SOS planète
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Re: SOS planète
mort du pétrole, c'est l'occasion d'une nouvelle naissance
ENFIN. Enfin, bébé joufflu occidental se réveille. Une sérieuse menace plane. Est-ce l'extinction des espèces 100 à 1000 fois supérieure à la moyenne? Est-ce le fait qu'un cinquième de la population mondiale meurt de faim? Est-ce la dangereuse pollution du stock d'eau douce de la planète? Est-ce la menace du réchauffement climatique?
Absolument pas, bébé joufflu s'inquiète surtout pour la hausse du prix du pétrole et l'effondrement de l'auto-multiplication magique de ses avoirs financiers. Eh oui, tout a une fin. Ce que nous nous acharnons à faire comprendre à nos enfants, la société ne l'a pas compris. Tôt ou tard, la source se tarit, le biberon est vide. C'est comme ça, il y a des limites. C'est une loi de la nature.
Fini les courses et sports auto-moto-bateau motorisés. Fini les déplacements en voiture dans tous les sens pour faire ses achats, aller au boulot, véhiculer ses enfants à l'école ou ailleurs. Fini les coups de klaxon, le vrombissement des moteurs, les bouchons, les gaz d'échappement… Fini les marées noires, les particules diesel, les guerres pour l'or noir…
Adieu kiwis, bananes et ananas. Adieu petits-pois "bio" d'Amérique Latine. Adieu agriculture intensive. Fini l'exportation de lait Européen en Mongolie productrice de lait. Fini aussi l'exportation de maïs Américain au Mexique ou de poulets Européens au Sénégal. Fini les bois exotiques des forêts tropicales pour nos meubles et terrasses. Fini nos chaussures, vêtements, jouets et ustensiles confectionnés par des petites mains des tropiques pouvant bosser jusqu'à 14 heures par jours dans des hangars sombres et mal ventilés. Fini l'exploitation de travailleurs Indiens ou Pakistanais travaillant 12 heures d'affilés souvent sous un soleil de plomb pour satisfaire la folie des grandeurs de Saoudiens qui n'ont toujours pas compris que sans pétrole il faudra venir à dos de dromadaires dans leurs grands lofts de 400m2 en plein désert. Fini aussi le rêve américain à Las Vegas en plein désert de Mojave où la consommation d'eau est 4 fois supérieure à la moyenne américaine.
Fini les vacances bien loin sur un coup de tête pour pas un balle… Fini les vols low-cost, la Costa del Sol ou Carcassonne en deux heures. Fini les croisières sur le Nil, les safaris au Kenya avec des Massais, un peuple guerrier drillé à poser comme Mickey à Disneyland. Fini les voyages exotiques avec des agences peu scrupuleuses du bien-être des populations locales et de l'environnement.
C'est sûr beaucoup de choses vont changer. C'est terrible, c'est affreux! Heureusement que les joueurs de foot ne fonctionnent pas au pétrole parce que nous serions proches de la fin du monde! Quoique la majorité de nos sportifs de haute compétition fonctionnent bien de plus en plus à une autre drogue tant la course à "la gagne" et au profit a envahi nos vies…
Mais avons-nous la moindre idée de ce qui se passe dans le reste du monde en dehors de nos petites considérations personnelles… Le pétrole représente 70% de notre dépendance énergétique, est-ce là des considérations personnelles??? Et alors? Personne n'a jamais dit qu'il était simple pour un drogué de se défaire de sa dépendance… Il faudra bien ça et quelques autres crises (alimentaire, eau, climat) pour nous mettre les yeux en face des trous. A force d'envolées lyrique, il serait peut-être temps de nous brûler les ailes non?
Dans les pays pauvres, 80% du budget des ménages est destiné à l'alimentation. Chez nous, nous n'y consacrons que 10 à 20%. Selon la banque mondiale, le prix des denrées alimentaires a augmenté de 85% ces trois dernières années. Faut-il faire un dessin de l'impact de cette hausse sur les pauvres?
La faute à qui? La faute au pétrole? Au climat? Aux pays émergents? Qu'est-ce qui a pris à ces Chinois et ces Indiens (près de la moitié de la population mondiale) de consommer comme nous? - Les américains, qui représentent 6% de la population mondiale, consomment 40% des ressources planétaires - Est-ce là une économie efficace? Un exemple pour l'humanité?
Jamais prêt à se remettre en question, l'occidental a beau jeu de rejeter la faute sur des causes secondaires. La cause première n'est autre que l'endoctrinement néolibéral ambiant et son acharnement à promouvoir une économie libre de marché fondée sur la concurrence. Toute proportion gardée, les trois facteurs précédemment cités (pétrole, climat, pays émergents) ne sont que mineurs par rapport à nos responsabilités en matière d'économie politique mondiale (OMC, institutions Bretton Woods, Club de Paris) et pratiques financières.
La promotion d'une agriculture d'exportation shootée aux intrants du monde pétrochimique occidental au détriment d'une agriculture locale de subsistance ne peut engendrer que dépendance et risques systémiques. Il en va de même pour la promotion d'une finance, d'un marché, d'un commerce et de capitaux libres, puisque cette liberté est à sens unique: beaucoup d'argent pour la spéculation, peu pour l'investissement et l'emploi; ouverture des frontières au Sud, protections douanières, subsides et aides fiscales au Nord; démantèlement, délocalisation, pertes d'emplois au Nord, exploitations et privatisations au Sud.
Dans son essence, la libéralisation ne sert qu'une minorité de nantis attachés à ses privilèges. L'économie de marché libre est un leurre! "Un rêve de bureaucrate ou de fanatique, un calcul économique de puissant, le calcul du renard libre dans le poulailler libre, et n'a par là même aucun intérêt pour l'efficacité économique" (anti-manuel d'économie, B. Maris). La libéralisation des marchés détricote le tissu social tout en faisant le lit de nos vices (Cfr. DOGME 6).
Mais qu'à cela ne tienne, le capitalisme s'adapte. Il est très fort, il sait comment tirer parti de ses propres incohérences. Dès lors, à la crise du pétrole, il répond par une agriculture massive de "bio" carburants. Le grand capital se lance à fond dans l'agro-business! Il expédie les indigènes, massacre les orangs-outangs, supprimes les jachères, assèche les tourbières pour produire un substitut au pétrole, plus "vert", plus "propre" et surtout moins dépendant de l'OPEP. Pratiquement tout le monde sait maintenant que c'est la plus grande mascarade du XXIème siècle. Mais les grands lobbies du pétrole, de la chimie, des biotechnologies et de la grande distribution poussent derrière, il y a du BUSINESS à faire. Ils jouent de tous leurs atouts financiers, médiatiques et structurels pour faire craquer les résistances. Information, désinformation, pots de vins, organisations "humanitaires" et mafieuses parallèles, tout est bon pour toujours gonfler le mensonge et par la même occasion le chiffre de leurs comptes en banque offshore.
Le grand capital ne s'est-il jamais posé la question de l'utilité réelle de ce chiffre sur un compte? Sans confiance, elle est totalement et désespérément nulle. A force de presser le citron planétaire et social à l'excès, viendra bien un jour ou la confiance sociale sera rompue et/ou les réalités naturelles s'exprimeront pleinement. Cyclones, ouragans, sécheresses ou inondations commencent à jouer un rôle dans la prise de conscience mais rien de tel que la hausse du prix du principal Baxter d'une société malade de son incapacité à se donner des limites.
La seule grande et triste nouvelle de la fin du pétrole, c'est que c'est encore la planète et "le peuple" qui en pâtit en premier. En témoignent les déboisements massifs en Amérique latine ou en Océanie pour les agro-carburants, les manifestations sur la baisse du pouvoir d'achat, les manifestations des producteurs laitiers, des agriculteurs ou encore celle des pêcheurs artisanaux.
Seule consolation peut-être, c'est que "les gens du peuple", des plus revendicateurs aux plus réfléchis finiront par couper le cordon de dépendance et à se serrer encore plus les coudes. Déjà expérimenté en Amérique Latine, en Afrique ou en Asie, quand la situation devient trop insoutenable, il y a rupture avec le système et réorganisation structurelle plus ou moins juste selon le degré de sagesse ambiant: soit on domine par la force (mafia, gang), soit on coopère. Dans le meilleur des cas, les plus démunis s'organisent, ils créent leurs propres règles, leur propre monnaie, leurs propres dépendances et hiérarchies sur de nouvelles bases, plus humaines et plus solidaires.
La mort du pétrole, c'est l'occasion d'une nouvelle naissance avec un accouchent dans la douleur. C'est l'occasion de tisser des liens avec ses voisins, de passer plus de temps dans son jardin en contact avec la nature, de s'organiser avec d'autres en collaborant, de repenser l'économie d'une manière plus juste, plus locale et moins égoïste, de faire passer l'être avant l'avoir…
Mais avant d'en arriver à une telle remise en question, le grand capital va poursuivre sa fuite en avant avec, par exemple, le recours aux sables bitumeux, au gaz, au charbon, au nucléaire et autres sources d'énergies court terme… Il va poursuivre sans relâche sa course effrénée au progrès dominateur jusqu'au jour où il ne sera plus possible de mentir à la réalité sociale et naturelle. Alors ce jour, l'humanité expérimentera un nouveau big-bang… Un big-bang qui sera soit celui de son autodestruction, soit celui de sa conscience.
Houben Patrick
http://ploutopia.over-blog.com/article-20670554.html
ENFIN. Enfin, bébé joufflu occidental se réveille. Une sérieuse menace plane. Est-ce l'extinction des espèces 100 à 1000 fois supérieure à la moyenne? Est-ce le fait qu'un cinquième de la population mondiale meurt de faim? Est-ce la dangereuse pollution du stock d'eau douce de la planète? Est-ce la menace du réchauffement climatique?
Absolument pas, bébé joufflu s'inquiète surtout pour la hausse du prix du pétrole et l'effondrement de l'auto-multiplication magique de ses avoirs financiers. Eh oui, tout a une fin. Ce que nous nous acharnons à faire comprendre à nos enfants, la société ne l'a pas compris. Tôt ou tard, la source se tarit, le biberon est vide. C'est comme ça, il y a des limites. C'est une loi de la nature.
Fini les courses et sports auto-moto-bateau motorisés. Fini les déplacements en voiture dans tous les sens pour faire ses achats, aller au boulot, véhiculer ses enfants à l'école ou ailleurs. Fini les coups de klaxon, le vrombissement des moteurs, les bouchons, les gaz d'échappement… Fini les marées noires, les particules diesel, les guerres pour l'or noir…
Adieu kiwis, bananes et ananas. Adieu petits-pois "bio" d'Amérique Latine. Adieu agriculture intensive. Fini l'exportation de lait Européen en Mongolie productrice de lait. Fini aussi l'exportation de maïs Américain au Mexique ou de poulets Européens au Sénégal. Fini les bois exotiques des forêts tropicales pour nos meubles et terrasses. Fini nos chaussures, vêtements, jouets et ustensiles confectionnés par des petites mains des tropiques pouvant bosser jusqu'à 14 heures par jours dans des hangars sombres et mal ventilés. Fini l'exploitation de travailleurs Indiens ou Pakistanais travaillant 12 heures d'affilés souvent sous un soleil de plomb pour satisfaire la folie des grandeurs de Saoudiens qui n'ont toujours pas compris que sans pétrole il faudra venir à dos de dromadaires dans leurs grands lofts de 400m2 en plein désert. Fini aussi le rêve américain à Las Vegas en plein désert de Mojave où la consommation d'eau est 4 fois supérieure à la moyenne américaine.
Fini les vacances bien loin sur un coup de tête pour pas un balle… Fini les vols low-cost, la Costa del Sol ou Carcassonne en deux heures. Fini les croisières sur le Nil, les safaris au Kenya avec des Massais, un peuple guerrier drillé à poser comme Mickey à Disneyland. Fini les voyages exotiques avec des agences peu scrupuleuses du bien-être des populations locales et de l'environnement.
C'est sûr beaucoup de choses vont changer. C'est terrible, c'est affreux! Heureusement que les joueurs de foot ne fonctionnent pas au pétrole parce que nous serions proches de la fin du monde! Quoique la majorité de nos sportifs de haute compétition fonctionnent bien de plus en plus à une autre drogue tant la course à "la gagne" et au profit a envahi nos vies…
Mais avons-nous la moindre idée de ce qui se passe dans le reste du monde en dehors de nos petites considérations personnelles… Le pétrole représente 70% de notre dépendance énergétique, est-ce là des considérations personnelles??? Et alors? Personne n'a jamais dit qu'il était simple pour un drogué de se défaire de sa dépendance… Il faudra bien ça et quelques autres crises (alimentaire, eau, climat) pour nous mettre les yeux en face des trous. A force d'envolées lyrique, il serait peut-être temps de nous brûler les ailes non?
Dans les pays pauvres, 80% du budget des ménages est destiné à l'alimentation. Chez nous, nous n'y consacrons que 10 à 20%. Selon la banque mondiale, le prix des denrées alimentaires a augmenté de 85% ces trois dernières années. Faut-il faire un dessin de l'impact de cette hausse sur les pauvres?
La faute à qui? La faute au pétrole? Au climat? Aux pays émergents? Qu'est-ce qui a pris à ces Chinois et ces Indiens (près de la moitié de la population mondiale) de consommer comme nous? - Les américains, qui représentent 6% de la population mondiale, consomment 40% des ressources planétaires - Est-ce là une économie efficace? Un exemple pour l'humanité?
