Personne n'irait nous faire un petit reportage ?Du 21 février au 1er mars, la Franche-Comté est présente au Salon international de l’agriculture à Paris. De nombreuses animations et dégustations autour du terroir comtois attendent le visiteur.
Sur les différents stands du Comité de promotion de produits régionaux (CPPR) et du Comité régional du tourisme, situés au hall 7.2 des régions de France, partez à la découverte des produits francs-comtois. Animations permanentes garanties avec « Le Casino des Arômes de Franche-Comté», cet espace ludique et interactif vous invite à partir à la rencontre des différentes trésors gastronomiques de la région, tout en s’amusant.
Jusqu’au 27 février, l’Institut franc-comtois des vins et du goût, propose ainsi de s’initier aux vins, aux salaisons, aux bières et autres chocolats régionaux. De même, les Amis du Comté organisent, jusqu’au 1er mars, une animations intitulé « formages sous signe officiel de qualité ». Ceux-ci animent également pour les enfants un « atelier petit Goûteur » de dégustation des fromages. Ici, on observe, on touche, on sent et on met à la bouche !
http://www.franche-comte.fr/fr/toute-l-actualite/
La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
- Thierry39
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
LE PAYS
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Article du lundi 23 février 2009
Grand Est
Salon de l’agriculture : Utile reste championne de France des montbéliardes

Utile l’emporte pour la seconde fois à Paris. Ici chaleureusement encouragée par son éleveur Michaël Millet et les personnalités franc-comtoises présentes au salon. Photos Jean Becker
Pour la seconde année consécutive, la vache jurassienne « Utile » remporte le titre de championne de France de la race en catégorie montbéliarde. Une consécration pour son jeune éleveur, âgé seulement de 27 ans.
Le premier dimanche du salon de l’agriculture à Paris est toujours une journée éprouvante pour la Franche-Comté. C’est le jour où débarquent les régionaux à partir d’un TGV spécialement affrété depuis Besançon, mais c’est aussi l’inauguration du stand franc-comtois, le concours des montbéliardes et la finale du trophée national du cheval de trait. Une épreuve où les comtois sont toujours engagés.
Chez les éleveurs de vaches montbéliardes, tout le monde est stressé dés le matin, car il faut toiletter leurs « miss » qui vont défiler devant le public, et surtout devant les juges chargés de déterminer les bêtes qui répondent au profil morphologique de la race.
Crise de foie bovine
Tout avait mal débuté pour Utile, grande favorite, déjà sacrée en 2008 championne de France. En effet, cette vache, selon son éleveur, s’est trop gavée de nourriture du salon dans la nuit… Résultat : une bonne crise de foie qui a nécessité l’intervention d’un vétérinaire du salon vers 11 h du matin. Une injection par intraveineuse a été prescrite pour calmer la douleur…
Utile a dû être mise à la diète jusqu’au début du concours, de quoi inquiéter sérieusement son éleveur. Car pour Michaël, le concours parisien exige une année de sacrifice pour amener l’animal au top niveau.
Au total, une trentaine de vaches se présente aux juges. Leur éleveur se présente en pantalon noir et chemise à l’effigie de l’animal. Sous les applaudissements d’un public chauffé à blanc par le juge officiel, Jean-Michel Cussac, éleveur lui-même dans le Cantal qui a abandonné ses animaux pour commenter le concours.
Par groupe de quatre, les candidates sont présélectionnées, et au final il ne reste quatre bêtes. Parmi elles, figure Utile, déjà victorieuse d’un premier prix de section. Puis, Jean-Michel Cussas, n’a pas d’hésitation pour désigner Utile championne de France de la race pour la deuxième année consécutive. Du jamais vu depuis la création du concours.
Pour sa part Sarbacane, de Malbrans dans le Doubs termine à la troisième place, et la seconde est Verlaine, également meilleure mamelle adulte, originaire de Haute-Savoie.
Michaël Millet, lui, n’en revient pas. Il est originaire de La Marre dans le Jura (près de Salin) : « C’est incroyable, surtout quand on vient comme favori, dit-il. Mais Utile est exceptionnelle dans sa morphologie. Aujourd’hui, on recherche des vaches, robustes et grandes pour faciliter le vêlage et Utile correspond à ces nouveaux critères de sélection. C’était un peu inespéré ».
Le prix sera a fêté dignement à l’occasion des 120 ans de la race montbéliarde, où pour la circonstance, la brasserie « Rouget de Lisle » a conçu une bière au goût de fleur de pissenlit, appelé comme il se doit La Montbéliarde. Avant de terminer, avec tous les acteurs francs-comtois du salon autour d’un coq au vin jaune et aux morilles, préparé par Gilles Tonnerre, le responsable du réseau Bienvenue à la Ferme, installé dans le Jura près de Champagnole.
De notre envoyé spécial à Paris Jean Becker
Grand Est
Le cheval comtois fait son cinéma

