Faire les vendanges dans le Jura (2007)
Faire les vendanges dans le Jura (2007)
Pour trouver un vigneron accueillant :
L'ANPE de Dole propose des postes pour les vendanges.
Profil du poste :
Le principal poste proposé est celui de coupeur : pour récolter le raisin, il coupe les grappes à l'aide d'un sécateur ou d'une serpette. Il est affecté à un rang de vignes et doit avancer à vitesse égale aux autres coupeurs. Travail répétitif en position courbée.
Contrat de travail :
Contrats de travail saisonniers d'une durée d'environ 15 jours débutant fin août-début septembre (la date sera confirmée par l'employeur). Le salaire horaire est fixé à 8, 44 euros. Pas d'hébergement possible.
Pour postuler :
Consultez directement les offres d'emploi sur le site. Pour faciliter vos recherches d'offres, veuillez noter le code ROME (métiers) pour les vendanges :
41117 pour vendangeur/coupeur/porteur
Indiquez dans le département : JURA
Téléchargez la fiche de candidature et retournez-la à l'employeur avec votre CV.
Certains employeurs acceptent d'être contactés directement par téléphone.
http://www.anpe.fr/region/franche_comte ... 10986.html
L'ANPE de Dole propose des postes pour les vendanges.
Profil du poste :
Le principal poste proposé est celui de coupeur : pour récolter le raisin, il coupe les grappes à l'aide d'un sécateur ou d'une serpette. Il est affecté à un rang de vignes et doit avancer à vitesse égale aux autres coupeurs. Travail répétitif en position courbée.
Contrat de travail :
Contrats de travail saisonniers d'une durée d'environ 15 jours débutant fin août-début septembre (la date sera confirmée par l'employeur). Le salaire horaire est fixé à 8, 44 euros. Pas d'hébergement possible.
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- Thierry39
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LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr
Article du mercredi 8 août 2007
Réunion de pré-vendanges le 17 août pour le Jura
Contrairement au reste de la France, on n'annonce pas ici une précocité exceptionnelle
Le ban des vendanges a été fixé à aujourd'hui 8 août pour la Saône-et-Loire. Ce qui, pour notre département voisin constitue un record de précocité, assez proche de 1976 et 2003. Un record (voir en page France) qui concerne assez largement la France (toutes régions confondues à l'exception de Midi-Pyrénées) mais auquel, selon les premières informations prises auprès de quelques vignerons locaux, ne devrait pas s'associer le Jura. Bien que la situation soit assez variable selon les différents points du vignoble départemental, les vendanges ne sont pas annoncées pour cette semaine, ni pour la suivante d'ailleurs.
La société de viticulture que préside Alain Baud entend tenir sa réunion de pré-vendange vendredi 17 août à 14 h 30 à la maison des agriculteurs à Lons. C'est à cette occasion que seront présentés le ban des vendanges et les conditions de production 2007 pour les appellations d'origines contrôlées viticoles pour le Jura.
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Réunion de pré-vendanges le 17 août pour le Jura
Contrairement au reste de la France, on n'annonce pas ici une précocité exceptionnelle
Le ban des vendanges a été fixé à aujourd'hui 8 août pour la Saône-et-Loire. Ce qui, pour notre département voisin constitue un record de précocité, assez proche de 1976 et 2003. Un record (voir en page France) qui concerne assez largement la France (toutes régions confondues à l'exception de Midi-Pyrénées) mais auquel, selon les premières informations prises auprès de quelques vignerons locaux, ne devrait pas s'associer le Jura. Bien que la situation soit assez variable selon les différents points du vignoble départemental, les vendanges ne sont pas annoncées pour cette semaine, ni pour la suivante d'ailleurs.
La société de viticulture que préside Alain Baud entend tenir sa réunion de pré-vendange vendredi 17 août à 14 h 30 à la maison des agriculteurs à Lons. C'est à cette occasion que seront présentés le ban des vendanges et les conditions de production 2007 pour les appellations d'origines contrôlées viticoles pour le Jura.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
Pour avoir fait les vendanges une année, je peux vous dire comment j'ai été embauché, j'ai téléphoné au hasard. En général, si le vigneron ne cherchait pas de vendangeur, il donnait d'autres adresses de vignerons, geste plutot sympathique...
Le seul hic pour ceux qui habitent pas tout près c'est qu'il y a de moins en moins de vignerons qui hébergent les vendangeurs (si tant est que ça se soit fait un jour dans le Jura).
Le seul hic pour ceux qui habitent pas tout près c'est qu'il y a de moins en moins de vignerons qui hébergent les vendangeurs (si tant est que ça se soit fait un jour dans le Jura).
- Thierry39
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Articles du jeudi 16 août 2007
État sanitaire du vignoble: jusqu'ici tout va bien
Les vignes du Jura se portent assez bien, mais l'ensoleillement des quinze jours à venir sera décisif
Du côté des professionnels de la vigne, on retient son souffle et on implore le soleil de pointer le bout de son nez.