Jamais prêt à se remettre en question, l'occidental a beau jeu de rejeter la faute sur des causes secondaires. La cause première n'est autre que l'endoctrinement néolibéral ambiant et son acharnement à promouvoir une économie libre de marché fondée sur la concurrence. Toute proportion gardée, les trois facteurs précédemment cités (pétrole, climat, pays émergents) ne sont que mineurs par rapport à nos responsabilités en matière d'économie politique mondiale (OMC, institutions Bretton Woods, Club de Paris) et pratiques financières.
La promotion d'une agriculture d'exportation shootée aux intrants du monde pétrochimique occidental au détriment d'une agriculture locale de subsistance ne peut engendrer que dépendance et risques systémiques. Il en va de même pour la promotion d'une finance, d'un marché, d'un commerce et de capitaux libres, puisque cette liberté est à sens unique: beaucoup d'argent pour la spéculation, peu pour l'investissement et l'emploi; ouverture des frontières au Sud, protections douanières, subsides et aides fiscales au Nord; démantèlement, délocalisation, pertes d'emplois au Nord, exploitations et privatisations au Sud.
Dans son essence, la libéralisation ne sert qu'une minorité de nantis attachés à ses privilèges. L'économie de marché libre est un leurre! "Un rêve de bureaucrate ou de fanatique, un calcul économique de puissant, le calcul du renard libre dans le poulailler libre, et n'a par là même aucun intérêt pour l'efficacité économique" (anti-manuel d'économie, B. Maris). La libéralisation des marchés détricote le tissu social tout en faisant le lit de nos vices (Cfr. DOGME 6).
Mais qu'à cela ne tienne, le capitalisme s'adapte. Il est très fort, il sait comment tirer parti de ses propres incohérences. Dès lors, à la crise du pétrole, il répond par une agriculture massive de "bio" carburants. Le grand capital se lance à fond dans l'agro-business! Il expédie les indigènes, massacre les orangs-outangs, supprimes les jachères, assèche les tourbières pour produire un substitut au pétrole, plus "vert", plus "propre" et surtout moins dépendant de l'OPEP. Pratiquement tout le monde sait maintenant que c'est la plus grande mascarade du XXIème siècle. Mais les grands lobbies du pétrole, de la chimie, des biotechnologies et de la grande distribution poussent derrière, il y a du BUSINESS à faire. Ils jouent de tous leurs atouts financiers, médiatiques et structurels pour faire craquer les résistances. Information, désinformation, pots de vins, organisations "humanitaires" et mafieuses parallèles, tout est bon pour toujours gonfler le mensonge et par la même occasion le chiffre de leurs comptes en banque offshore.
Le grand capital ne s'est-il jamais posé la question de l'utilité réelle de ce chiffre sur un compte? Sans confiance, elle est totalement et désespérément nulle. A force de presser le citron planétaire et social à l'excès, viendra bien un jour ou la confiance sociale sera rompue et/ou les réalités naturelles s'exprimeront pleinement. Cyclones, ouragans, sécheresses ou inondations commencent à jouer un rôle dans la prise de conscience mais rien de tel que la hausse du prix du principal Baxter d'une société malade de son incapacité à se donner des limites.
La seule grande et triste nouvelle de la fin du pétrole, c'est que c'est encore la planète et "le peuple" qui en pâtit en premier. En témoignent les déboisements massifs en Amérique latine ou en Océanie pour les agro-carburants, les manifestations sur la baisse du pouvoir d'achat, les manifestations des producteurs laitiers, des agriculteurs ou encore celle des pêcheurs artisanaux.
Seule consolation peut-être, c'est que "les gens du peuple", des plus revendicateurs aux plus réfléchis finiront par couper le cordon de dépendance et à se serrer encore plus les coudes. Déjà expérimenté en Amérique Latine, en Afrique ou en Asie, quand la situation devient trop insoutenable, il y a rupture avec le système et réorganisation structurelle plus ou moins juste selon le degré de sagesse ambiant: soit on domine par la force (mafia, gang), soit on coopère. Dans le meilleur des cas, les plus démunis s'organisent, ils créent leurs propres règles, leur propre monnaie, leurs propres dépendances et hiérarchies sur de nouvelles bases, plus humaines et plus solidaires.
La mort du pétrole, c'est l'occasion d'une nouvelle naissance avec un accouchent dans la douleur. C'est l'occasion de tisser des liens avec ses voisins, de passer plus de temps dans son jardin en contact avec la nature, de s'organiser avec d'autres en collaborant, de repenser l'économie d'une manière plus juste, plus locale et moins égoïste, de faire passer l'être avant l'avoir…
Mais avant d'en arriver à une telle remise en question, le grand capital va poursuivre sa fuite en avant avec, par exemple, le recours aux sables bitumeux, au gaz, au charbon, au nucléaire et autres sources d'énergies court terme… Il va poursuivre sans relâche sa course effrénée au progrès dominateur jusqu'au jour où il ne sera plus possible de mentir à la réalité sociale et naturelle. Alors ce jour, l'humanité expérimentera un nouveau big-bang… Un big-bang qui sera soit celui de son autodestruction, soit celui de sa conscience.
Houben Patrick
http://ploutopia.over-blog.com/article-20670554.html
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Re: SOS planète
La demande accrue en carburants et aliments menace les forêts (rapports)
14.07.08
La demande accrue en biocarburants, en bois et en produits alimentaires menace de destruction les forêts de la planète, avertissent deux rapports américains publiés lundi à Londres.
Il faudra exploiter 515 millions d'hectares supplémentaires d'ici à 2030 afin de satisfaire les besoins agricoles et énergétiques, estime l'organisation américaine Rights and Resources Initiative (RRI) dans deux rapports présentés à la Chambre des Communes. Cette surface représente près du double des terres actuellement exploitées.
"A moins que des mesures soient prises, les propriétaires traditionnels de la forêt et les forêts elles-mêmes vont être les plus grands perdants", a mis en garde Andy White, coordinateur de RRI.
"Cela va signifier une plus grande déforestation, plus de conflits, plus d'émissions de CO2, plus de réchauffement climatique et moins de prospérité", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué.
"La double crise des carburants et des produits alimentaires attire de nouveaux investissements significatifs et une importante spéculation foncière. Seule la protection des droits des personnes qui vivent dans et aux environs des forêts les plus vulnérables peut empêcher la dévastation que ces forces provoqueront sur les pauvres", a poursuivi l'expert.
Le RRI, une coalition d'organisations internationales de défense des forêts, appelle à la reconnaissance des droits fonciers et civiques de ceux qui vivent dans les forêts et une gestion plus démocratique des régions forestières afin de protéger les habitants, l'écologie et le climat.
La coalition appelle en particulier à des réformes des droits fonciers dans les pays qui émettent d'importantes quantités de CO2 en raison de la déforestation, notamment le Brésil, l'Indonésie, la République démocratique du Congo et la Malaisie.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html
14.07.08
La demande accrue en biocarburants, en bois et en produits alimentaires menace de destruction les forêts de la planète, avertissent deux rapports américains publiés lundi à Londres.
Il faudra exploiter 515 millions d'hectares supplémentaires d'ici à 2030 afin de satisfaire les besoins agricoles et énergétiques, estime l'organisation américaine Rights and Resources Initiative (RRI) dans deux rapports présentés à la Chambre des Communes. Cette surface représente près du double des terres actuellement exploitées.
"A moins que des mesures soient prises, les propriétaires traditionnels de la forêt et les forêts elles-mêmes vont être les plus grands perdants", a mis en garde Andy White, coordinateur de RRI.
"Cela va signifier une plus grande déforestation, plus de conflits, plus d'émissions de CO2, plus de réchauffement climatique et moins de prospérité", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué.
"La double crise des carburants et des produits alimentaires attire de nouveaux investissements significatifs et une importante spéculation foncière. Seule la protection des droits des personnes qui vivent dans et aux environs des forêts les plus vulnérables peut empêcher la dévastation que ces forces provoqueront sur les pauvres", a poursuivi l'expert.
Le RRI, une coalition d'organisations internationales de défense des forêts, appelle à la reconnaissance des droits fonciers et civiques de ceux qui vivent dans les forêts et une gestion plus démocratique des régions forestières afin de protéger les habitants, l'écologie et le climat.
La coalition appelle en particulier à des réformes des droits fonciers dans les pays qui émettent d'importantes quantités de CO2 en raison de la déforestation, notamment le Brésil, l'Indonésie, la République démocratique du Congo et la Malaisie.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html
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Re: SOS planète
L'acidification des océans menace dangereusement les coraux
Reuters
Comme une dent plongée dans un verre de Cola, les récifs de corail, les homards et autres espèces d'organismes calcaires pourraient disparaître à moyen terme en raison de l'acidification des océans causée par le réchauffement climatique.
Le dioxyde de carbone relâché dans l'atmosphère par l'activité humaine ne contribue pas seulement au réchauffement climatique. Il accélère ce que les scientifiques appellent "l'acidification des océans" dans la mesure ou 25% des excès de CO2 sont absorbés par les eaux.
La menace pesant aujourd'hui sur les crustacés et les récifs de corail, qui doivent déjà résister au réchauffement des eaux, est alarmante, ont prévenu des scientifiques réunis en conférence cette semaine à Fort Lauderdale, en Floride.
"Le seuil (critique) pour les coraux pourrait être approché d'ici le milieu du siècle lorsqu'ils en arriveront au point de ne plus être en mesure de se reproduire plus vite que leur rythme de disparition", a déclaré Chris Langdon, professeur associé à l'Ecole de Rosenstiel de science marine et atmosphérique de Miami.
"Ce ne sera pas instantané. Ils ne vont disparaître cette année. Cela pourrait prendre 50 ou 100 ans."
Les scientifiques n'ont réalisé que récemment que le réchauffement climatique réduisait le pH des océans en raison d'une réaction chimique de l'eau avec le CO2.
Le pH, qui mesure l'alcalinité de l'eau, est considéré comme neutre pour la valeur étalon de 7. Depuis des milliers d'années, le pH des océans et de 8,2 mais, depuis la révolution industrielle au début du 19e siècle, il a baissé de 0,1 point.
"DRAMATIQUE"
Le Panel intergouvernemental sur le changement climatique des Nations unies prédit une baisse du pH des océans à 7,8 d'ici la fin du siècle et certains scientifiques s'inquiètent d'une baisse plus importante encore.
D'après une récente étude menée dans des eaux au large de l'Italie, les organismes calcaires comme le corail ne pourront exister dans des conditions ou les valeurs du pH descendraient sous le seuil de 7,6, affirme Maoz Fine, de l'Institut universitaire de la science marine d'Israël.
"Cela revient à jeter une dent dans un verre de Coca", a déclaré Fine à la presse lors de la conférence de Fort Lauderdale. "C'est vraiment dramatique, c'est évident. Il ne faut pas être un expert pour le constater."
Certains coraux deviennent souples comme des anémones à mesure que leurs enveloppes se dissout dans les eaux acides, ce qui les rend davantage vulnérables aux prédateurs, a-t-il ajouté.
Le scientifique Simon Donner de l'université de Colombie britannique estime qu'il est déjà bien trop tard pour éviter un réchauffement climatique.
Mais, dit-il, il est encore temps de réfléchir à une manière d'aider les récifs de corail à s'adapter à ce changement climatique pour prolonger leur espérance de vie de 40 à 60 ans et espérer que, d'ici là, une baisse des émissions de gaz nocifs commencera à se faire ressentir.
"Le climat est comme un gros bateau. Dans notre cas, le bateau est le Titanic et il se dirige vers l'iceberg. Il est presque impossible pour nous d'éviter l'iceberg", a-t-il prévenu.
"Tout ce que nous pouvons faire, c'est freiner, ralentir le bateau et ensuite faire tout ce que nous pouvons - en espérant que le corail nous aidera - pour faire bouger l'iceberg un petit peu."
Version française Clément Dossin
http://www.lexpress.fr:80/actualite/dep ... p?id=74826
Reuters
Comme une dent plongée dans un verre de Cola, les récifs de corail, les homards et autres espèces d'organismes calcaires pourraient disparaître à moyen terme en raison de l'acidification des océans causée par le réchauffement climatique.
Le dioxyde de carbone relâché dans l'atmosphère par l'activité humaine ne contribue pas seulement au réchauffement climatique. Il accélère ce que les scientifiques appellent "l'acidification des océans" dans la mesure ou 25% des excès de CO2 sont absorbés par les eaux.
La menace pesant aujourd'hui sur les crustacés et les récifs de corail, qui doivent déjà résister au réchauffement des eaux, est alarmante, ont prévenu des scientifiques réunis en conférence cette semaine à Fort Lauderdale, en Floride.
"Le seuil (critique) pour les coraux pourrait être approché d'ici le milieu du siècle lorsqu'ils en arriveront au point de ne plus être en mesure de se reproduire plus vite que leur rythme de disparition", a déclaré Chris Langdon, professeur associé à l'Ecole de Rosenstiel de science marine et atmosphérique de Miami.
"Ce ne sera pas instantané. Ils ne vont disparaître cette année. Cela pourrait prendre 50 ou 100 ans."
Les scientifiques n'ont réalisé que récemment que le réchauffement climatique réduisait le pH des océans en raison d'une réaction chimique de l'eau avec le CO2.
Le pH, qui mesure l'alcalinité de l'eau, est considéré comme neutre pour la valeur étalon de 7. Depuis des milliers d'années, le pH des océans et de 8,2 mais, depuis la révolution industrielle au début du 19e siècle, il a baissé de 0,1 point.
"DRAMATIQUE"
Le Panel intergouvernemental sur le changement climatique des Nations unies prédit une baisse du pH des océans à 7,8 d'ici la fin du siècle et certains scientifiques s'inquiètent d'une baisse plus importante encore.