L’équipe d’Antoine Cannelle avec un cheval comtois, joue une scène du film « Robin des Bois ».
Le trophée national du cheval de trait s’est terminé hier avec une épreuve sur le thème du cinéma. Les Comtois, qui avaient pourtant remporté l’épreuve de maniabilité samedi, terminent troisièmes.
Antoine Cannelle en avait gros « sur la patate » comme on dit, en remportant cette troisième place. Lui, ce jeune éleveur de Levier qui aurait tant voulu monter sur la plus haute marche du podium, comme son collègue belfortain l’année dernière. Mais concourir en attelage avec des chevaux de trait, demande beaucoup d’expérience, et sans vouloir désespérer, on reverra Antoine dans les prochaines années. Car le Comtois reste le meilleur cheval de France dans sa catégorie.
La dernière épreuve s’est déroulée hier en fin d’après midi, devant un millier de spectateurs avec pour exercice de composer une scène de cinéma.
L’attelage comtois avait choisi Robin des Bois, mais cette scène qui mettait plusieurs chevaux et éleveurs, dont Michel Schnoebelen de Belfort et Jean-Noël Boiteux, de Sainte-Marie dans le Pays de Montbéliard, n’a pas suffi à convaincre le jury. Celui-ci leur a préféré les Boulonnais qui ont joué Germinal devant les Poitevins qui ont interprété une scène des Visiteurs 2, avec un cheval nommé d’Artagnan, petit-fils de celui qui jouait dans le film.
Un Belfortain dans la course
Pour sa part le Belfortain Michel Schnoebelen, vainqueur de l’épreuve l’an dernier, a été sélectionné pour défendre les couleurs françaises au trophée international du cheval de trait. Une épreuve qu’il devrait disputer vendredi avec sa fille. Enfin, le prochain rendez-vous avec les chevaux comtois a lieu mercredi après-midi avec le concours de la race.
J.B
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Article du lundi 23 février 2009
Grand Est
Salon de l’agriculture : Utile reste championne de France des montbéliardes

Utile l’emporte pour la seconde fois à Paris. Ici chaleureusement encouragée par son éleveur Michaël Millet et les personnalités franc-comtoises présentes au salon. Photos Jean Becker
Pour la seconde année consécutive, la vache jurassienne « Utile » remporte le titre de championne de France de la race en catégorie montbéliarde. Une consécration pour son jeune éleveur, âgé seulement de 27 ans.
Le premier dimanche du salon de l’agriculture à Paris est toujours une journée éprouvante pour la Franche-Comté. C’est le jour où débarquent les régionaux à partir d’un TGV spécialement affrété depuis Besançon, mais c’est aussi l’inauguration du stand franc-comtois, le concours des montbéliardes et la finale du trophée national du cheval de trait. Une épreuve où les comtois sont toujours engagés.
Chez les éleveurs de vaches montbéliardes, tout le monde est stressé dés le matin, car il faut toiletter leurs « miss » qui vont défiler devant le public, et surtout devant les juges chargés de déterminer les bêtes qui répondent au profil morphologique de la race.
Crise de foie bovine
Tout avait mal débuté pour Utile, grande favorite, déjà sacrée en 2008 championne de France. En effet, cette vache, selon son éleveur, s’est trop gavée de nourriture du salon dans la nuit… Résultat : une bonne crise de foie qui a nécessité l’intervention d’un vétérinaire du salon vers 11 h du matin. Une injection par intraveineuse a été prescrite pour calmer la douleur…
Utile a dû être mise à la diète jusqu’au début du concours, de quoi inquiéter sérieusement son éleveur. Car pour Michaël, le concours parisien exige une année de sacrifice pour amener l’animal au top niveau.
Au total, une trentaine de vaches se présente aux juges. Leur éleveur se présente en pantalon noir et chemise à l’effigie de l’animal. Sous les applaudissements d’un public chauffé à blanc par le juge officiel, Jean-Michel Cussac, éleveur lui-même dans le Cantal qui a abandonné ses animaux pour commenter le concours.
Par groupe de quatre, les candidates sont présélectionnées, et au final il ne reste quatre bêtes. Parmi elles, figure Utile, déjà victorieuse d’un premier prix de section. Puis, Jean-Michel Cussas, n’a pas d’hésitation pour désigner Utile championne de France de la race pour la deuxième année consécutive. Du jamais vu depuis la création du concours.
Pour sa part Sarbacane, de Malbrans dans le Doubs termine à la troisième place, et la seconde est Verlaine, également meilleure mamelle adulte, originaire de Haute-Savoie.
Michaël Millet, lui, n’en revient pas. Il est originaire de La Marre dans le Jura (près de Salin) : « C’est incroyable, surtout quand on vient comme favori, dit-il. Mais Utile est exceptionnelle dans sa morphologie. Aujourd’hui, on recherche des vaches, robustes et grandes pour faciliter le vêlage et Utile correspond à ces nouveaux critères de sélection. C’était un peu inespéré ».
Le prix sera a fêté dignement à l’occasion des 120 ans de la race montbéliarde, où pour la circonstance, la brasserie « Rouget de Lisle » a conçu une bière au goût de fleur de pissenlit, appelé comme il se doit La Montbéliarde. Avant de terminer, avec tous les acteurs francs-comtois du salon autour d’un coq au vin jaune et aux morilles, préparé par Gilles Tonnerre, le responsable du réseau Bienvenue à la Ferme, installé dans le Jura près de Champagnole.
De notre envoyé spécial à Paris Jean Becker
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Le cheval comtois fait son cinéma

