg par échantillon. 16% des échantillons dépassent les nouvelles Limites Maximales en Résidus européennes (LMR). 44% des raisins testés en France sont contaminés par 10 ou plus de 10 pesticides, la moyenne s'établit à 8,5 pesticides par échantillon avec un record de 16 pesticides différents dans un même échantillon.
Au total, 51 pesticides distincts ont été détectés sur les raisins vendus en France. 3 échantillons comportent même des pesticides interdits d'usage dans le pays de production comme l’endosulfan, un pesticide interdit dans toute l'UE retrouvé sur deux échantillons de raisin italien et le bromopropylate, un insecticide interdit en Italie depuis fin 2007, présent sur un échantillon testé.
Fortes de ces résultats, les 5 ONG ont choisi de publier les tests réalisés pour alerter le grand public mais aussi les pouvoirs publics. Le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) a demandé à ce que l'Etat français prenne ses responsabilités face à cette dérive évidente.
Les chaines de supermarchés ont également été interpellées pour qu'elles durcissent leurs standards d'achat afin de faire baisser les niveaux de résidus de pesticides de leurs fournisseurs.
http://www.aujardin.info/news/0020-pest ... raisin.php
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Re: SOS planète
Quel gaspillage !
Le poisson ne se vend pas, alors ont le jette à la poubelle...
Difficile à entendre quand on sait que l'année dernière, le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de 40 millions...
Plus de la moitié de la nourriture produite dans le monde aujourd'hui est soit perdue, gaspillée, ou jetée à cause d'insuffisances dans la gestion de la chaîne alimentaire...
Si cette nourriture n'était pas jetée, on pourrait donner à manger à ceux qui en ont le plus besoin et aux 3 milliards d'habitants supplémentaires prévus d'ici 2050...
C'est ce que dit l'ONU....
Rien que pour le poisson, 30 millions de tonnes sont rejetées à la mer chaque année.
"Seuls 43% des céréales produites dans le monde sont disponibles pour la consommation humaine, du fait des pertes pendant et après la récolte et de l'utilisation pour la nourriture animale".
C'est le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui le révèle dans un rapport sur la crise alimentaire.
"Plus d'un tiers des céréales dans le monde sont utilisés pour la nourriture animale, un chiffre qui devrait atteindre 50% d'ici 2050", selon l'ONU.
Si on y faisait plus attention, la quantité de céréales qui serait rendue disponible pourrait nourrir l'ensemble des 3 milliards de personnes supplémentaires attendues d'ici 2050" sur la planète, explique le rapport.
Par m Roparz Le 07 Mars 2009
Source :
http://www.mediapart.fr:80/club/blog/m- ... gaspillage
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Le poisson ne se vend pas, alors ont le jette à la poubelle...
Difficile à entendre quand on sait que l'année dernière, le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de 40 millions...
Plus de la moitié de la nourriture produite dans le monde aujourd'hui est soit perdue, gaspillée, ou jetée à cause d'insuffisances dans la gestion de la chaîne alimentaire...
Si cette nourriture n'était pas jetée, on pourrait donner à manger à ceux qui en ont le plus besoin et aux 3 milliards d'habitants supplémentaires prévus d'ici 2050...
C'est ce que dit l'ONU....
Rien que pour le poisson, 30 millions de tonnes sont rejetées à la mer chaque année.
"Seuls 43% des céréales produites dans le monde sont disponibles pour la consommation humaine, du fait des pertes pendant et après la récolte et de l'utilisation pour la nourriture animale".
C'est le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui le révèle dans un rapport sur la crise alimentaire.
"Plus d'un tiers des céréales dans le monde sont utilisés pour la nourriture animale, un chiffre qui devrait atteindre 50% d'ici 2050", selon l'ONU.
Si on y faisait plus attention, la quantité de céréales qui serait rendue disponible pourrait nourrir l'ensemble des 3 milliards de personnes supplémentaires attendues d'ici 2050" sur la planète, explique le rapport.
Par m Roparz Le 07 Mars 2009
Source :
http://www.mediapart.fr:80/club/blog/m- ... gaspillage
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Re: SOS planète
Notre folie collective planétaire
Jean-Marie Bergeron
Le Droit
Pendant que 1600 scientifiques du monde se réunissent à Copenhague pour faire le point sur les impacts planétaires des humains et préparer ainsi une autre réunion du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), nous de l'extérieur, pouvons à leur place plaider la folie collective.