« Les jours qui arrivent seront déterminants », annoncent un peu inquiets les vignerons jurassiens. Constat que confirme le laboratoire départemental d'analyse, dont le dernier contrôle maturité sur le terrain remonte à mardi. « Pour le moment, la vigne se porte bien, on compte seulement quelques foyers de pourritures, confirme Olivier Berthaud, oenologue de la structure, mais c'est maintenant que tout va se jouer, soit il fait beau et tout va bien, soit il fait mauvais et c'est une catastrophe ».
Façon de dire que rien n'est joué, ni dans un sens ni dans l'autre, sauf à considérer les bulletins météos des derniers jours qui prévoient plutôt du mauvais temps. « Du fait de l'achèvement récent de la véraison [ndlr : changement de couleur du raisin à l'approche de la maturation], les grappes sont très fragiles, du coup s'il pleut ou grêle, la qualité comme la quantité du vin en pâtiront », indique encore Olivier Berthaud qui reconnaît, lui aussi, se faire un peu de souci.
Floraison précoce record
A l'heure qu'il est, la teneur en alcool potentielle est assez basse. Entre 8 et 9 degrés selon les analyses du laboratoire départemental, quand un rouge en nécessite 10, un blanc 10,5 et un crémant 8,5. « En cas de beau temps, l'alcoolémie potentielle grimpe en moyenne d'un degré par semaine », tente de rassurer Olivier Bertaud.
Quoi qu'il en soit, les professionnels du vin ont une certitude : l'année 2007 devrait être un cas de figure unique. « Le printemps ensoleillé a permis une floraison encore plus précoce qu'en 1997, année record en la matière, estime l'oenologue. Mais l'été pluvieux empêche de comparer l'année 2007 à celle caniculaire de 2003 ». De quoi entretenir encore un peu le suspense sur la qualité du millésime à venir
Le ban des vendanges sera pour sa part présenté demain lors de la réunion de prévendanges organisée par la société de viticulture du Jura.
Elsa Bezin
Esca : le Jura de plus en plus touché
Ce champignon qui contamine le bois du cep affecte davantage les savagnin et trousseau
Certains voient en l'esca, le nouveau phylloxéra qui avait provoqué une grave crise du vignoble européen des 1863. « Certains le pensent, confirme Marie Darnand, technicienne viticole, moi je n'irai pas jusque-là, mais c'est vrai que l'esca, en forte progression depuis la canicule de 2003, est très inquiétant ». Les études menées par l'Observatoire nationale des maladies du bois, rendues publiques en 2006, le prouvent. « Sur 75 parcelles (25 par cépages) suivies dans le Jura depuis 2002, l'esca a atteint une moyenne de 7 %, poursuit l'employée du comité technique viticole du Jura ». Ce sont les savagnin et trousseau, considérés plus fragiles, qui se révèlent plus exposés à la maladie. Une maladie qu'aucun traitement ne permet pour l'heure de traiter. « Avant il y avait l'arsenic, indique Marie Darnand, mais depuis que l'Union européenne a interdit son utilisation en 2001, la seule chose que l'on puisse faire, c'est d'arracher le pied et le brûler ».
E.B.
« Du crémant plutôt que du vin de garde »
Jean-Louis Mandrillon Viticulteur depuis 24 ans
Jean-Louis Mandrillon attend avec impatience le soleil qui permettra une maturité optimale du raisin avant les vendanges. Les mauvaises conditions climatiques des dernières semaines - « la pluie et la manque de chaleur » - ont rendu le raisin « gros et acide », « l'alcoolémie potentielle au-dessous de la barre des 10 degrés ». Et le viticulteur jurassien perplexe sur le millésime à venir. «
Il risque d'être moins concentré, moins charpenté donc un vin moyen ». Jean-Louis Mandrillon, propriétaire de cinq hectares situés à Voiteur, Château-Chalon, Ménétru-le-Vignoble, Nevy-sur-Seille, Bréry et Baume-les-Messieurs, dont un peu plus de la moitié est destinée à la production, le reste à la vente de raisins, imagine pour l'instant « plutôt faire du crémant que des grands vins de garde ».
Autre préoccupation du viticulteur, l'esca qui ravage ses vignes. « Avant, dit-il, j'arrachais cinquante pieds à l'hectare par an, depuis 2004 c'est trois cents ». Faute de traitement approprié, la seule solution existante est celle de l'arrachage immédiat. « Cela fait de grands trous dans la vigne, et surtout, indique Jean-Louis Mandrillon, le pied replanté l'année suivante ne donne des raisins exploitables que quatre ans plus tard ». Et entraîne donc « un manque à gagner ».
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Articles du jeudi 16 août 2007
État sanitaire du vignoble: jusqu'ici tout va bien
Les vignes du Jura se portent assez bien, mais l'ensoleillement des quinze jours à venir sera décisif
Du côté des professionnels de la vigne, on retient son souffle et on implore le soleil de pointer le bout de son nez.