L’équipe d’Antoine Cannelle avec un cheval comtois, joue une scène du film « Robin des Bois ».
Le trophée national du cheval de trait s’est terminé hier avec une épreuve sur le thème du cinéma. Les Comtois, qui avaient pourtant remporté l’épreuve de maniabilité samedi, terminent troisièmes.
Antoine Cannelle en avait gros « sur la patate » comme on dit, en remportant cette troisième place. Lui, ce jeune éleveur de Levier qui aurait tant voulu monter sur la plus haute marche du podium, comme son collègue belfortain l’année dernière. Mais concourir en attelage avec des chevaux de trait, demande beaucoup d’expérience, et sans vouloir désespérer, on reverra Antoine dans les prochaines années. Car le Comtois reste le meilleur cheval de France dans sa catégorie.
La dernière épreuve s’est déroulée hier en fin d’après midi, devant un millier de spectateurs avec pour exercice de composer une scène de cinéma.
L’attelage comtois avait choisi Robin des Bois, mais cette scène qui mettait plusieurs chevaux et éleveurs, dont Michel Schnoebelen de Belfort et Jean-Noël Boiteux, de Sainte-Marie dans le Pays de Montbéliard, n’a pas suffi à convaincre le jury. Celui-ci leur a préféré les Boulonnais qui ont joué Germinal devant les Poitevins qui ont interprété une scène des Visiteurs 2, avec un cheval nommé d’Artagnan, petit-fils de celui qui jouait dans le film.
Un Belfortain dans la course
Pour sa part le Belfortain Michel Schnoebelen, vainqueur de l’épreuve l’an dernier, a été sélectionné pour défendre les couleurs françaises au trophée international du cheval de trait. Une épreuve qu’il devrait disputer vendredi avec sa fille. Enfin, le prochain rendez-vous avec les chevaux comtois a lieu mercredi après-midi avec le concours de la race.
J.B
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
LES DEPECHES LE PROGRES
www.leprogres.fr
Article du lundi 23 février 2009
Salon de l’agriculture : la plus belle montbéliarde de France est jurassienne
Hier, Paris, 17 heures. Sur le stand consacré aux montbéliardes, tout le monde cherche Mickaël Millet. « Il doit être encore dans les nuages » commentent les uns. « Il est peut-être parti acheter du champagne » s’avancent les autres.
Ce Jurassien de 27 ans vient de remporter pour la deuxième année consécutive, et avec la même vache, Utile, le prix de première section, mais surtout, la consécration, le championnat adulte. Utile est couchée dans son box.
Au dessus d’elle, les deux plaques de la victoire rutilent. On s’arrête pour la photographier, on est admiratif. Mais quel est son secret au juste? « Elle a un bassin très long, très profond, commente son maître, qui était en effet parti commander des bulles du côté de la région Champagne-Ardennes. Disons qu’elle est complète de partout ». Après sa victoire l’année dernière, Mickaël Millet était loin de penser l’emporter une deuxième fois. « J’espérais simplement être premier de section, commente-t-il.
Du coup l’émotion est peut-être encore plus forte qu’il y a un an ».
Si Utile a des proportions parfaites, le soin qui lui est porté compte pour beaucoup dans le résultat : « Elle est avec les autres vaches, mais je lui porte une attention particulière. Je lui ai encore appris à marcher, à se tenir comme il faut sur un ring. Tout ça prend un peu de temps ». Au final, les efforts paient, Utile fait partie des plus belles vaches de France. Mais le jeune agriculteur est trop modeste pour le dire. « Je n’aime pas vanter ma vache » dit-il simplement
Il s’est installé à La Marre il y a bientôt cinq ans : « J’ai repris une exploitation qui représente une trentaine de vaches laitières pour 112 hectares. 15 hectares sont en céréales, le reste est en prairie ». Pour compléter son activité il a développé un élevage de taurillons. Qu’il soit au salon de l’agriculture à Paris ou dans sa ferme, Mickael Millet vit son métier comme une passion : « Quand je me lève le matin, je suis heureux. On sait quand on se lance là dedans qu’on ne va pas gagner de l’or. Mais l’important, c’est de faire ce qu’on aime ».
Comme lui, deux autres éleveurs du Jura participaient au concours général. « Chez nous, elle est la plus belle de l’étable mais ici, il y a de la concurrence », commente Georges Rousseaux (Gaec du Lancier, Mignovillard), qui présentait hier Urne.
Celle qui avait terminé deuxième de section l’année dernière est rentrée bredouille : « C’est comme ça commente son maître, on sait que la vache a des défauts ». Académy, la vache du Gaec Party (Merona) termine, elle, quatrième.
Cécile Deplaude
Trois Jurassiens primés...
