Nos enfants nous accuseront!

[olif]

A voir et à diffuser, si cela n'a pas déjà été fait! Il faut que ça buzze!

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Quelqu'un a déjà vu le film?

Olif

[Domi]

Merci Olif ,

en effet j'ai recu par émail la bande annonce afin de la diffuser , c'est pas mal à premiére vu j'attend un peu les critique et que le film nous parvienne jusqu'ici

[Mitch]

Quelqu'un a déjà vu le film?

J'ai reçu un mail m'informant d'une diffusion le mercredi 10 décembre à 20h à Belfort, au Cinéma des Quais.
Il y a de fortes chances que j'y sois.

[Demyn]

Merci Olif pour ce lien, très intéressant

[lionel]

Bé, c'est dans l'Gard ?

[Domi]

Nos enfants nous accuseront", une "urgence planétaire"

Par Julie Saulnier, publié le 13/11/2008

Jean-Paul Jaud, avec "Nos enfants nous accuseront", dresse un tableau noir de notre alimentation. A travers des témoignages, il pointe l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole. Entretien avec le réalisateur.

Pourquoi avoir fait un film sur le thème de l'environnement?

C'est une urgence planétaire. Le réchauffement climatique doit être pris au sérieux, c'est l'alerte que je cherche à faire passer dans mon film.

Pourquoi avoir choisi l'angle de l'alimentation?

L'alimentation et l'agriculture sont responsables à près de 50% du réchauffement climatique de la planète. J'ai donc voulu sensibiliser mon public sur cet aspect en particulier. Quoi de plus fédérateur que l'alimentation? A fortiori l'alimentation collective? J'ai donc choisi comme point de départ la cantine scolaire de Barjac (Guard).

Comment s'est passé le tournage?

Il m'a fallu un an pour tourner ce film. Les habitants et le maire de Barjac m'ont aidé à trouver des solutions pour améliorer l'alimentation de chacun et participer à la diminution du réchauffement climatique. L'utilisation de produits issus de l'agriculture biologique s'est rapidement imposée dans les moeurs comme la solution à adopter.

Vous parlez des produits "bio". La législation européenne prévoit de rendre plus laxistes les règles de définition des produits rentrant dans la catégorie "bio". Qu'en pensez-vous?

Ce n'est pas encore fait, mais même si la mesure passe, il ne faudra pas pour autant baisser les bras. Si les produits d'appellation bio sont moins restrictifs, il faudra reporter sa consommation sur d'autres produits tels "Nature et progrès".

Etes-vous satisfait des retombées du film?

Très. Nous organisons des débats, en plus des projections dans les salles de cinéma, qui rencontrent un franc succès (plus de 200 personnes en moyenne). Je regrette seulement que le film ne soit pas projeté dans plus de salles (21 salles au total, ndlr). Mais Canal+ a déjà préacheté les droits pour la télévision et le public en redemande. Qu'est-il arrivé aux habitants de Barjac? Réponse dans le deuxième volet du film en construction.

"Nos enfants nous accuseront", de Jean-Paul Jaud.

Sortie nationale: 5 novembre 2008.

Site officiel: http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/ de Jean-Paul Jaud.

http://www.lexpress.fr/actualite/enviro ... 99708.html

[S'TV]

Oui, on mange plein de pesticides, même quand on essaie de faire attention (cantines, restaurants d'entreprises...).

Mais ça n'a pas l'air d'être une priorité politique. Tout le monde est content avec le bonus/malus qui n'a d'écologique que le nom... (Être payé pour polluer, c'est formidable, non? Au passage merci Mr Hulot!)

Là il s'agit d'un problème de santé publique.

[Mitch]

Une projection du film Nos enfants nous accuseront est prévue demain mardi au Colisée à Montbéliard.
Je n'ai pas l'heure précise, mais c'est en soirée.
Elle sera suivie d'une conférence-débat animée, entre autres, par l'excellente Dr Suzanne Preney (c'est ma tante ).

[Mitch]

Je n'ai pas l'heure précise, mais c'est en soirée.

Vers 16h30 donc ?

T'as raison, taille-toi vite !

C'est à 20h15 (prévoyez d'arriver un peu en avance : à Belfort, la grande salle était pleine).