« Les jours qui arrivent seront déterminants », annoncent un peu inquiets les vignerons jurassiens. Constat que confirme le laboratoire départemental d'analyse, dont le dernier contrôle maturité sur le terrain remonte à mardi. « Pour le moment, la vigne se porte bien, on compte seulement quelques foyers de pourritures, confirme Olivier Berthaud, oenologue de la structure, mais c'est maintenant que tout va se jouer, soit il fait beau et tout va bien, soit il fait mauvais et c'est une catastrophe ».
Façon de dire que rien n'est joué, ni dans un sens ni dans l'autre, sauf à considérer les bulletins météos des derniers jours qui prévoient plutôt du mauvais temps. « Du fait de l'achèvement récent de la véraison [ndlr : changement de couleur du raisin à l'approche de la maturation], les grappes sont très fragiles, du coup s'il pleut ou grêle, la qualité comme la quantité du vin en pâtiront », indique encore Olivier Berthaud qui reconnaît, lui aussi, se faire un peu de souci.
Floraison précoce record
A l'heure qu'il est, la teneur en alcool potentielle est assez basse. Entre 8 et 9 degrés selon les analyses du laboratoire départemental, quand un rouge en nécessite 10, un blanc 10,5 et un crémant 8,5. « En cas de beau temps, l'alcoolémie potentielle grimpe en moyenne d'un degré par semaine », tente de rassurer Olivier Bertaud.
Quoi qu'il en soit, les professionnels du vin ont une certitude : l'année 2007 devrait être un cas de figure unique. « Le printemps ensoleillé a permis une floraison encore plus précoce qu'en 1997, année record en la matière, estime l'oenologue. Mais l'été pluvieux empêche de comparer l'année 2007 à celle caniculaire de 2003 ». De quoi entretenir encore un peu le suspense sur la qualité du millésime à venir
Le ban des vendanges sera pour sa part présenté demain lors de la réunion de prévendanges organisée par la société de viticulture du Jura.
Elsa Bezin
Esca : le Jura de plus en plus touché
Ce champignon qui contamine le bois du cep affecte davantage les savagnin et trousseau
Certains voient en l'esca, le nouveau phylloxéra qui avait provoqué une grave crise du vignoble européen des 1863. « Certains le pensent, confirme Marie Darnand, technicienne viticole, moi je n'irai pas jusque-là, mais c'est vrai que l'esca, en forte progression depuis la canicule de 2003, est très inquiétant ». Les études menées par l'Observatoire nationale des maladies du bois, rendues publiques en 2006, le prouvent. « Sur 75 parcelles (25 par cépages) suivies dans le Jura depuis 2002, l'esca a atteint une moyenne de 7 %, poursuit l'employée du comité technique viticole du Jura ». Ce sont les savagnin et trousseau, considérés plus fragiles, qui se révèlent plus exposés à la maladie. Une maladie qu'aucun traitement ne permet pour l'heure de traiter. « Avant il y avait l'arsenic, indique Marie Darnand, mais depuis que l'Union européenne a interdit son utilisation en 2001, la seule chose que l'on puisse faire, c'est d'arracher le pied et le brûler ».
E.B.
« Du crémant plutôt que du vin de garde »
Jean-Louis Mandrillon Viticulteur depuis 24 ans
Jean-Louis Mandrillon attend avec impatience le soleil qui permettra une maturité optimale du raisin avant les vendanges. Les mauvaises conditions climatiques des dernières semaines - « la pluie et la manque de chaleur » - ont rendu le raisin « gros et acide », « l'alcoolémie potentielle au-dessous de la barre des 10 degrés ». Et le viticulteur jurassien perplexe sur le millésime à venir. «
Il risque d'être moins concentré, moins charpenté donc un vin moyen ». Jean-Louis Mandrillon, propriétaire de cinq hectares situés à Voiteur, Château-Chalon, Ménétru-le-Vignoble, Nevy-sur-Seille, Bréry et Baume-les-Messieurs, dont un peu plus de la moitié est destinée à la production, le reste à la vente de raisins, imagine pour l'instant « plutôt faire du crémant que des grands vins de garde ».
Autre préoccupation du viticulteur, l'esca qui ravage ses vignes. « Avant, dit-il, j'arrachais cinquante pieds à l'hectare par an, depuis 2004 c'est trois cents ». Faute de traitement approprié, la seule solution existante est celle de l'arrachage immédiat. « Cela fait de grands trous dans la vigne, et surtout, indique Jean-Louis Mandrillon, le pied replanté l'année suivante ne donne des raisins exploitables que quatre ans plus tard ». Et entraîne donc « un manque à gagner ».
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Article du lundi 20 août 2007
Des vendanges très techniques
Le banc des vendanges fixé vendredi, la Société de viticulture du Jura invite les viticulteurs à faire preuve de « professionnalisme » pour faire face à « l'hétérogénéité du vignoble »
Le calendrier tant attendu a été dévoilé vendredi par la société de viticulture du Jura : la récolte des raisins sera réalisée à compter du 25 août pour les crémants et du 3 septembre pour les autres appellations.