Trente-quatre bêtes étaient en lice, hier, à la Porte de Versailles pour se mesurer dans le concours très prisé des montbéliardes. Les Jurassiens ont bien tiré leur épingle du jeu puisqu’on retrouve, dans la catégorie femelles en 2e lactation, la 4e place à Académy, du Gaec Party de Merona. Autre résultat, dans la catégorie femelles en 3e lactation, la première place à Utile, appartenant à Mickael Millet de la Marre. 3e jurassien à être reconnu, le Gaec du Lancier à Mignovillard avec une 6e place pour Urne dans la catégorie femelles en 4e lactation et plus. Enfin - et c’est un véritable événement - la récompense suprême, à savoir le prix de la championne adulte à Utile de Mickael Millet de La Marre. C’est la seconde année que ce jeune éleveur participe au concours et la deuxième fois qu’il décroche le 1er prix.
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Article du lundi 23 février 2009
Salon de l’agriculture : la plus belle montbéliarde de France est jurassienne
Hier, Paris, 17 heures. Sur le stand consacré aux montbéliardes, tout le monde cherche Mickaël Millet. « Il doit être encore dans les nuages » commentent les uns. « Il est peut-être parti acheter du champagne » s’avancent les autres.
Ce Jurassien de 27 ans vient de remporter pour la deuxième année consécutive, et avec la même vache, Utile, le prix de première section, mais surtout, la consécration, le championnat adulte. Utile est couchée dans son box.
Au dessus d’elle, les deux plaques de la victoire rutilent. On s’arrête pour la photographier, on est admiratif. Mais quel est son secret au juste? « Elle a un bassin très long, très profond, commente son maître, qui était en effet parti commander des bulles du côté de la région Champagne-Ardennes. Disons qu’elle est complète de partout ». Après sa victoire l’année dernière, Mickaël Millet était loin de penser l’emporter une deuxième fois. « J’espérais simplement être premier de section, commente-t-il.
Du coup l’émotion est peut-être encore plus forte qu’il y a un an ».
Si Utile a des proportions parfaites, le soin qui lui est porté compte pour beaucoup dans le résultat : « Elle est avec les autres vaches, mais je lui porte une attention particulière. Je lui ai encore appris à marcher, à se tenir comme il faut sur un ring. Tout ça prend un peu de temps ». Au final, les efforts paient, Utile fait partie des plus belles vaches de France. Mais le jeune agriculteur est trop modeste pour le dire. « Je n’aime pas vanter ma vache » dit-il simplement
Il s’est installé à La Marre il y a bientôt cinq ans : « J’ai repris une exploitation qui représente une trentaine de vaches laitières pour 112 hectares. 15 hectares sont en céréales, le reste est en prairie ». Pour compléter son activité il a développé un élevage de taurillons. Qu’il soit au salon de l’agriculture à Paris ou dans sa ferme, Mickael Millet vit son métier comme une passion : « Quand je me lève le matin, je suis heureux. On sait quand on se lance là dedans qu’on ne va pas gagner de l’or. Mais l’important, c’est de faire ce qu’on aime ».
Comme lui, deux autres éleveurs du Jura participaient au concours général. « Chez nous, elle est la plus belle de l’étable mais ici, il y a de la concurrence », commente Georges Rousseaux (Gaec du Lancier, Mignovillard), qui présentait hier Urne.
Celle qui avait terminé deuxième de section l’année dernière est rentrée bredouille : « C’est comme ça commente son maître, on sait que la vache a des défauts ». Académy, la vache du Gaec Party (Merona) termine, elle, quatrième.
Cécile Deplaude
Trois Jurassiens primés...
Trente-quatre bêtes étaient en lice, hier, à la Porte de Versailles pour se mesurer dans le concours très prisé des montbéliardes. Les Jurassiens ont bien tiré leur épingle du jeu puisqu’on retrouve, dans la catégorie femelles en 2e lactation, la 4e place à Académy, du Gaec Party de Merona. Autre résultat, dans la catégorie femelles en 3e lactation, la première place à Utile, appartenant à Mickael Millet de la Marre. 3e jurassien à être reconnu, le Gaec du Lancier à Mignovillard avec une 6e place pour Urne dans la catégorie femelles en 4e lactation et plus. Enfin - et c’est un véritable événement - la récompense suprême, à savoir le prix de la championne adulte à Utile de Mickael Millet de La Marre. C’est la seconde année que ce jeune éleveur participe au concours et la deuxième fois qu’il décroche le 1er prix.
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
J'ai entendu aux infos ce matin qu' Academy partait favorite.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.