[Karine]

On n'a même pas dit que le film était à la fois beau et édifiant. Beau parce que ce documentaire nous permet de suivre les aventures d'une petite école du Gard, les paysages sont magnifiques, l'accent chantant, la vie du jardin de l'école et les réactions des enfants amusantes. Edifiant parce que l'analyse de la situation est aussi complète que pédagogique.

Depuis, le Mitch et moi achetons le plus possible de produits Bio.

Quand vous entendez que pleins de gosses contractent des leucémies, qu'un agriculteur ne peut pas uriner pendant 8 jours après avoir pulvérisé ses insecticides, qu'un autre saigne du nez pendant trois jours alors même qu'ils portent des combinaisons de cosmonautes, qu'en 25 ans, le taux des cancers a augmenté de 73% et que cela est dû en grande partie à des facteurs environementaux, dont la nourriture, vous commencez à vous demander comment y échapper.

Et c'est là tout l'intérêt du film qui montre comment la cantine d'une petite commune est passée au Bio petit à petit, que des agriculteurs dits raisonnés ont accepté de discuter avec des agriculteurs bio pour comprendre comment ils travaillent la terre et que l'on comprend comment, petit à petit, parcelle par parcelle, ils peuvent doucement passer au bio sans perdre d'argent, c'est très intéressant. D'ailleurs les images montrent bien la différence. Deux parcelles de vignes sont séparées par un chemin de terre. La parcelle de droite est cultivée à coup d'engrais et de desherbants, celle de gauche est amandée naturellement et reste en herbe. Premier constat, la parcelle de gauche est 20cm plus haute que l'autre. En piochant, on s'aperçoit que la terre de droite est morte, blanche, sèche, lavée par les pluies, elle dévale la pente en boue et n'éponge plus rien. Celle de gauche n'est pas stratifée, mais meuble, brune, pleine de vers, vivante.

Les enfants de l'école ont tous un petit goûter. Les papiers qui ont été ramassés dans les poubelles ont révélé que seul un goûter était naturel. Les autres étaient des produits manufacturés et la liste des ingrédients qu'ils contenaient révélait que tous les produits contenus étaient plus dangereux les uns que les autres.

Après le film, j'ai privilégié les produits Bio (encore ce soir d'ailleurs) et voici ce que j'ai pu constater :

2 steaks hachés bio : 4 euros 20 au lieu de 4 euros pour les autres.
1,5 kg de pommes de terre bio : 1 euro 99
6 oeufs bio : 1 euro 89
5 kiwis bio : 1 euro 99
4 yaourts au citron : 2 euros 25

Personnellement, je n'ai pas regardé si c'était beaucoup plus cher ou pas, je ne suis pas riche, mais je peux me le permettre. Les prix indiqués plus hauts proviennent de grandes surfaces traditionnelles (Liddl (en plus j'y vais à pied c'est à 200m de chez moi) et Leclerc). Intermarché n'a pas l'air de faire dans le Bio, mais je sais que Michel fréquente Cora pour son choix en la matière.

[Beuillot]

mais je sais que Michel fréquente Cora

Jalouse ?

[Karine]

Inutile de me faire une leçon d'explication de texte, c'est mon travail de tous les jours que de prendre de la distance et de démonter des stratégies argumentatives.

Ce film est un documentaire, les acteurs ont conservé leurs véritables noms et ceux qui ont été malades n'ont pas fait semblant de l'être. Effectivement, cela vise à donner l'idée de réalité, de vrai, donc d'indéniable.

Vrai ou faux, orienté ou pas, portant une thèse plus qu'une autre certainement, mais il pose une question fort intéressante et il revient à chacun de se positionner ensuite. Et moi, c'est ça qui m'intéresse. Un film, un livre, ne sont que des fictions qui soulèvent des questions humaines qu'il est plaisant de tourner et retourner dans sa tête.

Edifiant avait pour but de décrire l'effet produit sur le spectateur pendant le film. Ce qu'il a vu mûrit ensuite, s'altère, se modère, s'amplifie, suscite d'autres questions, etc.

Pour compléter l'analyse du film, Michel et moi avons discuté à Noël avec mon cousin agriculteur "raisonné". Il nous a fournit d'autres explications sur sa manière de travailler.