Pas besoin de congrès scientifiques pour constater que les glaciers de la planète fondent, que les forêts tropicales perdent des milliers de km par an en faveur d'une agriculture produisant des biocarburants, que la concentration de gaz carbonique (CO2) de la Terre augmente de 3 ppm/an, que sa température croît de 0,5 degré Celsius/décennie,etc. L'évidence du smoking gun est bien visible.
Simultanément, l'acidification des océans provoque une diminution du poids des coquillages foraminifères par rapport à ce qu'il était avant l'ère industrielle et le corail meurt. Ainsi, plantes et animaux marins ont de plus en plus de difficulté à vivre dans leurs propres habitats et on peut imaginer le sort qui les attend tout au long du XXIe siècle.
De même, les concentrations de gaz carbonique et la température de l'atmosphère qui augmentent sans cesse font avancer les saisons de végétation de sorte que les deux tiers des oiseaux d'Europe diminuent présentement leurs aires de distribution tandis que certains mammifères migrent vers le nord plus froid.
Depuis 1990, les lemmings du sud de la Norvège ne connaissent plus les cycles de population de trois à cinq ans qui leur étaient autrefois typiques. Le pergélisol du Canada fond depuis plus d'une décennie. À l'évidence, il se passe quelque chose de grave dans les écosystèmes planétaires.
De plus, un rapport récent de l'ONU sur l'agriculture et l'alimentation (FAO) constate que les pêches marines commerciales ne vont pas bien, car 8% des stocks de poissons sont épuisés, 19% sont surexploités et 50% sont pleinement exploités.
Ce sont de très mauvaises nouvelles pour le demi-milliard d'individus qui travaillent dans ce secteur. Un autre rapport annonce une pénurie d'eau mondiale. On apprend aussi que les stocks de morue dans le sud du golfe Saint-Laurent devraient diminuer de 10% en 2009, même sans pêche commerciale.
Voyages «planète en danger»
Comme pour accentuer notre folie collective, des agences de voyage offrent depuis quelque temps déjà des forfaits touristiques basés sur le concept de «planète en danger». Ainsi, on amène des dizaines de milliers de touristes en avion, autocar ou bateau de croisière aux endroits où ça va le plus mal au monde: en Antarctique avant que les grands icebergs flottants se détachent du continent, en Amazonie avant la disparition des forêts tropicales typiques, également là où sont les glaciers de montagne avant qu'ils fondent. Sans oublier les excursions très populaires d'observation d'ours polaires pendant qu'il en reste quelques centaines. Comble d'ironie, on vend, au prix de 7000$ par observateur, ces forfaits de voyage en affirmant aux gens que leur présence dans de tels milieux vulnérables ne laissera aucune trace!
Des observateurs passifs
Dans le fond, nous sommes tous des observateurs passifs de l'agonie présente des écosystèmes.
Pourtant, certains scientifiques nous avisent depuis longtemps que les changements climatiques ne feront que s'aggraver dans le futur, puisque les concentrations de CO2 ont déjà dépassé le seuil critique de 350 ppm. D'autres soutiennent que les rapports du GIEC sont trop timides, ne donnant pas l'heure juste aux décideurs mondiaux. À ces voix, s'ajoute celle de Sir Nicolas Stern qui avoue que les recommandations de son rapport de 2006 étaient trop faibles pour montrer l'urgence de la situation. Nous plaidons sans cesse «non coupables» pour en faire le moins possible en environnement, mais un jour pas si lointain, il faudra en payer le prix.
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Source : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/mode ... etaire.php
Jean-Marie Bergeron
Le Droit
Pendant que 1600 scientifiques du monde se réunissent à Copenhague pour faire le point sur les impacts planétaires des humains et préparer ainsi une autre réunion du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), nous de l'extérieur, pouvons à leur place plaider la folie collective.
Pas besoin de congrès scientifiques pour constater que les glaciers de la planète fondent, que les forêts tropicales perdent des milliers de km par an en faveur d'une agriculture produisant des biocarburants, que la concentration de gaz carbonique (CO2) de la Terre augmente de 3 ppm/an, que sa température croît de 0,5 degré Celsius/décennie,etc. L'évidence du smoking gun est bien visible.
Simultanément, l'acidification des océans provoque une diminution du poids des coquillages foraminifères par rapport à ce qu'il était avant l'ère industrielle et le corail meurt. Ainsi, plantes et animaux marins ont de plus en plus de difficulté à vivre dans leurs propres habitats et on peut imaginer le sort qui les attend tout au long du XXIe siècle.