- Thierry39
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
LE PAYS
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Article du mardi 24 février 2009
Aire urbaine
Paris : médaille d’or pour la cancoillotte belfortaine

La qualité de la cancoillotte se juge au goût, mais aussi à la texture, qui doit être élastique. Photo Jean Becker
Pour la première fois au concours général des fromages au Salon de l’agriculture de Paris, tous les produits francs-comtois étaient en lice : comté, emmenthal grand cru, bleu de Gex, mont d’or, morbier, gruyère. Et bien sûr la cancoillotte à l’ail de la société « Le Francomtois » de Belfort qui a obtenu une médaille d’or.
Le concours général agricole des fromages est un des moments attendus de toute la filière agroalimentaire. Un produit primé au Salon de l’agriculture de Paris prend en effet une belle valeur.
Pour la première fois, les jurés avaient à juger tous les fromages francs-comtois représentés dans le concours. Pas moins de 45 meules de comté à déguster par neuf jurys spécialisés.
Mais il y avait aussi les mont d’or et les morbier en grande quantité, sans oublier les cancoillottes qui occupaient trois tables de jury. « Un travail exemplaire », reconnaît Roland Perrin, commissaire général du concours, c’est-à-dire l’organisateur de cette dégustation géante qui rassemblait hier plus de 1000 fromages.
Roland Perrin sait de quoi il parle. Cet ancien professeur à l’école national laitière de Poligny prend une semaine rien que pour organiser ce concours. « Nous sommes tous bénévoles, mon équipe et moi », précise le commissaire principal. Seule récompense pour les bénévoles, une splendide médaille en bronze du concours général agricole, datée de l’année du concours, en souvenir de cette matinée passé dans une ambiance conviviale.
Parmi les jurés, notons la présence d’Aurélia Chimier, qui vient officier pour la première fois à Paris. Elle connaît bien le comté, puisqu’elle est la responsable communication du CIGC (Comité interprofessionnel du gruyère de comté). « On a un peu le stress la première fois de ne pas se tromper, dit-elle. Et puis juger neuf meules, c’est difficile, il faut se rappeler de la première dégustation quand on arrive à la dernière pour déterminer une note. C’est intéressant de vivre le concours de l’intérieur et de voir comment un fromage devient médaillé. »
Et il vrai que sur neuf comtés en compétition, aucun ne se ressemble au niveau de l’aspect, « alors que se sont déjà des fromages qui ont été sélectionnés ». « Ici, ajoute Aurélia Chimier, on n’a que le « must » des fromages. »
C’est d’ailleurs l’avis du commissaire général qui explique aux jurés, et notamment aux présidents de chaque jury, qui auront à justifier les notes et les médailles. À eux d’écrire des commentaires précis et jamais trop blessant pour les fromages qui n’auraient pas été retenus. « Car les affineurs et les fromagers attendent les différents commentaires pour améliorer encore leurs produits. »
À l’heure du palmarès (voir encadré), la SAS Le Francomtois de Belfort a obtenu une médaille d’or pour sa cancoillotte à l’ail. Une belle récompense.
De notre envoyé spécial à Paris Jean Becker
Le palmarès
Fromages
Cancoillotes au beurre non aromatisé : médaille d’or, Macillat à Louhans (70); argent à Raguin à Vercel (25).
Cancoillotte au beurre aromatisée : Or, fromagerie Poitrey la Belle Étoile pour sa cancoillote ail et fines herbes à Franois (25), et également Or pour sa cancoillote au vin jaune.
Cancoillotte nature aromatisée : médaille d’or à la SAS le Francomtois à Belfort pour sa cancoillotte à l’ail; argent : Société fromagère de Vercel (Raguin à l’ail) et Marcillat à Louhans (70) cancoillote à l’ail.
Comté : 10 médailles, dont seulement deux en or. Un jugement un peu sévères selon la profession présente au salon.
- Médaille d’or : Coopérative de Treffort (01) et Juraflore à Labergement-Sainte-Marie (25)
- Argent : Juraflore à Desservillers (25), Juraflore à Froidefontaine (Mignavillars- 39), Juraflore à Largillay- Marsonnay (39), Juraflore le Fied-Chamole (39), Jurafflore à Saint-Maurice (39), Société fromagère d’Arbois pour Rivoire et Jacquemin, la Vache à Arbois (39), Bronze : Juraflore de Saint-Pierre (39) et la SCAF de Bouverans (25)
Morbier : Or Hervé Poulet de Granges sur Baume (39), argent : Juraflore Guyans Vennes(25), Juraflore de Septfontaine (25)
Bleu de Gex : Argent : Coopérative des Monts de Joux à Bannans (25)
Mont d’Or : Or : coopérativedes Monts de Joux à Bannans (25).
Macvin du Jura
Hier matin se déroulait également le concours des liqueurs de vins. Pour les Macvin, une médaille d’or a été attribuée au Domaine Montbourgeau à l’Etoile, et deux médailles (bronze + argent) à Jacques Tissot d’Arbois. Le concours des vins du Jura et de pays se déroulera vendredi.
Eaux de vie :
- Marc de Franche-Comté millésime 2000 : médaille d’argent pour Jacques Tissot d’Arbois (39).
- Kirsch d’Alsace ,Or pour distillerie Bertrand de Fougerolles (70).
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Article du mardi 24 février 2009
Aire urbaine
Paris : médaille d’or pour la cancoillotte belfortaine

