Le Cid de Corneille, au Granit (90)
Le Cid de Corneille, au Granit (90)
Voilà, une mise en scène de Bérangère Jannelle très intéressante.
Cette dernière a choisi de mêler les différentes versions écrites par Corneille et j'avour que le dénouement est bien meilleur que celui de la première version !
En effet, chacun sait (si, si...) que Chimène et Rodrigue s'aime, mais que leurs projets sont compromis par une querelle qui surgit entre leurs pères. Rodrigue doit venger son père en provoquant en duel le père de Chimène, c'est un déchirement pour lui, mais s'il ne le fait pas, il ne sera pas digne de son nom et donc, pas digne de Chimène...
(Et ouais, chez Corneille, ça rigole pas hin...)
Bon, je fais court : Rodrigue tue le père de Chimène, Chimène demande réparation au roi, ce qui est légitime, or, Rodrigue écarte des Maures qui voulaient envahir la ville et devient héros national... Donc, le roi ne peut plus vraiment le condamner (c'est fou comme cette manie de l'amnistie est typiquement française)... Or, il faut bien reconnaître que Chimène a droit à une réparation... Donc, le roi essaie de lui faire avouer son amour pour Rodrigue afin de la faire renoncer... que nenni, la gente dame, pout être aussi digne et noble que Rodrigue ne paut pas faire moins que demander réparation...
Elle choisit un cavalier pour réparer son honneur... Or, le roi décide qu'elle sera la prix du combat et que le vainqueur l'épousera ! Et ça, c'est pas dans la version originale et je trouve que c'est vachement mieux !
Donc, Dom Sanche et Rodrigue se battent, c'est Rodrigue qui gagne... mais Chimène refuse de l'épouser tout de suite, donc le roi ordonne à Rodrigue de partir un an combattre les Maures en leurs pays pour lui... Et là, on ne sait pas s'il reviendra vivant ou non...
Point de vue décor et costume, j'ai été un peu surprise par les costumes très Humphrey Bogart à la fin. Je me suis demandé si le but était de montrer l'atemporalité des sentiments décrits ou si c'était pour mettre l'accent sur la situation de Chimène, prix d'un duel... La société décrite très fière de ses valeurs rappelleraient-elles celles de la mafia ? Je ne crois pas avoir trouvé la solution !
Cette dernière a choisi de mêler les différentes versions écrites par Corneille et j'avour que le dénouement est bien meilleur que celui de la première version !
En effet, chacun sait (si, si...) que Chimène et Rodrigue s'aime, mais que leurs projets sont compromis par une querelle qui surgit entre leurs pères. Rodrigue doit venger son père en provoquant en duel le père de Chimène, c'est un déchirement pour lui, mais s'il ne le fait pas, il ne sera pas digne de son nom et donc, pas digne de Chimène...
(Et ouais, chez Corneille, ça rigole pas hin...)
Bon, je fais court : Rodrigue tue le père de Chimène, Chimène demande réparation au roi, ce qui est légitime, or, Rodrigue écarte des Maures qui voulaient envahir la ville et devient héros national... Donc, le roi ne peut plus vraiment le condamner (c'est fou comme cette manie de l'amnistie est typiquement française)... Or, il faut bien reconnaître que Chimène a droit à une réparation... Donc, le roi essaie de lui faire avouer son amour pour Rodrigue afin de la faire renoncer... que nenni, la gente dame, pout être aussi digne et noble que Rodrigue ne paut pas faire moins que demander réparation...
Elle choisit un cavalier pour réparer son honneur... Or, le roi décide qu'elle sera la prix du combat et que le vainqueur l'épousera ! Et ça, c'est pas dans la version originale et je trouve que c'est vachement mieux !
Donc, Dom Sanche et Rodrigue se battent, c'est Rodrigue qui gagne... mais Chimène refuse de l'épouser tout de suite, donc le roi ordonne à Rodrigue de partir un an combattre les Maures en leurs pays pour lui... Et là, on ne sait pas s'il reviendra vivant ou non...
Point de vue décor et costume, j'ai été un peu surprise par les costumes très Humphrey Bogart à la fin. Je me suis demandé si le but était de montrer l'atemporalité des sentiments décrits ou si c'était pour mettre l'accent sur la situation de Chimène, prix d'un duel... La société décrite très fière de ses valeurs rappelleraient-elles celles de la mafia ? Je ne crois pas avoir trouvé la solution !
- lionel
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Nan, nan, 1664, je confirme. Je le tiens d'une toute jeune prof de français du Territoire.Message original: Karine
En plus, c'est pas 1664, je crois bien que c'est 1637...
1664, ce doit être Dom Juan...

A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.