De même, les concentrations de gaz carbonique et la température de l'atmosphère qui augmentent sans cesse font avancer les saisons de végétation de sorte que les deux tiers des oiseaux d'Europe diminuent présentement leurs aires de distribution tandis que certains mammifères migrent vers le nord plus froid.
Depuis 1990, les lemmings du sud de la Norvège ne connaissent plus les cycles de population de trois à cinq ans qui leur étaient autrefois typiques. Le pergélisol du Canada fond depuis plus d'une décennie. À l'évidence, il se passe quelque chose de grave dans les écosystèmes planétaires.
De plus, un rapport récent de l'ONU sur l'agriculture et l'alimentation (FAO) constate que les pêches marines commerciales ne vont pas bien, car 8% des stocks de poissons sont épuisés, 19% sont surexploités et 50% sont pleinement exploités.
Ce sont de très mauvaises nouvelles pour le demi-milliard d'individus qui travaillent dans ce secteur. Un autre rapport annonce une pénurie d'eau mondiale. On apprend aussi que les stocks de morue dans le sud du golfe Saint-Laurent devraient diminuer de 10% en 2009, même sans pêche commerciale.
Voyages «planète en danger»
Comme pour accentuer notre folie collective, des agences de voyage offrent depuis quelque temps déjà des forfaits touristiques basés sur le concept de «planète en danger». Ainsi, on amène des dizaines de milliers de touristes en avion, autocar ou bateau de croisière aux endroits où ça va le plus mal au monde: en Antarctique avant que les grands icebergs flottants se détachent du continent, en Amazonie avant la disparition des forêts tropicales typiques, également là où sont les glaciers de montagne avant qu'ils fondent. Sans oublier les excursions très populaires d'observation d'ours polaires pendant qu'il en reste quelques centaines. Comble d'ironie, on vend, au prix de 7000$ par observateur, ces forfaits de voyage en affirmant aux gens que leur présence dans de tels milieux vulnérables ne laissera aucune trace!
Des observateurs passifs
Dans le fond, nous sommes tous des observateurs passifs de l'agonie présente des écosystèmes.
Pourtant, certains scientifiques nous avisent depuis longtemps que les changements climatiques ne feront que s'aggraver dans le futur, puisque les concentrations de CO2 ont déjà dépassé le seuil critique de 350 ppm. D'autres soutiennent que les rapports du GIEC sont trop timides, ne donnant pas l'heure juste aux décideurs mondiaux. À ces voix, s'ajoute celle de Sir Nicolas Stern qui avoue que les recommandations de son rapport de 2006 étaient trop faibles pour montrer l'urgence de la situation. Nous plaidons sans cesse «non coupables» pour en faire le moins possible en environnement, mais un jour pas si lointain, il faudra en payer le prix.
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Source : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/mode ... etaire.php
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Re: SOS planète
Notre folie collective planétaire
Jean-Marie Bergeron
Le Droit
Pendant que 1600 scientifiques du monde se réunissent à Copenhague pour faire le point sur les impacts planétaires des humains et préparer ainsi une autre réunion du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), nous de l'extérieur, pouvons à leur place plaider la folie collective.
Pas besoin de congrès scientifiques pour constater que les glaciers de la planète fondent, que les forêts tropicales perdent des milliers de km par an en faveur d'une agriculture produisant des biocarburants, que la concentration de gaz carbonique (CO2) de la Terre augmente de 3 ppm/an, que sa température croît de 0,5 degré Celsius/décennie,etc. L'évidence du smoking gun est bien visible.
Simultanément, l'acidification des océans provoque une diminution du poids des coquillages foraminifères par rapport à ce qu'il était avant l'ère industrielle et le corail meurt. Ainsi, plantes et animaux marins ont de plus en plus de difficulté à vivre dans leurs propres habitats et on peut imaginer le sort qui les attend tout au long du XXIe siècle.
De même, les concentrations de gaz carbonique et la température de l'atmosphère qui augmentent sans cesse font avancer les saisons de végétation de sorte que les deux tiers des oiseaux d'Europe diminuent présentement leurs aires de distribution tandis que certains mammifères migrent vers le nord plus froid.