Des vendanges prématurées par rapport à 2006 (respectivement 11 et 18 septembre) mais un poil plus tardives que prévues après la floraison précoce enregistrée au printemps dernier. Finalement, ce n'est pas (plus) la question. Un autre point a animé la traditionnelle réunion de pré-vendanges vendredi dernier. « L'élément nouveau, a affirmé le président de la société de viticulture du Jura, c'est l'hétérogénéité constatée dans les vignobles. Ces derniers jours, presque trois degrés d'alcoolémie potentielle ont été enregistrés dans les mêmes parcelles voire les même cépages ». D'où une mise en garde sérieuse d'Alain Baud à l'adresse des viticulteurs du Jura. « Ne partez pas, comme à l'accoutumée, au premier coup de sifflet, a indiqué le professionnel faisant référence au ban, gérez au plus près votre parcelle, faites le tour, scrutez, utilisez un réfractomètre (ndlr : qui sert a mesurer le degré de sucre dans le grain de raisin) pour vendanger au plus juste ».
Du crémant !
Particularité 2007 : les viticulteurs devront faire appel à toute leur palette de compétence pour assurer une récolte que l'on promet « importante en volume », chacun sachant que le but à atteindre est un juste équilibre entre acidité - déjà présente dans les vignes - et sucre - que tous espèrent voir augmenter avec le soleil les jours prochains -,et l'éviction de raisins abîmés et autres pourritures. « Nous avons tous les ingrédients pour faire un bon millésime, assure Alain Baud, je suis persuadé que certains sortiront des bons vins, tandis que d'autres auront des accidents. Mais on aura prévenu ».
Élément rassurant d'après les professionnels, la relative bonne santé de la vigne dont a encore fait état le laboratoire départemental d'analyse vendredi. « La décision de vendanger appartient à chacun mais il ne faudrait pas trop attendre et réagir vite en cas de pourriture, a rappelé Olivier Bertaud, oenologue de la structure, le produit le mieux adapté selon moi étant le crémant ». Gros volumes, faible dose de sucre laissent à penser que l'on se dirige effectivement vers une importante production de celui que l'on dit « festif ». « On en produit en moyenne 15 000 hectares /an dans le Jura. On devrait dépasser ce chiffre en 2007 » estiment les viticulteurs. L'avenir le dira.
Elsa Bezin
--------------------------------------------------------------------------------
Repères
> 2 000
Hectares de vignoble dans le Jura
> 250
Viticulteurs
> 120
vignerons
> 2 100
vendangeurs en 2006
« Davantage de stress cette année »
Christian Pêcheur Vigneron à Darbonnay
Ses sept hectares de vignes, Christian Pêcheur s'attendait, « comme les autres », à les vendanger plus tôt. « Je pensais aux alentours du 20 août ». Le stress « qui revient chaque année » sera donc un peu « plus long ». D'autant que la récolte s'annonce « plus technique » reconnaît le professionnel. « Dès lundi, j'attaque un suivi précis de mes parcelles. Je vais scruter chaque parcelle, chaque pied et surtout guetter la maturité ». Chaque viticulteur est prié d'élaborer son calendrier, Christian y voit « un souci dans le sens où il va falloir donner des dates aux vendangeurs ». Mais celui-ci préfère « rester optimiste », croire que le millésime sera bon, « on a tout pour ça », espérer « du beau temps et pourquoi pas une très belle arrière saison comme en 2004 et 2005 ».
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Article du lundi 20 août 2007
Des vendanges très techniques
Le banc des vendanges fixé vendredi, la Société de viticulture du Jura invite les viticulteurs à faire preuve de « professionnalisme » pour faire face à « l'hétérogénéité du vignoble »
Le calendrier tant attendu a été dévoilé vendredi par la société de viticulture du Jura : la récolte des raisins sera réalisée à compter du 25 août pour les crémants et du 3 septembre pour les autres appellations.
Des vendanges prématurées par rapport à 2006 (respectivement 11 et 18 septembre) mais un poil plus tardives que prévues après la floraison précoce enregistrée au printemps dernier. Finalement, ce n'est pas (plus) la question. Un autre point a animé la traditionnelle réunion de pré-vendanges vendredi dernier. « L'élément nouveau, a affirmé le président de la société de viticulture du Jura, c'est l'hétérogénéité constatée dans les vignobles. Ces derniers jours, presque trois degrés d'alcoolémie potentielle ont été enregistrés dans les mêmes parcelles voire les même cépages ». D'où une mise en garde sérieuse d'Alain Baud à l'adresse des viticulteurs du Jura. « Ne partez pas, comme à l'accoutumée, au premier coup de sifflet, a indiqué le professionnel faisant référence au ban, gérez au plus près votre parcelle, faites le tour, scrutez, utilisez un réfractomètre (ndlr : qui sert a mesurer le degré de sucre dans le grain de raisin) pour vendanger au plus juste ».
Du crémant !
Particularité 2007 : les viticulteurs devront faire appel à toute leur palette de compétence pour assurer une récolte que l'on promet « importante en volume », chacun sachant que le but à atteindre est un juste équilibre entre acidité - déjà présente dans les vignes - et sucre - que tous espèrent voir augmenter avec le soleil les jours prochains -,et l'éviction de raisins abîmés et autres pourritures. « Nous avons tous les ingrédients pour faire un bon millésime, assure Alain Baud, je suis persuadé que certains sortiront des bons vins, tandis que d'autres auront des accidents. Mais on aura prévenu ».
