Alésia...

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municio
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Re: Alésia...

Message par municio »

vieux sage a écrit :Il n' a jamais expliqué ce que voulait dire espaces de même hauteur.
A ma connaissance,Obelix n'a jamais parlé de même hauteur,mais de même niveau!
Que reprocher à celà?
C'est à mon avis la meilleure traduction des mots "pari altitudinis".
Par contre,après ça se corse: même niveau de quoi,ou plutot entre quoi et quoi ?
En effet,Il semble que "Pari" implique une comparaison entre 2 choses.
Altitudinis peut signifier hauteur (niveau haut) mais aussi profondeur ou simplement niveau (niveau bas).
Le niveau haut implique alors une même hauteur entre le sommet de l'oppidum et le sommet des collines qui le ceinturent.
Le niveau bas impique un même niveau du bas de l'espace avec autre chose.
Cet autre chose,on ne peut tout de même pas reprocher à Obelix de ne jamais en avoir parler!
J'ai lu à plusieurs reprise qu'il parlait "du même niveau que la plaine".
Je pense qu'il veut dire qu'il voit le bas de l'espace intercalé (interiecto spatio) et la plaine être de même niveau.
La plaine se trouvant en bas,j'en déduis donc qu'Il a choisi le niveau bas.
C'est son droit le plus absolu de l'interpréter de la sorte!
Personne n'ayant de certitudes sur Alesia ou étant dans le cerveau de César lorsqu'il a écrit la "Guerre des Gaules" ne peut à mon avis dire avec certitude ce que César a voulu dire.
Je refuse personnellement de choisir entre ces 2 options.
Modifié en dernier par municio le mar. 26 févr. 2013, 0:05, modifié 1 fois.
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obelix
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Re: Alésia...

Message par obelix »

vieux sage a écrit :

L'art de trafiquer les textes : qui crois-tu tromper en agissant ainsi ?
La phrase est ainsi :
Reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interjecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant.

De tous les autres côtés des collines peu distantes de l'oppidum et de même hauteur l'entouraient.
Ceci est la traduction de tous les latinistes : ce n'est pas un apprenti latiniste qui va les contredire.
La comparaison "de même hauteur" se fait entre la hauteur de l'oppidum et la hauteur de la ceinture de collines.
J'échange l'ordre des mots d'une phrase latine et toi, tu éludes complètement le mot " SPATIO " ! On est quitte ? :siffle:

En plus, tu te retranches derrière des traductions douteuses ... :invis:

Obé ... :;)
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vieux sage
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

obelix a écrit :
vieux sage a écrit :

L'art de trafiquer les textes : qui crois-tu tromper en agissant ainsi ?
La phrase est ainsi :
Reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interjecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant.

De tous les autres côtés des collines peu distantes de l'oppidum et de même hauteur l'entouraient.
Ceci est la traduction de tous les latinistes : ce n'est pas un apprenti latiniste qui va les contredire.
La comparaison "de même hauteur" se fait entre la hauteur de l'oppidum et la hauteur de la ceinture de collines.
J'échange l'ordre des mots d'une phrase latine et toi, tu éludes complètement le mot " SPATIO " ! On est quitte ? :siffle:

En plus, tu te retranches derrière des traductions douteuses ... :invis:

Obé ... :;)
J'ai écrit "peu distantes" pour "mediocri spatio".
Ces traductions douteuses sont celles de tous les latinistes.
Mais toi tu oublies le terme fastigio : sommet.
C'est donc les latinistes qui ont raison :
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vieux sage
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

municio a écrit : J'ai lu à plusieurs reprise qu'il parlait "du même niveau que la plaine".
Je pense qu'il veut dire qu'il voit le bas de l'espace intercalé (interiecto spatio) et la plaine être de même niveau.
La plaine se trouvant en bas,j'en déduis donc qu'Il a choisi le niveau bas.
C'est son droit le plus absolu de l'interpréter de la sorte!
Personne n'ayant de certitudes sur Alesia ou étant dans le cerveau de César lorsqu'il a écrit la "Guerre des Gaules" ne peut à mon avis dire avec certitude ce que César a voulu dire.
Je refuse personnellement de choisir entre ces 2 options.
QUAND ON VEUX INNOVER EN CONTREDISANT LES LATINISTES De METIER IL FAUT RESTER LOGIQUE /
A AUCUN MOMENT IL N'EST QUESTION DE PLAINE DANS LA PHRASE INCRIMINEE / OB2LIX ESSAIE JUSTE D'ADAPTER LE TEXTE A SON SITE DE cOURCELLES.
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Re: Alésia...

