"L'inique fastigium du lieu près de la pente connait un immense moment"
Pour vous servir Messieurs

Mon serveur Image est en panne pour l'instant.municio a écrit :Bonjour jost,
Pourrais tu publier,s'il te plait,par l'intermédiaire de Google Earth,le camp mentionné par Rémus à l'est des Champs Neufs près de Combe Guillaume (situé à l'est de Chaux sur Clucy) ?
Et pourquoi pas,tant que tu y es,les 2 castella non encore publiés autour de Grange Perrey et sur le Mont Begon ?
Ce serait vraiment super!
SVP ne négligez par la phrase ci-dessus, et sa traduction au mot à mot.jost a écrit :"Iniquum loci ad declivitatem fastigium magnum habet momentum"
"L'inique fastigium du lieu près de la pente connait un immense moment"
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Bonjour RémusFaber,Rémus Faber a écrit :Alésia aux 3 rivières
L'éperon barré d'Eternoz est une sorte de quadrilatère curviligne défendu sur 3 côtés par les gorges (profondes et infranchissables) du Lison et de 2 de ses affluents.
Il y a donc 3 rivières, et non 2, sur le site d'Eternoz, ce qui est incompatible avec BG.
Ce site ne peut prétendre à être Alésia.
A dégager.
Adios Eternoz.
jost a écrit :SVP ne négligez par la phrase ci-dessus, et sa traduction au mot à mot.jost a écrit :"Iniquum loci ad declivitatem fastigium magnum habet momentum"
"L'inique fastigium du lieu près de la pente connait un immense moment"
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Les camps des deux légats se situaient sur une zone presque défavorable, en pente douce.
Le fastigium apparement en limite de cette zone, pente douce, là où la pente de la colline est plus prononcée...
En conséquence il nous faut un lieu en pente douce pour loger deux légions, et un fasitigum inique ou exigu près de la pente plus forte de la colline.
Il n'y a qu'un lieu pour placer les camps des 2 légats dans la trouée de Saizenay,qui de loin représente la menace la plus forte pour le siège romain sur le site de Salins les Bains,c'est à Saizenay même!jost a écrit :SVP ne négligez par la phrase ci-dessus, et sa traduction au mot à mot.jost a écrit :"Iniquum loci ad declivitatem fastigium magnum habet momentum"
"L'inique fastigium du lieu près de la pente connait un immense moment"
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Les camps des deux légats se situaient sur une zone presque défavorable, en pente douce.
Le fastigium apparement en limite de cette zone, pente douce, là où la pente de la colline est plus prononcée...
En conséquence il nous faut un lieu en pente douce pour loger deux légions, et un fasitigum inique ou exigu près de la pente plus forte de la colline.
« Cuius collis radices duo duabus ex partibus flumina subluebant… »vieux sage a écrit :L'important c'est le texte :
Que dit-il ? <<"l'oppidum ipsum" est sur la partie la plus haute de la colline, il a les racines baignées sur deux côtés par deux rivières.
C'est donc l'oppidum ipsum qui est bordé par deux rivières.
N'oublies pas que "AD" peut aussi signifier "du coté de","chez" et même "dans" dans certains cas (voir différents éxemples du Gaffiot).jost a écrit :ujost a écrit :"Iniquum loci ad declivitatem fastigium magnum habet momentum"
"L'inique fastigium du lieu près de la pente connait un immense moment"
Pour vous servir Messieurs
SVP ne négligez par la phrase ci-dessus, et sa traduction au mot à mot.
Les camps des deux légats se situaient sur une zone presque défavorable, en pente douce.
Le fastigium apparement en limite de cette zone, pente douce, là où la pente de la colline est plus prononcée...
En conséquence il nous faut un lieu en pente douce pour loger deux légions, et un fasitigum inique ou exigu près de la pente plus forte de la colline.
Nous sommes d'accord !!!municio a écrit :C'est pourquoi je pense que le fastigium fait mieux que d'être "près de la pente",il en est "du coté de","chez","dans",intégré à celle-ci,en faisant partie.