Élément rassurant d'après les professionnels, la relative bonne santé de la vigne dont a encore fait état le laboratoire départemental d'analyse vendredi. « La décision de vendanger appartient à chacun mais il ne faudrait pas trop attendre et réagir vite en cas de pourriture, a rappelé Olivier Bertaud, oenologue de la structure, le produit le mieux adapté selon moi étant le crémant ». Gros volumes, faible dose de sucre laissent à penser que l'on se dirige effectivement vers une importante production de celui que l'on dit « festif ». « On en produit en moyenne 15 000 hectares /an dans le Jura. On devrait dépasser ce chiffre en 2007 » estiment les viticulteurs. L'avenir le dira.
Elsa Bezin
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Repères
> 2 000
Hectares de vignoble dans le Jura
> 250
Viticulteurs
> 120
vignerons
> 2 100
vendangeurs en 2006
« Davantage de stress cette année »
Christian Pêcheur Vigneron à Darbonnay
Ses sept hectares de vignes, Christian Pêcheur s'attendait, « comme les autres », à les vendanger plus tôt. « Je pensais aux alentours du 20 août ». Le stress « qui revient chaque année » sera donc un peu « plus long ». D'autant que la récolte s'annonce « plus technique » reconnaît le professionnel. « Dès lundi, j'attaque un suivi précis de mes parcelles. Je vais scruter chaque parcelle, chaque pied et surtout guetter la maturité ». Chaque viticulteur est prié d'élaborer son calendrier, Christian y voit « un souci dans le sens où il va falloir donner des dates aux vendangeurs ». Mais celui-ci préfère « rester optimiste », croire que le millésime sera bon, « on a tout pour ça », espérer « du beau temps et pourquoi pas une très belle arrière saison comme en 2004 et 2005 ».
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Article du vendredi 7 septembre 2007
Des vendangeurs en blouse blanche dans la vigne de Pasteur
C'est une tradition qui se perpétue. Chaque année dans le clos de Rosières, les blouses blanches vendangent pour un crû qui ne sera jamais vendu
Si le génie scientifique de Louis Pasteur est reconnu internationalement, le monde a parfois tendance à oublier qu'il est le père de l'oenologie scientifique, et que ses découvertes sur les fermentations doivent beaucoup à ses expérimentations arboisiennes.
L'intérêt du savant pour l'élevage des vins a suscité la curiosité des vignerons qui vont répertorier les critères susceptibles d'améliorer la qualité. Une démarche rationnelle qui donnera naissance à la première AOC de France. Depuis 1942, le petit-fils du savant, le professeur Louis Pasteur Vallery-Radot a confié à Henri Maire l'entretien des 49 ares du clos de Rosières, aujourd'hui propriété de l'académie des sciences. En l'honneur du savant, et à l'invitation de la société Henri Maire, les vendanges de ce clos exceptionnel se sont déroulées ce 6 septembre avec l'aide de nombreuses personnalités.
Revêtus de blouses blanches, seau et sécateur à la main, on a pu croiser dans les rangs Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'académie des sciences, le préfet du Jura Christian Rouyer, le président du directoire Henri Maire, Stéphane Zanella, Marie-Christine Tarby-Maire et de nombreux pasteuriens locaux.
Parmi eux, Roger Gibey, maître de conférence honoraire en biochimie, a expliqué l'expérience menée par Pasteur dans cette vigne qu'il a acquise à Montigny-lès-Arsures. Lorsque Pasteur se porte au chevet des vignes en 1860, les vignerons ne maîtrisent en rien le processus de fermentation.
En 1878, il mène une expérience qui démontre le rôle essentiel des ferments dans la vinification.
Il enferme dans des serres au milieu de sa vigne, un pied de chacun des cinq cépages jurassiens qu'il cultive. Dans du coton préalablement stérilisé, il enveloppe les grappes de raisin quelques semaines avant les vendanges.
Le jus de ces raisins n'a jamais fermenté (des éprouvettes en contenant se trouvent encore dans son laboratoire arboisien). Il prouve ainsi que les ferments qui se trouvent dans l'air et non dans le grain du raisin sont responsables de la fermentation. Ses travaux sont à l'origine de la collaboration indispensable aujourd'hui entre les viticulteurs et les scientifiques.
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Des vendangeurs en blouse blanche dans la vigne de Pasteur
C'est une tradition qui se perpétue. Chaque année dans le clos de Rosières, les blouses blanches vendangent pour un crû qui ne sera jamais vendu
Si le génie scientifique de Louis Pasteur est reconnu internationalement, le monde a parfois tendance à oublier qu'il est le père de l'oenologie scientifique, et que ses découvertes sur les fermentations doivent beaucoup à ses expérimentations arboisiennes.