Message par obelix »

vieux sage a écrit :
J'ai écrit "peu distantes" pour "mediocri spatio".
Ces traductions douteuses sont celles de tous les latinistes.
Mais toi tu oublies le terme fastigio : sommet.
C'est donc les latinistes qui ont raison :
Soyons clairs !

Tu penses que ce sont les collines qui sont peu distantes entre elles ?

Comment expliques-tu que "colles" qui est le sujet au nominatif soit qualifié par un groupe de mot (mediocri interiecto spatio) au datif ou ablatif ???

Si tu te fies toujours au professionnels, tu dois penser qu'Alésia se trouve à Alise Sainte Reine, donc ... :euh:

Je n'oublie pas "fastigio" ! Je le traduis par "surface" ou "plan" de même hauteur ou plutôt de même niveau ... :mur:

Obé ...
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

obelix a écrit :
vieux sage a écrit :
J'ai écrit "peu distantes" pour "mediocri spatio".
Ces traductions douteuses sont celles de tous les latinistes.
Mais toi tu oublies le terme fastigio : sommet.
C'est donc les latinistes qui ont raison :
Soyons clairs !

Tu penses que ce sont les collines qui sont peu distantes entre elles ?

Comment expliques-tu que "colles" qui est le sujet au nominatif soit qualifié par un groupe de mot (mediocri interiecto spatio) au datif ou ablatif ???

Si tu te fies toujours au professionnels, tu dois penser qu'Alésia se trouve à Alise Sainte Reine, donc ... :euh:

Je n'oublie pas "fastigio" ! Je le traduis par "surface" ou "plan" de même hauteur ou plutôt de même niveau ... :mur:

Obé ...
Non, c'est la ceinture de colline qui est peu distante de la colline oppidale.
Je ne vais pas te faire un cours de latin, je n'y connais rien ; je lis seulement les traductions de latinistes reconnus et qui n'ont pas pris parti dans la polémique d'Alésia.
Quand à "fastigio" il permet de nombreuses traductions.(voir le dico).
TU ne nous as pas encore expliqué comment tu fais une comparaison entre espace et plaine qui ne se trouvent pas dans une même phrase.
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vieux sage
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Message par vieux sage »

municio a écrit : Pourquoi entre les fossés ? ::o
Dans ce cas là,César aurait été bien bête,en effet,de ne pas utiliser le cours de la rivière.
Mais le texte dit qu'il dériva ("deriuata") l'eau de la (d'une ?) rivière (7,72).
Une dérivation étant faite sur le coté de la rivière,cela signifie que celle ci passait tout simplement à travers les lignes romaines en biais,ou mieux,à la perpendiculaire ou par un angle s'en approchant. :;)
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Comme à Chaux des Crotenay ?
Tu est resté marqué par ton passage dans le site jurassien, mon cher Olivier.

Mais Jacques Berger n'a pas trouvé le moyen d'incorporer le plan suivant de la page 45 : il a situé les fortifications dans le faible espace du confluent Saine - Lemme, sous la menace directe des assiégés. Cela ne colle pas du tout au texte.
Pour éviter qu'une rivière ne traverse les lignes romaines, il a tracé celles-ci en amont du confluent. :bravo:

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Re: Alésia...

Message par obelix »

vieux sage a écrit :
obelix a écrit :
vieux sage a écrit :
J'ai écrit "peu distantes" pour "mediocri spatio".
Ces traductions douteuses sont celles de tous les latinistes.
Mais toi tu oublies le terme fastigio : sommet.
C'est donc les latinistes qui ont raison :
Soyons clairs !

Tu penses que ce sont les collines qui sont peu distantes entre elles ?

Comment expliques-tu que "colles" qui est le sujet au nominatif soit qualifié par un groupe de mot (mediocri interiecto spatio) au datif ou ablatif ???