D'après une récente étude menée dans des eaux au large de l'Italie, les organismes calcaires comme le corail ne pourront exister dans des conditions ou les valeurs du pH descendraient sous le seuil de 7,6, affirme Maoz Fine, de l'Institut universitaire de la science marine d'Israël.
"Cela revient à jeter une dent dans un verre de Coca", a déclaré Fine à la presse lors de la conférence de Fort Lauderdale. "C'est vraiment dramatique, c'est évident. Il ne faut pas être un expert pour le constater."
Certains coraux deviennent souples comme des anémones à mesure que leurs enveloppes se dissout dans les eaux acides, ce qui les rend davantage vulnérables aux prédateurs, a-t-il ajouté.
Le scientifique Simon Donner de l'université de Colombie britannique estime qu'il est déjà bien trop tard pour éviter un réchauffement climatique.
Mais, dit-il, il est encore temps de réfléchir à une manière d'aider les récifs de corail à s'adapter à ce changement climatique pour prolonger leur espérance de vie de 40 à 60 ans et espérer que, d'ici là, une baisse des émissions de gaz nocifs commencera à se faire ressentir.
"Le climat est comme un gros bateau. Dans notre cas, le bateau est le Titanic et il se dirige vers l'iceberg. Il est presque impossible pour nous d'éviter l'iceberg", a-t-il prévenu.
"Tout ce que nous pouvons faire, c'est freiner, ralentir le bateau et ensuite faire tout ce que nous pouvons - en espérant que le corail nous aidera - pour faire bouger l'iceberg un petit peu."
Version française Clément Dossin
http://www.lexpress.fr:80/actualite/dep ... p?id=74826
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Re: SOS planète
Dates d'épuisement des richesses exploitables de notre planète au rythme actuel de consommation (1)
2021 : fin de l'argent
2025 : fin de l'or et du zinc
2028 : fin de l'étain
2030 : fin du plomb
2039 : fin du cuivre
2040 : fin de l'uranium
2048 : fin du nickel
2050 : fin du pétrole
2064 : fin du platine
2072 : fin du gaz naturel
2087 : fin du fer
2120 : fin du cobalt
2139 : fin de l'aluminium
2158 : fin du charbon
Notre planète n'est pas infinie. On le sait. Ses ressources sont limitées et ne peuvent satisfaire ad vitam eternam les exigences voraces de milliards d'êtres humains.
Nous devons anticiper la pénurie proche des matières premières en vivant tout simplement autrement. Sinon des guerres terribles risquent d'éclater dans un futur proche à la surface de tout le globe pour l'accaparement des gisements restants, atomisant les villes et faisant un carnage parmi les populations. Cela en moins d'une petite génération!
Si nous voulons éviter le pire, retroussons nos manches! Une nouvelle civilisation reste à inventer, ici et maintenant, plus propre, plus économe, plus respectueuse et dont l'objectif premier soit réellement le bonheur de tous et non le profit égocentrique de quelques uns au détriment de tous les autres.
(1) D'après Science et Vie hors série N° 243, construire un monde durable, de Juin 2008. http://www.mondedurable.science-et-vie.com
2021 : fin de l'argent
2025 : fin de l'or et du zinc
2028 : fin de l'étain
2030 : fin du plomb
2039 : fin du cuivre
2040 : fin de l'uranium
2048 : fin du nickel
2050 : fin du pétrole
2064 : fin du platine
2072 : fin du gaz naturel
2087 : fin du fer
2120 : fin du cobalt
2139 : fin de l'aluminium
2158 : fin du charbon
Notre planète n'est pas infinie. On le sait. Ses ressources sont limitées et ne peuvent satisfaire ad vitam eternam les exigences voraces de milliards d'êtres humains.
Nous devons anticiper la pénurie proche des matières premières en vivant tout simplement autrement. Sinon des guerres terribles risquent d'éclater dans un futur proche à la surface de tout le globe pour l'accaparement des gisements restants, atomisant les villes et faisant un carnage parmi les populations. Cela en moins d'une petite génération!
Si nous voulons éviter le pire, retroussons nos manches! Une nouvelle civilisation reste à inventer, ici et maintenant, plus propre, plus économe, plus respectueuse et dont l'objectif premier soit réellement le bonheur de tous et non le profit égocentrique de quelques uns au détriment de tous les autres.
(1) D'après Science et Vie hors série N° 243, construire un monde durable, de Juin 2008. http://www.mondedurable.science-et-vie.com
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Re: SOS planète
Un site internet pour savoir comment recycler les voitures hors d'usage
2008-07-21
PARIS (source vérifiée)
Un site internet donne désormais la marche à suivre pour recycler les voitures hors d'usage qui sont, rappelle le ministère de l'Ecologie, considérées comme des "déchets dangereux".
Le site ( http://www.recyclermavoiture.fr ), qui présente le cycle de dépollution et de recyclage, donne la liste, département par département, des quelques 1.300 "démolisseurs" et "broyeurs" agréés à travers la France.
Aucun frais ne peut être facturé dans le cas d'un véhicule qui est présenté avec ses "composants essentiels", au premier rang desquels le moteur.
Chaque année en France, environ 1,5 million de véhicules deviennent hors d'usage.
Or ces épaves sont considérées comme "déchets dangereux" car elles contiennent de nombreux éléments - liquides ou solides - classés eux-mêmes dans cette catégorie: huiles, liquide de frein et de refroidissement, batterie au plomb, fluides de climatisation, ou encore éléments pyrotechniques utilisés dans les coussins gonflables de sécurité.
Ce n'est qu'à l'issue du traitement de ces derniers, qui peuvent polluer sols et eaux, que la voiture peut être requalifiée en déchet non dangereux et broyée, après récupération des pièces en bon état.
Le fait de déposer sa voiture dans une casse non agréée est passible d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 75.000 EUR d'amende.
2008-07-21
PARIS (source vérifiée)
Un site internet donne désormais la marche à suivre pour recycler les voitures hors d'usage qui sont, rappelle le ministère de l'Ecologie, considérées comme des "déchets dangereux".
Le site ( http://www.recyclermavoiture.fr ), qui présente le cycle de dépollution et de recyclage, donne la liste, département par département, des quelques 1.300 "démolisseurs" et "broyeurs" agréés à travers la France.
Aucun frais ne peut être facturé dans le cas d'un véhicule qui est présenté avec ses "composants essentiels", au premier rang desquels le moteur.
Chaque année en France, environ 1,5 million de véhicules deviennent hors d'usage.
Or ces épaves sont considérées comme "déchets dangereux" car elles contiennent de nombreux éléments - liquides ou solides - classés eux-mêmes dans cette catégorie: huiles, liquide de frein et de refroidissement, batterie au plomb, fluides de climatisation, ou encore éléments pyrotechniques utilisés dans les coussins gonflables de sécurité.
Ce n'est qu'à l'issue du traitement de ces derniers, qui peuvent polluer sols et eaux, que la voiture peut être requalifiée en déchet non dangereux et broyée, après récupération des pièces en bon état.
Le fait de déposer sa voiture dans une casse non agréée est passible d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 75.000 EUR d'amende.
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Re: SOS planète
Arctique: une réserve équivalente à 90 milliards de barils de pétrole
2008-07-24
WASHINGTON (source vérifiée)
L'Arctique renfermerait des réserves inexplorées de quelque 90 milliards de barils de pétrole et encore davantage de gaz, selon les nouvelles estimations de l'agence gouvernementale américaine de recherche géologique, USGS, publiées mercredi.
Cette région délimitée par le cercle du Pôle nord et qui concerne une demi-douzaine de pays, comme la Russie, les Etats-Unis, le Canada et la Scandinavie, recèle 90 milliards de barils de pétrole, 1.670 billions de pieds cubiques de gaz naturel (un pied cubique équivaut à 0,028 m3) et 44 millions de barils de gaz naturel liquéfié. L'exploitation de ces énergies devrait se faire pour 84% offshore.
Ces nouvelles ressources --dites "non-découvertes mais techniquement exploitables", c'est-à-dire non-prouvées par opposition aux réserves qui sont prouvées--, ne sont pas comptabilisées dans le volume des réserves mondiales d'hydrocarbures.
Leur estimation conserve un certain degré d'incertitude, a noté Donald Gautier, géologue pour l'US Geological Survey (USGS).
Les richesses énergétiques de l'Arctique représentent ainsi 13% du pétrole non-découvert, 30% du gaz naturel non-découvert et 20% du gaz naturel liquide non-découvert.
Les 90 milliards de barils de pétrole de l'Arctique sont concentrés pour 30 milliards dans la province de l'Alaska, tandis que le reste est réparti notamment dans les bassins de Barents (Russie), l'ouest du Groenland et l'est du Canada.
"La plate-forme de l'Alaska est de toute évidence l'endroit où il faut chercher du pétrole dans l'Arctique aujourd'hui", a affirmé M. Gautier alors que les Etats-Unis viennent d'autoriser à nouveau les forages en mer et ont renforcé leur exploration en Alaska.
Déjà quelque 40 milliards de barils de pétrole et 1.100 billions de pieds cubiques de gaz ont été explorés dans la région arctique.
A titre de comparaison, les réserves américaines de pétrole se montent à 22 milliards de barils tandis que la production américaine annuelle est de 1,6 milliard.
Au niveau mondial, les réserves "prouvées" de pétrole n'ont jamais été aussi hautes à 1.238 milliards de barils, alors que la production est stable et que la consommation mondiale (environ 30 mds barils/an) augmente chaque année.
Le gaz naturel que renfermerait l'Arctique, soit 1.670 billions de pieds cubiques, représente un volume proportionnellement encore plus important, soit près d'un tiers du volume de gaz mondial "non-découvert".
Dans l'Arctique, c'est le bassin de l'ouest de la Sibérie et les bassins de Barents en Russie qui contiennent le plus de gaz.
2008-07-24
WASHINGTON (source vérifiée)
L'Arctique renfermerait des réserves inexplorées de quelque 90 milliards de barils de pétrole et encore davantage de gaz, selon les nouvelles estimations de l'agence gouvernementale américaine de recherche géologique, USGS, publiées mercredi.
Cette région délimitée par le cercle du Pôle nord et qui concerne une demi-douzaine de pays, comme la Russie, les Etats-Unis, le Canada et la Scandinavie, recèle 90 milliards de barils de pétrole, 1.670 billions de pieds cubiques de gaz naturel (un pied cubique équivaut à 0,028 m3) et 44 millions de barils de gaz naturel liquéfié. L'exploitation de ces énergies devrait se faire pour 84% offshore.
Ces nouvelles ressources --dites "non-découvertes mais techniquement exploitables", c'est-à-dire non-prouvées par opposition aux réserves qui sont prouvées--, ne sont pas comptabilisées dans le volume des réserves mondiales d'hydrocarbures.
Leur estimation conserve un certain degré d'incertitude, a noté Donald Gautier, géologue pour l'US Geological Survey (USGS).
Les richesses énergétiques de l'Arctique représentent ainsi 13% du pétrole non-découvert, 30% du gaz naturel non-découvert et 20% du gaz naturel liquide non-découvert.
Les 90 milliards de barils de pétrole de l'Arctique sont concentrés pour 30 milliards dans la province de l'Alaska, tandis que le reste est réparti notamment dans les bassins de Barents (Russie), l'ouest du Groenland et l'est du Canada.
"La plate-forme de l'Alaska est de toute évidence l'endroit où il faut chercher du pétrole dans l'Arctique aujourd'hui", a affirmé M. Gautier alors que les Etats-Unis viennent d'autoriser à nouveau les forages en mer et ont renforcé leur exploration en Alaska.
Déjà quelque 40 milliards de barils de pétrole et 1.100 billions de pieds cubiques de gaz ont été explorés dans la région arctique.
A titre de comparaison, les réserves américaines de pétrole se montent à 22 milliards de barils tandis que la production américaine annuelle est de 1,6 milliard.
Au niveau mondial, les réserves "prouvées" de pétrole n'ont jamais été aussi hautes à 1.238 milliards de barils, alors que la production est stable et que la consommation mondiale (environ 30 mds barils/an) augmente chaque année.
Le gaz naturel que renfermerait l'Arctique, soit 1.670 billions de pieds cubiques, représente un volume proportionnellement encore plus important, soit près d'un tiers du volume de gaz mondial "non-découvert".
Dans l'Arctique, c'est le bassin de l'ouest de la Sibérie et les bassins de Barents en Russie qui contiennent le plus de gaz.
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Re: SOS planète
Phoques: Bruxelles va demander d'interdire l'importation des peaux du Canada
2008-07-23
BRUXELLES (source vérifiée)
Bruxelles va demander mercredi aux pays européens d'interdire l'importation des peaux et des produits de jeunes phoques chassés au Canada pour protester contre la sauvagerie de leur mise à mort, a-t-on appris mardi.
"La proposition est prête et je vais la présenter avant l'été", avait annoncé le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas lors d'une réunion informelle des ministres de l'UE début juillet près de Paris.
"L'objectif de ce projet de législation sur les phoques est de garantir que les produits dérivés de phoques mis à mort et dépouillés dans des conditions de souffrance et de détresse ne soient pas commercialisés sur le marché européen", précise la commission dans sa présentation.
La proposition devait initialement être adoptée le 16 juillet, mais elle a été reportée d'une semaine en raison de réserves exprimées par la commissaire suédoise Margot Wallström, chargée de la communication. Ces réserves ont été levées, a-t-on appris de source européenne.
L'interdiction vise les importations en provenance de tous les pays pratiquant la chasse aux phoques. Le Canada, le Groenland et la Namibie tuent 60% des 900.000 phoques abattus chaque année. Les autres pays où cette chasse est pratiquée sont l'Islande, la Norvège, la Russie, les Etats-Unis, et au sein de l'UE, la Suède, la Finlande et le Royaume-Uni, souligne la Commission.
Une exception à cette interdiction est prévue pour la chasse traditionnelle pratiquée par les communautés Inuits vivant en Sibérie, en Alaska (Etats-Unis), au Canada et au Groenland.
Si la proposition est approuvée par les Etats membres, elle entrera en vigueur 20 jours après sa publication au journal officiel de l'UE. Elle prévoit des amendes pour non respect de cette interdiction.
Le gouvernement canadien a averti qu'il ne resterait pas "les bras croisés" si la Commission européenne demandait cette interdiction.
2008-07-23
BRUXELLES (source vérifiée)
Bruxelles va demander mercredi aux pays européens d'interdire l'importation des peaux et des produits de jeunes phoques chassés au Canada pour protester contre la sauvagerie de leur mise à mort, a-t-on appris mardi.
"La proposition est prête et je vais la présenter avant l'été", avait annoncé le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas lors d'une réunion informelle des ministres de l'UE début juillet près de Paris.
"L'objectif de ce projet de législation sur les phoques est de garantir que les produits dérivés de phoques mis à mort et dépouillés dans des conditions de souffrance et de détresse ne soient pas commercialisés sur le marché européen", précise la commission dans sa présentation.
La proposition devait initialement être adoptée le 16 juillet, mais elle a été reportée d'une semaine en raison de réserves exprimées par la commissaire suédoise Margot Wallström, chargée de la communication. Ces réserves ont été levées, a-t-on appris de source européenne.
L'interdiction vise les importations en provenance de tous les pays pratiquant la chasse aux phoques. Le Canada, le Groenland et la Namibie tuent 60% des 900.000 phoques abattus chaque année. Les autres pays où cette chasse est pratiquée sont l'Islande, la Norvège, la Russie, les Etats-Unis, et au sein de l'UE, la Suède, la Finlande et le Royaume-Uni, souligne la Commission.
Une exception à cette interdiction est prévue pour la chasse traditionnelle pratiquée par les communautés Inuits vivant en Sibérie, en Alaska (Etats-Unis), au Canada et au Groenland.
Si la proposition est approuvée par les Etats membres, elle entrera en vigueur 20 jours après sa publication au journal officiel de l'UE. Elle prévoit des amendes pour non respect de cette interdiction.
Le gouvernement canadien a averti qu'il ne resterait pas "les bras croisés" si la Commission européenne demandait cette interdiction.
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Re: SOS planète
La bonne nouvelle c'est qu'on pourrat encore chanter "Les Corons" jusqu'en 2158Domi a écrit : 2158 : fin du charbon



" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
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Re: SOS planète
- Ces "bombes à carbone" qui menacent le climat
Des scientifiques de 28 pays lancent un cri d'alarme : la dégradation des zones humides menace de dégager de vastes quantités de carbone, accélérant le réchauffement.
Ces zones humides, comme les marais, contiennent une quantité de carbone équivalente à tout ce que contient l'atmosphère.
- le 26/07/2008
Le phénomène, encore méconnu, pourrait constituer un facteur aggravant du réchauffement climatique. Dans quelle proportion ? On l'ignore. Mais les scientifiques n'hésitent pas à parler de véritables "bombes à carbone". Des chercheurs venus de 28 pays se sont réunis cette semaine au Brésil, à Cuiaba, dans le centre ouest du pays, pour lancer un cri d'alarme au cours d'une Conférence internationale sur les terres humides qui a duré cinq jours.
Ces "bombes" que redoutent les scientifiques sont tout simplement les zones humides de la planète, telles que les marais, que les activités humaines dégradent à vive allure. Drainages, remblaiements, plantations dévastent ces régions fragiles, qui risquent de libérer des grandes quantités de gaz à effets de serre, accélérant ainsi le réchauffement de la planète.
Une richesse méconnue
Les zones humides couvrent 6% de la surface de la terre. Elles produisent 25% des aliments et de l'eau pure de la planète, préservent les nappes aquifères et servent de barrières aux ouragans et inondations côtières, selon les scientifiques. Mais elles contiennent aussi près de 771 milliards de tonnes de gaz à effets de serre ce qui équivaut à tout le carbone existant dans l'atmosphère, ont affirmé les participants à la Conférence de Cuiaba.
Les quelque 700 chercheurs qui ont participé à la conférence organisée par l'Université des Nations Unies et l'Université fédérale de l'Etat du Mato Grosso do Sul, ont également déploré que la richesse écologique de ces régions soit menacée par l'agriculture, les croissantes demandes d'hydroélectricité, par l'urbanisation, et qu'elle soit encore, trop souvent, négligée par les gouvernements. Un constat aussi alarmant sans doute, pour les scientifiques, que les craintes d'un emballement du processus de réchauffement climatique par des processus physiques ou écologiques comme l'accroissement des rejets de carbone.
D'après agence
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/enviro ... imat-.html
Des scientifiques de 28 pays lancent un cri d'alarme : la dégradation des zones humides menace de dégager de vastes quantités de carbone, accélérant le réchauffement.
Ces zones humides, comme les marais, contiennent une quantité de carbone équivalente à tout ce que contient l'atmosphère.
- le 26/07/2008
Le phénomène, encore méconnu, pourrait constituer un facteur aggravant du réchauffement climatique. Dans quelle proportion ? On l'ignore. Mais les scientifiques n'hésitent pas à parler de véritables "bombes à carbone". Des chercheurs venus de 28 pays se sont réunis cette semaine au Brésil, à Cuiaba, dans le centre ouest du pays, pour lancer un cri d'alarme au cours d'une Conférence internationale sur les terres humides qui a duré cinq jours.
Ces "bombes" que redoutent les scientifiques sont tout simplement les zones humides de la planète, telles que les marais, que les activités humaines dégradent à vive allure. Drainages, remblaiements, plantations dévastent ces régions fragiles, qui risquent de libérer des grandes quantités de gaz à effets de serre, accélérant ainsi le réchauffement de la planète.
Une richesse méconnue
Les zones humides couvrent 6% de la surface de la terre. Elles produisent 25% des aliments et de l'eau pure de la planète, préservent les nappes aquifères et servent de barrières aux ouragans et inondations côtières, selon les scientifiques. Mais elles contiennent aussi près de 771 milliards de tonnes de gaz à effets de serre ce qui équivaut à tout le carbone existant dans l'atmosphère, ont affirmé les participants à la Conférence de Cuiaba.
Les quelque 700 chercheurs qui ont participé à la conférence organisée par l'Université des Nations Unies et l'Université fédérale de l'Etat du Mato Grosso do Sul, ont également déploré que la richesse écologique de ces régions soit menacée par l'agriculture, les croissantes demandes d'hydroélectricité, par l'urbanisation, et qu'elle soit encore, trop souvent, négligée par les gouvernements. Un constat aussi alarmant sans doute, pour les scientifiques, que les craintes d'un emballement du processus de réchauffement climatique par des processus physiques ou écologiques comme l'accroissement des rejets de carbone.
D'après agence
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/enviro ... imat-.html
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Re: SOS planète
Biocarburants : 100 millions de t de céréales en moins pour l'alimentation selon la FAO
La production de biocarburants (ou plutôt agro-carburants)a privé l'alimentation humaine de quelque 100 millions de tonnes de céréales, notamment en terme de maïs et de blé.
C'est en tout cas ce qu'a affirmé lundi à La Havane le directeur général de la FAO, le sénégalais Jacques Diouf.
Si l’augmentation du prix des matières premières induite par l’accroissement de la production de biocarburants est favorable aux producteurs de cultures énergétiques, elle implique des coûts supplémentaires et une baisse de revenu pour les agriculteurs qui en ont besoin pour nourrir leur bétail, notait déjà en 2007 la FAO.
"La hausse des prix du pétrole" et les barrières commerciales "font qu'une proportion croissante de la production agricole se transforme en matière première compétitive pour le secteur de l'énergie", a déclaré M. Diouf lors d'une conférence à l'Université de La Havane.
"Le résultat est que quelques 100 millions de tonnes de céréales sont soustraites aux marchés alimentaires pour subvenir aux besoins énergétiques", a ajouté M. Diouf en visite à Cuba afin de s'informer sur les moyens mis en place par le gouvernement de Raúl Castro face à la crise alimentaire mondiale.
Il a souligné que "le marché énergétique est si important et la demande pourrait être si forte que cela pourrait modifier radicalement les systèmes agricoles traditionnels".
Aux Etats-Unis, la production annuelle d’éthanol à partir du maïs devrait doubler entre 2006 et 2016, selon la FAO tandis que dans l’Union européenne, les volumes d’oléagineux (principalement de colza) destinés à la production de biocarburants devraient passer d’un peu plus de 10 millions de tonnes à 21 millions de tonnes au cours de la même période.
Au Brésil, la production annuelle d’éthanol devrait atteindre quelque 44 milliards de litres d’ici 2016, contre 21 milliards de litres environ aujourd’hui. La Chine devrait voir sa production actuelle d'éthanol, de l’ordre de 2 milliards de litres, grimper jusqu’à 3,8 milliards de litres.
La hausse des prix des produits agricoles préoccupe tout particulièrement les pays importateurs nets, de même que les populations urbaines pauvres.
Selon la FAO, la production de biocarburants s'effectue aux dépens des productions vivrières et puisent énormément dans les réserves en eau. Cette production détourne à la fois les terres et les capitaux du secteur alimentaire et conduira à une hausse des prix des denrées de base mettant en péril l'accès à ces produits pour les populations les plus défavorisées.
Certains dirigeants d'Amérique latine s'insurgent contre la situation. C'est notamment le cas du représentant cubain à la FAO, Juan Arsenio Quintero pour qui il est inacceptable que les pays pauvres produisent des biocarburants pour les pays riches, avec les conséquences que cela aurait sur l'agriculture.
Seul le Brésil résiste et défend la production de biocarburant en Amérique latine et en Afrique considérant qu'il s'agit là d'un des moyens d'éliminer la pauvreté dans les campagnes. Le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega refute l'idée que la production massive de biocarburant conduirait à une hausse des prix des denrées alimentaires."Cela met en péril la production alimentaire ici aux Etats-Unis, mais pas au Brésil, pas dans les pays d'Afrique, pas dans les pays d'Amérique latine, qui ont assez de terres pour produire les deux".
Source : AFP, FAO, Enviro2B
http://www.leblogfinance.com/2008/07/bi ... nts-1.html
La production de biocarburants (ou plutôt agro-carburants)a privé l'alimentation humaine de quelque 100 millions de tonnes de céréales, notamment en terme de maïs et de blé.
C'est en tout cas ce qu'a affirmé lundi à La Havane le directeur général de la FAO, le sénégalais Jacques Diouf.
Si l’augmentation du prix des matières premières induite par l’accroissement de la production de biocarburants est favorable aux producteurs de cultures énergétiques, elle implique des coûts supplémentaires et une baisse de revenu pour les agriculteurs qui en ont besoin pour nourrir leur bétail, notait déjà en 2007 la FAO.
"La hausse des prix du pétrole" et les barrières commerciales "font qu'une proportion croissante de la production agricole se transforme en matière première compétitive pour le secteur de l'énergie", a déclaré M. Diouf lors d'une conférence à l'Université de La Havane.
"Le résultat est que quelques 100 millions de tonnes de céréales sont soustraites aux marchés alimentaires pour subvenir aux besoins énergétiques", a ajouté M. Diouf en visite à Cuba afin de s'informer sur les moyens mis en place par le gouvernement de Raúl Castro face à la crise alimentaire mondiale.
Il a souligné que "le marché énergétique est si important et la demande pourrait être si forte que cela pourrait modifier radicalement les systèmes agricoles traditionnels".
Aux Etats-Unis, la production annuelle d’éthanol à partir du maïs devrait doubler entre 2006 et 2016, selon la FAO tandis que dans l’Union européenne, les volumes d’oléagineux (principalement de colza) destinés à la production de biocarburants devraient passer d’un peu plus de 10 millions de tonnes à 21 millions de tonnes au cours de la même période.
Au Brésil, la production annuelle d’éthanol devrait atteindre quelque 44 milliards de litres d’ici 2016, contre 21 milliards de litres environ aujourd’hui. La Chine devrait voir sa production actuelle d'éthanol, de l’ordre de 2 milliards de litres, grimper jusqu’à 3,8 milliards de litres.
La hausse des prix des produits agricoles préoccupe tout particulièrement les pays importateurs nets, de même que les populations urbaines pauvres.
Selon la FAO, la production de biocarburants s'effectue aux dépens des productions vivrières et puisent énormément dans les réserves en eau. Cette production détourne à la fois les terres et les capitaux du secteur alimentaire et conduira à une hausse des prix des denrées de base mettant en péril l'accès à ces produits pour les populations les plus défavorisées.
Certains dirigeants d'Amérique latine s'insurgent contre la situation. C'est notamment le cas du représentant cubain à la FAO, Juan Arsenio Quintero pour qui il est inacceptable que les pays pauvres produisent des biocarburants pour les pays riches, avec les conséquences que cela aurait sur l'agriculture.
Seul le Brésil résiste et défend la production de biocarburant en Amérique latine et en Afrique considérant qu'il s'agit là d'un des moyens d'éliminer la pauvreté dans les campagnes. Le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega refute l'idée que la production massive de biocarburant conduirait à une hausse des prix des denrées alimentaires."Cela met en péril la production alimentaire ici aux Etats-Unis, mais pas au Brésil, pas dans les pays d'Afrique, pas dans les pays d'Amérique latine, qui ont assez de terres pour produire les deux".
Source : AFP, FAO, Enviro2B
http://www.leblogfinance.com/2008/07/bi ... nts-1.html
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Re: SOS planète
LA TERRE VU DU CIEL....BIENTOT UN CIMETIERE !!!!
En 30 ans, nous avons perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre. Source : http://wwf / www.wwf.fr
Dans son rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a livré une estimation de l’état des écosystèmes naturels de la planète, notamment forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est une moyenne. Pour les écosystèmes d’eau douce, la perte est de 50 %, pour les écosystèmes forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes marins, 30 %.
Une espèce sur 4 est menacée chez les mammifères, Une sur 8 chez les oiseaux, Une sur 3 chez les poissons ou les amphibiens. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org
Mise à jour en 2006, la liste rouge des espèces menacées à l’échelon mondial, dressée par l’UICN, comporte 16 119 espèces.
En 100 ans, 50 % des zones humides ont disparu. Source : Convention de Ramsar / http://www.ramsar.org
Depuis 1900 la moitié des zones humides du monde ont disparu. Ce sont des milieux où l’eau se mêle à la terre. Les zones humides rassemblent les tourbières, les étangs des plaines intérieures, les prairies humides alluviales ou encore les marais littoraux, les forêts humides et jusqu’aux plus petites mares.
Il ne reste que 6000 tigres en Asie. Alors qu’ils étaient 100 000 il y a un siècle. Source ; Convention de Washington / http://www.cites.org
Les différentes estimations donnent une fourchette de 5 000 à 7 000 individus appartenant à 5 sous-espèces. Les tigres du Bengale sont les plus nombreux. L’aire de répartition du tigre va de l’Inde et de la Russie jusqu’en Chine et en Asie du Sud-Est. C’est un animal qui a besoin d’un vaste territoire, de 10 à 1 000 km2, selon l’abondance des proies. Les tigres de Sibérie ont besoin des plus vastes territoires. La chasse au tigre est à présent partout illégale et le commerce international des tigres et de leurs produits est complètement interdit par la Cites. Pourtant, la destruction de l’habitat continue à un rythme rapide, des tigres vivants sont vendus illégalement dans le commerce des animaux de compagnie exotiques, des peaux de tigres sont vendues et achetées, et certaines parties de cet animal sont recherchées comme apportant un bénéfice présumé pour la santé.
L’homme n’est qu’une espèce parmi les deux millions officiellement recensées. Source : Unep / http://www.unep.org
Ce chiffre correspond aux espèces décrites par les scientifiques, soit quelque 1,75 million d’espèces. On découvre et on nomme environ 15 000 espèces par an. Chez les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères), les espèces décrites sont 45 000. Il y en aurait peut-être au total 50 000. Les champignons sont moins bien connus : 70 000 espèces décrites sur le million qui existeraient sur la planète. C’est encore plus vrai avec les bactéries et les virus. Les estimations sur le nombre total d’espèces vont de 3 à 100 millions.
Dans les forêts tropicales humides vit 50 % de la faune et de la flore mondiales.
Ces sont dans les forêts tropicales humides que l’on recense la plus grande densité et diversité d’espèces.
Pour 3 milliards de personnes sur la planète, le bois est la principale source d’énergie. Source : Conseil mondial de l’énergie – WEC / http://www.worldenergy.org
Il s’agit de tous les biocombustibles y compris le charbon de bois.
Dans le monde, chaque minute, 28 hectares de forêts sont détruits. Source : Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture / http://www.fao.org
Par an,c’est l’équivalent d’un pays comme la Grèce. Selon les années, la déforestation touche de 13 à 15 millions d’hectares.
Dans le monde, 75 % de la population se soigne avec des plantes. Source : OMS / http://www.oms.org
C’est variable selon les pays. En Chine par exemple, 30 à 50 % de la consommation totale de médicaments sont des préparations traditionnelles à base de plantes.
50 % de nos médicaments viennent de la nature. Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement / http://www.pnue.org
Le paludisme tue 2 millions de personnes chaque année. Source : OMS / http://www.oms.org
En fait le chiffre serait, selon un rapport de l’OMS, de 1,1 à 1,3 millions de morts par an directement imputables au paludisme sur la période 1999/ 2004.
En Europe, 15 à 40 % des plantes auront disparu avant cent ans. Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement / http://www.pnue.org
En Europe, 84 % des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation. Source : Institut national de la recherche agronomique/ http://www.inra.org
80 % des glaces du Kilimandjaro ont fondu en un siècle. Source : Professeur Lonnie Thompson, université de l’Ohio
Plus exactement entre 1912 et 2002.
Aujourd’hui, le rythme d’extinction des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme habituel. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org
Si tout le monde consommait aujourd’hui comme un Français, il faudrait trois planètes pour satisfaire tout le monde. Source : $wwf / http://www.wwf.fr
40 % de la banquise arctique a fondu depuis 1960. Source : Nasa / http://www.nasa.org
Il s’agit du volume des glaces de mer et non de leur surface. La Nasa a mesuré une diminution de l’épaisseur moyenne de cette banquise. La diminution de sa superficie est de 15 %.
Il reste aujourd’hui 22 000 ours blancs sur la planète. L’espèce pourrait disparaître d’ici 100 ans. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org
L’UICN donne une fourchette de 20 à 25 000 individus. La disparition dans un siècle serait concomitante avec celle de la banquise arctique sous l’effet du changement climatique.
En 30 ans, nous avons perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre. Source : http://wwf / www.wwf.fr
Dans son rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a livré une estimation de l’état des écosystèmes naturels de la planète, notamment forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est une moyenne. Pour les écosystèmes d’eau douce, la perte est de 50 %, pour les écosystèmes forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes marins, 30 %.
Une espèce sur 4 est menacée chez les mammifères, Une sur 8 chez les oiseaux, Une sur 3 chez les poissons ou les amphibiens. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org
Mise à jour en 2006, la liste rouge des espèces menacées à l’échelon mondial, dressée par l’UICN, comporte 16 119 espèces.
En 100 ans, 50 % des zones humides ont disparu. Source : Convention de Ramsar / http://www.ramsar.org
Depuis 1900 la moitié des zones humides du monde ont disparu. Ce sont des milieux où l’eau se mêle à la terre. Les zones humides rassemblent les tourbières, les étangs des plaines intérieures, les prairies humides alluviales ou encore les marais littoraux, les forêts humides et jusqu’aux plus petites mares.
Il ne reste que 6000 tigres en Asie. Alors qu’ils étaient 100 000 il y a un siècle. Source ; Convention de Washington / http://www.cites.org
Les différentes estimations donnent une fourchette de 5 000 à 7 000 individus appartenant à 5 sous-espèces. Les tigres du Bengale sont les plus nombreux. L’aire de répartition du tigre va de l’Inde et de la Russie jusqu’en Chine et en Asie du Sud-Est. C’est un animal qui a besoin d’un vaste territoire, de 10 à 1 000 km2, selon l’abondance des proies. Les tigres de Sibérie ont besoin des plus vastes territoires. La chasse au tigre est à présent partout illégale et le commerce international des tigres et de leurs produits est complètement interdit par la Cites. Pourtant, la destruction de l’habitat continue à un rythme rapide, des tigres vivants sont vendus illégalement dans le commerce des animaux de compagnie exotiques, des peaux de tigres sont vendues et achetées, et certaines parties de cet animal sont recherchées comme apportant un bénéfice présumé pour la santé.
L’homme n’est qu’une espèce parmi les deux millions officiellement recensées. Source : Unep / http://www.unep.org
Ce chiffre correspond aux espèces décrites par les scientifiques, soit quelque 1,75 million d’espèces. On découvre et on nomme environ 15 000 espèces par an. Chez les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères), les espèces décrites sont 45 000. Il y en aurait peut-être au total 50 000. Les champignons sont moins bien connus : 70 000 espèces décrites sur le million qui existeraient sur la planète. C’est encore plus vrai avec les bactéries et les virus. Les estimations sur le nombre total d’espèces vont de 3 à 100 millions.
Dans les forêts tropicales humides vit 50 % de la faune et de la flore mondiales.
Ces sont dans les forêts tropicales humides que l’on recense la plus grande densité et diversité d’espèces.
Pour 3 milliards de personnes sur la planète, le bois est la principale source d’énergie. Source : Conseil mondial de l’énergie – WEC / http://www.worldenergy.org
Il s’agit de tous les biocombustibles y compris le charbon de bois.
Dans le monde, chaque minute, 28 hectares de forêts sont détruits. Source : Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture / http://www.fao.org
Par an,c’est l’équivalent d’un pays comme la Grèce. Selon les années, la déforestation touche de 13 à 15 millions d’hectares.
Dans le monde, 75 % de la population se soigne avec des plantes. Source : OMS / http://www.oms.org
C’est variable selon les pays. En Chine par exemple, 30 à 50 % de la consommation totale de médicaments sont des préparations traditionnelles à base de plantes.
50 % de nos médicaments viennent de la nature. Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement / http://www.pnue.org
Le paludisme tue 2 millions de personnes chaque année. Source : OMS / http://www.oms.org
En fait le chiffre serait, selon un rapport de l’OMS, de 1,1 à 1,3 millions de morts par an directement imputables au paludisme sur la période 1999/ 2004.
En Europe, 15 à 40 % des plantes auront disparu avant cent ans. Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement / http://www.pnue.org
En Europe, 84 % des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation. Source : Institut national de la recherche agronomique/ http://www.inra.org
80 % des glaces du Kilimandjaro ont fondu en un siècle. Source : Professeur Lonnie Thompson, université de l’Ohio
Plus exactement entre 1912 et 2002.
Aujourd’hui, le rythme d’extinction des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme habituel. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org
Si tout le monde consommait aujourd’hui comme un Français, il faudrait trois planètes pour satisfaire tout le monde. Source : $wwf / http://www.wwf.fr
40 % de la banquise arctique a fondu depuis 1960. Source : Nasa / http://www.nasa.org
Il s’agit du volume des glaces de mer et non de leur surface. La Nasa a mesuré une diminution de l’épaisseur moyenne de cette banquise. La diminution de sa superficie est de 15 %.
Il reste aujourd’hui 22 000 ours blancs sur la planète. L’espèce pourrait disparaître d’ici 100 ans. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org
L’UICN donne une fourchette de 20 à 25 000 individus. La disparition dans un siècle serait concomitante avec celle de la banquise arctique sous l’effet du changement climatique.
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Re: SOS planète
Juste un mot sur le tableau des réserves de la planète pour différentes matières premières.
Un "gisement" est une anomalie géologique économiquement exploitable. Dire qu'il y a pour "x" années de réserves pour une matière première donnée n'a aucun sens si on ne précise pas "pour tel prix" de cette matière première.
Lorsque le pétrole se vendait moins de 3 US Dollars le baril en 1972 on comptabilisait des réserves exploitables pour ce prix de vente. Lorsque le baril se vend 130 US Dollars il est clair que des anomalies qui n'étaient pas exploitables à 3 US Dollars le deviennent. On peut d'ailleurs estimer qu'à ce prix de vente les réserves de la planète deviennent gigantesques car tous les schistes bitumeux (très abondants en France, au Canada...) deviennent exploitables. La notion de pénurie, que les producteurs mettent en avant pour justifier les hausses de prix, est donc une notion très flexible...
Ceci est vrai pour toutes les matières premières, notamment le charbon. En Australie où certains gisements sont de véritables mille feuilles de couches de charbon, ne sont comptabilisées que les réserves exploitables aux prix courants du marché.
Une autre notion doit aussi être précisée qui est celle du défruitement d'un gisement. Prenons un exemple: aux USA beaucoup de gisements de charbon ont été exploités selon une technique dite "de chambres et piliers", ce qui signifie que l'on exploite la couche de charbon en laissant en place des piliers qui soutiennent le "toit" de l'exploitation. Si les prix remontent il est imaginable d'exploiter ces piliers qui représentent souvent 30 ou 40% des réserves originelles du gisement. La notion de réserve est donc elle aussi très flexible en fonction des technologies mises en oeuvre. Idem pour le pétrole. Il est possible de redynamiser des puits en injectant de l'air comprimé dans le gisement. Ceci est fait lorsque le coût de cette opération est acceptable en fonction des prix du marché.
Des analyses de même nature sont faites pour l'exploitation des gisements métalliques dans lesquels la "teneur de coupure" (le teneur en dessous de laquelle le minerai sera considéré comme du stérile) dépend de la technologie disponible mais surtout de la valeur du métal sur le marché. La plupart des gisements d'argent exploité par les Romains ont été repris car la teneur des stériles permettait, pour nous, une exploitation rentable.
Pour terminer je dirai aussi que, actuellement, la plupart des gisements connus et exploités, sont des gisements repérables par des anomalies de surface (je parle ici des mines métalliques et/ou des minéraux industriels). Les sciences et les techniques géologiques progressent chaque jour et nous commençons à découvrir des gisements aveugles, profonds, non décelables par des anomalies de surface. Sur ce registre presque tout reste à faire et il y aura dans les années à venir des découvertes étonnantes sur ce registre.
Je resterais donc très prudent sur les notions de réserves des principales matières premières, tout en observant que jamais une matière première n'a fait défaut lorsque le prix du marché la rend attractive pour des producteurs.
A bientôt
Peqa
Un "gisement" est une anomalie géologique économiquement exploitable. Dire qu'il y a pour "x" années de réserves pour une matière première donnée n'a aucun sens si on ne précise pas "pour tel prix" de cette matière première.
Lorsque le pétrole se vendait moins de 3 US Dollars le baril en 1972 on comptabilisait des réserves exploitables pour ce prix de vente. Lorsque le baril se vend 130 US Dollars il est clair que des anomalies qui n'étaient pas exploitables à 3 US Dollars le deviennent. On peut d'ailleurs estimer qu'à ce prix de vente les réserves de la planète deviennent gigantesques car tous les schistes bitumeux (très abondants en France, au Canada...) deviennent exploitables. La notion de pénurie, que les producteurs mettent en avant pour justifier les hausses de prix, est donc une notion très flexible...
Ceci est vrai pour toutes les matières premières, notamment le charbon. En Australie où certains gisements sont de véritables mille feuilles de couches de charbon, ne sont comptabilisées que les réserves exploitables aux prix courants du marché.
Une autre notion doit aussi être précisée qui est celle du défruitement d'un gisement. Prenons un exemple: aux USA beaucoup de gisements de charbon ont été exploités selon une technique dite "de chambres et piliers", ce qui signifie que l'on exploite la couche de charbon en laissant en place des piliers qui soutiennent le "toit" de l'exploitation. Si les prix remontent il est imaginable d'exploiter ces piliers qui représentent souvent 30 ou 40% des réserves originelles du gisement. La notion de réserve est donc elle aussi très flexible en fonction des technologies mises en oeuvre. Idem pour le pétrole. Il est possible de redynamiser des puits en injectant de l'air comprimé dans le gisement. Ceci est fait lorsque le coût de cette opération est acceptable en fonction des prix du marché.
Des analyses de même nature sont faites pour l'exploitation des gisements métalliques dans lesquels la "teneur de coupure" (le teneur en dessous de laquelle le minerai sera considéré comme du stérile) dépend de la technologie disponible mais surtout de la valeur du métal sur le marché. La plupart des gisements d'argent exploité par les Romains ont été repris car la teneur des stériles permettait, pour nous, une exploitation rentable.
Pour terminer je dirai aussi que, actuellement, la plupart des gisements connus et exploités, sont des gisements repérables par des anomalies de surface (je parle ici des mines métalliques et/ou des minéraux industriels). Les sciences et les techniques géologiques progressent chaque jour et nous commençons à découvrir des gisements aveugles, profonds, non décelables par des anomalies de surface. Sur ce registre presque tout reste à faire et il y aura dans les années à venir des découvertes étonnantes sur ce registre.
Je resterais donc très prudent sur les notions de réserves des principales matières premières, tout en observant que jamais une matière première n'a fait défaut lorsque le prix du marché la rend attractive pour des producteurs.
A bientôt
Peqa
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Re: SOS planète
La FAO établit une base de données mondiale des sols
La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et l'Institut international pour l'analyse des Systèmes appliqués (IIASA) ont regroupé de récentes données régionales et nationales sur les sols et incorporé la Carte des sols du monde FAO-Unesco dans une nouvelle base de données harmonisée des sols du monde (HWSD). Cette base doit permettre d'améliorer les connaissances sur la productivité actuelle et future des terres ainsi que sur le stockage actuel du carbone et le potentiel futur de fixation des sols de la planète. Elle aidera à identifier les limites des terres et des eaux, et à évaluer les risques de dégradation des terres, en particulier les risques d'érosion des sols. Elle devrait aussi servir aux agronomes, aux experts agricoles et aux scientifiques pour la planification du développement durable de la production agricole. Enfin, elle améliorera les évaluations de dégradation des terres, les études d'impact sur l'environnement et les options de gestion durable des terres, et servira à orienter les politiques affrontant les questions de compétition sur les terres concernant la nourriture, l'énergie et la biodiversité.
D.M. - 07/08/2008
http://www.campagnesetenvironnement.fr: ... -2176.html
La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et l'Institut international pour l'analyse des Systèmes appliqués (IIASA) ont regroupé de récentes données régionales et nationales sur les sols et incorporé la Carte des sols du monde FAO-Unesco dans une nouvelle base de données harmonisée des sols du monde (HWSD). Cette base doit permettre d'améliorer les connaissances sur la productivité actuelle et future des terres ainsi que sur le stockage actuel du carbone et le potentiel futur de fixation des sols de la planète. Elle aidera à identifier les limites des terres et des eaux, et à évaluer les risques de dégradation des terres, en particulier les risques d'érosion des sols. Elle devrait aussi servir aux agronomes, aux experts agricoles et aux scientifiques pour la planification du développement durable de la production agricole. Enfin, elle améliorera les évaluations de dégradation des terres, les études d'impact sur l'environnement et les options de gestion durable des terres, et servira à orienter les politiques affrontant les questions de compétition sur les terres concernant la nourriture, l'énergie et la biodiversité.
D.M. - 07/08/2008
http://www.campagnesetenvironnement.fr: ... -2176.html
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Re: SOS planète
Désastre climatique : des mesures radicales s'imposent
(src : World Science Summit - Credit Suisse)
Pour éviter le désastre climatique, des mesures radicales s'imposent : c'est ce qu'ont affirmé les scientifiques et les urbanistes réunis fin mai à New York à l'occasion du " World Science Summit** ", soutenu par le Credit Suisse.
Le physicien Steven Chu, directeur du Lawrence Berkeley National Laboratory, ne mâche pas ses mots : "Si nous n'inversons pas la tendance d'ici à 2050, la production alimentaire diminuera de 20% aux Etats-Unis. Il y aura alors trop peu de neige sur les montagnes pour irriguer les champs californiens. L'Amérique aura faim." Selon Steven Chu, Prix Nobel, le dépérissement des forêts et l'inondation des côtes ne sont pas de la fiction. "Pour éviter la catastrophe climatique, il faudra une technologie révolutionnaire." Steven Chu était le premier intervenant de la table ronde "Radical Science for a Warming Planet". Il a décrit l'état d'esprit des chercheurs, qui réfléchissent sans cesse à des projets innovants.
Plantes de synthèse à l'étude
Steven Chu a expliqué comment les nanotechnologies permettaient de créer de nouvelles piles solaires. Il a présenté des herbes génétiquement modifiées fournissant des sucres plus complexes, et donc des biocarburants de qualité supérieure à ceux tirés du maïs ou de la canne à sucre. Il a ensuite évoqué des plantes de synthèse capables de produire de l'énergie via la photosynthèse.
Zhenhua Xie, le ministre chinois de l'environnement, partage cette opinion. "La croissance fulgurante du pays n'est pas durable", a-t-il déclaré, ajoutant que si la Chine ne réagissait pas, le boom économique causerait des dommages irréparables. Le gouvernement chinois a donc chargé la société d'ingénierie britannique Arup de construire une ville écologique modèle, Dongtan, sur une île proche de Shanghai. Peter Head, directeur d'Arup, a présenté le projet et expliqué pourquoi toutes les villes du monde devraient s'inspirer de Dongtan. "Il y a cent ans, chaque être humain disposait de huit hectares de terres, contre deux aujourd'hui, et nous faisons comme si de rien n'était."
Des cultures en plein cœur des villes
Pas encore assez près, estime Dickson Despommier. "Pour pouvoir nourrir trois milliards d'hommes supplémentaires d'ici à 2050, il nous faudra la surface du Brésil", a annoncé ce professeur de sciences environnementales à l'Université Columbia. Près de 80% des surfaces agricoles mondiales étant déjà cultivées, il propose de faire pousser choux et pommes de terre en plein cœur des villes. "Il faut produire les aliments là où les gens vivent. C'est possible, et c'est une nécessité absolue. La nature ne pourra se rétablir que si nous la laissons tranquille."
Bureaux, logements et… serres
Depuis huit ans, Dickson Despommier planche avec ses étudiants sur un curieux concept : l'agriculture verticale. Des gratte-ciel de verre abriteront des bureaux, des logements et des serres. Les eaux usées urbaines serviront à irriguer les plantations. Des piles solaires fourniront l'énergie nécessaire à ces fermes verticales. Il espère pouvoir construire une première tour à Incheon, près de Séoul, pour y cultiver du riz et des fraises, mais aussi élever des poulets et des crevettes.
Tous les intervenants sont d'accord sur un point : l'impulsion de ces projets révolutionnaires ne vient pas de l'Etat, mais surtout du secteur privé. "Les investisseurs ont réalisé qu'avec des idées radicales, ils pouvaient sauver la planète en gagnant de l'argent", a résumé Peter Head.
** Fin mai, le "World Science Summit“ parrainé par le Credit Suisse s’est tenu dans les prestigieux locaux de l’Université Columbia, à New York. Le débat sur le réchauffement climatique a rassemblé d’éminents intervenants: Steven Chu, directeur du Lawrence Berkeley National Laboratory, Prix Nobel de physique; Peter Head, directeur de la société britannique Arup; Dickson Despommier, professeur à l’Université Columbia; Andy Karsner, sous-secrétaire du DOE aux énergies renouvelables; Walter Isaacson, président et CEO de l’Aspen Institute.
http://www.enerzine.com:80/14/5588+desa ... sent+.html
(src : World Science Summit - Credit Suisse)
Pour éviter le désastre climatique, des mesures radicales s'imposent : c'est ce qu'ont affirmé les scientifiques et les urbanistes réunis fin mai à New York à l'occasion du " World Science Summit** ", soutenu par le Credit Suisse.
Le physicien Steven Chu, directeur du Lawrence Berkeley National Laboratory, ne mâche pas ses mots : "Si nous n'inversons pas la tendance d'ici à 2050, la production alimentaire diminuera de 20% aux Etats-Unis. Il y aura alors trop peu de neige sur les montagnes pour irriguer les champs californiens. L'Amérique aura faim." Selon Steven Chu, Prix Nobel, le dépérissement des forêts et l'inondation des côtes ne sont pas de la fiction. "Pour éviter la catastrophe climatique, il faudra une technologie révolutionnaire." Steven Chu était le premier intervenant de la table ronde "Radical Science for a Warming Planet". Il a décrit l'état d'esprit des chercheurs, qui réfléchissent sans cesse à des projets innovants.
Plantes de synthèse à l'étude
Steven Chu a expliqué comment les nanotechnologies permettaient de créer de nouvelles piles solaires. Il a présenté des herbes génétiquement modifiées fournissant des sucres plus complexes, et donc des biocarburants de qualité supérieure à ceux tirés du maïs ou de la canne à sucre. Il a ensuite évoqué des plantes de synthèse capables de produire de l'énergie via la photosynthèse.
Zhenhua Xie, le ministre chinois de l'environnement, partage cette opinion. "La croissance fulgurante du pays n'est pas durable", a-t-il déclaré, ajoutant que si la Chine ne réagissait pas, le boom économique causerait des dommages irréparables. Le gouvernement chinois a donc chargé la société d'ingénierie britannique Arup de construire une ville écologique modèle, Dongtan, sur une île proche de Shanghai. Peter Head, directeur d'Arup, a présenté le projet et expliqué pourquoi toutes les villes du monde devraient s'inspirer de Dongtan. "Il y a cent ans, chaque être humain disposait de huit hectares de terres, contre deux aujourd'hui, et nous faisons comme si de rien n'était."
Des cultures en plein cœur des villes
Pas encore assez près, estime Dickson Despommier. "Pour pouvoir nourrir trois milliards d'hommes supplémentaires d'ici à 2050, il nous faudra la surface du Brésil", a annoncé ce professeur de sciences environnementales à l'Université Columbia. Près de 80% des surfaces agricoles mondiales étant déjà cultivées, il propose de faire pousser choux et pommes de terre en plein cœur des villes. "Il faut produire les aliments là où les gens vivent. C'est possible, et c'est une nécessité absolue. La nature ne pourra se rétablir que si nous la laissons tranquille."
Bureaux, logements et… serres
Depuis huit ans, Dickson Despommier planche avec ses étudiants sur un curieux concept : l'agriculture verticale. Des gratte-ciel de verre abriteront des bureaux, des logements et des serres. Les eaux usées urbaines serviront à irriguer les plantations. Des piles solaires fourniront l'énergie nécessaire à ces fermes verticales. Il espère pouvoir construire une première tour à Incheon, près de Séoul, pour y cultiver du riz et des fraises, mais aussi élever des poulets et des crevettes.
Tous les intervenants sont d'accord sur un point : l'impulsion de ces projets révolutionnaires ne vient pas de l'Etat, mais surtout du secteur privé. "Les investisseurs ont réalisé qu'avec des idées radicales, ils pouvaient sauver la planète en gagnant de l'argent", a résumé Peter Head.
** Fin mai, le "World Science Summit“ parrainé par le Credit Suisse s’est tenu dans les prestigieux locaux de l’Université Columbia, à New York. Le débat sur le réchauffement climatique a rassemblé d’éminents intervenants: Steven Chu, directeur du Lawrence Berkeley National Laboratory, Prix Nobel de physique; Peter Head, directeur de la société britannique Arup; Dickson Despommier, professeur à l’Université Columbia; Andy Karsner, sous-secrétaire du DOE aux énergies renouvelables; Walter Isaacson, président et CEO de l’Aspen Institute.
http://www.enerzine.com:80/14/5588+desa ... sent+.html
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Re: SOS planète
une étude prévoit un réchauffement global de la planète de 4°C
Au niveau du réchauffement climatique, il faut se préparer au pire. C'est le message que tente de faire passer Bob Watson, l'un des principaux conseillers scientifiques du gouvernement britannique. Interrogé ce jeudi par le quotidien «The Guardian», le professeur estime qu'«il est évident que nous devons nous atteler à limiter le réchauffement climatique à 2°C. Mais c'est un objectif ambitieux, et nous ne savons pas comment, dans le détail, réduire les émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à ce résultat. Donc nous devrions mieux nous préparer à un réchauffement de 4°C».
Un taux de dioxyde de carbone en constante augmentation
Cette théorie du pire est aussi défendue par le chef du département scientifique du gouvernement britannique Sir David King. Il déclare en effet que même avec un accord global maintenant les émissions de dioxyde carbone à 450 ppm, proportion qui, selon une résolution du conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne, éviterait un réchauffement climatique de plus de 2°C, il reste 50% de chance que le thermomètre dépasse tout de même cette température et une probabilité de 20% qu'il dépasse 3,5°C. Quand on sait que le taux actuel de CO2 est de 385 ppm et qu'il augmente chaque année de minimum 2 ppm, l'optimisme n'est pas de rigueur.
«C'est vraiment très inquiétant»
Une telle perspective serait dramatique pour la planète. Au programme: des millions de personnes touchés par l'augmentation du niveau des mers et océans, 30% à 50% de réduction d'eau potable pour le sud de l'Afrique et la région méditerranéenne, et 20% à 50% des espèces de plantes et des animaux menacés d'extinction.
«L'impact serait si important que la seule stratégie d'adaptation réaliste est d'éviter à tout prix un tel réchauffement, s'inquiète le professeur Neil Adger de l'école des sciences environnementales, également interrogé par "The Guardian". Nous ne disposons d'aucune donnée scientifique qui nous permettrait de nous adapter à une telle variation. C'est vraiment très inquiétant.»
http://www.20minutes.fr:80/article/2441 ... de-4-C.php
Au niveau du réchauffement climatique, il faut se préparer au pire. C'est le message que tente de faire passer Bob Watson, l'un des principaux conseillers scientifiques du gouvernement britannique. Interrogé ce jeudi par le quotidien «The Guardian», le professeur estime qu'«il est évident que nous devons nous atteler à limiter le réchauffement climatique à 2°C. Mais c'est un objectif ambitieux, et nous ne savons pas comment, dans le détail, réduire les émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à ce résultat. Donc nous devrions mieux nous préparer à un réchauffement de 4°C».
Un taux de dioxyde de carbone en constante augmentation
Cette théorie du pire est aussi défendue par le chef du département scientifique du gouvernement britannique Sir David King. Il déclare en effet que même avec un accord global maintenant les émissions de dioxyde carbone à 450 ppm, proportion qui, selon une résolution du conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne, éviterait un réchauffement climatique de plus de 2°C, il reste 50% de chance que le thermomètre dépasse tout de même cette température et une probabilité de 20% qu'il dépasse 3,5°C. Quand on sait que le taux actuel de CO2 est de 385 ppm et qu'il augmente chaque année de minimum 2 ppm, l'optimisme n'est pas de rigueur.
«C'est vraiment très inquiétant»
Une telle perspective serait dramatique pour la planète. Au programme: des millions de personnes touchés par l'augmentation du niveau des mers et océans, 30% à 50% de réduction d'eau potable pour le sud de l'Afrique et la région méditerranéenne, et 20% à 50% des espèces de plantes et des animaux menacés d'extinction.
«L'impact serait si important que la seule stratégie d'adaptation réaliste est d'éviter à tout prix un tel réchauffement, s'inquiète le professeur Neil Adger de l'école des sciences environnementales, également interrogé par "The Guardian". Nous ne disposons d'aucune donnée scientifique qui nous permettrait de nous adapter à une telle variation. C'est vraiment très inquiétant.»
http://www.20minutes.fr:80/article/2441 ... de-4-C.php
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Re: SOS planète
l'Amazonie à la merci de projets gaziers et pétroliers
LE MONDE | 1
La forêt amazonienne transpercée de derricks, de gazoducs et d'oléoducs... Vision surréaliste ? Pas si sûr. Selon une étude américaine publiée, mercredi 13 août, dans la revue en ligne PLoS ONE, l'ouest de l'Amazonie - une des dernières forêts tropicales intactes - est désormais une cible de choix pour les exploitants gaziers et pétroliers. Et une manne pour les pays qui leur délivrent des concessions.
Les auteurs de cet article, qui travaillent pour deux ONG américaines (Save America's Forests et Land Is Life) et à Duke University (Durham, Caroline du Nord), ont recensé 180 zones de prospection et d'exploitation, qui ne recouvrent pas moins de 688 000 km2, répartis sur cinq pays : la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l'Equateur et le Pérou. C'est dans ces deux derniers pays que le phénomène est le plus marqué, puisque leurs régions amazoniennes sont aux deux tiers concernées.
Les chercheurs soulignent que les sites où la biodiversité est la plus riche en terme d'oiseaux, de mammifères ou d'amphibiens correspondent parfaitement à ces zones. Ils craignent que le passage de la phase de prospection à celle d'exploitation, en ouvrant des routes, ne s'accompagne d'une grave déforestation, d'une fragilisation des écosystèmes et d'une chasse trop importante.
Sans oublier que cela bafouerait les droits à la terre des populations indigènes, dont plusieurs ont fait le choix d'être coupées du reste du monde.
P. B.
http://www.lemonde.fr:80/sciences-et-en ... _3244.html
LE MONDE | 1
La forêt amazonienne transpercée de derricks, de gazoducs et d'oléoducs... Vision surréaliste ? Pas si sûr. Selon une étude américaine publiée, mercredi 13 août, dans la revue en ligne PLoS ONE, l'ouest de l'Amazonie - une des dernières forêts tropicales intactes - est désormais une cible de choix pour les exploitants gaziers et pétroliers. Et une manne pour les pays qui leur délivrent des concessions.
Les auteurs de cet article, qui travaillent pour deux ONG américaines (Save America's Forests et Land Is Life) et à Duke University (Durham, Caroline du Nord), ont recensé 180 zones de prospection et d'exploitation, qui ne recouvrent pas moins de 688 000 km2, répartis sur cinq pays : la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l'Equateur et le Pérou. C'est dans ces deux derniers pays que le phénomène est le plus marqué, puisque leurs régions amazoniennes sont aux deux tiers concernées.
Les chercheurs soulignent que les sites où la biodiversité est la plus riche en terme d'oiseaux, de mammifères ou d'amphibiens correspondent parfaitement à ces zones. Ils craignent que le passage de la phase de prospection à celle d'exploitation, en ouvrant des routes, ne s'accompagne d'une grave déforestation, d'une fragilisation des écosystèmes et d'une chasse trop importante.
Sans oublier que cela bafouerait les droits à la terre des populations indigènes, dont plusieurs ont fait le choix d'être coupées du reste du monde.
P. B.
http://www.lemonde.fr:80/sciences-et-en ... _3244.html
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Re: SOS planète
Les glaciers disparaîtront d’ici 2100 [/
Virginie Roy
Selon l’ONU, la moyenne annuelle des taux de fonte des glaciers a doublé après le tournant du millénaire, avec des pertes record en 2006.
Les glaciers du monde entier auront tous disparu d’ici 2100. C’est ce que révèle un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), publié cette semaine, qui montre qu’au rythme actuel du réchauffement climatique, tous les glaciers auront fondu d’ici la fin du siècle.
«Il est de plus en plus évident que le changement climatique provoque une réduction et un amincissement de nombreux glaciers dans le monde entier ce qui devrait mettre en danger l'approvisionnement en eau de centaines de millions de personnes», prévient le PNUE dans un communiqué.
Peter Gilruth, directeur de la Division de l'alerte rapide et de l'évaluation (DEWA) du PNUE et Wilfried Haeberli, directeur du World Glacier Monitoring Service (WGMS), ont exhorté en début de semaine la communauté internationale à agir le plus rapidement possible. Selon eux, le suivi des glaciers et des calottes glaciaires en Asie centrale, dans les Tropiques et dans les régions polaires doivent être renforcé d'urgence.
«Si la tendance se maintient et si les gouvernements ne parviennent pas à s'entendre sur une profonde et décisive réduction des émissions de gaz à effet de serre lors de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques réuni à Copenhague en 2009, il est probable que les glaciers disparaissent complètement des nombreuses chaînes montagneuses avant la fin du 21e siècle», expliquent les scientifiques.
Cet appel a été lancé lors de la cérémonie pour le 20e anniversaire du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), l'organisme scientifique du PNUE et de l'Organisation météorologique mondiale qui conseille les gouvernements sur le réchauffement climatique de la planète.
Une fonte accélérée
Ainsi, le rapport du PNUE confirme que la moyenne annuelle des taux de fonte des glaciers a doublé après le tournant du millénaire, avec des pertes record en 2006 au niveau d’un réseau de sites de référence.
L’ONU ajoute que si les glaciers sont reconnus comme des éléments impressionnants du paysage, ils sont aussi et surtout une composante essentielle de la terre. La fonte accélérée des glaciers ou leur retrait des glaciers auront de graves répercussions sur l'environnement, le bien-être humain, la végétation, les moyens de subsistance, les risques naturels, l'eau, l'approvisionnement en énergie et l’économie en général.
Entre 1996 et 2005, les glaciers ont, selon ce rapport de l’ONU, perdu en moyenne l'équivalent en masse d'un mètre d'épaisseur d'eau, ce qui représente le double de la fonte observée durant la période 1986-1995, et plus de quatre fois la masse perdue entre 1976 et 1985. Les rares périodes de gains de masse se trouvent dans les Alpes à la fin des années 1970 et au début des années 1980 dans les zones côtières de la Scandinavie et dans les années 1990 en Nouvelle-Zélande. Le programme des Nations Unies pour l'environnement rappelle aussi que l'augmentation moyenne mondiale de la température de l'air est d'environ 0,75°C depuis la fin du 19ème siècle.
http://www.canoe.com/infos/environnemen ... 31301.html
Virginie Roy
Selon l’ONU, la moyenne annuelle des taux de fonte des glaciers a doublé après le tournant du millénaire, avec des pertes record en 2006.
Les glaciers du monde entier auront tous disparu d’ici 2100. C’est ce que révèle un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), publié cette semaine, qui montre qu’au rythme actuel du réchauffement climatique, tous les glaciers auront fondu d’ici la fin du siècle.
«Il est de plus en plus évident que le changement climatique provoque une réduction et un amincissement de nombreux glaciers dans le monde entier ce qui devrait mettre en danger l'approvisionnement en eau de centaines de millions de personnes», prévient le PNUE dans un communiqué.
Peter Gilruth, directeur de la Division de l'alerte rapide et de l'évaluation (DEWA) du PNUE et Wilfried Haeberli, directeur du World Glacier Monitoring Service (WGMS), ont exhorté en début de semaine la communauté internationale à agir le plus rapidement possible. Selon eux, le suivi des glaciers et des calottes glaciaires en Asie centrale, dans les Tropiques et dans les régions polaires doivent être renforcé d'urgence.
«Si la tendance se maintient et si les gouvernements ne parviennent pas à s'entendre sur une profonde et décisive réduction des émissions de gaz à effet de serre lors de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques réuni à Copenhague en 2009, il est probable que les glaciers disparaissent complètement des nombreuses chaînes montagneuses avant la fin du 21e siècle», expliquent les scientifiques.
Cet appel a été lancé lors de la cérémonie pour le 20e anniversaire du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), l'organisme scientifique du PNUE et de l'Organisation météorologique mondiale qui conseille les gouvernements sur le réchauffement climatique de la planète.
Une fonte accélérée
Ainsi, le rapport du PNUE confirme que la moyenne annuelle des taux de fonte des glaciers a doublé après le tournant du millénaire, avec des pertes record en 2006 au niveau d’un réseau de sites de référence.
L’ONU ajoute que si les glaciers sont reconnus comme des éléments impressionnants du paysage, ils sont aussi et surtout une composante essentielle de la terre. La fonte accélérée des glaciers ou leur retrait des glaciers auront de graves répercussions sur l'environnement, le bien-être humain, la végétation, les moyens de subsistance, les risques naturels, l'eau, l'approvisionnement en énergie et l’économie en général.
Entre 1996 et 2005, les glaciers ont, selon ce rapport de l’ONU, perdu en moyenne l'équivalent en masse d'un mètre d'épaisseur d'eau, ce qui représente le double de la fonte observée durant la période 1986-1995, et plus de quatre fois la masse perdue entre 1976 et 1985. Les rares périodes de gains de masse se trouvent dans les Alpes à la fin des années 1970 et au début des années 1980 dans les zones côtières de la Scandinavie et dans les années 1990 en Nouvelle-Zélande. Le programme des Nations Unies pour l'environnement rappelle aussi que l'augmentation moyenne mondiale de la température de l'air est d'environ 0,75°C depuis la fin du 19ème siècle.
http://www.canoe.com/infos/environnemen ... 31301.html
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Re: SOS planète
Biocarburants : Pas de deuxième génération avant 2020
Les biocarburants de première génération seront produits à partir des plantes entières.
Une récente étude de l’Office national interprofessionnel des grandes cultures indique que les biocarburants de seconde génération ne seront prêts à l’industrialisation qu’autour de 2020. Ces nouveaux carburants verts suscitent l’espoir alors que la première génération de souffre d’un bilan environnemental contrasté et d’une concurrence avec la production alimentaire.
Selon une étude publiée cette semaine par l’Office national interprofessionnel des grandes cultures (ONIGC) la production des biocarburants de deuxième génération n’atteindra une "maturité industrielle" que d’ici à 2020.
Les procédés biochimiques et thermochimiques utilisés pour dégrader les matières premières ont encore des rendements trop faibles pour être viables économiquement. L’organisme encourage en attendant le développement des biocarburants de première génération, dont on maîtrise aujourd’hui parfaitement le processus de fabrication.
Cette étude intervient alors que les biocarburants sont montrés du doigt, d’une part comme responsables de la hausse du prix des céréales, d’autre part pour leur bilan énergétique discutable.
40 % de carburants de seconde génération sur les 10 % prévus pour 2020 !
Les carburants verts de seconde génération, produits à partir des déchets agricoles ligno-cellulosiques, ou encore d’algues, n’entrent pas en concurrence avec les cultures alimentaires.
L’utilisation des plantes entières pourrait également permettre d’améliorer le bilan environnemental de la filière. Pour ces raisons, la commission de l’Industrie du Parlement européen vient se prononcer en faveur d’un minimum de 40 % de sources d’énergie de seconde génération dans les 10 % de biocarburants obligatoires dans l’essence d’ici à 2020. Un objectif difficile à réaliser au regard des défis techniques qui restent à relever. De plus, une récente étude de l’ Association des régions de France (ARF) prévient que le bilan des biocarburants est très variable selon le processus de production employé, la matière première utilisée, le lieu de production ou encore la distance entre producteur et consommateur. Une problématique à laquelle n’échappera pas la seconde génération.
12 septembre 2008, Johannes Braun
http://www.developpementdurablelejourna ... rticle3225
Dossier agrocarburants sur http://terresacree.org/biocarburants4.htm
Les biocarburants de première génération seront produits à partir des plantes entières.
Une récente étude de l’Office national interprofessionnel des grandes cultures indique que les biocarburants de seconde génération ne seront prêts à l’industrialisation qu’autour de 2020. Ces nouveaux carburants verts suscitent l’espoir alors que la première génération de souffre d’un bilan environnemental contrasté et d’une concurrence avec la production alimentaire.
Selon une étude publiée cette semaine par l’Office national interprofessionnel des grandes cultures (ONIGC) la production des biocarburants de deuxième génération n’atteindra une "maturité industrielle" que d’ici à 2020.
Les procédés biochimiques et thermochimiques utilisés pour dégrader les matières premières ont encore des rendements trop faibles pour être viables économiquement. L’organisme encourage en attendant le développement des biocarburants de première génération, dont on maîtrise aujourd’hui parfaitement le processus de fabrication.
Cette étude intervient alors que les biocarburants sont montrés du doigt, d’une part comme responsables de la hausse du prix des céréales, d’autre part pour leur bilan énergétique discutable.
40 % de carburants de seconde génération sur les 10 % prévus pour 2020 !
Les carburants verts de seconde génération, produits à partir des déchets agricoles ligno-cellulosiques, ou encore d’algues, n’entrent pas en concurrence avec les cultures alimentaires.
L’utilisation des plantes entières pourrait également permettre d’améliorer le bilan environnemental de la filière. Pour ces raisons, la commission de l’Industrie du Parlement européen vient se prononcer en faveur d’un minimum de 40 % de sources d’énergie de seconde génération dans les 10 % de biocarburants obligatoires dans l’essence d’ici à 2020. Un objectif difficile à réaliser au regard des défis techniques qui restent à relever. De plus, une récente étude de l’ Association des régions de France (ARF) prévient que le bilan des biocarburants est très variable selon le processus de production employé, la matière première utilisée, le lieu de production ou encore la distance entre producteur et consommateur. Une problématique à laquelle n’échappera pas la seconde génération.
12 septembre 2008, Johannes Braun
http://www.developpementdurablelejourna ... rticle3225
Dossier agrocarburants sur http://terresacree.org/biocarburants4.htm
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Re: SOS planète
climat. Le feu à la banquise
Les glaces de l'Arctique fondent plus vite que prévu. Pour la première fois, le pôle Nord n'est plus relié à la terre ferme.
O.A.
13 Septembre 2008
On se réjouit souvent des premières fois. Premier baiser, première voiture, première fois sur la lune…
Mais il en est certaines qui sont inquiétantes, comme celle de ce début septembre : le pôle Nord est pour la première fois en eau libre. On peut désormais faire le tour complet de cette calotte en bateau.
Jusqu'à présent, la couche de glace de la banquise n'avait jamais cédé simultanément le long des côtes sibériennes et canadiennes. Le Centre national américain de la neige et de la glace (NSIDC) vient de révéler que c'était chose faite.
Selon Étienne Berthier, glaciologue au CNRS (Legos) de Toulouse, « ce phénomène est une réponse au changement climatique global, et on peut être pessimiste ». Certains experts prédisent la disparition complète de la banquise aux alentours de 2020.
« On avait depuis 20 ans une décroissance linéaire » de la banquise, témoigne le chercheur toulousain. « 2007 avait été très déficitaire (NDLR : le record absolu de fonte des glaces, 40 % de moins que la superficie moyenne des vingt dernières années) on ne s'y attendait et on pensait à un artefact. Force est de constater que 2008 confirme cette accélération. Ceci noircit le tableau pour l'avenir ».
La fonte de la banquise du pôle Nord ne joue pas de rôle direct dans la montée du niveau des océans (l'eau occupe la même place que lorsqu'elle était glace). En revanche, elle intervient dans le réchauffement climatique. « Il renvoie l'énergie solaire, alors que l'eau la garde. Donc en remplaçant la banquise par des mers, on amplifie le réchauffement général ».
Pour Étienne Berthier, la disparition des glaces au pôle Nord « doit être prise comme un signal d'alarme. On considère le pôle Nord comme le canari dans les mines de charbon ». Sous-entendu, le dernier avertissement avant l'explosion. La dernière chance.
Il est donc plus que temps. « Car avant que des décisions soient prises et appliquées à l'échelon international - et on en est loin - et en prenant en compte l'effet d'inertie, le réchauffement climatique se poursuivra longtemps encore ».
Tant que le coût financier du dérèglement climatique n'apparaîtra pas clairement comme insupportable, il y a peu de chance que les choses changent. Ou alors ce sera une question de survie.
------------------
Une réserve de ressources énergétiques
Si l'Antarctique (au Sud) est protégé par un traité international, il n'en est rien pour l'Arctique. Aussi, les cinq pays riverains du pôle Nord (Russie, États-Unis, Canada, Norvège et Danemark) se livrent-ils une course à la conquête, à la revendication, avec en ligne de mire d'énormes ressources énergétiques coincées dans les grands fonds, mais techniquement exploitables.
Il faut dire que selon les dernières estimations d'experts gouvernementaux américains, l'Arctique recèlerait « 22 % des ressources énergétiques non découvertes mais exploitables » de la planète. On y trouverait l'équivalent de 90 milliards de barils de pétrole, 47 milliards de m3 de gaz naturel et 44 milliards de m3 de gaz naturel liquéfié. Sans compter les gisements d'or, diamants, nickel, fer, etc. De quoi aiguiser des appétits. Tout comme la possibilité pour les navires marchands de relier Atlantique et Pacifique en gagnant 5000km par rapport aux routes habituelles.
Et l'environnement dans tout ça ? Probablement sacrifié sur l'autel de la consommation à outrance. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
http://www.ladepeche.fr:80/article/2008 ... quise.html
Les glaces de l'Arctique fondent plus vite que prévu. Pour la première fois, le pôle Nord n'est plus relié à la terre ferme.
O.A.
13 Septembre 2008
On se réjouit souvent des premières fois. Premier baiser, première voiture, première fois sur la lune…
Mais il en est certaines qui sont inquiétantes, comme celle de ce début septembre : le pôle Nord est pour la première fois en eau libre. On peut désormais faire le tour complet de cette calotte en bateau.
Jusqu'à présent, la couche de glace de la banquise n'avait jamais cédé simultanément le long des côtes sibériennes et canadiennes. Le Centre national américain de la neige et de la glace (NSIDC) vient de révéler que c'était chose faite.
Selon Étienne Berthier, glaciologue au CNRS (Legos) de Toulouse, « ce phénomène est une réponse au changement climatique global, et on peut être pessimiste ». Certains experts prédisent la disparition complète de la banquise aux alentours de 2020.
« On avait depuis 20 ans une décroissance linéaire » de la banquise, témoigne le chercheur toulousain. « 2007 avait été très déficitaire (NDLR : le record absolu de fonte des glaces, 40 % de moins que la superficie moyenne des vingt dernières années) on ne s'y attendait et on pensait à un artefact. Force est de constater que 2008 confirme cette accélération. Ceci noircit le tableau pour l'avenir ».
La fonte de la banquise du pôle Nord ne joue pas de rôle direct dans la montée du niveau des océans (l'eau occupe la même place que lorsqu'elle était glace). En revanche, elle intervient dans le réchauffement climatique. « Il renvoie l'énergie solaire, alors que l'eau la garde. Donc en remplaçant la banquise par des mers, on amplifie le réchauffement général ».
Pour Étienne Berthier, la disparition des glaces au pôle Nord « doit être prise comme un signal d'alarme. On considère le pôle Nord comme le canari dans les mines de charbon ». Sous-entendu, le dernier avertissement avant l'explosion. La dernière chance.
Il est donc plus que temps. « Car avant que des décisions soient prises et appliquées à l'échelon international - et on en est loin - et en prenant en compte l'effet d'inertie, le réchauffement climatique se poursuivra longtemps encore ».
Tant que le coût financier du dérèglement climatique n'apparaîtra pas clairement comme insupportable, il y a peu de chance que les choses changent. Ou alors ce sera une question de survie.
------------------
Une réserve de ressources énergétiques
Si l'Antarctique (au Sud) est protégé par un traité international, il n'en est rien pour l'Arctique. Aussi, les cinq pays riverains du pôle Nord (Russie, États-Unis, Canada, Norvège et Danemark) se livrent-ils une course à la conquête, à la revendication, avec en ligne de mire d'énormes ressources énergétiques coincées dans les grands fonds, mais techniquement exploitables.
Il faut dire que selon les dernières estimations d'experts gouvernementaux américains, l'Arctique recèlerait « 22 % des ressources énergétiques non découvertes mais exploitables » de la planète. On y trouverait l'équivalent de 90 milliards de barils de pétrole, 47 milliards de m3 de gaz naturel et 44 milliards de m3 de gaz naturel liquéfié. Sans compter les gisements d'or, diamants, nickel, fer, etc. De quoi aiguiser des appétits. Tout comme la possibilité pour les navires marchands de relier Atlantique et Pacifique en gagnant 5000km par rapport aux routes habituelles.
Et l'environnement dans tout ça ? Probablement sacrifié sur l'autel de la consommation à outrance. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
http://www.ladepeche.fr:80/article/2008 ... quise.html
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Re: SOS planète
Réchauffement: la moitié des batraciens disparaîtront d'ici 2050 (experts)
26.09.08
Plus de la moitié des batraciens d'Europe auront disparu d'ici 2050 sous l'effet du réchauffement climatique, de la destruction de leur habitat et des maladies, avertit la Société zoologique de Londres (ZSL).
Il existe plus de 80 espèces de batraciens en Europe, une large proportion d'entre elles étant réparties sur le pourtour méditerranéen. Ces espèces pourraient se retrouver isolées sur des îles ou des péninsules, leur habitat se modifiant sous l'impact du réchauffement de la planète, selon un rapport de la ZSL publié jeudi.
"La menace numéro un a été et sera la perte d'habitat, et il y a aussi des menaces dues à la pollution et à l'introduction de nouvelles espèces", a rapporté Trent Garner, membre de la ZSL, lors d'une conférence au zoo de Londres.
"Des preuves apparaissent maintenant que le changement climatique a, ou aura, un fort impact, alors qu'il y a aussi un problème avec les maladies infectieuses", a-t-il ajouté.
A titre d'exemple, Trent Garner a remarqué que le crapaud commun, l'un des plus répandus en Europe, était de plus en plus menacé dans le sud de l'Angleterre par les hivers doux, qui affectent son métabolisme pendant l'hibernation.
Avec des hivers moins froids, il puise plus de réserves de son organisme et ressort de sa période d'hibernation en piètre condition, a-t-il expliqué.
http://www.lemonde.fr:80/web/depeches/0 ... -50,0.html
26.09.08
Plus de la moitié des batraciens d'Europe auront disparu d'ici 2050 sous l'effet du réchauffement climatique, de la destruction de leur habitat et des maladies, avertit la Société zoologique de Londres (ZSL).
Il existe plus de 80 espèces de batraciens en Europe, une large proportion d'entre elles étant réparties sur le pourtour méditerranéen. Ces espèces pourraient se retrouver isolées sur des îles ou des péninsules, leur habitat se modifiant sous l'impact du réchauffement de la planète, selon un rapport de la ZSL publié jeudi.
"La menace numéro un a été et sera la perte d'habitat, et il y a aussi des menaces dues à la pollution et à l'introduction de nouvelles espèces", a rapporté Trent Garner, membre de la ZSL, lors d'une conférence au zoo de Londres.
"Des preuves apparaissent maintenant que le changement climatique a, ou aura, un fort impact, alors qu'il y a aussi un problème avec les maladies infectieuses", a-t-il ajouté.
A titre d'exemple, Trent Garner a remarqué que le crapaud commun, l'un des plus répandus en Europe, était de plus en plus menacé dans le sud de l'Angleterre par les hivers doux, qui affectent son métabolisme pendant l'hibernation.
Avec des hivers moins froids, il puise plus de réserves de son organisme et ressort de sa période d'hibernation en piètre condition, a-t-il expliqué.
http://www.lemonde.fr:80/web/depeches/0 ... -50,0.html