L'intérêt du savant pour l'élevage des vins a suscité la curiosité des vignerons qui vont répertorier les critères susceptibles d'améliorer la qualité. Une démarche rationnelle qui donnera naissance à la première AOC de France. Depuis 1942, le petit-fils du savant, le professeur Louis Pasteur Vallery-Radot a confié à Henri Maire l'entretien des 49 ares du clos de Rosières, aujourd'hui propriété de l'académie des sciences. En l'honneur du savant, et à l'invitation de la société Henri Maire, les vendanges de ce clos exceptionnel se sont déroulées ce 6 septembre avec l'aide de nombreuses personnalités.
Revêtus de blouses blanches, seau et sécateur à la main, on a pu croiser dans les rangs Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'académie des sciences, le préfet du Jura Christian Rouyer, le président du directoire Henri Maire, Stéphane Zanella, Marie-Christine Tarby-Maire et de nombreux pasteuriens locaux.
Parmi eux, Roger Gibey, maître de conférence honoraire en biochimie, a expliqué l'expérience menée par Pasteur dans cette vigne qu'il a acquise à Montigny-lès-Arsures. Lorsque Pasteur se porte au chevet des vignes en 1860, les vignerons ne maîtrisent en rien le processus de fermentation.
En 1878, il mène une expérience qui démontre le rôle essentiel des ferments dans la vinification.
Il enferme dans des serres au milieu de sa vigne, un pied de chacun des cinq cépages jurassiens qu'il cultive. Dans du coton préalablement stérilisé, il enveloppe les grappes de raisin quelques semaines avant les vendanges.
Le jus de ces raisins n'a jamais fermenté (des éprouvettes en contenant se trouvent encore dans son laboratoire arboisien). Il prouve ainsi que les ferments qui se trouvent dans l'air et non dans le grain du raisin sont responsables de la fermentation. Ses travaux sont à l'origine de la collaboration indispensable aujourd'hui entre les viticulteurs et les scientifiques.
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Article du mercredi 19 septembre 2007
Alain Baud : « Un miraculeux mois de septembre »
Le président de la Société de viticulture du Jura, dont l'exploitation est située au Vernois, fait un point sur les vendanges 2007
>> Comment se passent les vendanges cette année ?
Les bans ont été ouverts le 27 août pour le crémant, le 3 septembre pour les vins tranquilles et demain [aujourd'hui, ndlr] pour le château-chalon. Nous sommes beaucoup mieux aujourd'hui qu'il y a trois semaines. Cette année est, je crois, celle de toutes les surprises. Une année en dents de scie, avec l'été en avril et un été froid et humide, qui a provoqué pas mal d'inquiétude chez les vignerons. Septembre est miraculeux. Nous avons eu quinze jours de soleil et de vent inespérés.
>> Peut-on s'attendre à un bon millésime 2007 ?
Finalement, ça va aller, on va s'en sortir. L'année est complètement atypique. On aura un volume de crémant important, à mon avis on va dépasser les 30 000 hectolitres. Le volume de la récolte est moyen. Les blancs seront assez corrects. Les bans ont été ouverts le 3 septembre, la plupart des vignerons ont attendu que la maturité soit là pour partir aux vendanges. Les rouges ont été faits en dernier et pour l'instant, on voit d'assez belles couleurs. On aura besoin de chaptaliser, on va devoir réajuster le degré d'alcool.
>> Quelles sont les préoccupations des viticulteurs ?
Les problèmes d'export n'ont pas changé, les chiffres n'ont pas beaucoup bougé. Pour une bonne part, les ventes restent toujours régionales, environ 65/70 %. D'où la volonté de l'interprofession d'attaquer le marché des grandes villes. L'inquiétude de nombreux vignerons est de voir les cours s'effriter. Il faut que le niveau des prix se maintienne en espérant que le vin continue à se vendre et à se consommer.
Article du mercredi 19 septembre 2007
AOC château-chalon : la divine surprise du millésime 2007
Les dix-huit jours de septembre ont sauvé l'appellation. A la surprise générale, la plupart des parcelles ont été agréées et les vendanges commencent aujourd'hui
Lorsqu'au début du mois de septembre, les premiers vendangeurs ont commencé à occuper les coteaux jurassiens, les vignerons de Château-Chalon n'osaient guère évoquer leur propre ban des vendanges si exigeant et beaucoup plus tardif. Mais la récompense est venue à force de patience et les dix-huit jours de soleil qui ont réchauffé septembre ont suffi à atteindre la maturation espérée. Lundi soir, Jacques Levaux, technicien du laboratoire départemental qui avait réalisé les derniers prélèvements le matin même ne cachait pas son étonnement au regard des résultats obtenus dans ses éprouvettes : « Excepté deux parcelles en Gaillardon et Charnay, la barre des 12 est partout franchie et c'est en Beaumont que l'on atteint 13°2 !» déclarait-il souriant en s'empressant d'ajouter qu'avec l'acidité et les pH constatés, ce millésime à la gestation difficile pourrait finalement laisser de beaux espoirs. Au retour des quatre sous-commissions qui ont passé en revue, parcelle après parcelle les 50 ha du vignoble classé du château-chalon, un groupe de travail a fait la synthèse des constats sous le regard avisé des responsables de l'INAO et de la répression des fraudes. Ce n'est qu'en début de soirée que Jean-Philippe Bourdy, nouveau président de l'AOC château-chalon proclamait les résultats et le ban des vendanges à la date de cemercredi19 septembre.
