<< Bon, si tous les sites d'Alésia avaient une image comme çà...

...on pourrait se faire une MEILLEURE IDÉE !
J'ai une haie de 1.80 m à l'hôtel, je t'assure on ne voit pas ce qu'il y a de l'autre côté.vieux sage a écrit :Pour quelle raison un mur de pierre de 1.80 m de haut pourait-il gêner la vue de ceux qui se trouvent derrière ?
Pour par voir Brigitte.lionel a écrit :Pourquoi ?![]()
ça ne te semble pas possible ...vieux sage a écrit :Vu la grandeur du site cela ne semble pas possible, Même en retenant la plus grande des deux longueurs données 10.000 ou 11.000 pas (15 à 16.5 km).letouriste a écrit : Comment sais tu que la contrevallation ne fait pas 11000 pas à Chaux ? Puisque tu dis toi-même que les lignes n'ont pas été tracées ... comment peux tu mesurer quelque chose qui n'a pas été matérialisé ?
AAB : Bien sûr, que nous comptabilisons les secteurs naturellement défendus par le relief dans notre calcul de la longueur de la contrevallation ! (Nous faisons d'ailleurs de même pour la circonvallation.)Comment comptabilisez vous les 16.750 Km autour de l'oppidum de Chaux ? Certaines portions des collines qui font face à la citadelle sont très abruptes et ont donc fatalement fait l'objet de défenses allégées voire quasi-inexistantes par endroit .
Comptabilisez vous ces portions dans le calcul de la longueur totale de la contrevallation ?
Bon alors, moi, je suis incompétent en Alésia, par contre, en géométrie du triangle, je me défends. Un triangle équilatéral de 5 km de côté, après un rapide calcul, ça fait grosso modo 15 km de périmètre. Largement de quoi inscrire une contrevallation qui passerait au plus près de l'oppidum (ce qui est le cas) dans les 11000 pas.vieux sage a écrit :
Vu la grandeur du site cela ne semble pas possible, Même en retenant la plus grande des deux longueurs données 10.000 ou 11.000 pas (15 à 16.5 km). Mais c'est plutôt à vous de le faire ; après bientôt un demi siècle cela aurait déjà dû être fait.
Comme tu le dis cela intéresse tout le monde.
Sur ce relevé j'obtiens environ 23 kilomètres de circonvallation.
En effet on peut considérer que le point faible de Chaux est là , mais pour attaquer à cet endroit , il faudrait que César mobilise malgré tout beaucoup d'hommes qui doivent traverser la rivière , qui sont sous la menace des armes de jets des Gaulois bien campés sur leur rive , soit sur les hauteurs , soit sur une butte arasée recemment , soit sur les murs de la ville !Thierry39 a écrit : A Chaux des Crotenay, le point faible est le Pont de la Chaux, au niveau de la gare. Effectivement les calmésiens situent les murs de la ville pas très loin de ce lieu.
La haie de l'hôtel est faite pour isoler les clients, ce n'est pas comparable.jost a écrit :J'ai une haie de 1.80 m à l'hôtel, je t'assure on ne voit pas ce qu'il y a de l'autre côté.vieux sage a écrit :Pour quelle raison un mur de pierre de 1.80 m de haut pourait-il gêner la vue de ceux qui se trouvent derrière ?
Voici le seul relevé complet que j'ai trouvé page 44 du livre de Jacques Berger :olif a écrit :
Bon alors, moi, je suis incompétent en Alésia, par contre, en géométrie du triangle, je me défends. Un triangle équilatéral de 5 km de côté, après un rapide calcul, ça fait grosso modo 15 km de périmètre. Largement de quoi inscrire une contrevallation qui passerait au plus près de l'oppidum (ce qui est le cas) dans les 11000 pas.
Et puis, il faut que tu arrêtes de mélanger contrevallation et circonvallation, Vieux Sage, parce que sinon, on y perd son latin! Déjà que ce n'est pas si simple!
Et arrête aussi de dire que le relevé n'a pas été fait à Chaux, tu as toutes les données dans le livre de Jacques Berger. Peut-être manque-t-il des pages dans ton exemplaire? Je te prêterai le mien, au besoin!![]()
Olif
Mon cher Jost,jost a écrit :Vieux Sage écrit, au sujet de ville située dans la cuvette de Bracon, « elle n’aurait pas tenue deux jours sous le bombardement des romains. »
Je lui ai répondu que César avait opté pour un siège, et non pour une attaque.
A la réflexion, et suite à la remarque de Vieux Sage, je me suis posé ces questions :
Je n’ai aucun doute à ce sujet, les romains savaient faire tomber les murs, si nécessaire.
Un mur pour une bataille DECISIVE, ce n'est plus un obstacle.
A Chaux et à Eternoz, un fois ce mur défoncé, Alésia tombait.