Dire que toutes les cantines ne peuvent pas se fournir en Bio, c'est vrai aujourd'hui, mais l'on sait très bien que là où il y a de la demande et éventuellement des subventions, il y a des agriculteurs... donc c'est un faux problème.

Pour autant, je ne défends personne et ne cherche à convaincre personne, j'aime mon cousin et je respecte ce qu'il fait. Cependant, quand je le peux, j'achète des fruits, des légumes et de la viande Bio parce que ça me plaît. Comme j'achète la viande de mon cousin !

J'ai donné des prix à titre d'information, rien de plus. La question de l'écart de prix entre le Bio et le non Bio est aussi très discutée sans qu'on sache vraiment ce qu'il en est. Chacun pouvait ainsi s'en faire une idée.

[Eustache]

Une projection du film Elle sera suivie d'une conférence-débat animée, entre autres, par l'excellente Dr Suzanne Preney (c'est ma tante ).

Je me disais bien aussi...

Le premier bienfait du pesticide, c’est qu’il permet à bien des pauvres de manger à bon marché (de manger tout court, devrais-je dire). Et pas seulement aux pauvres.

Ah, les bienfaits du pesticide !!!

[Domi]

Juste pour dire qu’il y aurait peut être e beaucoup moins de ‘pauvre ‘ c'est-à-dire des personnes qui ne peuvent pas se nourrir avec du Bio si j’ai bien comprit, mais li ly à des milliers de personnes qui vivent en dessous du ‘seuil’ (je n’aime pas se terme mais bon !!) de pauvreté en France et ailleurs !

Ce que je trouve dommage dans le peu de reportage qu’on regarde à la télé c’est que ces nombreuses personnes qui ont le minimum, et je n ‘en fais pas une généralité fume !!

Je vient d’un milieu ou ce n’était pas facile, du pain nous en avions mais avec les pièces jaunes, donc fond de tiroir comme ont dit mais si ont nous avais laisser un bout de jardin sans aucun doute nous aurions cultiver quelques légumes,

L’agriculture par sa mondialisation est au bord de la mort , elle n’exerce plus ça raison d’être, nourrir tout les gens et continuer à entretenir la terre , non , elle exploite la terre et les gens .

Les agriculture sont tombe dans un système ou il est difficile de faire marche arrière , car de grosse multinational , les banques les tiennent ,et un changement catégorique de production vers une production qui est plus respectueux de la terre est vraiment un défis !

Je connais très bien se milieu j’y ai travaillé et je peux vous dire que ce n’est pas facile et qu’il y à un réel danger de manger du n’importe quoi, c’est vrai mais c’est vrai aussi que le choix est vite fait pour une mère de famille entre des pommes Bio et autres !

Repartageons la terre, en parcelle, comme dans le temps vers Monbé il y avait des jardins pour les ouvriers , ça permettrait déjà à beaucoup de pouvoir manger des légumes qu’ils cultivent après c’est vrai , avec quel méthode …….ça c’est autres choses !

[Mitch]

Je me demande bien comment tu fais pour y voir une leçon à ton adresse, Karine.

C'est un art où elle est passée maître.
Rien de grave, rassure-toi.

Les journalistes se plaisent à nous sortir des cas particuliers de nulle part et à les ériger soit en généralité, soit en utopie

Ou en exemples à suivre, non ?

Ensuite, je crois qu’il ne faut pas imputer trop de cancers aux pesticides et aux téléphones portables pour l’instant. Peut-être fais-je erreur.

Je ne m'y connais pas plus que toi en terme de cancers (chacun son métier), mais les scientifiques qui se penchent sur la question semblent unanimes.

En revanche, j'ai quelques connaissances en matière d'ondes radio, et je vois mal comment nos cerveaux pourraient ne pas être touchés par des ondés émises à quelques centimètres de nos crânes. J'ai même eu l'occasion de voir des mesures, faites pas le CNET (devenu France Télécom R&D), et ne vous leurez pas : si votre GSM peut communiquer avec un relais situé à plusieurs kilomètres, vos neurones sont aux premières loges pour recevoir ces ondes.
Le bluetooth semble être une approche intéressante, dans le sens où la puissance rayonnée est bien inférieure à celle du téléphone (l'oreillette a une portée de quelques mètres, contre quelques kilomètres pour le GSM). Néanmoins, je pense que pour bien faire, il nous faudrait une vraie protection contre ces rayonnements, comme une petite plaque de métal couvrant le côté de la tête, par exemple : avec un tel miroir, aucun risque que les ondes atteignent le cerveau.

Enfin, j’ai envie de rappeler qu’un film est l’occasion pour un scénariste et un réalisateur de t’emmener dans un univers fictif de 90 mn qu’ils ont inventé de toutes pièces, de A à Z, dans les recoins duquel tout est fait pour te (nous, je ne parle pas de toi en particulier) promener selon leur bon vouloir.

Il nous promène là où il veut, c'est clair, mais le film en question est un documentaire : il présente une vraie démarche entreprise par des vrais gens, pas une histoire tirée d'un bouquin et jouée par des acteurs.
Après, libre à chacun de gober le message comme il vient ou de prendre du recul, mais cet univers-là n'est pas fictif.

Ce que je dis trop brièvement n’enlève rien à tes arguments, Karine, mais je voulais juste modérer le terme « édifiant », car dans sa forme même, un tel film n’est jamais qu’une assertion, et en aucun cas une démonstration.

C'est édifiant dans le sens où ça nous ouvre les yeux.
Avant de l'avoir vu, jamais je n'aurais imaginé la quantité de produits aspergé sur des arbres fruitiers (tu verrais le nuage que ça fait !), ni les soucis de santé subis par les agriculteurs eux-même (avec un lien de cause à effet qu'ils constatent eux-même, comme l'impossibilité d'uriner pendant plusieurs jours après avoir traité leur terrain). En revanche, j'avais déjà entendu un exploitant agricole me dire qu'il ne consommait pas ce qu'il produisait (c'est pas édifiant, ça ?).
Bref, que tu le veuilles ou non, ce film EST une source d'information.
Tu devrais aller le voir, on en parlerait mieux après.

[Karine]

En parlant d'aller le voir...

Projection du film "Nos enfants nous accuseront" au Plazza Victor Hugo du 28 janvier au 3 février (se renseigner pour les horaires).

Vendredi 30 janvier à 20h30 au Plazza Victor Hugo à Besançon
Projection-débat du film "Nos enfants nous accuseront" de Jean-Paul Jaud
organisée par Agro Bio Conso, Biocoop La Canopée, Franche-Comté Nature Environnement et Interbio Franche-Comté.

Les intervenants seront :
Gilles Sené, Président de Franche-Comté Nature Environnement
Daniel Prieur, Président de la Chambre d'Agriculture du Doubs
Michel Devillairs, Agriculteur certifié bio à They en Sorans (Haute-Saône)
Dominique Rondeau, Président des agrobiologistes du Doubs et administrateur d'Interbio.

[Domi]

Pourquoi et comment introduire plus de produits bio dans les cantines scolaires ?

La demande pour des produits bio dans les cantines scolaires est de plus en plus forte. D'où vient une telle demande ? Pourquoi les cantines scolaires représentent un marché idéal pour le bio ?

Le 2 mai 2008 dans la foulée du Grenelle de l’Environnement, le Premier Ministre a émis une circulaire ““relative à l’exemplarité de l’Etat en matière d’utilisation de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective”. ”
Cette circulaire a pour objectif premier de tripler le pourcentage de surface agricole utile bio en le faisant passer à 6% en 2012. Pour permettre l’atteinte de cet objectif, l’Etat demande que les établissements de restaurations collectives dont il assume directement la gestion propose 20% de produits bio en 2012 avec un seuil intermédiaire de 15% en 2010.

Ces deux objectifs sont extrêmement ambitieux et nous pensons que les seuls restaurants collectifs dépendants de l’Etat ne permettront pas à ce dernier d’atteindre son objectif de conversion des surfaces agricoles vers le bio. Il convient d'appliquer les mêmes objectifs aux cantines scolaires gérées soit par les collectivités locales : mairie pour les écoles primaires, conseil général pour les collèges ou conseils régional pour les lycées.