Depuis 1990, les lemmings du sud de la Norvège ne connaissent plus les cycles de population de trois à cinq ans qui leur étaient autrefois typiques. Le pergélisol du Canada fond depuis plus d'une décennie. À l'évidence, il se passe quelque chose de grave dans les écosystèmes planétaires.
De plus, un rapport récent de l'ONU sur l'agriculture et l'alimentation (FAO) constate que les pêches marines commerciales ne vont pas bien, car 8% des stocks de poissons sont épuisés, 19% sont surexploités et 50% sont pleinement exploités.
Ce sont de très mauvaises nouvelles pour le demi-milliard d'individus qui travaillent dans ce secteur. Un autre rapport annonce une pénurie d'eau mondiale. On apprend aussi que les stocks de morue dans le sud du golfe Saint-Laurent devraient diminuer de 10% en 2009, même sans pêche commerciale.
Voyages «planète en danger»
Comme pour accentuer notre folie collective, des agences de voyage offrent depuis quelque temps déjà des forfaits touristiques basés sur le concept de «planète en danger». Ainsi, on amène des dizaines de milliers de touristes en avion, autocar ou bateau de croisière aux endroits où ça va le plus mal au monde: en Antarctique avant que les grands icebergs flottants se détachent du continent, en Amazonie avant la disparition des forêts tropicales typiques, également là où sont les glaciers de montagne avant qu'ils fondent. Sans oublier les excursions très populaires d'observation d'ours polaires pendant qu'il en reste quelques centaines. Comble d'ironie, on vend, au prix de 7000$ par observateur, ces forfaits de voyage en affirmant aux gens que leur présence dans de tels milieux vulnérables ne laissera aucune trace!
Des observateurs passifs
Dans le fond, nous sommes tous des observateurs passifs de l'agonie présente des écosystèmes.
Pourtant, certains scientifiques nous avisent depuis longtemps que les changements climatiques ne feront que s'aggraver dans le futur, puisque les concentrations de CO2 ont déjà dépassé le seuil critique de 350 ppm. D'autres soutiennent que les rapports du GIEC sont trop timides, ne donnant pas l'heure juste aux décideurs mondiaux. À ces voix, s'ajoute celle de Sir Nicolas Stern qui avoue que les recommandations de son rapport de 2006 étaient trop faibles pour montrer l'urgence de la situation. Nous plaidons sans cesse «non coupables» pour en faire le moins possible en environnement, mais un jour pas si lointain, il faudra en payer le prix.
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Jean-Marie Bergeron
Le Droit
Pendant que 1600 scientifiques du monde se réunissent à Copenhague pour faire le point sur les impacts planétaires des humains et préparer ainsi une autre réunion du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), nous de l'extérieur, pouvons à leur place plaider la folie collective.
Pas besoin de congrès scientifiques pour constater que les glaciers de la planète fondent, que les forêts tropicales perdent des milliers de km par an en faveur d'une agriculture produisant des biocarburants, que la concentration de gaz carbonique (CO2) de la Terre augmente de 3 ppm/an, que sa température croît de 0,5 degré Celsius/décennie,etc. L'évidence du smoking gun est bien visible.
Simultanément, l'acidification des océans provoque une diminution du poids des coquillages foraminifères par rapport à ce qu'il était avant l'ère industrielle et le corail meurt. Ainsi, plantes et animaux marins ont de plus en plus de difficulté à vivre dans leurs propres habitats et on peut imaginer le sort qui les attend tout au long du XXIe siècle.
De même, les concentrations de gaz carbonique et la température de l'atmosphère qui augmentent sans cesse font avancer les saisons de végétation de sorte que les deux tiers des oiseaux d'Europe diminuent présentement leurs aires de distribution tandis que certains mammifères migrent vers le nord plus froid.
Depuis 1990, les lemmings du sud de la Norvège ne connaissent plus les cycles de population de trois à cinq ans qui leur étaient autrefois typiques. Le pergélisol du Canada fond depuis plus d'une décennie. À l'évidence, il se passe quelque chose de grave dans les écosystèmes planétaires.
De plus, un rapport récent de l'ONU sur l'agriculture et l'alimentation (FAO) constate que les pêches marines commerciales ne vont pas bien, car 8% des stocks de poissons sont épuisés, 19% sont surexploités et 50% sont pleinement exploités.
Ce sont de très mauvaises nouvelles pour le demi-milliard d'individus qui travaillent dans ce secteur. Un autre rapport annonce une pénurie d'eau mondiale. On apprend aussi que les stocks de morue dans le sud du golfe Saint-Laurent devraient diminuer de 10% en 2009, même sans pêche commerciale.