Si tu te fies toujours au professionnels, tu dois penser qu'Alésia se trouve à Alise Sainte Reine, donc ... :euh:

Je n'oublie pas "fastigio" ! Je le traduis par "surface" ou "plan" de même hauteur ou plutôt de même niveau ... :mur:

Obé ...
Non, c'est la ceinture de colline qui est peu distante de la colline oppidale.
Je ne vais pas te faire un cours de latin, je n'y connais rien ; je lis seulement les traductions de latinistes reconnus et qui n'ont pas pris parti dans la polémique d'Alésia.
Quand à "fastigio" il permet de nombreuses traductions.(voir le dico).
TU ne nous as pas encore expliqué comment tu fais une comparaison entre espace et plaine qui ne se trouvent pas dans une même phrase.
Le fait que la plaine de 3000 pas et pari altitudinis ne soient pas dans la même phrase, ne pose pas de problème ! Voici un exemple inventé pour la circonstance :

Devant l'oppidum existe une plaine . Derrière, des collines entourent cet oppidum laissant un espace de même hauteur .

On a bien ici, deux phrases différentes, et le "de même hauteur" se rapporte à "la plaine" de la phrase précédente ...

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Re: Alésia...

Message par municio »

vieux sage a écrit :
municio a écrit : Pourquoi entre les fossés ? ::o
Dans ce cas là,César aurait été bien bête,en effet,de ne pas utiliser le cours de la rivière.
Mais le texte dit qu'il dériva ("deriuata") l'eau de la (d'une ?) rivière (7,72).
Une dérivation étant faite sur le coté de la rivière,cela signifie que celle ci passait tout simplement à travers les lignes romaines en biais,ou mieux,à la perpendiculaire ou par un angle s'en approchant. :;)
Image

Comme à Chaux des Crotenay ?
Tu est resté marqué par ton passage dans le site jurassien, mon cher Olivier.

Mais Jacques Berger n'a pas trouvé le moyen d'incorporer le plan suivant de la page 45 : il a situé les fortifications dans le faible espace du confluent Saine - Lemme, sous la menace directe des assiégés. Cela ne colle pas du tout au texte.
Pour éviter qu'une rivière ne traverse les lignes romaines, il a tracé celles-ci en amont du confluent. :bravo:

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Mon cher Olivier ? :what:
Kesako ?
A qui parles tu là ?
Quand au site de Syam-Chaux des Crotenay,cela fait longtemps maintenant que j'ai abandonné cette thèse.
Jacques Berger était un brave type mais avait le défaut,comme vieux sage sur son site d'Eternoz,de ne voir et de n'interpréter tout qu'avec des lunettes de la période de la Guerre des Gaules.Tout ce qu'il voyait sur le terrain ne pouvait pour lui se rapporter qu'à cette période.
Il interprétait par éxemple un grand fossé qui partait d'un coude de la Lemme (représenté sur le shéma par des espèces d'agrafes) dans la zone du Chaibatalet (en rive gauche de Saine presque au confluent avec la Lemme) comme le grand fossé d'arrêt à bords verticaux fait par César,alors qu'il s'agissait en réalité d'un important fossé réalisé au XIXe siècle pour un projet d'irrigation de la zone par des ingénieurs des Ponts et Chaussées!
Municio a eu beau le signaler à Jacques Berger,rien n'y a fait!
De très nombreux chemins creux ou des canaux d'amenée ou de fuite d'anciens moulins étaient également presque tous devenus des fossés césariens!
Bref,vieux sage me rappelle étrangement Jacques Berger! :oui:
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Re: Alésia...

Message par obelix »

vieux sage a écrit :
Non, c'est la ceinture de colline qui est peu distante de la colline oppidale.
Je ne vais pas te faire un cours de latin, je n'y connais rien ; je lis seulement les traductions de latinistes reconnus et qui n'ont pas pris parti dans la polémique d'Alésia. (...)
C'est donc moi qui vais te faire un cours de latin ... :charte:

Les latinistes reconnus traduisent poétiquement "mediocri interjecto spatio" par "peu distantes" (et rajoutent "de la colline oppidale") . C'est assez culotté puisque dans cette version, on ne retrouve ni la traduction de "mediocri", ni celle de "spatio", et encore moins celle de "interjecto" . Par contre on y intègre sans scrupules, la ceinture de colline et la colline oppidale, pour justifier cette traduction légère ... :siffle:

Quand on pousse in peu l'analyse du texte, on est obligé de voir que dans cette phrase, il existe deux verbes, cingebant qui est conjugué à la 3° personne du pluriel de l'indicatif imparfait, colles en est le sujet et oppidum, le complément d'objet direct . Le second verbe est interjecto qui est le participe parfait du verbe interjacio (=interjicio), il s'accorde en cas, en genre et en nombre avec "spatio" (datif/ablatif, singulier, neutre).

La bonne façon de traduire le participe parfait "interjecto" est "ayant été placé entre" . La juste traduction de "mediocri interjecto spatio" est donc "un espace médiocre ayant été placé entre" . En français plus courant, on dirait plutôt "un espace médiocre étant placé entre" .

Nous avons donc un sujet/verbe/complément d'objet direct "des collines entourent l'oppidum", puis "un espace médiocre étant placé entre" et enfin "pari altitudinis fastigio" que l'on peut traduire par " pareil en hauteur de surface" ou plus élégamment, "de même niveau" .

C'est donc à partir de cette analyse, que je propose cette traduction de "reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant" :

De tous les autres côtés, des collines entouraient l'oppidum, un espace médiocre de même niveau étant placé entre .

En reprenant l'ensemble des phrases qui décrivent les environs proches de l'oppidum, on obtient :

Deux cours d'eau lèchent le pied de cette colline en deux endroits; Devant l'oppidum, une plaine s’étendait sur une longueur d’environ trois milles pas, de tous les autres côtés, des collines entouraient l'oppidum, un espace médiocre de même niveau étant placé entre .

Bien-entendu, n'étant pas latiniste reconnu, j'ai dû faire des recherches et pour que vous puissiez vérifier la véracité de ce que j'avance, voici deux des principaux documents qui confirment la traduction de "interjecto" ...

Obé ... :hat:


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Re: Alésia...

Message par municio »

obelix a écrit :
municio a écrit : C'est vrai que je ne me suis pas plongé de prime abord sur ce mail que je n'ai pas compris.
Tu fais bien de faire un rappel si ça te tient à coeur.
Bon,je vais essayer de m'y plonger.

Je viens de m'apercevoir que l'ordre des mots que tu as inscrit n'était pas ceux du texte!
Ok je vais inscrire tes phrases en latin par lignes (5) avec les mots en français en dessous:
Bien sûr ! :mscbs:

J'aurais dû mettre la traduction en regard

Cependant, un lieu a été décrit au paragraphe 83, avec précision, il s'agit de la colline qui supporte le camp nord . Elle est trop étendue pour être englobée en totalité dans les fortifications romaines . C'est à dire qu'elle doit être étendue depuis le côté proche de l'oppidum vers l'extérieur . De plus cette colline possède une pente qui descend vers l'oppidum . C'est, avec la maceria le seul endroit du site qui est orienté .
Qu'entends tu par là éxactement ?
Pour la colline nord,qui fait bien effectivement partie de la ceinture,il est évident qu'il y a un versant tourné vers l'oppidum,comme toutes les collines de la ceinture d'ailleurs.
Quand à la maceria,que veux tu dire lorsque tu dis que c'est le seul endroit du site qui est orienté ?
Je pense que tu veux parler du coté oriental,mais de quoi éxactement ?
Pour toi,je crois savoir que la maceria se situe à l'orient de la surface supérieure de l'oppidum.
Pour moi,cette maceria se situe au pied oriental de la colline oppidale,ce qui n'est pas la même chose.
Entre les 2 se situe toute la pente orientale de la colline d'Alesia où doivent se trouver toutes les troupes gauloises,sous ("sub") le rempart ("muro").
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Re: Alésia...

Message par municio »

obelix a écrit : Elle (la colline nord) se situe au nord, et donc, faisant partie de la ceinture de collines, la plaine de trois mille pas ne peut s'y trouver ...
Entièrement d'accord avec cette déduction de bon sens.
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Re: Alésia...

Message par municio »

obelix a écrit :
municio a écrit :

Pour mieux affirmer cette thèse,tu devrais mieux l'étayer en faisant plusieurs comparaisons avec d'autres passages de César dans le même type de description,dans le BG ou le BC, avec un (ou deux) site(s) avéré(s),ce qui n'est pas facile j'en conviens (il y en a assez peu).
J'ai peut-être trouvé une construction qui se rapproche de celle du paragraphe 69 du livre VII . Elle se trouve au premier paragraphe du livre I, lorsque César avait envoyé Servius Galba chez les nantuates, les Veragres et les Sédunes . La Voici :


qui (Octoduros) positus in ualle non magna adiecta planitie altissimis montibus undique continetur. Cum hic in duas partes flumine diuideretur, alteram partem eius uici Gallis {ad hiemandum} concessit, alteram uacuam ab his relictam cohortibus attribuit.

Octoduros. (5) Ce bourg (Octoduros), situé dans un vallon peu ouvert, est de tous côtés environné de très hautes montagnes. (6) Une rivière le traverse et le divise en deux parties. Galba laissa l'une aux Gaulois, et l'autre, demeurée vide par leur retraite, dut servir de quartier d'hiver aux cohortes romaines.

César indique que la plaine est divisée en deux parties (duas partes) par la rivière, puis dans la foulée indique le rôle de ces deux parties . Dans cette phrase, les deux parties sont réintroduite par alteram (l'une) et alteram (l'autre) . En VII;69, les deux parties sont réintroduites par "ante id oppidum" (devant l'oppidum) et par "reliquis ex omnibus partibus" (sur toutes les autres parties)
Bien que tu aies pu trouver un endroit de la guerre des Gaules bien identifié (ils ne sont pas si nombreux,bravo!),je ne pense malheureusement pas que la situation d'Octoduros puisse se comparer à la description du site d'Alesia.
Pour plusieurs raisons:
1) On ne parle ici que d'une rivière (d'après L.A.Constans il s'agirait de la rivière Dranse qui diviserait le bourg en 2:Martigny et le Bourg), et non de 2 rivières comme à Alesia.
2) Octoduros se situe au fond d'une vallée étroite alors qu'Alesia est au sommet d'une colline saillante bien indivudualisée.
3) Les 2 cotés séparés par la rivière restent les mêmes pour Octoduros dans les 2 phrases,étant simplement mieux précisés dans la 2e phrase par la formule alter...,alter....;soit d'un coté...,de l'autre....,sans changement fondamental de situation ou de perspective entre les 2 phrases.
Pour Alesia,les cotés concernés dans les 2 phrases ne parlent pas des même choses,2 cotés sur 4 concernés par les 2 rivières dans la 1e phrase,1coté sur 4 concerné par la plaine d'un coté puis 3 cotés sur 4 par une ceinture de collines de l'autre dans la 2e phrase.
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

obelix a écrit :
simone guillou a écrit :
Le bonjour enjoué d'Obélix m'invite à penser que, peut-être, les informations puisées chez P. Grimal concernant l'arx seraient compatibles avec son hypothèse de Montbéliard...aussi. Je me trompe ?
En fait, ce petit bonjour signifiait simplement que j'avais lu tes messages, mais que, vu l'heure tardive, je ne pouvais pas y répondre ... Chère Simone !

Concernant l'arx, en règle générale; il se situe à l'endroit le mieux protégé du site . Il sert de dernier refuge en cas d'attaque de l'oppidum . Il est souvent à l'extrêmité de l'éperon barré, lorsqu'il y en a un . Mais il peut aussi être protégé d'un côté par une falaise sur laquelle aboutit un mur de forme demi-circulaire (comme Château sur Salins, par exemple) . En résumé, l'arx doit se situer sur une partie la moins accessible possible ...

Obé ...
Obélix c'est inexact en tout cas pour le plus symbolique des oppida latins, le Capitole, où l'arx est situé sur sa partie basse comme déjà dit. Donc et quoiqu'il en soit pour l'arx de Besançon qui est décrit par César - Hunc murus circumdatus arcem efficit, cum oppido conjungit - dans une situation plus élevé que le reste de la cité, en déduire comme tu le fais plus haut que, en règle générale l'arx se situe à l'endroit le mieux protégé du site me paraît un peu aventureux. Difficile de savoir où, à Alésia, était situé l'arx, je suis d'accord. Et pour contrarier également ton assertion selon quoi "l'arx sert de dernier refuge en cas d'attaque de l'oppidum", c'est, dans mon exemple, le Capitole proprement dit le lieux le plus haut et le mieux défendu (et non pas l'Arx capitolin le lieu le moins défendu) qui servit de refuge à Manlius et à ses hommes lors du célèbre épisode du Capitole, et non pas l'arx qui lui fut... pris par les hommes de Brennus.

En résumé un ''arx'' n'était pas forcément situé sur la partie la moins accessible possible.

Encore faudrait-il savoir ce que César et les anciens latins définissaient par ce mot. Le terme généraliste et moderne (Moyen-Age ?) de ''citadelle'' n'est peut-être pas vraiment le bon pour définir ''l'arx latin''. Peut-être pas.
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

vieux sage a écrit :
simone guillou a écrit :Disons le comme cela, ''Simone aime bien Vieux sage et regrette bien d'être confrontante envers lui !'' ou plus justement dit, envers son hypothèse, ton hypothèse. C'est dommage qu'on ne se comprenne pas au sujet de l'avis de César lorsqu'il décrit sommairement ce qu'il voit d'Alésia, que tous les traducteurs traduisent ainsi ou presque : l'oppidum proprement dit était au sommet d'une haute colline. On peut gloser sur cela, on peut voir un coteau saillant, mais je vois Alésia comme une colline, ou un coteau saillant émergeant bien du paysage. Pour être plus claire, il s'agit d'une colline pour moi. Or Vieux sage, tu nous présentes un plateau qui, certes, est entouré par ses flanc ouest de profondes gorges, ce qui lui donne évidemment un côté saillant, mais là on bute sur cette sémantique latine...
Et je vois moi aussi une rivière couler dans la plaine ! Ce qui n'est pas le cas de la plaine d'Eternoz.

Mais je t'apprécie quand même...sauf lorsque tu parles de ton site en faisant comme si c'était, ad hoc et bien entendu, le site d' Alésia ! Cela mon ami on ne le saura pas avant longtemps !

Je lui dois de m'avoir ouvert les yeux à cette époque, grâce à ses avis dans les topics, que l'hypothèse d'Alésia à Syam-Chaux était une erreur. Qu'il était impossible qu'Alésia soit là et j'avoue que ces arguments étaient objectifs.

Tant que tu seras fana de Guillon tu ne pourras pas le savoir.
Les arguments d'ASINUS ne sont pas objectifs - voir ce qu'il écrit en parlant de RADICES.
Je me permet de décrire les élémnts du site d'Eternoz comme je les vois et comme ils correspondent aux écrits de César.
Parlant de l'oppidum il n'écrit pas qu'il se trouve au sommet d'une HAUTE colline, il écrit "edito loco" que R. Weil traduit "bien saillante", et ensuite il écrit que cette colline n'est pas plus haute que les collines rapprochées qui la ceinturent. La colline oppidale est de même hauteur que celles qui l'entourent.
Voici le flanc NORD
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Voici le flanc SUD ; falaises de 80 mètres
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Vieux sage tu ne vas pas jouer sur les mots tout le temps et plier ton site dans tous les sens pourvu qu'il devienne celui de César ! Tu m'excuseras mais je fais des propositions, ou plutôt je reprends celles d'autres personnes avant moi, et je n'impose pas Guillon telle une évidence comme toi tu le fais pour Eternoz ! Alésia à Guillon, je suis assez séduite, mais je n'en sais rien. Toi tu imposes Eternoz comme Alésia et il y a une différence mon ami ! C'est toi le fana de ton site, moi pas.

Et je ne vois pas pourquoi la ceinture de collines qui va de droite à gauche, située au nord du site de Guillon, ne serait pas les collines qui, de tous les autres côtés ( autre que la plaine) forment le site selon César. Et ces collines sont de même hauteur. Cela n'empêche nullement que la colline la plus centrale, la plus septentrionale, soit aussi la colline nord.

Et je répète que la traduction de M. De Wailly, au XVIIIème siècle, un siècle où le Latin était encore près usité par beaucoup, est celle-ci pour ce qui nous intéresse tous le plus dans la description du site d'Alésia par César (je respecte l'écriture de l'époque ) : '' Elle était fituée fur le haut d'un côteau très élevé, en forte qu'elle lui parut ne pouvoir être emportée que par un fiège en forme. Au pied du côteau couloient deux rivières, l'une d'un côté, l'autre de l'autre. Il y avoit dans la ville une plaine d'environ une lieue de long ; de tous les autres côtés des collines peu éloignées et de la même hauteur entouraient la place.''

Que vous le vouliez ou non il y a plusieurs descriptions possibles, plusieurs cas de figure qu'on peut mettre sur le papier. les vôtres - une plaine entourée de collines - et celui de Guillon aussi - une plaine très vaste (entrecoupée de collines) et d'autres collines de l'autre côté de l'oppidum. Les cours d'eau semblent bien, dans cette traduction, couler respectivement de par et d'autres de la colline d'Alésia. Il y aurait donc un cours d'eau dans la plaine ? Apparemment. L'autre cous d'eau coulant entre des collines et l'oppidum d'Alésia ? Apparemment aussi. Et ce serait ces lieux là, entre les collines et l'oppidum qui seraient étroits.

Aussi : et puisque plus loin et toujours traduit par de Wailly : '' Pendant qu'on travailloit à ces ouvrages il se donna un combat de cavalerie dans la plaine qui, comme nous l'avons dit plus haut avoit une lieue d'étendue...''

Et n'allez pas, Obélix et Vieux sage, considérer que M. De Wailly n'était pas un bon traducteur... parce que vos sites ne correspondent pas à sa traduction, surtout pour la ''plaine entrecoupée de collines''...

Ayez au moins la célérité d'accepter cette traduction comme également possible.

Et puis je lis bien pour la traduction de INTERMISSAM : ENTRECOUPE dans un dictionnaire Latin Francais.

Ne vous en sortez pas par des pirouettes sur ce mot !

fatiguée ce soir je ne peux faire plus pour démontrer qu'il y a d'autres possibilitéq que les vôtres.
Sourire de Simone.
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

Zut c'est cela la bonne phrase de De Wailly : ...Il fe donna un combat de cavalerie dans la plaine entrecoupée de collines qui, comme nous l'avons dit plus haut, avoit une lieue d'étendue''...

S.
municio
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Re: Alésia...

Message par municio »

simone guillou a écrit : Et pour contrarier également ton assertion selon quoi "l'arx sert de dernier refuge en cas d'attaque de l'oppidum", c'est, dans mon exemple, le Capitole proprement dit le lieux le plus haut et le mieux défendu (et non pas l'Arx capitolin le lieu le moins défendu) qui servit de refuge à Manlius et à ses hommes lors du célèbre épisode du Capitole, et non pas l'arx qui lui fut... pris par les hommes de Brennus.
En résumé un ''arx'' n'était pas forcément situé sur la partie la moins accessible possible.
Il semble y avoir eu une petite confusion...
Wikipedia raconte l'épisode des oies du Capitole de la façon suivante:
"Pendant l'invasion gauloise (-390),les Romains s'étaient réfugiés dans la citadelle du Capitole.Une nuit,les Gaulois voulurent entrer dans la citadelle.Ils ne firent aucun bruit et ne réveillèrent personne,mais une fois en haut de la citadelle,les oies consacrées à Junon,aussi appelées "oies du Capitole",que l'on avait épargnées malgré la disette,s'éveillèrent et poussèrent des cris qui réveillèrent le guerrier Marcus Manlius.Il cria pour réveiller les soldats romains,et pendant que ceux ci s'agitaient en essayant de comprendre se qui se passait,Marcus Manlius donna un coup de bouclier au premier Gaulois ayant posé le pied sur le sommet de la citadelle et le renversa.Celui-ci tomba et entraîna tous ses compagnons avec lui dans sa chute."
D'après ce texte,l'intervention de Manlius semble bien avoir eu lieu sur le sommet de la citadelle du Capitole,autrement dit l'arx capitolin,et non sur le restant de la colline capitoline.
Par conséquent,les hommes de Brennus ne semblent jamais avoir pris le contrôle de la citadelle du Capitole ,comme affirmé.
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

municio a écrit :
simone guillou a écrit : Et pour contrarier également ton assertion selon quoi "l'arx sert de dernier refuge en cas d'attaque de l'oppidum", c'est, dans mon exemple, le Capitole proprement dit le lieux le plus haut et le mieux défendu (et non pas l'Arx capitolin le lieu le moins défendu) qui servit de refuge à Manlius et à ses hommes lors du célèbre épisode du Capitole, et non pas l'arx qui lui fut... pris par les hommes de Brennus.
En résumé un ''arx'' n'était pas forcément situé sur la partie la moins accessible possible.
Il semble y avoir eu une petite confusion...
Wikipedia raconte l'épisode des oies du Capitole de la façon suivante:
"Pendant l'invasion gauloise (-390),les Romains s'étaient réfugiés dans la citadelle du Capitole.Une nuit,les Gaulois voulurent entrer dans la citadelle.Ils ne firent aucun bruit et ne réveillèrent personne,mais une fois en haut de la citadelle,les oies consacrées à Junon,aussi appelées "oies du Capitole",que l'on avait épargnées malgré la disette,s'éveillèrent et poussèrent des cris qui réveillèrent le guerrier Marcus Manlius.Il cria pour réveiller les soldats romains,et pendant que ceux ci s'agitaient en essayant de comprendre se qui se passait,Marcus Manlius donna un coup de bouclier au premier Gaulois ayant posé le pied sur le sommet de la citadelle et le renversa.Celui-ci tomba et entraîna tous ses compagnons avec lui dans sa chute."
D'après ce texte,l'intervention de Manlius semble bien avoir eu lieu sur le sommet de la citadelle du Capitole,autrement dit l'arx capitolin,et non sur le restant de la colline capitoline.
Par conséquent,les hommes de Brennus ne semblent jamais avoir pris le contrôle de la citadelle du Capitole ,comme affirmé.
Bonjour tout le monde.

Il faudrait savoir chez quel auteur Wikipédia a pris ce texte et s'il s'agit d'un auteur latin ou d'un auteur moderne. Il faudrait aller voir directement chez les anciens, Polybe ? Tite Live ? Plutarque ? par exemple, cet épisode célèbre. Je ne peux le faire avec internet cause fatigue, et je ne suis pas assez calée pour savoir qui a écrit quoi sur cela, bien qu'il me suffirait de voir les notes annexes de Pierre Grimal chez qui j'ai puisé pour l'arx et le Capitole, ce que je vais faire en demandant un peu d'aide autour de moi ( aïe ! on est en vacances scolaires !), pour, pourquoi pas, faire un collé des pages de Grimal concernées.

Ceci dit il faudrait s'entendre sur ces mots. Brennus pris l'arx et non le Capitole. Il semble qu'il y a une confusion moderne ( ou ancienne ) en précisant que Brennus ne prit pas le contrôle de la citadelle du capitole en mélangeant citadelle, Capitole et arx.

je reviens donc plus tard pour essayer d'éclaircir cela. Si vous tous ne posséderiez pas le livre ''VOYAGE à ROME'' de P. Grimal ( et non ''ROME'' comme j'avais dit dans un autre mail), mes collés ou les textes que je vais demander de reproduire vous permettront de lire directement Grimal par vous même.

Dans le cas contraire : VOYAGE A ROME pages 311 à 333 ''La colline de Janus ' 'et suivantes pour ce qui s'agit de la recherche du sanctuaire de Janus. P. Grimal y parle donc du Capitole et de l'arx capitolin dans sa recherche d'une erreur de traduction faisant de la colline du Janicule le lieu, dans un vers de Virgile, d'où Evandre et Enée voyaient le Capitole lors de leur promenade... ''Erreur'' développe Grimal, en partant d'une même critique de Pichon. Passionnant à lire, comme tout chez le grand Pierre Grimal.

De mémoire d'après un dessin de Grimal =

CAPITOLE azylum ARX
(sommet indemne) (dépression du terrain) (citadelle. sommet prit)

Je m'explique peut-être mal mais il serait patent que le Capitole proprement dit soit aussi nommé citadelle par confusion.

A plus tard, Simone.
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

obelix a écrit : C'est donc moi qui vais te faire un cours de latin ... :charte:

[Obé ... :hat:


Merci mon cher Obé !
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

simone guillou a écrit : Et n'allez pas, Obélix et Vieux sage, considérer que M. De Wailly n'était pas un bon traducteur... parce que vos sites ne correspondent pas à sa traduction, surtout pour la ''plaine entrecoupée de collines''...Ayez au moins la célérité d'accepter cette traduction comme également possible.

Et puis je lis bien pour la traduction de INTERMISSAM : ENTRECOUPE dans un dictionnaire Latin Francais.

Ne vous en sortez pas par des pirouettes sur ce mot !
Bonjour ma chère Simone, ton long message mérite un bon repos.
Mais une plaine entrecoupée de collines ce n'est plus une plaine !
INTERROMPUE , limitée par les collines est aussi une traduction valable.
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