Article du mercredi 19 septembre 2007
Alain Baud : « Un miraculeux mois de septembre »
Le président de la Société de viticulture du Jura, dont l'exploitation est située au Vernois, fait un point sur les vendanges 2007
>> Comment se passent les vendanges cette année ?
Les bans ont été ouverts le 27 août pour le crémant, le 3 septembre pour les vins tranquilles et demain [aujourd'hui, ndlr] pour le château-chalon. Nous sommes beaucoup mieux aujourd'hui qu'il y a trois semaines. Cette année est, je crois, celle de toutes les surprises. Une année en dents de scie, avec l'été en avril et un été froid et humide, qui a provoqué pas mal d'inquiétude chez les vignerons. Septembre est miraculeux. Nous avons eu quinze jours de soleil et de vent inespérés.
>> Peut-on s'attendre à un bon millésime 2007 ?
Finalement, ça va aller, on va s'en sortir. L'année est complètement atypique. On aura un volume de crémant important, à mon avis on va dépasser les 30 000 hectolitres. Le volume de la récolte est moyen. Les blancs seront assez corrects. Les bans ont été ouverts le 3 septembre, la plupart des vignerons ont attendu que la maturité soit là pour partir aux vendanges. Les rouges ont été faits en dernier et pour l'instant, on voit d'assez belles couleurs. On aura besoin de chaptaliser, on va devoir réajuster le degré d'alcool.
>> Quelles sont les préoccupations des viticulteurs ?
Les problèmes d'export n'ont pas changé, les chiffres n'ont pas beaucoup bougé. Pour une bonne part, les ventes restent toujours régionales, environ 65/70 %. D'où la volonté de l'interprofession d'attaquer le marché des grandes villes. L'inquiétude de nombreux vignerons est de voir les cours s'effriter. Il faut que le niveau des prix se maintienne en espérant que le vin continue à se vendre et à se consommer.
Article du mercredi 19 septembre 2007
AOC château-chalon : la divine surprise du millésime 2007
Les dix-huit jours de septembre ont sauvé l'appellation. A la surprise générale, la plupart des parcelles ont été agréées et les vendanges commencent aujourd'hui
Lorsqu'au début du mois de septembre, les premiers vendangeurs ont commencé à occuper les coteaux jurassiens, les vignerons de Château-Chalon n'osaient guère évoquer leur propre ban des vendanges si exigeant et beaucoup plus tardif. Mais la récompense est venue à force de patience et les dix-huit jours de soleil qui ont réchauffé septembre ont suffi à atteindre la maturation espérée. Lundi soir, Jacques Levaux, technicien du laboratoire départemental qui avait réalisé les derniers prélèvements le matin même ne cachait pas son étonnement au regard des résultats obtenus dans ses éprouvettes : « Excepté deux parcelles en Gaillardon et Charnay, la barre des 12 est partout franchie et c'est en Beaumont que l'on atteint 13°2 !» déclarait-il souriant en s'empressant d'ajouter qu'avec l'acidité et les pH constatés, ce millésime à la gestation difficile pourrait finalement laisser de beaux espoirs. Au retour des quatre sous-commissions qui ont passé en revue, parcelle après parcelle les 50 ha du vignoble classé du château-chalon, un groupe de travail a fait la synthèse des constats sous le regard avisé des responsables de l'INAO et de la répression des fraudes. Ce n'est qu'en début de soirée que Jean-Philippe Bourdy, nouveau président de l'AOC château-chalon proclamait les résultats et le ban des vendanges à la date de cemercredi19 septembre.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Article du mercredi 26 septembre 2007
Arbois : Henri Maire réduit le nombre de ses fournisseurs
Le nombre des fournisseurs a été divisé par cinq
La société Henri Maire, qui achetait du raisin auprès d'environ 150 fournisseurs locaux, a revu à la baisse son listing, ce que confirme le président du directoire Stéphane Zanella, qui a pris ses fonctions il y a six mois. « A la grande époque d'Henri Maire, la politique consistait à prendre le maximum de raisin. Désormais, nous ne prenons que le raisin dont on a besoin, Quantitativement et qualitativement. Nous avions auparavant entre 130 et 150 apporteurs, dont certains pour de très petites quantités. Nous avons divisé le nombre de nos fournisseurs par 5, mais le volume n'a été divisé que par 2,5. Nous souhaitons rehausser la qualité des produits. Ça commence par la vigne, ça continue par la cave. Une charte qualité a été mise en place, une sorte de cahier des charges. Du coup, mécaniquement, près de la moitié de nos fournisseurs sont partis d'eux-mêmes. Pour conclure, je dirais que nos besoins sont plus limités au niveau quantitatif, mais plus exigeants au niveau qualitatif ».
S.D.
