LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du lundi 21 janvier 2008
Petites visites entre amis
Dans le Jura, une association champagnolaise étudie et recense les phénomènes paranormaux et extraterrestres. Portrait des très sérieux Amis des Visiteurs « Il est certain que d'autres entités profitent de passages et de portes pour passer de dimensions en dimensions »
Non, il n'ont pas perdu la boule. Les membres de l'association « les Amis des Visiteurs » sont convaincus : nous ne sommes pas seuls dans cette immense galaxie, et mieux, nos voisins de planètes nous rendent visite assez régulièrement. Depuis quinze ans, l'association champagnolaise recense même l'ensemble des phénomènes « paranormaux » vécus par des Jurassiens, au départ, plutôt incrédules. Et il s'en est passé des choses inexplicables dans notre belle région.
Selon les archives de l'association, en matière d'Ovni, les premières observations remonteraient à 1940. Date à partir de laquelle M. Tabard, un habitant de Lamoura, aurait été témoin de plusieurs vols d'engins non identifiés. En terme ufologique, on appelle ça des « observations ».
Sky trackers
En 1973, sur les coups de midi, un véhicule serait resté en position stationnaire à une dizaine de mètres du sol et à proximité d'une ligne à haute tension. Sans doute à cours de jus, l'Ovni aurait fait descendre d'énorme tubes avant de venir capter le courant sur les fils électriques. « Ensuite, l'engin est reparti à une vitesse folle vers le ciel » confirme Michel Morel-Seythoux, secrétaire et « croqueur » des Amis des Visiteurs. En 2000, Un dormeur de Crans a même été réveillé par la lumière étrange d'un anneau aérien lumineux. « Le phénomène a duré une heure trente ». Qu'on y croie ou pas, les Amis des Visiteurs, eux, savent de quoi ils parlent.
Il ne s'agit pas de confondre des météorites ou mêmes des lasers de boites de nuit avec des OVNI. « Aucun rapport » assure Michel. « Une météorite passe bien trop vite comparé aux observations, et tous les sky trackers - les lazers de boîte de nuit, NDRL- ont été recensés pour ne pas se tromper ». Et pour reconnaître un Ovni, il y a des indices qui ne trompent pas : « Tous les engins ont en commun des jeux de lumières très puissantes. Ils se déplacent également sans aucun bruit et peuvent repartir à la vitesse de la lumière » explique le président des Amis des Visiteurs, Alain Passiotot.
Pour lui en revanche, parler de phénomènes Ovni c'est mettre un pied dans la métaphysique. Pour le spécialiste, le discours et les explications sont bien plus scientifiques.
Avec lui l'irrationnel deviendrait presque rationnel. « Je ne dis pas que toutes les manifestations sont dus à des Martiens ou des extra-terrestres, commente le président.
Par contre, il est certain que d'autres entités, profitent de passages et de portes pour passer de dimensions en dimensions ».
Selon Alain, ces entités pourraient par exemple n'être seulement qu'énergie, et non plus se définir en humanoïdes physiquement reconnaissables. Seulement, pour les humains, il serait impossible de saisir la complexité des phénomènes.
« Notre connaissance est limitée par nos propres sens, par nos neurones et notre cerveau qui n'a pas la capacité de tout saisir » affirme-t-il.
Dommage, on aurait bien aimé en savoir plus.
Marie Morlot
mmorlot@lepreogres.fr
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Rencontre du troisième type
Les ufologues s'intéressent aussi aux rencontres dites « du troisième type ». Là, les expériences sont plus rares mais pas moins passionnantes. Dans le Jura, une histoire remonte un peu. Un matin de 1978, M. Roux aurait fait la connaissance avec des humanoïdes. Arrivés dans un cortège de type soucoupe volante, quatre bonhommes de type gris vert, d'environ 1,10 m de haut, se seraient baladés sans toucher terre, autour de la maison du propriétaire. Ils auraient fait un tour de cimetière avant de remontrer dans leur véhicule et repartir à la vitesse de la lumière. À l'époque, l'aventure avait fait l'objet d'une déposition en gendarmerie.
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«Je refais le dessin jusqu'a arriver à l'absolue vérité»
« Moi, je fais des croquis et des peintures des observations que me témoignent les gens. Puisque rares sont ceux qui peuvent filmer ou prendre des photos de ce qu'ils ont vu, ils viennent me voir, me décrivent le plus précisément possible la scène et je tente d'en refaire une image. Je dessine en présence des témoins et suis leurs indications. Je refais le dessin jusqu'à arriver à l'absolue vérité. Je reproduis les couleurs, à la peinture acrylique ou parfois à la gouache, les moindres détails, le paysage et la lumière. »
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"Ah si! Il y a un OVNI qui s'intéresse au football"
Août 1979. L'histoire de la grosse galette du stade de football de Louhans, relatée par Pierre Jaillet, aujourd'hui retraité SNCF et témoin de la scène.
« À l'époque on faisait beaucoup de patrouilles d'OVNI avec cinq copains. Ce soir là, on circulait sur le secteur de Louhans, Bruailles, Sainte-Croix et Chapelle-Naude, un parcours de 17 kilomètres. On a croisé les gendarmes qui patrouillaient aussi. « R.A.S. Ah ! si, il y a un OVNI qui s'intéresse au football » nous ont-ils lancés. On s'est dit qu'ils nous charriaient, mais peu de temps après, vers 22 heures, mon amie a aperçu une double étoile dans le ciel. On s'est approchés du terrain de foot avec notre R16. J'ai pris mon fusil lumière de longue portée et au même moment, les projecteurs du stade se sont éteints et ça nous est arrivé dessus : une masse énorme, un peu plate, quasi invisible. Ca vibrait, avec toute une ribambelle des hublots. C'était gigantesque, comme deux assiettes renversées l'une sur l'autre. On l'a évalué comme étant un vaisseau mère, 600 mètres de diamètre au bas mot. L'engin s'est arrêté au-dessus de nos têtes. « Mais descend, viens ! » a-t-on répondu excités. Un ami a pris des photos mais le tirage n'a rien donné. Quoiqu'il en soit, l'engin n'a pas répondu et a commencé à tourner sur lui-même, tout doucement. Il s'est cabré à 45 degrés, a pris la direction du sud ouest et d'un seul coup a atteint une vitesse de 50 à 70 000 kilomètres/heure. À mi parcours, il s'est retourné tout en montant vers le ciel et c'est devenu un losange lumineux, à travers duquel on voyait les étoiles. »
Marilyne Gautronneau