Mon pauvre fastigium parait bien écrasé par cette vue satellitaire.
Par cet accord,tu viens d'avaliser le lieu décisif (camp(s) des 2 légats) de la bataille finale du siège romain de Salins les Bains dans la trouée de Saizenay.jost a écrit :Nous sommes d'accord !!!municio a écrit :C'est pourquoi je pense que le fastigium fait mieux que d'être "près de la pente",il en est "du coté de","chez","dans",intégré à celle-ci,en faisant partie.
municio a écrit :Par cet accord,tu viens d'avaliser le lieu décisif (camp(s) des 2 légats) de la bataille finale du siège romain de Salins les Bains dans la trouée de Saizenay.
Je te remercie infiniment mon cher jost!
Pourrais-tu nous expliquer comment tu vois à Salins la colline dans sa globalité : Château sur Salins, Fort St-André, Pré du Roy ? Et où se trouve l'oppidum proprement dit. Si l'oppidum ipsum est situé au Pré du Roy, celui-ci n'a les racines baignées par aucune rivière : si l'oppidum se trouve à Fort saint-André il n'y a que la Furieuse qui en baigne une petite partie : si l'oppidum est à Château/Salins il n'y a que la Vache qui est concernée.jost a écrit :« Cuius collis radices duo duabus ex partibus flumina subluebant… »vieux sage a écrit :L'important c'est le texte :
Que dit-il ? <<"l'oppidum ipsum" est sur la partie la plus haute de la colline, il a les racines baignées sur deux côtés par deux rivières.
C'est donc l'oppidum ipsum qui est bordé par deux rivières.
"De laquelle colline, deux cours d’eau sur deux partie léchaient par en dessous les racines."
L’oppidum ipsum étant sur la partie la plus haute, forcément d’autre(s) partie(s) plus basse existent. La colline (cuius collis) est à considérer dans sa globalité. Deux cours d’eau sur deux parties, pas moins, pas plus… Aux racines de la colline TOUTE ENTIERE.
Sur Eternoz, cela pourrait coller, car l'arx semble se loger sur une autre colline.
Question : si Eternoz était Alésia, le terme de "deux cotés" (latus) aurait été plus approprié... Enfin c'est juste mon avis...
Tout à fait.vieux sage a écrit :B.G. dit : l'oppidum ipsum était au sommet d'une colline parfaitement saillante, Les racines de cette colline (laquelle colline où se trouve l'oppidum ipsum ) étaient baignées sur deux parties par deux cours d'eau. C'est donc bien les racines de la colline qui supporatait l'oppidum ipsum qui sont concernées.
Voilà un point de vue intérêssant.Rémus Faber a écrit :Sur l'occupation des lignes par les Romains
D'après BG, les 23 castella étaient occupés de nuit par des troupes nombreuses. Il fallait parer à toute attaque surprise sur l'ensemble des 37 km de fortifs.
Il en découle que les camps de césar et de ses légats n'étaient pas conçus pour héberger l'ensemble des troupes, mais seulement les états-majors; ils pouvaient aussi servir de base de repli en cas de rupture des lignes. Il ne faut donc pas s'attendre à trouver sur le site d'Alésia des camps gigantesques pouvant héberger plusieurs légions.
Ainsi pour le camp nord. Dans l'hyp. Salins, il fallait couvrir toutes les lignes ext. nord. Il devait y avoir plusieurs milliers d'hommes sur les 2,5 km de crête sur Clucy: d'où la trouée pour les approvisionner. Il en fallait aussi beaucoup sur les Naples et la Côte d'Arelle si elle faisait partie des fortifs.
C'est pourquoi je crois que le camp localisé à 300 m de Touvent était bien celui des 2 légats, malgré sa superficie réduite (à peine 2 ha).
Sa pente est de 15%, donc faible pour un site accidenté tel que Salins. On y remarque des méplats destinés à implanter des tentes, si bien que son aspect tourmenté contraste nettement avec celui des pentes voisines, de courbure trés régulière, telles que les ont lissées jadis les glaciers couvrant tout le Jura.
On trouve à la lisière supérieure un fossé large rebouché