La qualité de la cancoillotte se juge au goût, mais aussi à la texture, qui doit être élastique. Photo Jean Becker
Pour la première fois au concours général des fromages au Salon de l’agriculture de Paris, tous les produits francs-comtois étaient en lice : comté, emmenthal grand cru, bleu de Gex, mont d’or, morbier, gruyère. Et bien sûr la cancoillotte à l’ail de la société « Le Francomtois » de Belfort qui a obtenu une médaille d’or.
Le concours général agricole des fromages est un des moments attendus de toute la filière agroalimentaire. Un produit primé au Salon de l’agriculture de Paris prend en effet une belle valeur.
Pour la première fois, les jurés avaient à juger tous les fromages francs-comtois représentés dans le concours. Pas moins de 45 meules de comté à déguster par neuf jurys spécialisés.
Mais il y avait aussi les mont d’or et les morbier en grande quantité, sans oublier les cancoillottes qui occupaient trois tables de jury. « Un travail exemplaire », reconnaît Roland Perrin, commissaire général du concours, c’est-à-dire l’organisateur de cette dégustation géante qui rassemblait hier plus de 1000 fromages.
Roland Perrin sait de quoi il parle. Cet ancien professeur à l’école national laitière de Poligny prend une semaine rien que pour organiser ce concours. « Nous sommes tous bénévoles, mon équipe et moi », précise le commissaire principal. Seule récompense pour les bénévoles, une splendide médaille en bronze du concours général agricole, datée de l’année du concours, en souvenir de cette matinée passé dans une ambiance conviviale.
Parmi les jurés, notons la présence d’Aurélia Chimier, qui vient officier pour la première fois à Paris. Elle connaît bien le comté, puisqu’elle est la responsable communication du CIGC (Comité interprofessionnel du gruyère de comté). « On a un peu le stress la première fois de ne pas se tromper, dit-elle. Et puis juger neuf meules, c’est difficile, il faut se rappeler de la première dégustation quand on arrive à la dernière pour déterminer une note. C’est intéressant de vivre le concours de l’intérieur et de voir comment un fromage devient médaillé. »
Et il vrai que sur neuf comtés en compétition, aucun ne se ressemble au niveau de l’aspect, « alors que se sont déjà des fromages qui ont été sélectionnés ». « Ici, ajoute Aurélia Chimier, on n’a que le « must » des fromages. »
C’est d’ailleurs l’avis du commissaire général qui explique aux jurés, et notamment aux présidents de chaque jury, qui auront à justifier les notes et les médailles. À eux d’écrire des commentaires précis et jamais trop blessant pour les fromages qui n’auraient pas été retenus. « Car les affineurs et les fromagers attendent les différents commentaires pour améliorer encore leurs produits. »
À l’heure du palmarès (voir encadré), la SAS Le Francomtois de Belfort a obtenu une médaille d’or pour sa cancoillotte à l’ail. Une belle récompense.
De notre envoyé spécial à Paris Jean Becker
Le palmarès
Fromages
Cancoillotes au beurre non aromatisé : médaille d’or, Macillat à Louhans (70); argent à Raguin à Vercel (25).
Cancoillotte au beurre aromatisée : Or, fromagerie Poitrey la Belle Étoile pour sa cancoillote ail et fines herbes à Franois (25), et également Or pour sa cancoillote au vin jaune.
Cancoillotte nature aromatisée : médaille d’or à la SAS le Francomtois à Belfort pour sa cancoillotte à l’ail; argent : Société fromagère de Vercel (Raguin à l’ail) et Marcillat à Louhans (70) cancoillote à l’ail.
Comté : 10 médailles, dont seulement deux en or. Un jugement un peu sévères selon la profession présente au salon.
- Médaille d’or : Coopérative de Treffort (01) et Juraflore à Labergement-Sainte-Marie (25)
- Argent : Juraflore à Desservillers (25), Juraflore à Froidefontaine (Mignavillars- 39), Juraflore à Largillay- Marsonnay (39), Juraflore le Fied-Chamole (39), Jurafflore à Saint-Maurice (39), Société fromagère d’Arbois pour Rivoire et Jacquemin, la Vache à Arbois (39), Bronze : Juraflore de Saint-Pierre (39) et la SCAF de Bouverans (25)
Morbier : Or Hervé Poulet de Granges sur Baume (39), argent : Juraflore Guyans Vennes(25), Juraflore de Septfontaine (25)
Bleu de Gex : Argent : Coopérative des Monts de Joux à Bannans (25)
Mont d’Or : Or : coopérativedes Monts de Joux à Bannans (25).
Macvin du Jura
Hier matin se déroulait également le concours des liqueurs de vins. Pour les Macvin, une médaille d’or a été attribuée au Domaine Montbourgeau à l’Etoile, et deux médailles (bronze + argent) à Jacques Tissot d’Arbois. Le concours des vins du Jura et de pays se déroulera vendredi.
Eaux de vie :
- Marc de Franche-Comté millésime 2000 : médaille d’argent pour Jacques Tissot d’Arbois (39).
- Kirsch d’Alsace ,Or pour distillerie Bertrand de Fougerolles (70).
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
LES DEPECHES LE PROGRES
www.leprogres.fr
Article du mercredi 25 février 2009
Le palmarès des concours de fromages et de produits du Salon de l’agriculture
Voici les différentes catégories dans lesquelles les Jurassiens se sont distingués hier et lundi :
> MORBIER AOC
Médaille d’or pour la Fromagerie artisanale Hervé Poulet à Granges-sur-Baume, cru 45 % matière grasse, 6,5 kg.
> COMTE AOC
Médaille d’argent pour Juraflore - Froidefontaine à Mignovillard/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille d’argent pour Juraflore - Largillay Marsonnay/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille d’argent pour Juraflore - Le Fied - Chamole/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille d’argent pour Juraflore -Saint-Maurice-Crillat/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille d’argent pour la Société fromagère d’Arbois/Établissements Rivoire-Jacquemin de Montmorot, La Vache cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille de bronze pour Juraflore - Saint-Pierre/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
> MARC DE FRANCHE-COMTÉ
Médaille d’argent pour la SARL Domaine Jacques Tissot à Arbois, millésime 2000.
> MACVIN DU JURA AOC — MACVIN DU JURA BLANC
Médaille d’or pour le Domaine de Montbourgeau à L’Étoile.
Médaille d’argent pour la SARL Domaine Jacques Tissot à Arbois, lot 2.
Médaille de bronze pour la SARL Domaine Jacques Tissot à Arbois, lot 1.
> EAUX DE VIE - FINES - EAUX DE VIE DE VIN DE FRANCHE-COMTÉ
Médaille d’argent pour la Fruitière vinicole de Pupillin.
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Article du mercredi 25 février 2009
Le palmarès des concours de fromages et de produits du Salon de l’agriculture
Voici les différentes catégories dans lesquelles les Jurassiens se sont distingués hier et lundi :
> MORBIER AOC
Médaille d’or pour la Fromagerie artisanale Hervé Poulet à Granges-sur-Baume, cru 45 % matière grasse, 6,5 kg.
> COMTE AOC
Médaille d’argent pour Juraflore - Froidefontaine à Mignovillard/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille d’argent pour Juraflore - Largillay Marsonnay/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille d’argent pour Juraflore - Le Fied - Chamole/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
Médaille d’argent pour Juraflore -Saint-Maurice-Crillat/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
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Médaille de bronze pour Juraflore - Saint-Pierre/Fromageries Arnaud SAS de Poligny, Juraflore cru, 45 % m. g., 40 kg.
> MARC DE FRANCHE-COMTÉ
Médaille d’argent pour la SARL Domaine Jacques Tissot à Arbois, millésime 2000.
> MACVIN DU JURA AOC — MACVIN DU JURA BLANC
Médaille d’or pour le Domaine de Montbourgeau à L’Étoile.
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> EAUX DE VIE - FINES - EAUX DE VIE DE VIN DE FRANCHE-COMTÉ
Médaille d’argent pour la Fruitière vinicole de Pupillin.
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- Thierry39
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
Salon de l'agriculture : un étalon du Territoire de Belfort plus beau comtois de France