Voyages «planète en danger»
Comme pour accentuer notre folie collective, des agences de voyage offrent depuis quelque temps déjà des forfaits touristiques basés sur le concept de «planète en danger». Ainsi, on amène des dizaines de milliers de touristes en avion, autocar ou bateau de croisière aux endroits où ça va le plus mal au monde: en Antarctique avant que les grands icebergs flottants se détachent du continent, en Amazonie avant la disparition des forêts tropicales typiques, également là où sont les glaciers de montagne avant qu'ils fondent. Sans oublier les excursions très populaires d'observation d'ours polaires pendant qu'il en reste quelques centaines. Comble d'ironie, on vend, au prix de 7000$ par observateur, ces forfaits de voyage en affirmant aux gens que leur présence dans de tels milieux vulnérables ne laissera aucune trace!
Des observateurs passifs
Dans le fond, nous sommes tous des observateurs passifs de l'agonie présente des écosystèmes.
Pourtant, certains scientifiques nous avisent depuis longtemps que les changements climatiques ne feront que s'aggraver dans le futur, puisque les concentrations de CO2 ont déjà dépassé le seuil critique de 350 ppm. D'autres soutiennent que les rapports du GIEC sont trop timides, ne donnant pas l'heure juste aux décideurs mondiaux. À ces voix, s'ajoute celle de Sir Nicolas Stern qui avoue que les recommandations de son rapport de 2006 étaient trop faibles pour montrer l'urgence de la situation. Nous plaidons sans cesse «non coupables» pour en faire le moins possible en environnement, mais un jour pas si lointain, il faudra en payer le prix.
Copyright © 2000-2009 Cyberpresse Inc., une filiale de Gesca.
Source : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/mode ... etaire.php
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Re: SOS planète
La guerre de l'«or bleu» menace la planète
Alain Barluet
Des enfants jouent sur une portion asséchée de ma rivière Jialing, en 2006 à Chongqinq. La Chine doit faire face à la raréfaction et à la pollution de l'eau. Crédits
La seule véritable «guerre de l'eau» a eu lieu il y a 4 000 ans. Mais l'ONU presse les gouvernements d'intégrer la politique hydrique à leur agenda prioritaire.
La Californie en état d'urgence
Le Tigre et l'Euphrate, source de division
Proche-Orient : tensions autour du Jourdain
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... -paix-.php
La guerre de l'eau menace la planète - même si les experts s'accordent à penser qu'elle peut être évitée. L'ONU n'en dresse pas moins un constat alarmant, dans un rapport publié la semaine dernière, qui lance à la communauté internationale un appel pressant à l'action.
Selon ce document, si la gestion actuelle, «non durable et inéquitable» de l'eau se poursuit, les conséquences seront «graves» pour le développement et la sécurité des hommes dans plusieurs régions du monde.
En Afrique et en Asie notamment, l'eau se raréfie, sous la double influence de la croissance démographique et du changement climatique, exacerbant les tensions économiques et politiques, en particulier dans les zones transfrontalières. La situation est particulièrement critique en Afrique subsaharienne, où la gestion des ressources en eau est notablement dégradée.
L'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie sont virtuellement en état d'«hydroconflictualité» pour le contrôle du Nil dont les eaux n'atteignent plus la mer. Au Zimbabwe, l'épidémie de choléra, qui a fait plus de 4 000 morts depuis août dernier, est due à la déliquescence des structures hydriques du pays. Sur le continent, les experts n'excluent pas qu'éclatent des «émeutes de l'eau», comme il y a eu, il y a quelques mois, des émeutes de la faim. Quant au conflit israélo-arabe, les enjeux représentés par la maîtrise des approvisionnements en eau ne sont plus à démontrer.
Le Tibet, « «château d'eau» de l'Asie
Pour la Chine, en proie à la raréfaction et à la pollution de l'eau, le Tibet, véritable «château d'eau de l'Asie», représente, pour cette raison-là aussi, un intérêt majeur. On comprend également les inquiétudes de l'Inde de voir une partie des sources du Brahmapoutre ou de l'Indus déroutée par Pékin.
Pareillement, le Vietnam est préoccupé par les projets d'aménagement du haut Mékong, derrière lesquels Hanoï voit se profiler le spectre de l'hydropuissance chinoise. Partout où elle se fait rare, l'eau est susceptible d'accentuer les vieilles rivalités historiques.