A Salins, une fois la ville prise, reste tout simplement à s’emparer de deux collines, et quelles collines !!! Voilà pourquoi Alésia n’était prenable que par un siège.
Entièrement d'accord avec toi mon cher Letouriste : César donne le périmètre des lignes de fortifications, il ne construit pas des palissades sur toute leur longueur.letouriste a écrit :
AAB : Bien sûr, que nous comptabilisons les secteurs naturellement défendus par le relief dans notre calcul de la longueur de la contrevallation ! (Nous faisons d'ailleurs de même pour la circonvallation.)
C'est la seule façon de rester conforme au texte de César (36 km pour le double verrouillage) tout en contenant le chantier dans les limites du "matériellement faisable" par 10 légions en 6 semaines.
L'analyse du texte de référence (BG VII, 68-6 et 74-1) permet de mieux comprendre : César n'écrit pas "on fortifia sur 15 kilomètres" mais "le périmètre [des fortifications] atteignait onze mille pas" (circuitus XI milia passuum tenebat)
À Eternoz nous ne manquons pas de lieux-dits : ALESIA, ALASIA, ALEZIA, Champ des Enseinges, Fonds de la Victoire, etc.obelix a écrit :obelix a écrit :Aaah! Si seulement nous avions de telles traces sur nos oppidums de Chaux, Eternoz où Salins! Avec en prime un lieu-dit "la citadelle" juste à côté . Nous serions tout de suite plus crédibles ...Toujours deux rivières ... des fossés dans la toponymie ... et des traces dignes d'une métropole ... ce serait le rève ...
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Obé ...
C'est le cas !vieux sage a écrit :
Voici le seul relevé complet que j'ai trouvé page 44 du livre de Jacques Berger :
Et il écrit : +++++++++++++ Secteurs de gorges profondes ne nécessitant pas de retranchements.
Raisonnement simpliste qu'aucun spécialiste en poliorcétique ne cautionnerait : je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi ?
César était un stratège militaire : il aurait établi sa ligne de contrevallation sur les crêtes de la rive opposée, comme à Alésia !
C'est bien mais quand on met de la couleur et des flèches, il faut donner la légende sinon cela ne veut rein dire et ça ne vaut rien.vieux sage a écrit : Voici le seul relevé complet que j'ai trouvé page 44 du livre de Jacques Berger :
Il a fait comme toi : il prend les 15 km de périmètre de l'éperon et il établit la contrevallation au fond des gorges des deux rivières.
Et il écrit : +++++++++++++ Secteurs de gorges profondes ne nécessitant pas de retranchements.
Raisonnement simpliste qu'aucun spécialiste en poliorcétique ne cautionnerait : je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi ?
César était un stratège militaire : il aurait établi sa ligne de circonvallation sur les crêtes de la rive opposée, comme à Alésia !
vieux sage a écrit : Voici le seul relevé complet que j'ai trouvé page 44 du livre de Jacques Berger :
Il a fait comme toi : il prend les 15 km de périmètre de l'éperon et il établit la contrevallation au fond des gorges des deux rivières.
Et il écrit : +++++++++++++ Secteurs de gorges profondes ne nécessitant pas de retranchements.
Raisonnement simpliste qu'aucun spécialiste en poliorcétique ne cautionnerait : je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi ?
César était un stratège militaire : il aurait établi sa ligne de circonvallation sur les crêtes de la rive opposée, comme à Alésia !
vieux sage a écrit : Entièrement d'accord avec toi mon cher Letouriste : César donne le périmètre des lignes de fortifications, il ne construit pas des palissades sur toute leur longueur.
J'ai tracé, en surimpression des lignes de circonvallation de J. Berger, la ligne de défense vers l'extérieur : ce qui me donne environ 25 kilomètres ! Est-ce juste ?
As-tu remarqué que du côté Sud (Entre-deux-Monts), la plaine fait 3000 pas romains ?
On ne parle pas de construction mais d'étendue des lignes : même sans fortifications en raison des défenses naturelles, vous devez tracer la ligne où César installe des postes et cette ligne ne peut pas se trouver au fond des ravins. Élémentaire, mon cher Letouriste !letouriste a écrit :C'est le cas !vieux sage a écrit :
Voici le seul relevé complet que j'ai trouvé page 44 du livre de Jacques Berger :
Et il écrit : +++++++++++++ Secteurs de gorges profondes ne nécessitant pas de retranchements.
Raisonnement simpliste qu'aucun spécialiste en poliorcétique ne cautionnerait : je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi ?
César était un stratège militaire : il aurait établi sa ligne de contrevallation sur les crêtes de la rive opposée, comme à Alésia !
Donc pas de besoin en fortifications , c'est suffisament abrupte pour assurer la défense de la contrevallation sans rien construire !