Les jurés du concours des chevaux comtois réunis cet après-midi ont désigné le plus bel étalon de France. C'est Snoopy des Seignottes, un mâle de trois ans, qui triomphe. Ce magnifique reproducteur est né dans l'élevage de Jérôme David, à Grosne dans le Territoire de Belfort.

Les jurés du concours des chevaux comtois réunis cet après-midi ont désigné le plus bel étalon de France. C'est Snoopy des Seignottes, un mâle de trois ans, qui triomphe. Ce magnifique reproducteur est né dans l'élevage de Jérôme David, à Grosne dans le Territoire de Belfort.
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
LE PAYS
www.lepays.fr
Article du jeudi 26 février 2009
Cheval comtois : Le champion de France vient du Territoire

Jérôme David et son étalon, champion de France de la race, « Snoopy des Seignottes ». Photo Jean Becker
« Snoopy des Seignottes », un superbe étalon de race comtoise, appartenant à Jérôme David de Grosne dans le Territoire de Belfort, a été sacré champion de France de la race hier, lors du concours national au Salon de l’agriculture à Paris.
Une douzaine seulement de chevaux comtois, sélectionnés lors de la finale nationale à Maîche au mois de septembre, participe au concours national de modèles et allures au Salon de l’agriculture à Paris. Dans la catégorie des étalons, « Snoopy des Seignottes » un superbe cheval à la robe alezan, et à la crinière blonde, appartenant à Jérôme David de Grosne dans le Territoire de Belfort participait à cette épreuve. Cet étalon avait déjà remporté la finale à Maîche et avait donc de bonnes chances de récidiver à Paris.
C’était la première participation de l’éleveur au Salon de l’agriculture. Pour ce salarié du bâtiment, l’agriculture, et principalement l’élevage de chevaux sont avant tout une passion. « Heureusement j’ai un bon patron, explique le jeune éleveur, qui investit beaucoup. Cela m’a pris après avoir vu des chevaux comtois dans une pâture. J’ai eu comme un coup de foudre, et aujourd’hui je suis propriétaire de neuf chevaux, en comptant les poulains. Et je me suis lancé dans l’élevage d’étalons ». Ce qui est plus rare en Franche-Comté, pourtant cette région est le berceau de la race comtoise. Le Territoire reste une terre de chevaux, et au salon, les Belfortains s’illustrent chaque année, en attelage ou en concours de race.
A l’issue du concours, le jeune Belfortain ne cachait pas sa joie : « C’est exceptionnel de recevoir la médaille de champion de France, cette plaque c’est la première au niveau national. C’est avant tout une reconnaissance pour mon élevage. » Jérôme David explique que la différence en compétition vient des allures, au trot et au pas : « C’est un cheval engagé, il a une croupe exceptionnelle. »
Pour Jérôme David qui se lance cette année dans le métier d’étalonier durant les autres mois d’été, ce titre est une véritable carte de visite. « On part d’un poulain de six mois, que l’on va élever pour en faire une bête de concours. Quant à monter sur la plus haute marche du podium, on ne le sait pas au départ. C’est trois à quatre ans de boulot. » David a racheté un ancien camion des haras de Morvillars qui viennent de fermer définitivement, et dés la fin du printemps, il va pouvoir sillonner les routes du Territoire, mais aussi celle du Doubs et de l’Alsace avec ses étalons pour effectuer les saillies des juments de la région.
De notre envoyé spécial à Paris Jean Becker
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Article du jeudi 26 février 2009
Cheval comtois : Le champion de France vient du Territoire

