obelix a écrit :Ce texte traite des différentes formes de clôtures et ouvrages qui clôturent une parcelle de terrain .
Mais aussi Varon expliquerait :
".../
Eléments d'information chez les agronomes romains pour répondre à la question :
« dans quelle mesure les représentations sociales de l'environnement, des ressources en eau, des rives, etc. génèrent-t-elles des politiques ?
Dans quelle mesure les arpenteurs prennent soin de l'entretien des rives, par exemple ? »
Un premier recensement chez Varron, livre des références qui pourraient s'inscrire dans cette perspective, même si les « politiques » chez les agronomes romains sont principalement d'ordre privé. Pour autant, il est sûr que certaines de leurs préoccupations soit rejoignent celles de l'Etat et des pouvoirs locaux, soit s'inscrivent en contradiction, sans doute, avec les interdits et restrictions diverses apportées à l'utilisation ou à l'exploitation de ces milieux. Quant aux représentations, elles sont marquées par l'ambiguïté, entre méfiance ancestrale et désir en partie nouveau, motivé par le profit, d'exploiter les « riparia », sans toutefois (dans le discours agronomique) risquer d'en épuiser les ressources.../
".../Il existe toujours une méfiance vis-à-vis des « riparia », même si les explications et réponses se font explicitement rationnelles. Elle subsiste du fait des débordements périodiques des fleuves et des torrents ou bien, à l'égard des zones marécageuses, en raison du risque bien réel de la malaria, mais aussi d'un arrière-fond imaginaire qu'il faut relier à la tradition religieuse et aux explications théologiques des épidémies. Tout cela suscite des stratégies de la part des domini, des « politiques » s'il on veut – lesquelles, sur le plan privé, peuvent rejoindre les mesures d'aménagement et de protection, matérielles ou légales, adoptées par les pouvoirs publics.
.../