nnnDe la cancoillotte en ornndate : le 11/12/2004 à 08:08nauteur : Perle39nsujet : De la cancoillotte en ornCacao, chocolat, menthe, anis, orties. Dans le Doubs, Gilles Liechti propose vingt-cinq varietés différentes.nnAvec les fêtes qui approchent, voici venu le temps de pensez aux cadeaux. Un plaisir programmé. Un casse tête aussi, pas toujours facile à surmonter. Quelle formule originale trouver cette année ? Comment innover ? Nombreux sont ceux, en effet, qui tournent longtemps en rond avant de résoudre la quadrature du cercle.nnEt si on offrait un fromage ? L'idée peut paraître à priori saugrenue. Et pourtant. Tous ceux qui ont déjà eu l'occasion de faireun détour chez "Le P'tit Gilles" à Epenouse, près de Vercel dans le Doubs, réviseront peut-être leur jugement.nnChacun ses goûts bien sûr : fromage au cacao, au chocolat, à la chicorée, à la menthe, à l'anis, aux orties, au poivre, à la moutarde, à la sauge, au thym... Au total, ce sont près de 25 varietés que le "petit fromager" a élaboré au fil des années. Effet de surprise garanti.nn"Au debut, on me prenait un peu pour un hurluberlu" confie Gilles Liechti, qui a pris la succession de son grand-père et de son père en 1976. "Mais j'ai réalisé pas loin d'une centaine de tests différents". Tant et si bien que sa notorieté a petit à petit tissé sa toile d'araignée. "L'été, il n'est pas rare que des cars de touristes s'arrêtent pour faire leur marché. Mais des individuels viennent aussi spécialement et en profitent pour visiter la région" observe-t'il aujourd'hui.nDernière des nouveautés de celui qui s'est d'abord illustré par le "P'tit Gilles" (un fromage à pâte demi-dure) puis par le "spinosien" (un fromage à pâte presque cuite), la cancoillotte à l'absinthe. Une création un peu "déjantée" mais soudainement très "tendance".nCela ne représente encore que 1% de sa modeste production (7 à 8 tonnes par an). "Mais, il y a une vraie curiosité", remarque t-il, lui qui n'est jamais avare de son temps pour mieux faire connaître son métier. Et encore moins pour faire partager son brin de folie.nnIl y a un an , il a ainsi accueilli une délégation de japonais qui voulaient justement s'initier à la fabrication de la cancoillotte. La "mayonnaise" a tellement bien pris, que Gilles Liechti s'est retrouvé durant deux semaines au pays du Soleil-Levant pour les aider à lancer leur activité. Et découvrir que la cancoillotte pouvait aussi s'aromatiser au saké.nnA chacun ses goûts donc. Pour une fois, l'idée ne lui est même pas venue de la proposer aux Francs-Comtois. Mais, il est néanmoins rentré conforté dans sa philosophie de la vie. "Je suis un peu comme un cuisinier" confie t-il. " Ce qui m'interesse, c'est d'imaginer, d'inventer". D'être en harmonie avec la nature aussi; lui qui met un point d'honneur à rappeler que son lait provient d'une exploitation entièrement bio de Pierrefontaine-Les-Varans.nnSa devise, à elle seule, illustre d'ailleurs tout le personnage : "je fabrique par plaisir, je vends par nécéssité".nnEpenouse est situé à une dizaine de kilomètres de Valdahon. On peut y acceder par la RN 57 Besançon-Pontarlier. Le magasin est ouvert tous les jours (tél : 03 81 58 32 43). Gilles Liechti vend par ailleurs ses produits sur le marché de Besançon le vendredi matin et sur celui de Palente le samedi matin.nnSource : est magazine
nndate : le 11/12/2004 à 15:13nauteur : J-Minsujet : Les résultats completsnLa nouvelle société " Le Francomtois ", ex-centrale laitière à Belfort, vient de recevoir une médaille d'or pour sa cancoillotte à l'échalote.nnJeudi soir dans les locaux de la " SAS Le Francomtois ", Roland Philippe a remis deux médailles, l'une en argent, l'autre en or pour les spécialités fromagères élaborées au sein de la nouvelle société à Belfort, remportées brillamment lors du concours des fromages de Trépôt-Mamirolles, seul concours professionnel de tout le grand Est.nCérémonie haute en couleurs avec la participation de la confrérie des fromagers comtois, en habits de parade.nBernard Seignet, directeur général de la SAS Le Francomtois, a insisté sur l'effort fourni par ses salariés pour décrocher une médaille dans un concours difficile où s'affrontent que des professionnels. " Un vrai projet économique et industriel avec une vision stratégique ambitieuse, réaliste et généreuse a permis à notre entreprise de surmonter les difficultés financières " affirme le directeur général.nEn effet, " Le Francomtois " à Belfort est né le 1e r octobre 2003 de la reprise de la Centrale laitière de Franche-Comté. Aujourd'hui avec un capital social de 2 800 000 €, la société a comme directeur adjoint Martin Verdenal et Stéphane Bel comme directeur d'usine.nnUn beau plateau de fromagesnLa nouvelle entreprise " le Francomtois " appartient au groupe " Coopérative agricole laitière de Blamont ", " l'Union lorraine des producteurs de lait ", deux partenaires laitiers lorrains de longue date.nDepuis le 1e r février 2004, un troisième partenaire les a rejoints, " la Laiterie coopérative de Freiwald ". Aujourd'hui, avec un effectif de 112 personnes, la société produit sur le site de Belfort des pâtes pressées cuites (emmental et gruyère), de la cancoillotte, de la crème fraîche épaisse mais aussi de la crème de brie et de munster.nCette diversité de production lui permet d'offrir avec l'ensemble du groupe un beau plateau de fromages complémentaires aux consommateurs.nJeudi soir, Philippe Roland, président du concours des fromages de Trépôt, en compagnie de Jacques Verny, président du comité de promotion des produits régionaux, ont remis au directeur belfortain les deux récompenses obtenues lors du 15e concours officiel des fromages de Franche-Comté. La médaille d'or a été attribuée à la cancoillotte à l'échalote alors que la médaille d'argent revient à la cancoillotte au vin du Jura.nnCancoillotte " La Belfortaine "nStéphane Bel, le directeur de l'usine, a expliqué que ces deux médailles " sont dues au sérieux du service cancoillotte qui tout au long de l'année a amélioré le produit dans un objectif de qualité. "nIl a également annoncé la création d'un produit dès janvier 2005 " La Belfortaine ", qui sera une cancoillotte nature, ou à l'ail destinée à la grande distribution.nEt comme la société est tout nouvelle, et qu'il faut un an de délai pour s'inscrire au concours général du salon de l'agriculture à Paris, dès le mois de janvier prochain, Stéphane Bel a promis, que " le Francomtois " serait présent avec ses produits au salon 2006. Histoire de renouer avec le succès des années quatre-vingt-dix, ou la Centrale laitière remportait alors des médailles d'or avec son emmental et ses cancoillottes.nnSource : www.lepays.net
nnnUne bonne adresse...nndate : le 16/11/2004 à 09:51nauteur : J-Minsujet : Une bonne adresse...nSpécialités de pâtes molles à croûtes mixtes : nOR : le Roucoulon, fromagerie Milleret à Charcenne (70)nARGENT : le Carremembon, pâturages Comtois à Aboncourt-Gesincourt (70) nBRONZE : le Bourrichon, fromagerie Badoz à Pontarlier (25)nnSpécialités de pâtes molles à croûte fleuries :nOR : le Carré Comtois, de pâturages Comtois à Aboncourt-Gesincourt (70)nARGENT : le Mamirollais, Enil de Mamirolle (25)nBRONZE : L'Ortolan, fromagerie Milleret à Charcenne (70)nnPâtes molles à croûte mixte :nOR : le Metsi, fromagerie du Mont-d'Or, Patrick Sancey-Richard à Metabief (25)nARGENT : Le petit Mournier, fromagerie Rousseau à Montrond (Jura)nBRONZE : Le d'Artagnan, fromagerie Milleret à Charcenne (70)nnSpécialités de pâtes pressées, Tomes : nOR : Le petit Chatou, Gaec Chambon à Sancey-le-Grand (25)nARGENT : la Tome du Lomont frottée aux aromates et vin blanc du Jura, fromagerie Ermitage à Clerval (25)nBRONZE : le Saulnois, affiné au Marc de mirabelle de Lorraine, Le Clos de l'Abbaye, Vergaville en Moselle (57)nnRaclette : nOR : Raclette au lait cru, coopérative " Les Monts de Joux " à Bannans (25)nARGENT : La Raclette fumée au feu de bois " Le Brezain ", Sainte-Edelmont à La Balme-de-Thuy-Thones (74)nBRONZE : La Raclette au lait cru, fromagerie Ermitage à Clerval (25)nnCancoillottes au beurre ou au vin : nOR : Cancoillotte au beurre du " Fleuron des Gourmets ", Guy Schneider à Clerval (25)nARGENT : Cancoillotte au vin du Jura " Le Francomtois " à Belfort (90)nBRONZE : Cancoillotte nature de la fruitière du Vallon à Sancey-le-Long (25)nnCancoillottes aux aromates :nOR : La Cancoillotte aux échalotes, fromagerie " Le Francomtois " à Belfort (90)nARGENT : La Cancoillotte au cumin de la " Fruitière du Vallon " à Sancey-le-Long (25), Thierry Lehman, fromagernBRONZE : La Cancoillotte à l'ail du " Fleuron des Gourmets ", Guy Schneider à Clerval (25)nnFromages de chèvres frais :nOR : Les Clochettes d'Argillières de Jean-François et Lina Charlot, Argillières (70)nARGENT : Le Chèvre frais fermier du Jean-Claude Morin à Anould à Gérardmer (88)nBRONZE : Le Maconnais de la ferme des Coteaux, la Rougiere Massilly (71)nnFromages de chèvres affinés :nOR : La Bûche de chèvre affinée Charolais, de Thierry Chevenet, SARL à Hurigny, Mâcon (71) nARGENT : Le Chèvre Cendré du Gaec du Rondeau à Lavans Vuillafans (25)nn
nndate : le 16/11/2004 à 16:10nauteur : Thiernsujet : n...à Audincourt !! Tu connaissais Thier ?nn==> http://www.corbeillepaysanne.fr.st/
nndate : le 03/12/2004 à 16:44nauteur : Jejensujet : nOui, bien sûr, je passe devant tous les jours mais je n'ai jamais franchi la porte de cette échoppe qui commercialise les produits de paysans du Pays de Montbéliard et plus largement de toute la région. Et je ne connaissais pas le site non plus ! Belle trouvaille !nn*** Message édité par Thier le 16/11/2004 15:10 ***nnn
nnnPorc comtois, une réalité régionalenndate : le 02/12/2004 à 19:10nauteur : Perle39nsujet : Porc comtois, une réalité régionalenJe connaissais aussi, sans savoir qu'il y avait un site et je crois pouvoir dire que la ferme Mougin de Bavans y vend du foie gras et dérivés (photo dans "Nos terrines et patés" dans la rubrique "nos produits")nnJejenn*** Message édité par jeje le 03/12/2004 15:46 ***nnn
nnnSaucisse de Morteau : accord sur l'Indication géographique protégéenndate : le 02/12/2004 à 07:12nauteur : Perle39nsujet : Saucisse de Morteau : accord sur l'Indication géographique protégéenLe cochon existe en Franche-Comté. On en est fier. Mais les éleveurs doivent faire face au contrecoup de la situation bretonne. L'interprofession travaille autour des enjeux quantitatifs et des enjeux qualitatifs.nnSi la Franche-Comté est réputée pour ses monbéliardes et ses AOC fromagères, le porc n'est pas une anecdote dans les pratiques régionales. La filière franc-comtoise, en amont, pèse 240 élevages ayant plus de 10 truies ou 30 porcs, quand ce n'est les deux.nnQuestion places, on en dénombre 96 000 - soit environ 260 000 porcs. On compte 70 000 places nourries au lactosérum dont 35 000 directement annexées aux laiteries.nnLa filière comtoise annonce aussi 8 000 truies dont 3 000 truies dans quatre maternités collectives. Leur production s'élève à 160 000 porcelets. Une situation de déficit car les besoins s'élèvent à 260 000 porcs.nnAu niveau territorial, la répartition est historiquement liée à la présence des fromageries qui ont conduit à une tradition d'engraissement au lactosérum - essentiellement sur le massif du Jura.nnPour rassurer les consommateurs, citoyens et militants environnementalistes, on insistera sur le chargement. On compte dix-huit porcs au km2 de surface agricole utile ou encore sept porcs au km2 de surface régionale totale contre 440 porcs au km2 en Bretagne. Région qui fait encore et toujours figure d'épouvantail.nnProduire du porc en Franche-Comté est la première pierre d'un vaste édifice. La suivante concerne l'aval. Huit abattoirs dont un spécialisé depuis 1996 à Valdahon qui revendique 50 % du travail, alignent 220 000 porcs abattus en Franche-Comté soit 20 000 tonnes. En terme d'emploi, on compte une unité de travail pour 2 000 porcs.nnL'aval, c'est encore le secteur de la transformation et de la salaison. Il couvre une trentaine d'établissements qui induisent près de six cents emplois, soit encore cinq à sept emplois pour 2 000 porcs transformés.nnDe bonnes basesnnDerrière ce tableau qui ne fait que retracer une réalité de terrain, il y a encore la volonté des professionnels d'aller de l'avant. Pour progresser, il faut naturellement pousser quelques projets. La valorisation de la qualité par la valorisation du lactosérum à travers l'IGP Porc de Franche-Comté (label rouge) et le certificat de conformité de produit pour le Porc comtois de petit lait sont le socle sur lequel la filière entend bien s'appuyer. La production s'élevait à 1000 t en 2002 et à 1500 t en 2003. Il y a encore les salaisons ; saucisse de morteau et de montbéliard. Par ailleurs, la filière espère par la dénomination montagne renforcer son potentiel de production, estimant que cette dénomination serait une reconnaissance importante, tout en sachant que ce n'est pas un signe de qualité.nnPréparer l'avenirnnPour répondre aux besoins des filières régionales de qualité, il faut maintenir et développer le potentiel en engraissement et réduire le déficit de porcelets. Il faut encore veiller au qualitatif. Au niveau des outils de production, au niveau de la préservation du milieu naturel, en s'inscrivant dans une évolution maîtrisée, d'où la nécessité d'une politique d'investissements. Si le potentiel régional est en diminution depuis de nombreuses années, il faudra répondre aux besoins en salaisons. Car l'objectif de 6 500 t de saucisse IGP est envisagé dans les cinq ans à venir. De plus, la viande fraîche avec 1 500 t en porcs de Franche-Comté en 2003, est en fort développement.nnSource : www.laterredecheznous.com
nndate : le 02/12/2004 à 08:25nauteur : J-Minsujet : nLa technique de fumage est aussi clairement définie.nnLa réunion régionale de la filière porcine, hier à Saône près de Besançon, a permis de confirmer l'accord intervenu sur le dossier de l'IGP (Indication géographique protégée) pour la saucisse et le Jésu (s) de Morteau.nnAu terme des nombreuses réunions organisées depuis mai dernier, date de la création de l'association de défense et de promotion des charcuteries et salaisons de Franche-Comté, tous les acteurs de la filière (éleveurs, fabricants, producteurs, abatteurs et salaisonniers) ont enfin trouvé un terrain d'entente sur un cahier des charges.nnOutre la délimitation géographique du territoire qui avait déjà été entérinée (Franche-Comté, Ain et Saône-et-Loire), les caractéristiques sont donc désormais précisément répertoriées. A savoir ; " la saucisse de Morteau est une saucisse droite, de forme cylindrique, régulière et d'un diamètre minimum de 40 mm, embossée dans un boyau naturel de porc, fermée à une extrémité par une cheville en bois et, à l'autre, par une ficelle ".nnRapatrier 5.000 tonnesnnMais les différentes parties ont surtout réussi à harmoniser leurs positions sur les deux points qui, tout dernièrement encore, avaient fait les choux gras de la presse nationale : la durée de fumage et les conditions de ventilation des fumoirs.nnRappelant que la saucisse de Morteau " est caractérisée par une méthode de fumage lent qui lui confère une couleur ambrée et un arôme de fumée spécifique " lié à " la fumée naturelle de résineux ", les salaisonniers du " Haut " ont en effet admis que plusieurs types de fumoirs pouvaient être utilisés.nnSoit " un thué, type local de fumoir, constitué d'une pièce aérée de vaste volume en forme de hotte pyramidale, permettant, durant 24 à 48 heures minimum, l'évacuation en continu de la fumée par le toit, sans ventilation mécanique ".nnSoit, " un fumoir traditionnel ou conventionnel, type de fumoir permettant également de garantir le respect des caractéristiques de la saucisse de Morteau avec un ressuyage-fumage de 24h minimum ".nnPour les professionnels, cet accord régional va donc permettre à l'INAO (Institut national des appellations d'origine) d'examiner le dossier début 2005 avant de le transmettre aux instances européennes. Mais, il ouvre surtout de nouvelles perspectives économiques. Le rapatriement de 5.000 tonnes de productions salaisons. Mais également, la revalorisation de la filière de porcs élevés au lactosérum des fruitières. 10 à 20.000 places sont prévues dans le cadre d'un plan de 5 ans.nnSource : www.estrepublicain.fr
Voir aussi dans ce post un article sur la lutte des producteurs du "haut".![]()