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Article du mercredi 26 septembre 2007
Arbois : Henri Maire réduit le nombre de ses fournisseurs
Le nombre des fournisseurs a été divisé par cinq
La société Henri Maire, qui achetait du raisin auprès d'environ 150 fournisseurs locaux, a revu à la baisse son listing, ce que confirme le président du directoire Stéphane Zanella, qui a pris ses fonctions il y a six mois. « A la grande époque d'Henri Maire, la politique consistait à prendre le maximum de raisin. Désormais, nous ne prenons que le raisin dont on a besoin, Quantitativement et qualitativement. Nous avions auparavant entre 130 et 150 apporteurs, dont certains pour de très petites quantités. Nous avons divisé le nombre de nos fournisseurs par 5, mais le volume n'a été divisé que par 2,5. Nous souhaitons rehausser la qualité des produits. Ça commence par la vigne, ça continue par la cave. Une charte qualité a été mise en place, une sorte de cahier des charges. Du coup, mécaniquement, près de la moitié de nos fournisseurs sont partis d'eux-mêmes. Pour conclure, je dirais que nos besoins sont plus limités au niveau quantitatif, mais plus exigeants au niveau qualitatif ».
S.D.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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- Une tartine à chaque repas
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La fin d'une époque chez Henri Maire, une fin commencée quand même dès que le patriarche a été viré dans les années 90.
L'achat de raisin du temps d'Henri Maire avait une fonction importante dans le vignoble. Beaucoup de vignerons choisissaient de lui vendre une partie de leur récolté, ce qui servait en général à payer les frais des vendanges. Et le prix était plutôt bon.
Bon, après, ce que la maison Henri Maire faisait du raisin peut certainement être discuté...
Cette réduction d'achat doit quand même poser quelques problèmes dans l'économie vitiicole où il ne restera qu'un gros acheteur (La Compagnie des Grands Vins/Maurice Cabelier à Crançot).
D.
L'achat de raisin du temps d'Henri Maire avait une fonction importante dans le vignoble. Beaucoup de vignerons choisissaient de lui vendre une partie de leur récolté, ce qui servait en général à payer les frais des vendanges. Et le prix était plutôt bon.
Bon, après, ce que la maison Henri Maire faisait du raisin peut certainement être discuté...
Cette réduction d'achat doit quand même poser quelques problèmes dans l'économie vitiicole où il ne restera qu'un gros acheteur (La Compagnie des Grands Vins/Maurice Cabelier à Crançot).
D.
- olif
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Et elle signifie aussi probablement qu'Henri Maire a du mal à écouler ses stocks de mauvais vin! Si on veut bien, ça, ce n'est pas forcément un mal! L'image de marque devrait néanmoins mettre du temps à remonter dans l'estime des amateurs!
Olif
Olif

- Des murets agricoles?
- Des murets agricoles!"
Ben elle est Redde, celle-là!

"Alesia jacta est"
- Thierry39
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Article du vendredi 26 octobre 2007
Le préfet reçoit les vignerons
Institué depuis trois ans, le cocktail des vendanges est une rencontre informelle entre les professionnels et le représentant de l'État
Tradition respectée mercredi en soirée, le préfet Christian Rouyer recevait les vignerons jurassiens pour la troisième année, en présence de parlementaires et responsables de collectivités agricoles. Alain Baud, président de la société de viticulture, a dressé le bilan des vendanges 2007, « une année atypique, comme dit le vieil adage et qui s'est révélé exact cette année, «septembre qui fait le vin« résume parfaitement le millésime 2007 ».
Autres points abordés, le dossier des installations, quatre jeunes vignerons se sont installés en 2007. Marie-Christine Tarby, présidente du comité interprofessionnel des vins du Jura, s'est intéressée sur les accords mets et vins. La soirée s'est prolongée par la remise des diplômes obtenus au concours général des vins à Paris lors du Salon de l'agriculture.
Le verre de l'amitié partagé en fin de soirée permettait à tous de poursuivre ce moment convivial autour des vins du Jura et de la vigne.
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Le préfet reçoit les vignerons
Institué depuis trois ans, le cocktail des vendanges est une rencontre informelle entre les professionnels et le représentant de l'État
Tradition respectée mercredi en soirée, le préfet Christian Rouyer recevait les vignerons jurassiens pour la troisième année, en présence de parlementaires et responsables de collectivités agricoles. Alain Baud, président de la société de viticulture, a dressé le bilan des vendanges 2007, « une année atypique, comme dit le vieil adage et qui s'est révélé exact cette année, «septembre qui fait le vin« résume parfaitement le millésime 2007 ».
Autres points abordés, le dossier des installations, quatre jeunes vignerons se sont installés en 2007. Marie-Christine Tarby, présidente du comité interprofessionnel des vins du Jura, s'est intéressée sur les accords mets et vins. La soirée s'est prolongée par la remise des diplômes obtenus au concours général des vins à Paris lors du Salon de l'agriculture.
Le verre de l'amitié partagé en fin de soirée permettait à tous de poursuivre ce moment convivial autour des vins du Jura et de la vigne.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !