jost a écrit :B loiseau a écrit :Je ne trouve pas de point faible à cet endroit qui nécessite un mur et un fossé en renfort
Qui a dit que le camp était là ("sub muro") parce que c'était un point faible ?
Entièrement d'accord! Le mur et le fossé servent à protéger l'espace où stationnent les troupes gauloises, pas l'accès de l'oppidum, qui par définition se défend lui-même . Il serait interessant de relire le passage de Gergovie . Le camp y est très bien décrit, et c'est peut-être la raison pour laquelle César ne s'étend pas sur la description de celui d'alésia . A Alésia, César précise pourtant que le mur de six pieds (même hauteur qu'à Gergovie) est précédé d'un fossé, et ce certainement pour éviter que les romains puissent penétrer dans le camp, comme à Gergovie .
Voici la description claire et nette de César concernant le campement des armées gauloise à Gergovie ...
(BG VII;46) La distance entre le mur de la ville et la plaine, depuis l’endroit où commençait la montée, était, en ligne droite sans aucun détour, de douze cents pas ; mais tous les lacets qu’on avait faits pour faciliter l’ascension augmentaient la longueur du chemin. Environ à mi-hauteur, les Gaulois avaient construit un mur de grandes pierres, haut de six pieds, qui suivait le flanc de la colline aussi régulièrement que le permettait la nature du terrain, et était destiné à ralentir notre assaut ; toute la zone inférieure avait été laissée vide, tandis que la partie de la colline comprise entre ce mur et le rempart de la ville était remplie de campements très serrés. Nos soldats, au signal donné, arrivent promptement à ce premier mur ; ils le franchissent, et s’emparent de trois camps ; et ils le firent si promptement que Teutomatos, roi des Nitiobroges, surpris dans sa tente, où il faisait la sieste, n’échappa qu’à grand-peine des mains des soldats qui y entraient pour faire du butin il s’enfuit à demi nu, et son cheval fut blessé.
Obé ...