Jérôme David et son étalon, champion de France de la race, « Snoopy des Seignottes ». Photo Jean Becker
« Snoopy des Seignottes », un superbe étalon de race comtoise, appartenant à Jérôme David de Grosne dans le Territoire de Belfort, a été sacré champion de France de la race hier, lors du concours national au Salon de l’agriculture à Paris.
Une douzaine seulement de chevaux comtois, sélectionnés lors de la finale nationale à Maîche au mois de septembre, participe au concours national de modèles et allures au Salon de l’agriculture à Paris. Dans la catégorie des étalons, « Snoopy des Seignottes » un superbe cheval à la robe alezan, et à la crinière blonde, appartenant à Jérôme David de Grosne dans le Territoire de Belfort participait à cette épreuve. Cet étalon avait déjà remporté la finale à Maîche et avait donc de bonnes chances de récidiver à Paris.
C’était la première participation de l’éleveur au Salon de l’agriculture. Pour ce salarié du bâtiment, l’agriculture, et principalement l’élevage de chevaux sont avant tout une passion. « Heureusement j’ai un bon patron, explique le jeune éleveur, qui investit beaucoup. Cela m’a pris après avoir vu des chevaux comtois dans une pâture. J’ai eu comme un coup de foudre, et aujourd’hui je suis propriétaire de neuf chevaux, en comptant les poulains. Et je me suis lancé dans l’élevage d’étalons ». Ce qui est plus rare en Franche-Comté, pourtant cette région est le berceau de la race comtoise. Le Territoire reste une terre de chevaux, et au salon, les Belfortains s’illustrent chaque année, en attelage ou en concours de race.
A l’issue du concours, le jeune Belfortain ne cachait pas sa joie : « C’est exceptionnel de recevoir la médaille de champion de France, cette plaque c’est la première au niveau national. C’est avant tout une reconnaissance pour mon élevage. » Jérôme David explique que la différence en compétition vient des allures, au trot et au pas : « C’est un cheval engagé, il a une croupe exceptionnelle. »
Pour Jérôme David qui se lance cette année dans le métier d’étalonier durant les autres mois d’été, ce titre est une véritable carte de visite. « On part d’un poulain de six mois, que l’on va élever pour en faire une bête de concours. Quant à monter sur la plus haute marche du podium, on ne le sait pas au départ. C’est trois à quatre ans de boulot. » David a racheté un ancien camion des haras de Morvillars qui viennent de fermer définitivement, et dés la fin du printemps, il va pouvoir sillonner les routes du Territoire, mais aussi celle du Doubs et de l’Alsace avec ses étalons pour effectuer les saillies des juments de la région.
De notre envoyé spécial à Paris Jean Becker
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
Les montbéliardes intéressent le Mali

La délégation, au stand des montbéliardes. Photo Jean Becker
Et aussi au salon
Une délégation du Mali s’est rendu au stand des montbéliardes au Salon de l’agriculture ; elle était fortement intéressée par la race. La délégation présidée par l’ambassadeur du Mali en France, Mohamed Salia Sokona, était composée de Mme Madeleine Diallo, ministre de l’élevage et de la pêche et de M Tiemoko Sangaré, ministre de l’Agriculture. La délégation a été reçue par Jean-Marc Vacelet, directeur de l’organisme de sélection des vaches montbéliardes.

La délégation, au stand des montbéliardes. Photo Jean Becker
Et aussi au salon
Une délégation du Mali s’est rendu au stand des montbéliardes au Salon de l’agriculture ; elle était fortement intéressée par la race. La délégation présidée par l’ambassadeur du Mali en France, Mohamed Salia Sokona, était composée de Mme Madeleine Diallo, ministre de l’élevage et de la pêche et de M Tiemoko Sangaré, ministre de l’Agriculture. La délégation a été reçue par Jean-Marc Vacelet, directeur de l’organisme de sélection des vaches montbéliardes.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Moulin à rata
- Cancoillotte Addict
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Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
Bon j'y vais demain, j'essaye de vous faire un petit quelque chose avec quelques Francomtois exposant au Salon.
Belfortaine de naissance, exilée en banlieue parisienne
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin
- Moulin à rata
- Cancoillotte Addict
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- Localisation : Paris
Re: La Franche-Comté au Salon de l'Agriculture 2009
J'ai quelques photos mais pas grand chose de plus car c'était la fin du Salon et les exposants étaient rares ou très occupés.
Stands Franche-Comté :




Cheval comtois :

La race Montbéliarde :


J'ai donc vu Utile, la vache Montbéliarde primée et son éleveur avec qui j'ai échangé quelques mots.
Pour lui la récompense est gratifiante mais elle n'apporte rien de plus à son travail ni financièrement ni en terme de renommée.
Le Salon est coûteux et permet simplement de faire connaissance avec d'autres éleveurs et de faire connaître son métier.
Voilà pour ma contribtion qui ne mérite pas un article sur le site.
D'autres photos sont visibles à http://picasaweb.google.fr/r.houbre/Sal ... lture2009#
Stands Franche-Comté :
Cheval comtois :
La race Montbéliarde :
J'ai donc vu Utile, la vache Montbéliarde primée et son éleveur avec qui j'ai échangé quelques mots.
Pour lui la récompense est gratifiante mais elle n'apporte rien de plus à son travail ni financièrement ni en terme de renommée.
Le Salon est coûteux et permet simplement de faire connaissance avec d'autres éleveurs et de faire connaître son métier.
Voilà pour ma contribtion qui ne mérite pas un article sur le site.
D'autres photos sont visibles à http://picasaweb.google.fr/r.houbre/Sal ... lture2009#
Belfortaine de naissance, exilée en banlieue parisienne
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin