On entend encore très souvent les personnes âgées employer le verbe rester à la place du verbe habiter.
"La tante Jeanne, elle restait dans le rue de l'Eglise, tout près de l'épicerie".
Il ne me semble pas avoir entendu cette acception du terme ailleurs que dans la région, mais je peux me tromper.
Je ne sais plus quand que c'était mais, peu après mon arrivée sur le forum (les paléo-géologistes se perdent en conjectures sur cette période qui suit le pré-beuillocien inférieur, en raison d'un manque de fâûssiles de qualité suffisante), j'avions demandé des renseignages à Domi sur SPM et, sur un des sites dont il m'avait donné le lien de, était une rubrique "où rester?"
D'où donc, alors, forcément ben...
En tout cas, dans le Haut, c'est un terme très récurrent dans les expressions, aussi bien des anciens que des jeunes, même si c'est vrai que les anciens auront plus facilement tendance à l'employer.
En tout cas, j'ai toujours entendu ce terme de 'rester' pour 'habiter' dans ma famille et parmi mes amis.
Ah pardon, ma Perlounette, mais moi, je suis haut-doubiste d'origine... C'est là toute la différence, j'ai juste dû passer la frontière pour trouver l'être aimé
Ah pardon, ma Perlounette, mais moi, je suis haut-doubiste d'origine... C'est là toute la différence, j'ai juste dû passer la frontière pour trouver l'être aimé
La Madeleine le dit dans un de ses sketches, quand elle parle des gens de jesaispuoù qui causent pas bien. "Quand t'entends quelqu'un parler comme ça, pas b'soin de te d'mander où il reste".
Si "la" Madeleine le dit, c'est donc que c'est bien un peu régional quand même. Mais ça se dit peut-être également dans d'autres régions de la France profonde. Expression sans doute plus rurale qu'urbaine.
Beuillot a écrit :
Comment qu'a s'la raconte, la pièce rapportée!
Vi. Pour cette fois. Le Murisme du Grand Véhicule, c'est aussi -- du moins en première approximation -- l'épistémologie d'une approche phénoménologique d'un ensemble d'équations à variables stochastique entre et (ou l'inverse).
Certains esprits épais (et souvent universitaires... ) appellent ça des troubles bipâûlaires compliqués d'un background borderline, mais ils n'ont rien compris....
Beuillot a écrit :
Comment qu'a s'la raconte, la pièce rapportée!
Vi. Pour cette fois. Le Murisme du Grand Véhicule, c'est aussi -- du moins en première approximation -- l'épistémologie d'une approche phénoménologique d'un ensemble d'équations à variables stochastique entre et (ou l'inverse).
Certains esprits épais (et souvent universitaires... ) appellent ça des troubles bipâûlaires compliqués d'un background borderline, mais ils n'ont rien compris....