Pourtant, à l'instar des conclusions du rapport de l'ONU, les spécialistes ne voient pas émerger de guerre pour l'eau, même si la tendance lourde paraît inquiétante. Le seul conflit armé directement motivé par la conquête de l'«or bleu» est intervenu entre deux cités-États de Mésopotamie… il y a quelque 4 000 ans. «Il y a toujours eu régulation ou réflexe de survie», souligne un diplomate en charge de l'environnement.
Selon l'ONU, le défi est maintenant de faire en sorte que les gouvernements intègrent la politique de l'eau à leur agenda prioritaire, au même titre que l'économie, l'énergie ou la sécurité. La coopération pour le développement doit y contribuer. Les innovations technologiques (notamment pour l'assainissement) et une coopération internationale accrue seront déterminantes pour prévenir les affrontements que pourrait susciter cette ressource en voie de raréfaction.
Alain Barluet
Des enfants jouent sur une portion asséchée de ma rivière Jialing, en 2006 à Chongqinq. La Chine doit faire face à la raréfaction et à la pollution de l'eau. Crédits
La seule véritable «guerre de l'eau» a eu lieu il y a 4 000 ans. Mais l'ONU presse les gouvernements d'intégrer la politique hydrique à leur agenda prioritaire.
La Californie en état d'urgence
Le Tigre et l'Euphrate, source de division
Proche-Orient : tensions autour du Jourdain
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... -paix-.php
La guerre de l'eau menace la planète - même si les experts s'accordent à penser qu'elle peut être évitée. L'ONU n'en dresse pas moins un constat alarmant, dans un rapport publié la semaine dernière, qui lance à la communauté internationale un appel pressant à l'action.
Selon ce document, si la gestion actuelle, «non durable et inéquitable» de l'eau se poursuit, les conséquences seront «graves» pour le développement et la sécurité des hommes dans plusieurs régions du monde.
En Afrique et en Asie notamment, l'eau se raréfie, sous la double influence de la croissance démographique et du changement climatique, exacerbant les tensions économiques et politiques, en particulier dans les zones transfrontalières. La situation est particulièrement critique en Afrique subsaharienne, où la gestion des ressources en eau est notablement dégradée.
L'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie sont virtuellement en état d'«hydroconflictualité» pour le contrôle du Nil dont les eaux n'atteignent plus la mer. Au Zimbabwe, l'épidémie de choléra, qui a fait plus de 4 000 morts depuis août dernier, est due à la déliquescence des structures hydriques du pays. Sur le continent, les experts n'excluent pas qu'éclatent des «émeutes de l'eau», comme il y a eu, il y a quelques mois, des émeutes de la faim. Quant au conflit israélo-arabe, les enjeux représentés par la maîtrise des approvisionnements en eau ne sont plus à démontrer.
Le Tibet, « «château d'eau» de l'Asie
Pour la Chine, en proie à la raréfaction et à la pollution de l'eau, le Tibet, véritable «château d'eau de l'Asie», représente, pour cette raison-là aussi, un intérêt majeur. On comprend également les inquiétudes de l'Inde de voir une partie des sources du Brahmapoutre ou de l'Indus déroutée par Pékin.
Pareillement, le Vietnam est préoccupé par les projets d'aménagement du haut Mékong, derrière lesquels Hanoï voit se profiler le spectre de l'hydropuissance chinoise. Partout où elle se fait rare, l'eau est susceptible d'accentuer les vieilles rivalités historiques.
Pourtant, à l'instar des conclusions du rapport de l'ONU, les spécialistes ne voient pas émerger de guerre pour l'eau, même si la tendance lourde paraît inquiétante. Le seul conflit armé directement motivé par la conquête de l'«or bleu» est intervenu entre deux cités-États de Mésopotamie… il y a quelque 4 000 ans. «Il y a toujours eu régulation ou réflexe de survie», souligne un diplomate en charge de l'environnement.
Selon l'ONU, le défi est maintenant de faire en sorte que les gouvernements intègrent la politique de l'eau à leur agenda prioritaire, au même titre que l'économie, l'énergie ou la sécurité. La coopération pour le développement doit y contribuer. Les innovations technologiques (notamment pour l'assainissement) et une coopération internationale accrue seront déterminantes pour prévenir les affrontements que pourrait susciter cette ressource en voie de raréfaction.