Le marché de la restauration scolaire présente en effet une structure très favorables à l’introduction de produits bio. La demande en produits agro-alimentaires est importante et régulière dans les cantines. Une ville de taille moyenne comme Rueil-Malmaison sert près de 6000 repas/jour dans ses écoles primaires, 5j/semaine pendant toute l’année scolaire. Les contrats d’approvisionnement sont pluri-annuels (6 ans dans le cas de Rueil-Malmaison), notamment lorsque la gestion de la cuisine centrale est concédée à un prestataire privée.

Pour ces 2 raisons il est tout à fait envisageable de mettre en place des filières d’approvisionnement en permettant à des agriculteurs de se convertir au bio. Grâce aux volumes garantis et à la durée des contrats, la conversion des exploitations agricoles peut se faire plus facilement.

Cependant introduire 20% de produits bio d'ici à 2012 représente un enjeu considérable pour les collectivités locales en charge de la gestion des cantines. Tout d'abord l'offre de produits bio en France est très insuffisante : en Île de France par exemple seul 0,6% des terres agricoles sont consacrés à l'agriculture biologique contre une moyenne de 2% en France.
Les sociétés de restauration collective ont là un rôle crucial à jouer. Elles possèdent le savoir-faire pour mettre en place les filières de produits bio même si cela remet en cause leur circuit habituel d'approvisionnement.

Introduire plus de bio nécessite de revoir les menus http://www.la-cuisine-collective.fr/dos ... .asp?id=54 sous peine de devoir augmenter le prix des repas. Tous les établissements scolaires qui sont passés en bio intégral ou partiel ont substitué une partie des protéines animales par des protéines végétales.
http://www.repasbio.org/index.php/Temoi ... erte_.html

Atteindre les objectifs du Grenelle de l'Environnement nécessite donc donc un engagement très fort des parents d'élèves et des élus. Les exemples de cantines passées au bio montrent que cela a été rendu possible par une étroite collaboration entre élus et parents d'élèves.
Les parents d'élèves doivent être moteur du changement et parties prenantes des décisions et notamment lorsque des arbitrages financiers sont rendus.

Passer à 20% de bio d'ici 2 ans c'est possible si toutes les parties prenantes s'engagent. Les parents doivent être demandeurs auprès de leurs élus pour que ces derniers fassent pression sur le concessionnaire de la cuisine centrale (pour beaucoup d'écoles primaires) ou mettent en place les filières d'approvisionnement en cas de gestion directe comme c'est le cas dans les lycées.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1963.php

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[Bisontin la vertu]

Désolé de faire (encore) l'avoat du diable, mais avant de donner du bio à nos gamins dans les cantines, si on essayait déjà de leur donner de la bouffe correcte qui, à défaut d'être bio, respecte le calendrier des saisons et s'approvisionne chez les agriculteurs du coin.
Quand je vois sur les menus de la cantine, yaourt bio sucré, ça me fait pisser dessus : on nous prend vraiment pour des c...

[Domi]

Désolé de faire (encore) l'avoat du diable, mais avant de donner du bio à nos gamins dans les cantines, si on essayait déjà de leur donner de la bouffe correcte qui, à défaut d'être bio, respecte le calendrier des saisons et s'approvisionne chez les agriculteurs du coin.
Quand je vois sur les menus de la cantine, yaourt bio sucré, ça me fait pisser dessus : on nous prend vraiment pour des c...

t'a tout à fait raison (tu ferais un bon avocat mon gars) mais il faut bien un début à tout , m^me si l'étape est rapide (je parle pas de vèèèèèlô) c'est le début de certaines reflétions qui ont le mérite d'être dites !

Aprés pour le vainqueurs ont verra après le contrôle antidopage si c'est du bio ou pas !!

[Bisontin la vertu]

Oui, mais quand on fait du bio pour dire "je fais du bio" parce que c'est la mode, la réflexion, elle me manque !!!
Avant de voir le bio, dans une cantine, commençons par faire manger des aliments produits localement ou régionalement. Déjà, ça fera vivre les agriculteurs du coin. Ensuite, ça diminue l'empreinte CO2. Puis ça permet de suivre les saisons. Et enfin c'est meilleur que les plats transformés agro-alimentaires !
Ensuite, basculons sur le bio, le pas n'en sera que plus réduit.
Mais de la réflexion que diantre !!!